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Critiques de Régis Loisel (1513)
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Tout avait pourtant bien commencé. On célébrait les trente ans de Gaëtan, il avait reçu comme présent de beaux souliers rouges, de dames, mais il était content tout de même !

Et voilà les hommes qui reviennent de leur saison de bûcheronnage, surprise il y a un "survenant" au village !

Qui est cet étranger (de Montréal) qui parle comme un français de France, et qui surtout a mis de drôles d'idées dans la tête des femmes...?

La défiance pousse les hommes à imposer un boycott du magasin de Marie, qui se fâche (elle sacre :"hostie d'caliss' de tabarnak"!).

Il faut la comprendre, on ne voulait pas qu'elle quitte le village, et maintenant on se tient à l'écart de "son" Serge et de sa mauvaise influence.

Serge lui est bien embarrassé par les soucis qu'il causent à Marie, partira t'il quand les routes seront de nouveau praticables ?

Marie a t'elle envie qu'il parte ?
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Ma femme, qui lit peu, et encore moins des bds, a eu un coup de cœur pour cette série. En bon époux attentionné, je lui ai acheté chaque nouvel album à sa parution, mais, sans les lire. .

Un récent rapprochement avec la Belle Province, m'a donné envie de découvrir, ce "Magasin général".

Je connaissais Loisel, en tant qu'auteur de "La quête de l'oiseau du temps", ici, avec Jean-Louis Tripp, il aborde un monde radicalement différent : la campagne québécoise dans l'entre deux guerres.

Marie est la veuve de Félix, le seul commerçant de Notre Dame Des Lacs, va t'elle prendre la succession de son mari ?

Cette histoire simple de gens simples est contée avec tendresse et pudeur, un peu de légèreté dans un monde de brutes..!

C'est déjà beaucoup...
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Peter Pan, tome 1 : Londres

Quand Loisel revisite l'histoire de Peter Pan, on est bien loin du célèbre dessin animé de Disney, .

Cette version ci démarre dans un Londres glauque et sordide.

Peter, jeune garçon élevé par une mère alcoolique, survit dans ce Londres de miséreux grâce à sa capacité à rêver et au soutien d'un vieil homme qui l'encourage à lire.

Un jour, ou plutôt une nuit, survient une grassouillette petite fée qui n'aura de cesse de l'emmener dans un mystérieux pays avec des personnages bien curieux.

Le démarrage de cette série commence très fort : Loisel nous fait découvrir la réalité des quartiers pauvres où pour survivre tout se monnaye, même le corps de ses enfants.

Son dessin, son style qui n'appartient qu'à lui permet au lecteur de s’évader et de n'avoir qu'une envie : lire très rapidement la suite des aventures de ce Peter ( pas encore Pan )
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Magasin général, Tome 5 : Montréal

Lu dans la foulée, ce tome m'a particulièrement touchée.

Veuve depuis un mois, repoussée par celui qu'elle aime, Marie commet l'irréparable dans les bras de Marceau. Marie, celle à laquelle on faisait confiance, celle qu'on n'aurait jamais soupçonnée d'avoir d'être capable de trahison et de faiblesse. Si Serge en rit, c'est loin d'être le cas de tous les autres habitants de la paroisse de Notre-Dame -Des-Lacs.

Maintenant ce sont les enfants qu'on envoie au magasin, plus personne ne veut y mettre les pieds, et même son amie Adèle la rejette. Elle décide de partir.

On ressent la souffrance de Marie, on compatit, on s'indigne de ce village de dévots et hypocrites; puis, on est heureux de voir Marie découvrir Montréal et s'amuser.

Vivement la suite!
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Magasin général, Tome 8 : Les femmes

Pour le plaisir, lalalala…

Pour le plaisir des yeux d'abord, puis celui de l'histoire, si loin des codes de la bande dessinée. Chez Loisel et Tripp, je rêve sous les flocons de neige, embarquée dans la chronique de ce petit village canadien. Les grincheux trouvent qu'il ne se passe pas grand chose. Les agités regrettent le manque d'action. Moi, je savoure.

Cet avant-dernier volet de la série est plus court que les tomes précédents. Je ne ferai pas de mauvais esprit. Non, je ne penserai pas que Casterman prolonge la série pour gonfler ses ventes. Non, je ne suis pas une bonne vache à lait qui meugle avec ravissement au moment de la traite. Quoique. Je peux meugler avec ravissement: MEUUUUUUUUUUHHHHHHHHH!

