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Critiques de Raphaël Jerusalmy (264)
La confrérie des chasseurs de livres

Irrévérencieux, trépidant, insolent, et très bien mené, ce récit porte son héros - le poète François Villon - sur les traces d'ouvrages précieux, naviguant entre complots et contre-complots commandités par de puissants personnages (Louis XI, Médicis, le Vatican, ...). Avec le CV de son auteur (Ulm, services secrets israéliens, humanitaire, vendeur de livres anciens), on imagine qu'il puise allègrement à toutes ces vies qui sont les siennes et qui teintent le texte d'une grande crédibilité tout en étant parfaitement innovant sur le plan de la biographie de Villon comme de l'Histoire. Malgré des descriptions souvent ampoulées, au style volontariste et un peu maladroit, il y a là un texte qui sait nous maintenir captif et nourrir le goût des livres, de l'histoire et de la poésie. D'autant que la fin est parfaitement et follement inattendue, ce qui continue de laisser le lecteur éveillé et curieux de ce livre.
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La confrérie des chasseurs de livres

je suis déçue, j'attendais tant de ce livre mais je m'ennuie et j'abandonne en chemin :-( il m'a manqué l'émotion et la fluidité.
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La confrérie des chasseurs de livres

La quête d'ouvrages interdits par l'église, entre autres ceux qui, déjà en 1464, parlent de, je cite, "terra non est centra mundi" (la terre n'est pas au centre du monde) est le fil rouge de ce récit.

François Villon et son comparse Colin sillonnent la Terre Sainte de Saint-Jean-d'Acre au monastère de Galilée, de Safed à Nazareth. Dans cette ville ils se retrouvent dans les geôles de l'Emir. Ils sont mis à l'épreuve et doivent sortir le grand jeu pour se retrouver libres en route pour Jérusalem.

Cette ville dont ils vont découvrir les deux aspects, la Jérusalem d'en-haut, qui vit à ciel ouvert et la Jérusalem d'en-bas, la Jérusalem secrète, territoire de la Confrérie des chasseurs de livres, qui complote avec La Florence des Médicis pour diffuser les ouvrages qu'elle va chercher aux quatre coins du monde connu. La France, où règne Louis XI, rejoindra-t-elle les comploteurs ? François et Colin seront-ils assez rusés pour qu'on leur fasse confiance?

En conclusion je vais donner un complément au titre : La confrérie des chasseurs de livres ou comment les livres auraient pu influer sur l'histoire du monde.
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La confrérie des chasseurs de livres

Le scénario – car cela ressemble à ça – débute au fond du géole parisienne. Y croupit le poète brigand François Villon. 1461, l’Histoire va perdre sa trace, le roman peut débuter.

C’est la fin de Byzance et des croisades, le début des grandes découvertes (on va très brièvement croiser le tout jeune Colomb qui sent le vent de l’aventure lui chatouiller les narines), l’inquisition se renforce et va bientôt tomber à bras raccourci sur les juifs d’Espagne. Au cœur de l’intrique une invention, celle de Gutenberg : l’imprimerie. Des imprimeries commencent à voir le jour dans toute l’Europe et en France, Louis XI y voit l’opportunité de contrer la puissance de Rome. Il lui faut un éditeur à Paris mais surtout des livres susceptibles de disséminer une «contre-culture » (mais pas trop quand même !) propre à renforcer son pouvoir. Il faut un homme pour dénicher les livres, qu’à cela ne tienne, un condamné à mort négociera bien sa vie contre cela. Ce sera Villon. Et notre poète de voguer vers Jérusalem où se tiendrait le maître de la confrérie des chasseurs de livres. Des hommes (pas de femmes à cette époque) qui sauvent des manuscrits pour les éditer et les cacher dans les bibliothèques de mécènes éclairés et courageux. Il va y rencontrer les Esséniens de Qurâm (les fameux manuscrits de la mer morte), des moines combattants, le désert et une-belle-et-rebelle-berbère. Ah l’amour ! bref, il faut repartir avec le chargement de feuillets précieux vers l’Italie et les puissants Médicis. L’aventure va continuer, Villon va comprendre les enjeux, on va voir se dessiner les stratégies maniaques de l'Eglise ... Malgré la matière et le contexte historique on s’ennuie à lire une sorte de mix entre le très grand « Nom de la Rose » et le très commercial « Da Vinci Code ». L’écriture reste "froide" et il y un peu trop de tout : des moines combattants, des évêques imbus de leur personne, des mécènes qui veulent refaire l’Académie de Platon, des tortures, des trahisons et des scènes d’amour dans des grottes merveilleuses.

