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Critiques de Renaud Dillies (340)
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Abélard, tome 2 : Une brève histoire de poussière..

Après un premier volume où nous avions découvert le petit Abélard prendre la route pour aller en Amérique afin de décrocher les étoiles pour la belle Epilie, nous retrouvons notre compère dans un tome 2 à la tonalité bien plus sombre.

Abélard et Gaston, son compagnon de route toujours aussi grincheux se dirige vers la ville et son port où un bateau devrait les conduire en Amérique. La ville se révèle un environnement brutal où Abélard peine à trouver sa place : voleur, arnaqueur de tout poil profite de la naïveté de notre poussin et n'hésite pas à en venir aux mains.

Heureusement, Gaston et ses gros bras sont là pour sauver Abélard et lui permettre d'embarquer clandestinement sur un bateau en partance vers l'Amérique. Un voyage éprouvant qui se terminera tragiquement.



Alors que le premier tome respirait la joie et la force de l'imagination, ce deuxième volume nous laisse un véritable goût de poussière dans la bouche. Après le temps de l'espoir et des illusions, voici venu celui du désenchantement et de la désillusion. Tout poésie disparaît de la ville et ses sombres recoins et il faut être fort et égoïste pour subsister dans un tel environnement. Abélard, désemparé, ne trouve le salut que dans l'amitié qu'il éprouve pour Gaston.

Gaston pourtant est un être désabusé que la vie n'a pas épargné. Revenu de tout et de ses propres illusions, il sert régulièrement à Abélard un discours pessimiste sur la vie mais surtout sur les gens, qui l'ont bien souvent déçus. L'amitié, pour lui, "c'est du flan", "ce sont des parasites qui sont là quand tout va bien et qui disparaissent au premier coup dur." Un constat amer donc auquel Abélard tente de résister. Pourtant la traversée maritime ne va pas exactement se passer comme prévu et notre héros va devoir faire à la cruauté, la maladie, la mort et pire que tout, le désespoir.

L'album se termine de manière totalement inattendue sur un final bouleversant qui m'a fait verser quelques larmes (bien la première fois qu'une Bd me fait ça, je crois...!)



Dillies illustre avec succès cette fable en adaptant son trait à la tonalité plus ou moins pessimiste de l'histoire. La très belle scène où Abélard découvre le mer fleure bon le soleil, la lumière et la joie innocente alors que, peu après, l'arrivée nocturne en ville se pare déjà de teintes sombres et écrasantes qui s'accentueront un peu plus dans le bateau et ses cales misérables peuplées de passagers miteux qui cherchent l'espoir en Amérique.



Abélard se révèle un diptyque très cohérent et néanmoins surprenant qui passe de la poésie la plus éclatante à un pessimisme des plus noirs. Offrant au lecteur les 2 faces de la vie, les auteurs n'en présentent pas moins une conclusion qui oscille entre mélancolie, tristesse et espoir en l'avenir.

Retenons qu'il faut toujours aller au bout de ses rêves quitte à en payer le prix.



Aussi, je confirme le gros coup de coeur que j'avais eu déjà pour le premier tome et vous invite instamment à découvrir cette merveilleuse histoire !
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Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

Abélard est un jeune poussin qui vit dans les marais. Il passe la journée en compagnie de ses amis, à taper le carton ou à pêcher. Une vie tranquille et sans grande surprise où on boit des bières et on joue au banjo avec insouciance, une douceur de vivre qui malgré tout ne contente pas totalement notre héros. C'est que Abélard n'a jamais quitté son marais. L'ailleurs l'intrigue et l'arrivée pour le week-end d'une bande de jeunes accompagnée de la belle Epilie le pousse à expérimenter de nouvelles choses. Fasciné par la jeune femme, il tente une approche avec une simple fleur. C'est un échec. Un des amis d'Epilie se moque alors de lui lui précisant qu'il faudrait la lune ou un bouquet d'étoiles pour la séduire. Le groupe repart et laisse un Abélard le coeur brisé. Naïf, le petit poussin essaie en vain de décrocher la lune, muni d'un filet à papillon. Mais quand il apprend que des américains viennent d'inventer une machine pour voler dans le ciel, Abélard prend sa décision : Il prend la route...