Parce que j'ai aimé ce tome-ci aussi.



Le village déserté par les hommes reprend une vie apaisée. Mais la douce révolution des moeurs amorcée à l'arrivée de Serge continue. Peut-être, est-ce là que réside le charme du scénario. Les profonds bouleversements qui métamorphosent les relations codées entre les villageois vont toujours dans le sens de l'humain. Aucun -isme pour revendiquer l'homosexualité, le plaisir, la tolérance. Simplement un apprendre à vivre ensemble. Brassens apprécierait.

Marie est en famille, ignorante du père, s'en moquant comme d'une guigne, prenant le bonheur qui lui vient. Le curé a une crise de foi, négocie avec ses ouailles. Les grenouilles de bénitier squattent l'église désertée, se réfugient dans des TOC. Les mères s'offrent une escapade en ville. Des petits riens qui font la vie; celle de tous les jours, sans affectation ni emphase.



A Notre-Dame-Des-Lacs, le temps secrète du temps. Se presser serait incongru.
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Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs

J'ai adoré ce neuvième et (malheureusement) dernier tome dont les dessins sont toujours superbes. Tout se termine bien pour tout le monde. Les hommes rentrent de la campagne d'hiver et retrouvent leurs épouses toutes belles avec leurs nouvelles robes, ce qui ne manque pas de resserrer les liens entre les couples. La grossesse de Marie se poursuit sereinement jusqu'à un accouchement riche en surprises. Réjean finit par trouver l'équilibre en consacrant moins de temps à célébrer les messes et davantage à l'amitié (et aussi à l'amour, comme on pouvait le soupçonner depuis quelques tomes). Même les belles-sœurs Gladu trouvent une certaine forme d'épanouissement en feignant la sénilité pour se faire dorloter par tout le village.



Le happy-end est presque un peu trop parfait, mais c'est si agréable de passer de bons moments avec les uns et les autres...



Le livre, un peu plus long que les précédents, se termine avec un "album photo" regroupant les clichés pris par Jacinthe depuis qu'elle a reçu son appareil photo à Montréal. C'est l'occasion de revivre quelques bons moments des précédents albums, mais surtout cela nous permet de découvrir ce qui se passe dans le village au cours des années suivant ce neuvième tome : naissances, mariages, décès, enfants qui grandissent, parties de pêche ou de chasse, réunions de famille, arrivée de l'électricité...



J'ai passé un délicieux moment avec ce dernier tome qui me laisse un peu triste de quitter Notre-Dame-des-Lacs et ses truculents habitants...
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Magasin général, Tome 4 : Confessions

J'ai beaucoup aimé le quatrième tome de Magasin Général.

Les brouilles du précédent tome sont désormais oubliées et Serge est tellement bien accepté par les villageois qu'ils n'attendent que de le voir épouser Marie, ce qui est impossible, même si elle n'attend que cela, car Serge préfère les hommes, ce qui doit rester secret dans ce village reculé du Québec du début du 20ème siècle où la différence n'est pas forcément bien vue...

C'est un volume riche en émotions : le bonheur d'être réunis pour un baptême, l'angoisse de voir un secret dévoiler, l'amertume que laisse un amour non partagé, la complicité autour d'une bouteille partagée avec amis, la tristesse lorsque la mort frappe, la confusion après un faux-pas... Et toujours la légèreté et l'humour que les auteurs saupoudrent sur tout le récit.

J'ai aussi apprécié la façon dont les auteurs prennent le temps d'installer leur histoire, de faire sentir le temps qui passe avec des planches "muettes" où les personnages vaquent à leurs occupations quotidiennes par exemple. Cela ralentit peut-être un peu le rythme, mais cela me plaît beaucoup d'avoir cette occasion de me laisser absorber par le récit.

J'ai donc passé un excellent moment avec ces Confessions qui se terminent sur un rebondissement qui me laisse impatiente de découvrir ce qui arrivera dans le cinquième tome...

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Un putain de salopard, tome 1 : Isabel

Régis Loisel et Olivier Pont lancent une nouvelle série chez Rue de Sèvres, Un putain de salopard, avec ce premier tome sobrement intitulé « Isabel ».



