Un livre intéressant à trois niveaux. D'abord cela traite de l'antisémitisme tant sur le plan historique, culturel que politique. Pour quoi tant de haine ?
Ensuite, cela fait réfléchir à d'autres formes de haines : le racisme, le parti-pris, ... et les méthodes proposées nous rendent à la fois coupables et acteurs. Coupable pare que nous avons tous en nous une part plus ou moins grande de peur de l'Autre, quel qu'il soit, et ce que cela représente pour nous (un transfert, un rejet, ...)Acteur parce que nous notre part de responsabilité dans le traitement en nous-même et sur la place publique de ce phénomène.
Enfin, parce qu'il est simple, précis, concis, rapide à lire et néanmoins riche. On va à l'essentiel.
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Jérusalem est la quintessence de l’identité juive. Beaucoup ont cherché à en priver ceux qui s’en réclament, croyant que Jérusalem pouvait être conquise. Alors qu’elle doit être méritée.
1. En dehors de la Bible, les premières mentions connues de Jérusalem se trouvent dans des textes égyptiens datant d’autour – 2000. Étymologiquement, ce terme provient de deux racines chaldéennes : yeru (ville ou demeure) et shalem (complétude), ancêtre du shalom hébreu et du salam arabe. Il apparaît 660 fois comme tel dans le Tanach (AncienTestament), à quoi s’ajoutent d’autres dénominations, telles que « cité de David » ou « fille de Sion ». On le retrouve 146 fois dans le Nouveau Testament. Et nulle part dans le Coran, bien que la ville soit considérée comme le troisième lieu saint de l’Islam (après La Mecque et Médine).
De fait, la plus grande concentration de réfugiés au Proche Orient se trouve en Israël. Soit plus de 2 500 000 réfugiés venus de l’ex-URSS, d’Éthiopie, des pays arabes, d’Europe. Aucun de ces réfugiés n’a bénéficié d’aide internationale. Pas plus que de celle de l’ONU ou de la Croix Rouge.
La grande majorité a été rapatriée par l’Agence Juive avec le soutien des Juifs du monde entier. Des opérations sont encore en cours pour porter secours aux Juifs dont la sécurité est menacée (tels ceux d’Iran) ou qui connaissent des difficultés économiques.
L’infime quantité d’encre dédiée aux opinions et informations en faveur d’Israël équivaut à celle nécessaire pour dessiner la carte de ce pays.
« Bernstein remplit la coupe de son invitée. Il est franchement déçu. Pourquoi, diable, lui offre-t-elle une descente de croix ? »
Raphaël Jerusalmy, **In Absentia**
Plus d'informations sur ce roman : https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/absentia
#littérature #histoire