Voilà un petit conte initiatique qui va mener notre Abélard du simple marais au vaste monde. Il va croiser sur sa route une foule de gens différents et c'est avec un regard totalement innocent qu'il va découvrir autrui. Sa route croise celle d'un cirque gitan qui va l'adopter et faire un bout de chemin en sa compagnie mais qui s'éloignera plus tard pour cause de mauvais accueil de la population. Plus loin, ce sont 2 mauvais compères qui lui reprochent d'avoir trainé avec les manouches. Le lecteur assistera d'ailleurs à une explication de haut vol sur ce qu'est la "race". Sans préjugé et avec une naïveté désarmante, Abélard observe ses pairs sans les juger et ses questions sont digne d'un enfant.

"C'est quoi la race ?" "C'est quoi une pute ?"

Ce road-movie prend la forme d'une quête initiatique qui conduit le héros vers une destinée, qu'on ignore encore.

Malgré la dureté de ce monde qu'il découvre, l'innocence d'Abélard amène une belle couleur poétique à cette histoire. La musique continue de faire partie de sa vie et Abélard continue de trouver chaque jour dans son chapeau un petit papier (qui arrive on ne sait comment) donnant chaque fois une petite maxime appropriée aux faits du moment qui l'aide à avancer.

Quand Abélard hésite à aller se déclarer à Epilie, il trouve :

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. "

Après l'attaque des roulottes des gitans :

" La tolérance est la charité de l'intelligence. "



L'album en lui-même est de toute beauté. La couverture est magnifique et le papier épais est très agréable à toucher. Le magnifique dessin de Dillies rend grâce à cette aventure poétique. On retrouve ses personnages animaliers et la présence régulière de la musique que l'on a découvert dans ses précédents albums. Les couleurs, en écho à l'histoire, s'avèrent très douces avec un petit côté sépia nostalgique. Le découpage est varié, on y trouve parfois quelques vignettes rondes et une très belle double page montrant le parcours sous forme de plan d'Abélard.



Cet album se révèle être une histoire très fine, très touchante et au-delà d'un récit d'initiation pour le petit Abélard, une véritable ode à la tolérance et à la diversité.

Pour moi, cet album est une vrai réussite et un gros coup de coeur !!

Découvez-le sans attendre !
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L'émouvantail, tome 3 : Un, deux, trois... so..

❄️ L’émouvantail est de retour et découvre les saisons.

Automne et ses couleurs chaudes : or, miel, dorée, orange, marron,…

Des feuilles qui dansent dans un tourbillon,

Dans une caverne, un ours grognon.



❄️ L’émouvantail doit partir,

Mais grisaille et pluie, viennent de venir,

Le temps se met à fraîchir,

Les paysages tout de blanc se vêtir.



❄️ L’émouvantail est immobilisé,

Son ami l’oiseau s’est envolé,

Mais c’est pour mieux se retrouver,

Lorsque le soleil se remettra à briller.
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Le clan de la rivière sauvage, tome 1 : L'oei..

Voici une Bande dessinée de belle qualité tant par le contenu que par la forme !

La couverture renferme tous les éléments principaux des multiples histoires racontées. Multiples ? En effet ! Plusieurs histoires sont narrées et semblent très dissemblables jusqu’à ce que quelque chose les fasse se rejoindre… pour notre plus grand plaisir. Ainsi l’intrigue qui pouvait paraitre bien simpliste au départ, se complexifie et s’approfondit par une mise en abime très efficace ! Et je crois pouvoir écrire que nous ne sommes pas prêts d’en sortir… Le lecteur est pourtant averti sur la quatrième de couverture qu’il n’a pas entre les mains un livre mais une porte. Et vous, la franchirez-vous ?

L’auteur met en avant ses talents de conteur et transforme le lecteur en un enfant attentif à l’histoire narrée…



J’ai hâte de partager cette lecture, de la faire découvrir au plus grand nombre !

Une belle idée cadeau ;-D

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Abélard, tome 2 : Une brève histoire de poussière..

Abélard, le poussin naïf et rêveur, poursuit son périple vers l’Amérique. Pourquoi l’Amérique ? Parce que c’est là-bas qu’a été inventée une machine à voyager dans le ciel et qu’il compte bien, grâce à cette machine, cueillir un bouquet d’étoiles pour la belle Épilie. En chemin, il rrencontre Gaston, un ours bourru avec lequel il se lie d’amitié. Après avoir traversé tout le pays, les deux compères arrivent au port d’où partent les bateaux pour l’Amérique. Sans un sou, Abélard doit embarquer clandestinement. Mais la traversée ne sera pas pour lui un long fleuve tranquille…



Suite et fin de ce diptyque qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus. Entre poésie, philosophie et mélancolie, l’album se révèle surtout d’une insondable tristesse. La dureté du monde, sa violence, son injustice et sa stupidité sont soulignés avec une rare finesse à travers la destinée de cet adorable poussin. Le propos n’est pas joyeux, loin de là, mais la douceur des dessins rend cette histoire particulièrement touchante.