À Kalimboantao, en 1972, débarquent au Brésil trois personnages : Christelle et Charlotte viennent tenir un dispensaire au fin fond de l’Amazonie ; Max est, lui, en quête de son père dont il ne connaît pas l’identité, il n’a même pas de souvenirs à utiliser, seulement deux photographies dont l’une est censée montrer son père. Commence ainsi une petite enquête familiale qui culbute malencontreusement les péripéties inhérents au fait que ces personnages côtoient des individus pas très recommandables au sein de la mafia brésilienne.

L’avantage de ce scénario est que le héros est très bien entouré au niveau des personnages féminins, poitrines et amours libres sont au programme, c’est tout à fait charmant mais cela n’apporte malheureusement pas grand-chose au récit, en tout cas pour le moment. Pour le reste, il faut être assez compréhensif envers l’enchaînement des péripéties, car nous suivons assez vite le héros dans une fuite en avant qui peut parfois paraître exagérée. Cela se ressent dans le choix du style graphique : un trait pas trop réaliste, afin d’exagérer quelques traits selon la personnalité des personnages, mais au risque de gâcher certaines cases. Par contre, la construction et le montage des scènes sont plus intéressants à détailler, notamment pour introduire progressivement l’élément « Isabel », censé titrer ce premier volume, mais finalement quasiment non dévoilé pour le moment.



Isabel est donc une première lecture mitigée de ce duo d’auteurs, il faudra attendre la suite pour en savoir davantage sur ce que recouvre l’identité de ce personnage.

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Un putain de salopard, tome 1 : Isabel

Au coeur des années 70, un jeune homme qui vient de perdre sa mère revient sur les terres de la jungle amazonienne où il a vécu jusqu'à ses trois ans.



Olivier Pont , connu pour ses talents d'illustrateur, mais aussi de réalisateur ( il a tourné des épisodes de la belle série ainsi soient ils) a contacté Régis Loisel Grand Prix du Festival d'Angoulême 2003 et cocréateur de « La Quête de l’oiseau du temps » pour tisser à quatre mains cette équipée rocambolesque jubilatoire.



Les talents de conteur incroyable de Loisel ne laisse jamais le lecteur une seconde de répit qui en a largement pour son argent, et bien plus encore!



Personnages barrés et attachants, rebondissements en cascades, décor luxuriant et mystérieux : rien n'est laissé au hasard pour faire de ce premier tome de cette saga qui devrait en contenir quatre une réussite totale
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Partants pour une incursion dans la campagne québécoise des années 1920 ? Alors ruez-vous sans plus tarder sur « Magasin général », une série de bandes dessinées en neuf tomes signée Régis Loisel et Jean-Louis Tripp. On avait assisté dans le tome précédent à l'arrivée de Serge, bel étranger aux manières raffinées et à la générosité sans borne, qui avait permis au village de Notre-Dame-des-lacs de retrouver la joie de vivre et de goûter à de nouveaux bonheurs, à commencer par celui de la bonne cuisine, de celle que l'on trouve dans les restaurants parisiens de l'époque. Marie, propriétaire du seul magasin à des kilomètres à la ronde, se prend même à rêver à une nouvelle vie, peut-être moins solitaire qu'elle ne l'avait craint depuis la mort de son mari... Mais les choses se gâtent dès le début de ce troisième opus avec le retour des hommes après leur hiver passé à travailler dans les camps forestiers afin de ramener de quoi subvenir aux besoins de leur famille. Et voilà que dès leur arrivée, tout le monde ne parle que de ce Serge si élégant, si bon cuisinier et si gentil et si ceci et si cela... Une popularité qui ne va pas tarder à faire des jaloux et qui va mettre toute la communauté villageoise en émoi : c'est bien simple, il y a désormais d'un côté les hommes et de l'autre les femmes, bien décidées à ne pas céder et à apprendre à enfin dire non !



