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Critiques de René Goscinny (4309)
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Reçu en cadeau à Noël et ... oublié dans un coin, je viens tout juste de me plonger dans ce dernier opus des aventures d'Astérix et d'Obélix.



Tout a échoué pour venir à bout du village des irréductibles gaulois ...



Tout sauf la pensée positive et l'iris blanc que Vicévertus, le médecin chef des armées romaines, commence à administrer aux légions qui font face à un nombre élevé de désertions et de baisse de forme ! Prônant la bienveillance, proclamant qu'un légionnaire heureux est un légionnaire combatif il prescrit une alimentation saine pour obtenir des corps sains ... 



César l'envoie donc à Petitbonum où les premiers effets se font sentir dans la forêt où gambadent les angliers. 



Dans le village, Vicévertus conseille à Ordralfabétix de proposer du poisson pêché localement plutôt que de le faire venir de Lutèce (et tiens pourquoi pas de le pêcher lui même !) et loue le son clair des enclumes de Cétautomatix ...



Puis, tournant dans l'histoire, Vicévertus soutient Bonnemine dans sa volonté de partir voir son frère à Lutèce en envisageant de la proposer à César.



Ils prennent le CGV (Char à grande Vitesse), visitent le Musée du Kébranlix où sont exposées des œuvres de Bankix, Boltanskix, et avec leurs nouveaux amis bobos, courent au théâtre Boxoffix pour voir la pièce En attendant Godos.



Partis à leur poursuite, Astérix, Obélix et le Chef Abraracourcix, feront une halte dans un restaurant gastronomique où la bouchée de sanglier ne comblera pas l'appétit d'Obélix !



Ils arriveront à temps au théâtre pour voir le chef et son épouse se retomber dans les bras l'un de l'autre !



Et r



tous repartiront pour un banquet au village ! 



Quelques bons gags, le concert très années 80 d'Assurancetourix, les trottinettes mais une impression générale qu'il y a peu de rapports entre la première partie sur la pensée positive (qui aurait pu faire l'objet d'un album global) et celle sur l'émancipation de Bonnemine (un autre album) et qu'il y manque un peu de liant.



Bref, dommage et peut mieux faire pour Fabcaro !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Astérix, tome 19 : Le Devin

Cette fois, les auteurs s'attaquent à la croyance et il y a de quoi faire avec mes gaulois comme nous le rappelle l'introduction avec le panthéon celte.



Un devin (un faux arrive dans le village et use de la crédulité des gaulois pour vivre à leurs dépens.



J'ai beaucoup aimé la petite parenthèse où l'on nous explique le caractère plus ou moins loufoque des prédictions et bien entendues les plus loufoques sont les plus véridiques et le jeu entre devin et romains.



Dans un tome précédent (la zizanie), on avait entrevu une première entrée en matière sur la guerre psychologique plus rustre au travers d'une légionnaire et de sa massue cette fois l'on voit qu'au travers de la manipulation psychologique on peut aller loin (enfin pas si loin que cela...)
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Astérix, tome 13 : Astérix et le chaudron

Après avoir lu hier "Le Schtroumpf financier", c'est maintenant le tour d'Astérix et Obélix de courir après l'argent, de comprendre sa valeur ... Ou pas !

Car nos héros ont bien compris que l'argent ne fait pas le bonheur, et dans leur petit village, ils n'en ont nul besoin.

Obélix est tout simplement hilarant, comme a son habitude. Ses répliques sont tout simplement exceptionnelles.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

J’étais très curieux de voir quelle tournure pouvait prendre un nouvel album d’Astérix écrit par des auteurs 100% nouveaux… Allais-je retrouver le plaisir de mon enfance ou pas ?



J’ai passé un très agréable moment, content déjà de retrouver un dessin agréable et efficace, au service du scénario. Pour ce qui est du texte, c’est un changement certain, le modernisme fait son apparition avec des allusions moqueuses à la psychologie des temps modernes, notamment la pensée positive tournée en ridicule et c’est fait avec beaucoup d’humour. Certains jeux de mots sont bien savoureux.



C’est donc évidemment un sujet anachronique chez les Gaulois mais nous fait un clin d’oeil amusant. Ensuite, je pense que les auteurs ont eu l’intelligence de faire un album plutôt court, sachant que la plaisanterie était bonne à condition de ne pas s’éterniser. La modestie était de mise : il ne fallait pas espérer avoir bâti un monument de la BD. C’est réussi et très bien dosé comme cela, bravo.
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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Deuxième tome de la série et l'aventure commence par un voyage sans encombres à Lutèce. Oh quelle horrible cité puante... Cela a bien changé depuis :) Nos compagnons doivent retrouver le cousin d'Obélix qui est le seul fabricant de Serpes d'Or. Et Panoramix doit absolument renouveler la sienne qu'il a cassée...

Nous retrouvons tous les ingrédients de cette grande et belle série, il nous manque encore Idéfix qui arrivera bien plus tard et les fameuses batailles du village. Les traits d'Assurancetourix ne sont pas encore ceux d'aujourd'hui mais il est déjà bâillonné à la dernière case.