Émouvante, intelligente et d’une grande profondeur, cette fable au goût amer est à l’évidence une des plus remarquables BD jeunesse publiées cette année.
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Abélard, tome 2 : Une brève histoire de poussière..

Bam!

C'est le bruit des illusions qui se percutent sur le mur de la cruauté et les injustices de la vie.

Bam!

C'est le bruit d'un coeur qui se croyait froid mais qui redécouvre l'espoir.

Bam!

C'est le bruit de la claque que je me suis prise en lisant cette BD et je voudrais pouvoir l'oublier pour la redécouvrir à nouveau.

Mais c'est impossible, elle est trop marquante.
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Abélard, tome 2 : Une brève histoire de poussière..

Gaston et Abélard font route ensemble. Pourtant tout les oppose quant à leur vision du monde, de l'amitié, de la vie, de l'amour. Ils philosophent gaiement. Gaston, l'ours cynique. Abélard le canard naïf. Cynique, vraiment? Naïf, tant que cela? Pas vraiment, tout cela, ce sont des carapaces, des manières de ne pas subir les aléas de la vie.



Gaston souhaite se faire engager sur un bateau. Abélard veut apprendre à voler pour décrocher des étoiles à offrir...



C'est tour à tour tendre, drôle, amer, dur, triste... C'est à l'image de la vie, de nos rêves déçus, de nos quêtes désespérées, de nos actes manqués, mais aussi de nos plus belles réalisations.



Un univers très attachant, que le trait faussement naïf rehausse et pare de magie. Une très belle découverte.
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Le clan de la rivière sauvage, tome 1 : L'oei..

Une histoire pleine d'histoires avec des personnages aux traits d'animaux, ce qui leur donne une chouette allure originale. J'aime le dessin et j'aime la narration multiple de cette BD jeunesse qui parle de l'enfance dans sa réalité et de la magie des mondes ouverts par les Conteurs (bienvenue chez les pirates !). J'ai du plaisir à offrir ce livre à Noël, espérons que le gamin à qui il est destiné y trouvera aussi son bonheur. Quoi qu'il en soit, moi je veux la suite des aventures !
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L'émouvantail, tome 3 : Un, deux, trois... so..

J'aime beaucoup cette série d'ordinaire mais j'avoue que ce tome-ci est un peu en-dessous des deux premiers. Pourtant, le message est beau, on nous parle de saison et d'amitié, mais on ne devine pas tout de suite où l'auteur nous emmène et les illustrations ont perdu un peu en qualité. Un petit couac qui n'enlève rien au charme de ce personnage attachant.
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Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

Je dois être la dernière blogonaute à m'être enfin penchée sur le premier volet de cet éblouissant diptyque. Oui malgré tous vos avis enthousiastes, je ne sais ce qui m'a pris de me faire languir si longtemps ... Mais le craquage devait arrivée et ce fut un choc !



Dans un paisible marais, Abélard un innocent petit poussin passe son temps à pêcher ou jouer aux cartes avec ses amis. Cependant, ce havre si tranquille lui pèse par moment alors afin de donner un peu de piment à ses journées, il tire chaque jour de son chapeau un petit papier sur lequel se trouve écrit une maxime philosophique : "Si ce que tu as a dire est moins beau que le silence alors tais-toi". Ce même jour, il aperçoit entre les roseaux la plus belle créature qui soit, Epilie, et tombe amoureux fou. Apprenant qu'elle réside dans la maison voisine avec ses amis il s'arme de courage et s'en va lui offrir une fleur mais c'est bien peu aux dires de ses amis. Il faudrait pour elle au moins décrocher la Lune. Abélard tente donc la nuit suivante d'attraper la Lune avec son filet à papillon du haut d'un arbre ... Dépité, il tire un nouveau papier : " Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage ". Notre poussin prend alors la route plein d'entrain ...