L'ambiance est ici bien plus tendue que dans les tomes précédents mais le conflit permet à certains personnages de se révéler davantage, à commencer par Marie qui fait montre d'une détermination étonnante. En dépit du titre de l'album ce sont bel et bien les femmes qui tirent leur épingle du jeu, celles-ci se révélant beaucoup plus indispensables que leurs homologues masculins ne le pensaient. Le final est quant à lui assez surprenant, celui ci introduisant une révélation sur l'un des protagonistes à laquelle les lecteurs ne s'attendaient certainement pas. Outre la qualité de ses personnages, on peut citer parmi les atouts que comporte la série ce parler si particulier, fait d'expressions typiquement québécoises qui donnent un ton si convivial au récit. S'il faut certes un petit temps d'adaptation, on se fait malgré tout sans mal à ce langage vivant et souvent imagé qui contribue sans nul doute à rendre les personnages aussi attachants. Les graphismes sont quant à eux le fruit de la collaboration entre Loisel et Tripp qui fonctionne une fois encore à merveille. Les deux artistes possèdent deux styles manifestement complémentaires, ce dont on a d'ailleurs l'occasion de se rendre compte au début de l'album qui nous permet de comparer une même planche à deux étapes différentes de sa conception.



Une belle réussite qui nous plonge à nouveau dans le quotidien de ce petit village québécois des années 20 dont on prend plaisir à côtoyer les différents habitants. Si vous ne connaissez pas encore la série, n'hésitez pas à vous lancer, vous passerez un excellent moment.
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Peter Pan, tome 4 : Mains rouges

Loisel, c'est la tendresse. Celle d'une fratrie orpheline qui se soutient dans le froid de Londres.



Loisel, c'est la poésie : quand Peter veut être avec Patte de chèvre, pour toujours, pour devenir Peter Pan : « c'est comme si je l'avais enterré dans ma tête. C'est ici qu'il sera le mieux... Et puis comme ça, quand je dormirai, on pourra lui et moi jouer ensemble dans mes rêves ».



Loisel, c'est l'humour. Quand il fait se trémousser les « grosses féfesses » de Clochette pour affoler un chat, ou quand il fait des jeux de mots : « Bouche c'est boche » pour Mouche c'est moche parce que le capitaine est enrhumé, ou encore, alors que le capitaine vient de perdre une main, que Mouche dit « c'est pas moignon, moignon ».



Loisel, c'est aussi celui qui a réussi à me faire lire de nombreuses bulles en langage indien, je n'ai rien compris -mais j'ai lu- sur plusieurs pages, pour finalement éclater de rire en me disant : mais quel conteur ! Il m'embarque dans ses histoires et je le suis avec tellement de plaisir !



Loisel, c'est tellement de choses en un tome !
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Pis v'là que la boucle est bouclée avec la découverte de ce dernier tome (enfin pour moi étant donné que j'avais lu tous les autres).



Bon, pour parler convenablement (Tabarnak !) et être comprise de vous, chers lecteurs, je dirais que ce tome-ci est probablement le plus triste de la série mais heureusement que Marie est là, comme toujours, c'est elle la véritable héroïne de cette série et c'est en quelque sorte elle aussi le rayon de soleil de cette bande-dessinée...



Revenons-en à ce qui en est de l'histoire : Ici, les hommes du village reviennent de leur campagne d'hiver annuelle dans laquelle ils sont allés se ravitailler en bois et en arrivant au village, quelle ne fut pas leur surprise de découvrir que beaucoup de choses ont changé durant leur absence et par beaucoup, j'entends surtout l'arrivée de Serge et l'ouverture de son restaurant. Les hommes (d'où le titre de cet épisode) n'admettant pas que leurs femmes aient pris des décisions alors qu'ils n'étaient pas présents pour parler à leur place (pour une fois...eh oui, rappelons-nous que l'histoire se déroule dans les années '20 !), vont alors tout faire pour que ce Serge Brouillet (que leurs femmes ont l'air de bien apprécier...et particulièrement Marie) prenne ses cliques et ses claques et remonte bien gentiment sur sa motocyclette (qui n'est d'ailleurs toujours pas réparée) et s'en aille bien tranquillement et sans faire de'histoires !

Mais les femmes du village laisseront-elles une telle injustice s'accomplir ? Et quelle sera la réaction de Marie ?

Mais si par hasard les hommes se rendaient compte que Serge pourrait bien être très utile au village ?



Un tome dans lequel j'ai retrouvé les chaînons manquants qui me manquaient lors de ma lecture du quatrième tome mais dont je tairai lesquels.

Une bande-dessinée toujours bien travaillée sur le plan graphique et je dois dire que l'association Loisel & Tripp en tant que dessinateurs fait un malheur ! A découvrir !
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Eh oui, moi, quand j'ai une idée dans la tête, je vais jusqu'au bout...Après avoir découvert le tome 2 et avoir déposé ma critique sur Babelio, j'étais bien décidée à découvrir le premier tome (comme je l'avais d'ailleurs signalé), c'est-à-dire, à recommencer par le début. Eh bien, voilà qui est chose faite !