Mais pourquoi donc Jérusalmy a-t-il ressuscité Villon ? N’aurait-il pas pu se contenter d’un personnage de fiction ? Quel dommage de lui inventer des aventures de cinéma américain. Car au fond, malgré toute la culture de l’auteur, la richesse historique de la période on se retrouve avec une série de clichés et on n’adhère pas au fait que ce soit Villon qui mène la danse.

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La confrérie des chasseurs de livres

François Villon est connu comme poète du Moyen-âge. On parle moins de lui comme brigand, voire truand, ce qu’il était pourtant. En 1462, à 31 ans, il est arrêté et condamné à la pendaison. Gracié, il disparait. Raphaël Jérusalmy invente alors la suite de son histoire.

Dans sa prison, Villon reçoit la visite de l’évêque de Paris qui, au nom du roi Louis XI, le charge d’une mission : convaincre un grand imprimeur allemand de diffuser certains ouvrages afin de saper l’influence de Rome. François va alors vivre une véritable aventure qui le mènera à Jérusalem, en passant par Lyon et l’Italie. Il y croisera la Confrérie des chasseurs de livres qui a pour but de sauver le maximum d’ouvrages, en particulier ceux mis à l’index.



L’histoire est originale, l’écriture soignée et même si l’on a parfois du mal à accrocher à cette aventure rocambolesque, on suit sans déplaisir l’épopée de François Villon et des chasseurs de livres.



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La confrérie des chasseurs de livres

Dan un style érudit,imagé et vivant Raphaël JERUSALMY nous introduit au XVem siècle , époque de l'invention de l'imprimerie par Gutemberg,dans le clan hautement intellectuel formé par Louis XI, lucide roi de France qui choisit François VILLON pour remplir une mission secrète, les Medicis,puissants banquiers mécènes de Florence et le royaume secret de la confrérie des chasseurs de livres, rabbins Juifs discrets et efficaces installés en Terre Sainte et par lesquels transite tout le savoir des ouvrages hébraïques....

Pendant ce voyage mouvementé en Terre Sainte, nous accompagnons François VILLON grand poète à l' âme vagabonde,érudit passionné par les livres et en même temps un rebelle invétéré et insoumis chargé par le roi de France de rapporter ces fameux documents....



Un livre historique passionnant...





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La confrérie des chasseurs de livres



La chute finale du livre est remarquable: vendre un texte fondateur à un marchand ambulant pour s'acheter un vêtement correct. François, s'il s'est fait manipulé, les a tous bernés, ces puissants qui s'étripent et complotent pour une parcelle de légitimité spirituelle. L'idée du savoir antique entreposé à l'abri de l'obscurantisme est plaisante, quoique peu crédible. Au 15 ème siècle, cela fait mille ans que le christianisme bloque toute évolution pour mieux asseoir son pouvoir, pouvoir bien réel, très concret dans ses attributions. La Renaissance fait vaciller cette omnipotence. Tous les acteurs de cette histoire savent que la duplicité a assez duré et qu'il est temps qu'une part de raison reprenne ses droits. "Il n'y avait qu'un seul homme de Dieu dans cette salle" est-il dit au moment où le texte sacré est remis au pape. Tout est dit.

L'auteur semble désabusé, suffisamment pour confier le rôle principal à un rebelle, renégat condamné, bon vivant, seul homme véritablement sympathique du lot, un homme normal tout simplement.
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Sauver Mozart

Otto J. Steiner s'ennuie ferme dans le sanatorium de Salzbourg où il attend l'issue du combat (truqué) qu'il mène contre la tuberculose. Il ne tient que grâce au plaisir inouï que lui procure la musique et à sa parfaite connaissance de celle-ci. Alors lorsque son vieil ami Hans le contacte pour lui proposer d'organiser avec lui le prochain Festspiele, Otto y voit le moyen de se distraire de son journal intime et de la compagnie des moribonds du sanatorium.