C'est un superbe parcours initiatique que suit notre fabuleux poussin. Sur son chemin, ils rencontrent des personnes bien différentes, voyoux, voyante, ... qui apportent déjà chacun une petite pierre à l'édifice de son destin. Puis, il y a Gaston, l'ours bourru, parfait opposé de notre héros qui jette un regard aussi désabusé sur la vie quand Abélard la regarde avec tant d'innocence. C'est pourtant ensemble qu'ils choisiront de poursuivre la route.



Renaud Dillies m'a totalement conquise. Ces dessins ont une poésie et une douceur sans pareil. Ils sont le complément indispensable de cette histoire réussissant à faire passer de très grandes émotions. C'est beau !
Lien : http://depuislecadredemafene..
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Bulles & Nacelle

Charlie est une petite souris qui rêve d’être écrivain. Il vit seul jusqu’au jour où Solitude apparaît sous la forme d’un oiseau bleu. Charlie va alors s’ intéresser à ce qui se passe dans la ville et notamment au carnaval.



Entre rêve, réalité et écriture, Charlie s’interroge sur la solitude subie ou choisie, sur la peur de la page blanche.



L’histoire , un peu onirique, nous perd parfois dans ses dédales. Où est le vrai du faux?



Le graphisme est plein de douceur et de poésie. Il colle bien à ce conte initiatique plein de questions philosophiques. Cette BD s’adresse à un lectorat assez adulte pour comprendre ces questionnements.



Un beau One-shot qui fait réfléchir.
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Le jardin d'hiver

Cette BD m’a un peu fait peur par son dessin très brut. Il semble un peu brouillon. Les proportion sont étranges, le rythme est plutôt lent. Mais très vite on apprécie ce style personnel. Il rend l’histoire un peu intime.



Ce one shot raconte l’histoire d’un Barman qui se laisse vivre dans son quotidien un peu triste. Une petite d’amour, puis de voisinage, puis…. Enfin des histoires classiques, mais bien racontées, avec une certaine poésie.



J’ai beaucoup aimé.

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Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

Un petit poussin naïf, innocent, à l'écoute des autres et plein de sagesse, se joint à un cirque ambulant de tsiganes. Pêche, voyage, musique, découverte du monde, coup de foudre, et jolies maximes qu'il extrait de son chapeau.



Voici une fable pour adultes, peuplée d'animaux plus ou moins personnifiés : tous sont habillés mais certains ont de surcroît un corps humain. Le trait est superbe, les teintes pastel/pâles évoquent les vieux albums des années 1940-50 qui faisaient la joie de nos parents ('Fillette' et 'Lisette' pour les filles). C'est plein de charme, de poésie, c'est un hymne à la tolérance, à la différence, mais bon... je n'y ai pas été sensible. Envie de conclure par un "tout ça pour ça" vaguement désabusé, et nulle attirance pour le 2e volet de ce diptyque...



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Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

La vie est belle au marais, plus que belle même. Y'a rien de mieux ailleurs !

Les hommes y vivent heureux, sans contrainte, jouant aux cartes jusqu'à pas d'heure, péchant les poissons dans l'eau calme, sirotant quelques bières sur la berge les yeux posés sur l'horizon, des étoiles pleins les yeux.

Abélard est encore un petit poussin alors que les autres ont un peu bourlingué à droite à gauche avant d'arriver ici. Lui, il est né dans le marais, il n'a connu que cet endroit. Il profite du moment présent sans attacher d'importance à autre chose, laissant vagabonder ses pensées au rythme des notes de sa petite guitare. Son chapeau, source de proverbes intarissable, lui délivre chaque fois qu'il le retourne une maxime. D'une naïveté extrême, il ne comprends pas toujours ce que ces adages signifient, ni même les pensées des adultes qui l'accompagnent. Il a des rêves plein la tête et se pose des tas de questions. Un jour, il décide de partir...



Petit garçon deviendra grand.

On peut pas dire qu'Abélard soit très précoce, malin, ambitieux, etc... C'est vraiment la naïveté qui le caractérise le plus. Il ne connaît rien du monde, mais il a envie de le découvrir et de voir de ses propres yeux à quoi il ressemble, bien loin de se douter de tout le mal qui sévit ailleurs et de la bêtise des gens. Pour lui qui a vécu toute son enfance dans un milieu où il fait bon vivre, où tout le monde est adorable et où rien ne compte plus que la tranquillité, affronter le monde relève d'un sacré défi.



La suite à lire sur BenDis...
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Abélard, tome 2 : Une brève histoire de poussière..