L'histoire se déroule dans un petit village du nom de Notre-Dame-des-lacs et la narrateur n'en est pas moins qu'un homme récemment décédé, Félix Ducharme qui nous présente ainsi, celle su'il laisse pour veuve et sans enfant celle qui a été son épouse pendant vingt ans, Marie. Il la laisse ainsi en tant qu'unique tenancière du Magasin Général que tenaient ses parents avant lui. Ici, tous les personnages font leur apparition les uns après les autres. L'on y retrouvent entre autres les trois vieille belles-sœurs acariâtres, le nouveau curé qui vient d'arriver au village suite au décès de son prédécesseur , Noël, un vieux bougre bien décidé à construire un bateau (bien qu'il n'ait pas songé un seul instant comment le mettre à l'eau, la belle et jeune institutrice enceinte de six mois, Gaëtan que Marie finira par employer comme commis et bien d'autres. Tous ont leurs particularités propres, et même si certains sont plus attachants que d'autres, ils nous font tous rire ou du moins sourire.



Loisel et Tripp, deux dessinateurs que je connaissais pas jusqu'alors ont réussi à merveille à mettre de la vie dans leurs personnages et dans leurs dessins. En employant une tierce personne, un auteur fictif si l'on peut dire (qui n'est d'ailleurs pas nommé ici), ils ont également réussi le pari de les animer de paroles, qui peuvent parfois nous paraître bizarres mais qui sont à la fois compréhensible pour tous les français, et comme ils le disent si bien, de n'importe quel côté de l'Atlantique. A découvrir :

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Magasin général, tome 7 : Charleston

Un vent nouveau souffle sur le village, rapporté de Montréal par Marie. Oui, elle a finit par revenir, au grand dam des trois bigotes, outrée par cette musique du diable, le Charleston. Mais ce n'est plus la même : elle est beaucoup plus dégourdie.

Ah, il s'en passe des choses dans cet album... et pas toutes du goût de tout le monde car ça cancane dur.

Des nombreuses vignettes sont sans aucun dialogue. Ben oui, pas besoin, elles décrivent, avec de beaux détails, les divers travaux d'un village rural.

J'ai oublié de vous parler de François Lapierre qui nous fait toutes ces belles couleurs.

A tantôt.
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Magasin général, Tome 4 : Confessions

Après avoir suivi Marie, puis Serge, puis les Hommes, je voudrais vous parler cette fois du curé de la Paroisse de Notre-Dame-des-Lacs.

Son rôle dans le village est très important, car il est sollicité au moindre problème, surtout par les bigotes, d'ailleurs, qui ne supportent pas que Serge habite chez Marie sans qu'ils soient mariés. Il essaye de résoudre les dissensions à sa manière, qui est une manière douce.

Ce quatrième tome me donne fort envie de lire la suite. Les dessins à quatre mains sont magnifiques.

Je tiens aussi à vous signaler que le chat et le chien ont trouvé un nouveau compagnon : un canard tout jaune.

A tantôt, comme disent les Québéquois, et les Belges aussi, d'ailleurs, car je vais vite, vite, vite chercher la suite.
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Les hommes rentrent du bois après la saison d'hiver. Et ce qu'ils trouvent ne leur plait pas, mais alors, pas du tout. Ce Serge Brouillet bouscule leurs habitudes et leurs femmes en parlent trop. Et trop, c'est trop. Cet homme, c'est le ver dans le fruit et il faut s'en débarrasser et vite. Mais un incident va changer la donne.

Le petit chat noir suit de près toutes les péripéties. Il a même fait ami-ami avec le chien qui lui faisait si peur auparavant.

Les dessins de Loisel et Tripp ( ce n'est pas courant, deux dessinateurs pour un même dessin ) sont particulièrement réussis et les dialogues savoureux.

Un très agréable moment ( je me répète, peut-être ? )
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Lors du dernier comité de lecture de la ville, une participante a présenté cette BD avec chaleur. Elle m'a donné envie de la lire et je l'ai donc empruntée, mais, prudente, je n'ai pris que le tome 1. Alors voilà, lors de mon prochain passage à la médiathèque, j'emprunterai toute la suite car j'ai beaucoup aimé.