Mais bientôt il s'inquiète de plus en plus des œuvres choisies par les représentants du Führer, œuvres assez militaires et bien loin de Mozart. Petit à petit, il apparaît à Otto que le reste de sa vie doit être dédié à un seul but : sauver l'esprit de Mozart, avec l'arme qu'il manie le mieux : la musique.

J'ai lu le roman de Raphaël Jerusalmy d'une traite, entre minuit et deux heures du matin. Je l'ai clos le sourire aux lèvres, ravie de cette ironie, de cette trouvaille, de ces éclairs littéraires mais également chagrinée par pleins de petits détails. Et surtout une incohérence majeure dans le récit d'Otto : il parle de son statut de juif tardivement et comme d'un détail qui n'a pas d'importance, tellement il se sent peu juif. Il affirme également être apolitique et ne s'intéresser que très peu à la guerre qui se déroule hors de son sanatorium. Seule la musique l'intéresse. Alors quelles sont ses motivations pour fomenter le meurtre d'Hitler ?

Du coup, bien des pages m'ont semblé inutiles, parce qu'anachroniques avec ce que l'on sait du narrateur et des événements survenus entre juillet 39 et août 1940.

Dommage que l'auteur se soit égaré au col du Brenner, car l'idée de départ était excellente et se suffisait amplement à elle-même.
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La confrérie des chasseurs de livres

Bon principe de base que ce livre qui reprend là où l'histoire s'arrête la vie de François Villon, célèbre poète-bagarreur-brigand du moyen-âge qui fut banni de Paris.



L'auteur emmène son lecteur dans des complots d'intérêts où les livres interdits par le clergé sont au centre de l'histoire.

Une bonne idée même si la 4ème de couv' qui laisse présager un roman d'aventure survend peut-être un peu la chose... Même si l'ambiance est bien travaillée, le livre manque parfois un peu de rythme... Sur ce point tout le monde n'est pas d'accord. Bref, l'histoire en reste intéressante !
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La rose de Saragosse

Une petite merveille, à découvrir absolument si on aime les belles reconstitutions historiques au langage érudit et poétique : tout ce que j’aime en littérature.

Un livre qui se déguste, beau et délicat comme son intrigue.

Deux univers s’affrontent : le côté sombre avec ce personnage odieux Angel et le côté lumineux avec Léa l’amoureuse des arts. En toile de fond, l’Inquisition traque les infidèles en employant des brutes comme Angel. Celui-ci n’est pas seulement un indicateur, c’est aussi un artiste, un dessinateur amoureux des arts aussi.

La rébellion gronde face aux traques et dérives de l’Inquisition, les convertis dont Léa sont pourchassés.

Quel lien peut unir la délicate Léa et le démon Angel ?

A découvrir en lisant ce roman qui m’a enthousiasmée tant par la beauté et l’intensité de l’histoire que par son style docte et poétique.


Lien : https://www.despagesetdesile..
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Évacuation

Long, lent, assez indigeste, à se perdre dans la multiplicité de ces menus faits quotidiens qui n'ont d'intérêt que dans la vraie vie. D'autant plus laborieux à lire que le style se veut neutre, minimaliste, en contraste total avec l'atmosphère ambiante de la guerre qui rôde sans frapper réellement, ou si peu, si tardivement oserait-on dire.

C'est d'abord un récit de survie autour d'un bout de famille réuni un peu fortuitement. C'est en Israël mais cela pourrait être n'importe quel théâtre de guerre. Y chercher un quelconque message, une explication, un point de vue éclairant une actualité qui restera hélas longtemps telle, serait une erreur.

L'auteur aurait fait partie du Mossad ou assimilé. De là son goût peut-être pour le non-dit, l'extrême retenue, l'allusion. Mais est-ce de la littérature qui vaille le coup ?
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Sauver Mozart

Un roman court qui me laisse dubitatif.

Parfois j'ai adoré mais à d'autres moments je n'ai pas accroché.

Un personnage principal, vieux, tuberculeux, juif mais pas trop, enfermé dans un sanatorium.

Mais il croise la Grande Histoire en assistant à l'historique rencontre entre Hitler et Mussolini.

