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Citations de Ray Bradbury (1323)


Une femme suspendue dans les airs... une déesse engendrée par le grand amour dans l'esprit de chaque homme et dont les pieds délicats ne devaient pas toucher terre. il fallait la laisser sur son invisible piédestal. Regardez-ça ! Attention ! Ah, surtout qu'on ne me dise pas comment c'est fait ! Que c'est beau de la voir flotter ainsi, cette femme...
("Mademoiselle Vif-Argent")
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Peut-être que les livres peuvent nous sortir un peu de cette caverne. Peut-être y a-t-il une chance qu'ils nous empêchent de commettre les mêmes erreurs insensées !
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Au fond, je dois être ce qu'on m'accuse d'être. Je n'ai pas d'amis. C'est censé prouver que je suis anormale. Mais tous les gens que je connais passent leur temps à brailler, à danser comme des sauvages ou à se taper dessus. Vous avez remarqué à quel point les gens se font du mal aujourd'hui ?
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On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux.
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Tu disais toujours : n'affronte pas les problèmes, brûle-les. Eh bien, j'ai fait les deux. Adieu, capitaine
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Des lives lui dégringolaient sur les épaules, les bras, le visage.Un volume atterrit dans ses mains, presque docilement, comme un pigeon blanc, les ailes palpitantes.Dans la pénombre tremblotante, une page resta ouverte, comme une plume neigeuse sur laquelle les mots auraient été peints avec la plus extrême délicatesse.
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Il sentit son sourire s'estomper, fondre, se racornir comme du vieux cuir,comme la cire dune bougie monumentale,qui a brûlé trop longtemps et en vient à s'effondrer, étouffant sa flamme.Nuit d'encre. Il n'était pas heureux.
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Il prit un livre, le tint sous son nez, respira, passa bien près de rire.
" Ne faites pas attention miss Adams. Vous avez déjà flairé un livre neuf ?
La reliure, les pages, les caractères...C'est comme l'odeur du pain frais quand on a faim."
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Je les écoute dans les métros ou je les écoute aux distributeurs de sodas et vous savez quoi?
- Quoi?
- Les gens ne parlent de rien.
- Oh! c'est impossible.
- Non, non, de rien. Ils citent des marques de voitures , de vêtements, des adresses de piscines surtout et ils disent: "C'est drôlement chic!". Mais ils disent tous les mêmes choses et personne n'est jamais d'un avis différents.
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On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content.
P87
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Et quand ils demanderont ce que nous faisons, vous pourrez répondre: nous nous souvenons. C'est comme ça que nous finirons par gagner la partie. Et un jour nous nous souviendrons si bien que nous construirons la plus grande pelle mécanique de l'Histoire, que nous creuserons la plus grande tombe de tous les temps, et que nous y enterrerons la guerre.
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« Jim ? Tu es réveillé ?
— Salut, maman. »
Une porte s’ouvrit et se referma. Jim sentit le poids de sa mère se poser sur son lit.
« Mais tes mains sont glacées, Jim ! Tu ne devrais pas ouvrir ta fenêtre en grand. Gare à ta santé.
— Oui, maman.
— Ne dis pas oui, maman comme ça. Tu comprendras ce que je veux quand, sur les trois enfants que tu auras eus, il ne t’en restera qu’un.
— Je n’en aurai jamais.
— Tu dis ça aujourd’hui, mais…
— Je le sais. Je sais tout. »
Sa mère se tut un moment, avant de reprendre :
« Que sais-tu, Jim ?
— Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. »
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Ray Bradbury
-Du temps libre, oui.Mais du temps pour réfléchir?
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Et quand ils demanderont ce que nous faisons, vous pourrez répondre : nous nous souvenons. C’est comme ça que nous finirons par gagner la partie.
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Il lui fallut un bon quart d'heure pour se retrouver vraiment à proximité des flammes, et il resta là à les observer depuis le couvert. Ce frémissement, la conjugaison du blanc et du rouge... c'était un feu étrange parce qu'il prenait pour lui une signification différente.
Il ne brûlait pas ; il réchauffait !
(...) Il ignorait que le feu pouvait présenter cet aspect. Il n'avait jamais songé qu'il pouvait tout aussi bien donner que prendre. Même son odeur était différente.
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Les magazines sont devenus un aimable salmigondis de tapioca à la vanille. Les livres, à en croire ces fichus snobs de critiques, n’étaient que de l’eau de vaisselle. Pas étonnant que les livres aient cessé de se vendre, disaient-ils. Mais le public, sachant ce qu’il voulait, tout à la joie de virevolter, a laissé survivre les bandes dessinées. Et les revues érotiques en trois dimensions, naturellement. Et voilà, Montag. Tout ça n’est pas venu d’en haut. Il n’y a pas eu de décret, de déclaration, de censure au départ, non ! La technologie, l’exploitation de la masse, la pression des minorités, et le tour était joué. Dieu merci. Aujourd’hui, grâce à eux, vous pouvez vivre constamment dans le bonheur, vous avez le droit de lire des bandes dessinées, les bonnes vieilles confessions ou les revues économiques.
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Est-ce que vous voyez maintenant d'où viennent la haine et la peur des livres ? Ils montrent les pores sur le visage de la vie. Les gens installés dans leur tranquillité ne veulent que des faces de lune bien lisses, sans pores, sans poils, sans expression.
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La vie sur la Terre ne s'est jamais organisée pour donner grand-chose de bon.
La Science a été trop loin, trop vite et les gens se sont perdus dans un désert mécanique, comme des enfants qui fabriquent de jolis objets, des trucs ingénieux, des hélicoptères, des fusées ; ils ont déraillé, en voulant perfectionner les machines et pas la façon de les faire marcher.
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Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content.
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C'est ça la vie. Attendre toujours quelqu'un qui ne revient pas. Aimer toujours plus quelqu'un qui vous aime toujours moins. Et au bout d'un certain temps arriver à vouloir le tuer pour qu'il ne puisse plus vous faire souffrir.
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