Un ouvrage important dans la série, il manque encore un peu de gags et de jeux de mots.

A lire ou à relire pour les petits et les grands.

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

BD. L’iris blanc. Astérix.

J’ai souri souvent. De bon jeux de mot.

Cela fait longtemps que je n’en avais pas ouvert un. J’ai arrêté d’en lire il y a …15 ans environ 😊. J’avais été déçu de la qualité. Et celui-ci au contraire m’a bien plus. Du coup, je vais remonter le temps de l’écriture jusqu’à découvrir le gap 😊.

Mais ce n’est pas une priorité. Là pour le moment, c’est surtout la SF. Année 1980-225000. Pardon …-2000.

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Astérix, tome 34 : L'anniversaire d'Astérix & O..

Dans l'album précédent, souvenez-vous, le n°33, Uderzo a tué Astérix.



Je vais être dur. Dans cet album, Uderzo, toujours en état de démence profonde, s'acharne sur le cadavre pour voir s'il donne encore des signes de vie. Il lui assène de violents coups de pied dans le ventre avec pour piètres résultats un peu de mousse et de vomi sortant de la bouche et l'éjection de gaz corporels nauséabonds indiquant que cette fois, c'est bien la fin. Cette remarque, hélas, est bien à prendre au sens littéral (voir page 53).



Dans un geste de folie qui stupéfia le monde de la BD et au-delà, le créateur a voulu dans le précédent album détruire sa créature (cf. ma critique).



Inconsciemment ou non, ce geste désespéré pouvait indiquer une volonté de mettre fin à des prolongements possibles. de sinistre mémoire, le 33ème album de la série, avait sonné le glas et démontré, pensait-on, non seulement la fin du talent d'Uderzo mais aussi la fin définitive de l'aventure.



Eh bien non, Uderzo pouvait faire encore pire, sortir son « nouvel » ultime album, le n°34, résultat au choix : d'un égo surdimensionné l'empêchant de déposer les armes, d'une volonté d'exister encore, du besoin de racler encore une fois les fonds de tiroir pour recycler des vieux trucs, comme il l'avait déjà fait pour l'album n°32 célébrant l'anniversaire des 35 ans, d'une vengeance envers ses lecteurs après les mauvaises critiques du précédent album, d'ajouter un tome de plus à la collection après quatre ans d'absence et de silence, de réaliser une opération de revalorisation lucrative et à moindre coût… Plus probablement pour toutes ces raisons à la fois. Rien ne l'arrête, Uderzo, via Les Éditions Albert René, est son propre éditeur.



Cet album fête donc cette fois l'anniversaire des 50 ans de la série (1959-2009), et il se présente fallacieusement comme une histoire complète et originale (contrairement au n°32, clairement découpé en scénettes compilant des productions anciennes, avec un mode opératoire assumé).



Fallacieusement, car il s'agit en réalité d'un album fourre-tout comportant de nombreux emprunts aux albums précédents, hypocritement recyclés, dans une histoire par ailleurs très largement artificielle et cousue de fil blanc, qui enchaîne des sujets distincts et juxtaposés sollicitant différents narrateurs.



Parmi les narrateurs mis à contribution, tous aussi improbables les uns que les autres, se succèdent : Mme Agecanonix, le facteur Pneumatix, Agecanonix, le Phénicien Epidemaïs, Assurancetourix, Falbala, Bonemine, Zaza, l'architecte romain Anglaigus, le druide belge Septantesix, le comédien Éléonoradus, le devin Prolix…



Les sujets à la gloire d'Astérix et Obélix sont « encyclopédiques » (parfois jusque dans leur format, notamment le Guide Coquelus des Voyages, de la page 18 à la page 25, recyclant un ancien texte de Goscinny). La succession de narrateurs qui enchaînent leurs discours constitue l'unique trame du scénario. Nous avons ici la preuve qu'Uderzo, s'il l'a été un jour, n'est plus un véritable scénariste. Reste les illustrations, qui abondent, et qui relèguent finalement Uderzo à son rôle de simple illustrateur.



Ce n'est donc pas un véritable album concernant une nouvelle aventure d'Astérix, on l'a bien compris. le malentendu aurait pu être évité en ne le numérotant pas à la suite des autres, mais en le qualifiant d'album « hors-série », ce qui n'a pas été fait. le but de la manoeuvre est manifestement d'obliger les collectionneurs qui souhaitent obtenir la série complète à se procurer l'album, il est donc finalement plus commercial qu'artistique.



Cette idée admise, et les artifices évacués, que reste-t-il ? Quelques bonnes illustrations pastichant des sculptures, tableaux ou photographies célèbres, dont la plupart n'auraient pas été réalisées par Uderzo lui-même, mais sous-traitées à des assistants.