Cela aurait pu être un grand livre pourtant je suis resté sur ma faim et le final demeure au rang de simple anecdote.

C'est dû également aux personnages qui sont peu sympathiques.

Dommage tout de même

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Sauver Mozart

Au lendemain de l’Anschluss, Otto J Steiner, un ancien critique musical, compte les jours dans son Sanatorium de Salzbourg où il vit aussi mal sa tuberculose que le délabrement du monde et se raccroche à la musique.

De curieux événements le mettront pourtant à deux doigts de changer le cours du siècle, mais à défaut d’un véritable attentat, il lui reste toujours la possibilité de « sauver Mozart » avec un curieux attentat musical.



Avis :

Un livre grinçant et drôle sur des années pourtant cruelles.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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In Absentia

C'est la première fois que je lis un ouvrage de Raphaël Jerusalmy. Voilà un roman poignant qui se déroule au Struthof en Alsace précisément. Unique camp de concentration dans l'hexagone. Les médecins nazis s'y livraient à d'atroces expériences "scientifiques" sur des déportés vivants.

Je suis sorti bouleversé de cette lecture. Dans ce roman, l'auteur se projette avec intensité dans l'esprit de ses héros : un écrivain communiste déporté et un collectionneur d'art.

Dans leurs rêves, leurs désirs inavouables...



Émouvant et déroutant. Lisez le !
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In Absentia

ce roman,rien de plus extraordinaire sur l'amitié entre celui qui raconte l'horreur des camps de concentration et le lien qui l'unit avec ce juif Bernstein (qui sera malheureusement gazé).



les faits historiques sont là et je ne peux fermer les yeux sur ce comment le livre a été écrit avec de la poésie et l'évasion que le personnage principal s'échappe en terre sainte aux temps des croisades malgré l'horreur de mettre fin à des vies humaines.



Il est vrai que Struthof n'est pas le seul camp de la mort qui aient déporté des milliers de personnes.

Celui de auschwitz et d'autres camps ont vue mourir d'autres déportés.



cela dit,il faut gardé à l'esprit tout l'histoire de la seconde guerre mondiale comme des moments du passé et que même si l'homme est pire ou meilleur,il faut vivre au présent.
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Évacuation

En cette période où le mot « évacuation » résonne tout particulièrement avec la guerre en Ukraine, la lecture de ce court roman – qui s’apparente plus de fait à un conte sans message moralisateur – s’est comme imposée à moi. Ce faisait un moment qu’il m’attendait et j’avais pris quelques notes en écoutant une interview de l’auteur. Un auteur que j’affectionne et qui associe toujours ses écrits avec un art. Dans Sauver Mozart la musique, dans La Confrérie des chasseurs de livres la poésie (Villon), dans Les obus jouaient à pigeon vole la poésie (Lamartine), dans La Rose de Saragosse la gravure, et dans Evacuation le cinéma.

Les habitants de Tel-Aviv doivent évacuer. Mais un trio refuse de s’en aller. Ce trio est composé de Saba - grand-père en hébreu -, de Naor – un étudiant en cinéma qui tourne un film qui a pour titre « Evacuation » et la jeune femme, Yaël – artiste peintre. Le quatrième personnage est la ville de Tel-Aviv, une ville qui est réputée pour son ouverture, la fête, l’art, la joie de vivre.

Evacuer… mais pour quelle durée ? qui attaque ? de quel conflit s’agit-i-il ? ce n’est pas précisé au début du roman. Mais c’est lors du conflit Israelo-Palestinien.

Ce livre est un livre anti-guerre ; il fait ressortir les sentiments et l’humanité qui ressort dans des circonstances dramatiques.

Les trois personnages refusent la guerre, ils veulent rester fidèles à leurs valeurs, combattre en vivant normalement, en ne fuyant pas. Ils vont s’exprimer à travers le tournage d’un film et montrer ainsi leur façon d’appréhender et de vivre la situation. L’auteur va faire du livre de Beckett « Malloy » un fil rouge, symbole de l’absurde, de la liberté, de la dissidence ; au fur et à mesure du roman, perte de repères et dépouillement progressif. Et aussi des circonstances qui vont révéler le caractère refoulé des trois protagonistes par le choix de leurs vêtements, des habits de scène en quelque sorte. Quand au quatrième protagoniste, la ville, elle vit, souffre, se révèle aussi.