L'histoire se passe dans un minuscule village rural du Québec, Notre-Dame-des-Lacs, pendant les années 20.

Le Magasin Général, qui porte bien son nom car on y trouve de tout, est essentiel à la vie du village.

Aussi, lorsque Félix Ducharme, le patron, meurt, la population s'interroge. Qui va reprendre le Magasin puisque le couple, marié depuis vingt ans n'a pas eu d'enfant ? Marie, sa femme ? Oui... mais ce n'est qu'une femme et en 1920, être une femme , et bien, ce n'est pas facile.

De menus incidents parsèment l'histoire, comme dans la vraie vie.

Quant aux dessins... tous les habitants ont de sacrées trognes facilement reconnaissables : le curé, nouveau venu, l'idiot du village, l'institutrice enceinte, les draveurs ( flotteurs de bois ), les grenouilles de bénitier etc.

Et j'ai aimé les dessins et les histoires.

Vivement la suite !
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Le troisième tome, qui voit l'intrigue gagner en intensité, m'a beaucoup plu.



A la fin de l'hiver, lorsque les hommes rentrent à Notre-Dame-des-lacs après la coupe du bois, ils ont la surprise de trouver un nouveau-venu, Serge, tellement bien établi dans le village que la jalousie ne tarde pas à flamber : cet "étranger" a beaucoup trop d'influence sur leurs femmes... Les petites brouilles dans les ménages s'étendent rapidement à tout le village jusqu'à ce qu'hommes et femmes s'opposent radicalement, jusqu'au drame.



De même, les dessins sont toujours superbes retranscrivant bien l'atmosphère plus tendue de ce tome qui est heureusement, contrebalancé par des notes d'humour bienvenues. J'ai donc à nouveau passé un excellent moment avec Magasin Général et il ne me reste plus qu'à patienter un peu pour découvrir le tome 4.
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Magasin général, Tome 1 : Marie

Entre-deux-guerres, Québec, Notre-Dame-des-Lacs est un petit village où la joie de vivre a depuis longtemps quittée les habitants. Ils forment malgré tout une communauté solidaire gravitant autour de deux piliers, l’Eglise, et le Magasin Général véritable cœur de vie du village et seul lien avec le reste de la province car il est équipé d’un téléphone et les propriétaires possèdes un véhicule motorisé.

Le temps se déroule à un autre rythme à cette époque, en plus des cycles agricoles, à chaque hiver, les hommes partent travailler dans les camps forestiers pour de longs mois coupés de leurs familles.

Seulement voilà, en quelques semaines, l’abbé est décédé et est remplacé depuis à peine une semaine quand décède Félix, le patron du Magasin Général qui laissera Marie, veuve et sans enfants.

Marie, gentille épouse « de » , serviable, aimable avec tout le monde, n’est même pas née ici. Trouvera-t-elle la force et le courage de prendre les rênes de la boutique ?

Magasin Général est à la base le premier tome d’une trilogie qui deviendra elle-même la première partie d’une trilogie car la série compte au total 9 tomes. Ce premier opus, écrit et illustré à quatre mains par deux talentueux créateurs que sont Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, n’a qu’un défaut, celui d’être le premier de la série dont le rôle est de mettre en place le décor et de nous présenter les personnages, il est donc un peu lent. Cependant, ce rythme ralenti, nous permet d’appréhender les dialogues qui, écrit en français du Québec avec l’accent rural, n’est pas des plus faciles à maîtriser.


Lien : http://imaginoire.fr/2020/10..
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Magasin général, Tome 3 : Les Hommes

Dans ce troisième tome, après avoir enchanté le petit village par sa cuisine et ses belles manières, Serge Brouillet va devenir le mouton noir des hommes rentrés d'une saison de dur labeur. Ces derniers n'acceptent pas le restaurant, le nouveau venu et que leurs femmes n'aient que ces sujets là à la bouche.



--



Alors qu'on avait affaire à une histoire de jalousie masculine et de rébellion féminine, et que le tome allait se finir en demi teinte, Loisel nous offre un retournement de situation émouvant avec Serge qui devra faire parler ses talents de docteur plus que de cuistot.

Une autre surprise attend le lecteur dans les toutes dernières pages, mais je n'en dis pas plus ;)

La suite !!
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