(...)

On se situe approximativement à la fin du 19è – début du 20è siècle. Il est question de progrès, de constructions urbaines innovantes (les premiers gratte-ciel), d’aéronautique (premier aéroplane), d’exode massif vers le Nouveau Continent et de rêve américain. Abélard est un récit initiatique qui se déroule dans un monde anthropomorphique. Comme Blacksad, le choix d’une figure animale pour illustrer tel ou tel personnage permet au lecteur de situer le trait de caractère dominant d’un personnage (les volatiles sont souvent gentils, les rats et les renards sont vils…). Ce monde est proche du nôtre, les questionnements et les inquiétudes sont les mêmes… Bien que mises à mal, la série vante les vertus de l’amitié et de l’entraide.

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

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On se situe approximativement à la fin du 19è – début du 20è siècle. Il est question de progrès, de constructions urbaines innovantes (les premiers gratte-ciel), d’aéronautique (premier aéroplane), d’exode massif vers le Nouveau Continent et de rêve américain. Abélard est un récit initiatique qui se déroule dans un monde anthropomorphique. Comme Blacksad, le choix d’une figure animale pour illustrer tel ou tel personnage permet au lecteur de situer le trait de caractère dominant d’un personnage (les volatiles sont souvent gentils, les rats et les renards sont vils…). Ce monde est proche du nôtre, les questionnements et les inquiétudes sont les mêmes… Bien que mises à mal, la série vante les vertus de l’amitié et de l’entraide.

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L'émouvantail, tome 5 : L'étang du rêve

C'est de loin le tome que j'ai le moins apprécié. Bien que l'univers reste poétique, ce tome a basculé dans l'onirique que je ne comprends pas trop... donc en jeunesse, ça me semble très perché car que faut-il y voir avec cette mini-BD si courte et si peu démonstrative ?
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L'émouvantail, tome 1

Jolie découverte que cette courte BD de petit format, la seconde que je lis de Renaud Dillies. J'ai beaucoup apprécié les dessins, à la fois simples et évocateurs. On s'attache immédiatement au personnage de l'épouvantail, prisonnier d'un rôle qui ne lui convient pas. L'histoire possède un aspect presque philosophique avec la question existentialiste que se pose l'épouvantail : qui suis-je ? Les couleurs, très douces, accentue la poésie, la tendresse, qui se dégage de l'histoire.
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Le jardin d'hiver

Et de 4 ! C'est la quatrième fois que j'attribue 4 étoiles à une oeuvre de Renaud Dillies (après Betty Blues, Mélodie au crépuscule et le fameux Sumato). Je me dis que je dois naturellement sacrément aimer cet auteur qui n'était pourtant pas resté gravé dans ma mémoire. Le constat est pourtant bien là. Il arrive à me faire passer une espèce de vibration dans le coeur. Ces personnages me touchent profondément. Ce n'est certes pas la grande aventure mais il y a dans ces récits de ces petits riens qui font qu'une vie peut être une source de richesse.



Le contexte de cette histoire est plutôt un monde morose où des exclus de la société se font assassiner dans l'indifférence générale, où il n'arrête pas de pleuvoir sur le pavé de la ville, où des voleurs vous arrachent un vieux sac à dos que vous gardiez précieusement depuis votre enfance. Au milieu de tout cela, je vous laisse découvrir ce que peut être au sens propre ou imagé un jardin en hiver. Une merveille !
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Sumato

C'est la première fois que je lis une BD avec une ambiance un peu "toon". Entre les personnages va naître un véritable huis clos. Silence, regrets et non-dits... C'est également un récit sur la maladie sans complaisance, ni apitoiement.



La fin du récit est réellement triste. Cependant, on ressent également une joie de vivre et d'espérer en l'amour. C'est beau et poignant à la fois. On a l'impression que l'auteur a voulu rendre un hommage à un ami disparu trop tôt.



Je dois reconnaître également une imagerie très créative bien que cela ne soit pas mon genre. C'est une BD pleine de bons sentiments. Un peu trop parfois...



J'ai relu récemment cette bd au regard de la plus grande expérience que j'ai acquis au cours de ces deux dernières années après une lecture bien intensive. Je remonte la note de ce one-shot car j'ai changé mon approche. C'est désormais le genre d'histoire que j'aime bien. Que s'est 'il passé ? La maturité de l'âme, voilà tout !
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