C’est un roman d’espoir qui colle à la réalité des conflits et des gens qui refusent de sacrifier leur vie D’avant sous la menace des missiles… Comme le dit l’auteur… ils veulent être plus malins que les missiles…

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In Absentia

C’est la première fois que je lis un ouvrage de Raphaël Jerusalmy. Voilà un roman poignant qui se déroule au Struthof en Alsace précisément. Unique camp de concentration dans l’hexagone. Les médecins nazis s’y livraient à d’atroces expériences “scientifiques” sur des déportés vivants .



Je suis sorti bouleversé de cette lecture. Dans ce roman, Raphaël Jerusalmy se projette avec intensité dans l’esprit de ses héros : un écrivain communiste deporté et un collectionneur d’art. Dans leurs rêves, leurs désirs inavouables…



Émouvant et déroutant. Lisez le !

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Manuel bleu contre l'antisémitisme et la désinf..

Un livre intéressant à trois niveaux. D’abord cela traite de l’antisémitisme tant sur le plan historique, culturel que politique. Pour quoi tant de haine ?

Ensuite, cela fait réfléchir à d’autres formes de haines : le racisme, le parti-pris, ... et les méthodes proposées nous rendent à la fois coupables et acteurs. Coupable pare que nous avons tous en nous une part plus ou moins grande de peur de l’Autre, quel qu’il soit, et ce que cela représente pour nous (un transfert, un rejet, ...)Acteur parce que nous notre part de responsabilité dans le traitement en nous-même et sur la place publique de ce phénomène.

Enfin, parce qu’il est simple, précis, concis, rapide à lire et néanmoins riche. On va à l’essentiel.
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La rose de Saragosse

Un agréable moment de lecture mais dont l'histoire, je pense, ne me restera pas longtemps en mémoire. .



Etant dessinatrice, j'ai particulièrement savouré les passages relatifs au plaisir de dessiner et les émotions que cela procure. Son pouvoir et le danger qu'il suscite à l'époque. Magnifique !



Quant à l'histoire, il y a des moments qui paraissent vraisemblables, un contexte historique implacable, cruel, et bizarrement d'autres improbables au vue justement de ce contexte impitoyable de l'époque, qui me feraient plus penser à de l'eau de rose (c'est le cas de le dire). Peut être, un "tout est bien qui finit bien" qui ne me parait pas très plausible et qui me déçoit un peu. Difficile à expliquer... Disons qu'au vue du contexte historique très bien dépeint d'ailleurs, inconsciemment, j'ai du mal à concevoir un tel dénouement. Une fin terrible et inévitable, de la cruauté, m'aurait semblé plus plausible et plus fort. Une impression mitigée me laissant donc un impact émotionnel insuffisant pour une meilleure note. Mais ceci est purement subjectif et personnel.
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La rose de Saragosse

A la suite de l'assassinat d'Arbuès, des caricatures fleurissent sur les murs de la ville. Ces impressions sont assez grossières mais signées par une rose au contraire extrêmement fine qui requiert une grande maîtrise de l'art de la gravure. Furieux, le grand Inquisiteur Tomas de Torquemada promet une récompense à ceux qui trouveront qui est le graveur.



Angel de la Cruz est un mercenaire qui travaille pour la police en croquant des signalements de fugitifs, de brigands, d'hérétiques. Connaissant bien le milieu des graveurs, il décide de trouver l'auteur des affiches.



Deux familles de juifs convertis, Abraham Cuheno et ses enfants Raquel et Yéhida ainsi que Ménassé de Montesa et sa fille Léa sont inquiets des ravages de l'Inquisition et se préparent à un exil vers l'empire Ottoman. Ménassé possède une grande quantité de manuscrits et de livres, ainsi qu'une belle collection de gravures, sans doute la plus importante d'Espagne.



Les différents protagonistes vont se rencontrer, se croiser, se confronter dans un récit construit autour de l'art comme objet de déstabilisation.



Non-dit, secret ... l'intrigue et l'aventure sont au service de l'histoire de la persécution de l'inquisition, la conquête de la liberté et l'art de la gravure.



Une lecture enrichissante.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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