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Citations de Ray Bradbury (1327)


Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content.
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C'est ça la vie. Attendre toujours quelqu'un qui ne revient pas. Aimer toujours plus quelqu'un qui vous aime toujours moins. Et au bout d'un certain temps arriver à vouloir le tuer pour qu'il ne puisse plus vous faire souffrir.
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Il gardait ses soucis enfouis en lui-même, profondément, mais il les entourait de sa foi, les tempérait d'un fatalisme qui acceptait, qui ne luttait pas. Quelque chose en lui prenait conscience de la douleur, s'en accommodait, la sondait dans les moindres recoins avant de passer le message à son être en attente. La foi se dressait devant son être comme un labyrinthe, où la douleur se perdait, se diluait avant de toucher le point sensible.

Nouvelle "La centrale électrique"
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Les livres, à en croire ces fichus snobs de critiques, n'étaient que de l'eau de vaisselle. Pas étonnant que les livres aient cessé de se vendre, disaient-ils. Mais le public, sachant ce qu'il voulait, tout à la joie de virevolter, à laissé survivre les bandes dessinées. Et les revues érotiques en trois dimensions, naturellement.
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D'où viennent-ils ? De la poussière. Où vont-ils ? Vers la tombe. Le sang coule-t-il dans leurs veines ? Non… simplement un vent nocturne. Qu'est-ce qui remue dans leur tête ? Le ver. Qu'est-ce qui parle par leur bouche ? Le crapaud. Qu'est-ce qui voit par leurs yeux ? Le serpent. Qu'est-ce qui entend par leurs oreilles ? Les abysses interstellaires. Ils passent au crible l'ouragan humain à la recherche d'âmes, dévorent la chair de la raison et emplissent les tombes de pécheurs. La frénésie les pousse en avant. Ils fourmillent comme des blattes, se répandent par vagues, rampent, se faufilent, assombrissent toutes les lunes et obscurcissent les eaux vives les plus limpides. La toile d'araignée les entend, tremble… et se casse. Voilà ce que sont les gens d'automne. Méfiez-vous d'eux.
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Je me souviens des journaux qui mouraient comme des papillons géants. On n’en voulait plus. Ça ne manquait plus à personne.
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Et maintenant, en route, dit Granger. Et gardez toujours cette idée en tête: vous n'avez aucune importance. Vous n'êtes rien du tout. Un jour, il se peut que ce que nous transportons rende service à quelqu'un. Mais même quand nous avions accès aux livres, nous n'avons pas su en profiter. Nous avons continué à insulter les morts. Nous avons continué à cracher sur les tombes de tous les malheureux morts avant nous.
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Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine.
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Ils passèrent tout au long après-midi à lire tandis que la pluie froide de novembre tombait sur la maison silencieuse.
Ils s'étaient installés dans le couloir car le salon paraissait trop vide et trop gris sans ses murs illuminés de confetti orange et jaune, de fusées, de femmes en robes de lamé or et d'hommes en velours noir sortant des lapins de cinquante kilos de chapeaux d'argent. Le salon était mort et Mildred ne cessait d'y glisser un regard déconcerté tandis que Montag allait et venait, s'accroupissait et lisait et relisait dix fois la même page à voix haute.
"On ne peut dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le coeur."
Montag s'assit et écouta la pluie.
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Faber emmena aussitôt Montag dans la chambre et déplaça un tableau, révélant un écran de télévision de la taille d’une carte postale.
- J’ai toujours voulu quelque chose de très petit, à qui je puisse parler, que je puisse masquer de la main en cas de nécessité, rien qui puisse me bombarder de décibels, rien de monstrueusement gros. Vous voyez le résultat. 
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...Mais ce que l’homme a de merveilleux ; il ne se laisse jamais gagner par le découragement au point de renoncer à se remettre au travail, car il sait très bien que c’est important et que ça en vaut vraiment la peine.
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Nous ne naissons pas libres et égaux. Comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux.
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Le téléviseur est «  réel ». Il est là, il a de la dimension. Il vous dit quoi penser, vous le hurle à la figure. Il doit avoir raison, tant il paraît avoir raison. Il vous précipite si vite vers ses propres conclusions que votre esprit n’a pas le temps de se récrier : « Quelle idiotie ! »
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C'était sa main qui était à l'origine de tout. Il sentit cette main, puis l'autre, le débarrasser de son manteau qui alla échouer par terre. Il tendit son pantalon au-dessus d'un gouffre et le laissa tomber dans le noir. Ses mains avaient été contaminées, et bientôt ce serait ses bras. Il sentait déjà le poison gagner ses poignets, ses coudes, ses épaules, puis sauter d'une omoplate à l'autre telle une étincelle entre deux pôles. Ses mains étaient prises de fringale. Et ses yeux commençaient à avoir faim eux aussi, comme s'il leur fallait absolument voir quelque chose, n'importe quoi, tout.
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La main de Montag se referma comme une bouche, écrasa le livre avec une ferveur sauvage, une frénésie proche de l'égarement, contre sa poitrine. Là-haut, les hommes lançaient dans l'air poussiéreux des pelletés de magazines qui s'abattaient comme des oiseaux massacrés tandis qu'en bas, telle une petite fille, la femme restait immobile au milieu des cadavres.
Montag n'y était pour rien. C'était sa main qui avait tout fait ; sa main, de son propre chef, douée d'une conscience et d'une curiosité qui faisait trembler chacun de ses doigts, s'était transformée en voleuse. Voilà qu'elle fourrait le livre sous son bras, le pressait contre son aisselle en sueur, et resurgissait, vide, avec un geste de prestidigitateur.
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Le plaisir d'incendier!
Quel plaisir extraordinaire c'était de voir les choses se faire dévorer, de les voir noircir et se transformer.
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Elle frémissait au moindre bruit, notre maison. Si un moineau effleurait une fenêtre, le store claquait. Et le moineau effrayé de s'envoler ! Non, pas même un oiseau ne devait toucher la maison.
La maison était un autel ayant dix mille servants, grands, petits, attentifs, empressés, faisant chorus. Mais les dieux étaient partis, et le rituel subsistait, absurde, inutile.
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Eh bien, dit-elle, j'ai dix-sept ans et je suis folle. Mon oncle affirme que les deux vont toujours ensemble. Lorsqu'on te demande ton âge, m'a-t-il dit, réponds toujours que tu as dix-sept ans et que tu es folle.
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Nous transmettrons les livres à nos enfants, oralement, et les laisserons rendre à leur tour ce service aux autres. Beaucoup de choses seront perdues, naturellement. Mais on ne peut pas forcer les gens à écouter. Il faut qu'ils changent d'avis à leur heure, quand ils se demanderont ce qui s'est passé et pourquoi le monde a explosé sous leurs pieds.Ca ne peut pas durer éternellement.
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Cet homme était un musée de merveilles vivant. Ce n'était pas l'oeuvre trichrome d'un tatoueur de foire à l'haleine avinée; c'était le chef-d'oeuvre vibrant, limpide et incomparable d'un génie.
- Oh oui, dit l'Homme Illustré. Je suis si fier de mes Illustrations que j'aimerais les effacer en les brûlant. J'ai essayé le papier de verre, l'acide, le couteau...
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