Parmi les détournements rencontrés, citons à titre d'exemple : Obélix représenté en Homme de Vitruve (page 17) ; les pochettes des partitions d'Assurancetourix qui suggèrent trois célèbres pochettes de disques : Abbey Road, One Step Beyond et Thriller (page 26) ; Falbala représentée en Joconde (page 30), les photographies des studios Art Court Lutèce (page 35) ; Obélix en Penseur de Rodin (page 42) ; une Liberté guidant le peuple, mettant en scène Bonemine (page 42) ; une "compression" de César, une "accumulation" d'Arman et des affiches Pop Art d'Andy Warhol (page 44) ; le Cri de Baba (page 45) ; un "emballage" de Christo (page 46) ; Goudurix le désespéré (page 46) ; Astérix reconstruit façon Arcimboldo (page 47) ; Cléopâtre en Olympia (page 48) et Jules César franchissant le Grand-Saint-Bernard (page 49).



Un début assez accrocheur de quatre pages, met en scène les personnages de la série vieillis de 50 ans, comme dans un ultime épilogue. Pourquoi pas ? Uderzo tenait là un bon sujet, mais il l'achève très vite, en se mettant en scène lui-même, en personnage contemporain, au milieu de ses « créatures » en colère contre lui. Sacrilège totalement hors sujet dans un album classique.



Ces belles idées auraient mérité, une fois encore, d'être formalisées dans un « hors-série » digne de ce nom, l'ensemble ne s'intégrant aucunement dans un scénario crédible.



Encore moins crédible le rassemblement d'une foule de personnages rencontrés tous azimuts dans les précédents albums et qui convergent vers la scène finale, qui brille par l'absence du traditionnel banquet. On y trouve pêle-mêle les invités les plus improbables qui soient : Jules césar, Cléopâtre, des Romains, des Pirates, des habitants venus des quatre coins du monde, il ne manque que le chef amérindien de la Grande Traversée, on a sans doute oublié de lui envoyer une invitation…



Restons-en là, il ne s'agit pas d'écrire une critique trop longue, même s'il y a encore beaucoup à dire sur les déceptions cumulées à la lecture de cet album. Terminons par le dernier doigt d'honneur que fait Uderzo à ses lecteurs. Sa dernière pitrerie d'artiste.



L'album de termine en effet par un dernier gag, une série de pets malodorants indisposant la divine Cléopâtre qui accuse à tort Jules César (page 53). Je n'en croyais pas mes narines ! Rien ne nous aura donc été épargné ! Cet album totalement affligeant, peut-être le pire qu'ait pu produire Uderzo dans sa carrière, semble sortir tout droit de la colère revancharde d'un vieillard indigne, sentant sa fin proche.
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Histoires inédites du Petit Nicolas, tome 5 :..

lire le petit Nicolas, c'est un peu remonter le temps... ma famille ne ressemblait pas à la sienne, mais je peux "voir" tout son monde dans l'imagerie années 50.

"c'était mieux avant" ; la phrase qui divise souvent. le Petit Nicolas nous montre surtout la naïveté, la simplicité, les espoirs d'une vie meilleure pour les adultes, la cour de récré et l'instit' avant qu'on ne l'appelle professeur des écoles...

ces textes étaient sans doute publiés comme un feuilleton, d'où la répétition de la présentation des personnages, mais Goscinny avait la délicatesse de ne pas s'attarder sur leur portrait, ça passe...

pour une respiration entre deux livres plus sombres...
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Critique empreinte de nostalgie et de tendresse pour parler d’Astérix, celui qui a été une révélation étant jeune et qui a guidé mes premiers pas dans ce qui est aujourd’hui une passion : la BD.



Une critique qui répond également à une curiosité assez forte, déçu des trois ou quatre albums précédents, avant de me plonger dans ce 40ème opus.

Et ma curiosité a été plutôt agréablement surprise.

Si le dessin de Didier Conrad, malgré des touches personnelles, reste fidèle à l’original, le scénario de Fabcaro, qui s’initie à l’exercice gaulois, est une nouveauté fraîche (contrairement à certains poissons gaulois).



Astérix a toujours traité des sujets sociétaux, comme le tourisme de masse dans « Astérix en Hispanie », le développement de l’urbanisme dans le « Domaine des Dieux », l’émancipation de la condition féminine dans « La Rose et le Glaive »...

Le duo ne déroge pas à la règle avec le développement personnel et de la pensée positive en toile de fond.



Véritable anti « La Zizanie », où l’ignoble Tullius Détritus parvenait à semer la pagaille dans le village armoricain, « L’Iris Blanc », nom d’un courant de pensée portée par le philosophe grec Granbienvousfas, tend à le rendre paisible avec le personnage de Vicevertus, à grands coups de citations et de formules positives.



Une réussite car l’inaltérable duo Ordralfabétix le poissonnier et Cétautomatix le forgeron ne se chamaille plus, les légionnaires romains vont au combat sereinement, les sangliers se frottent aux braies de nos héros, et même Assurancetourix a le droit à son concert devant un village pourtant si peu mélomane d’ordinaire.

Mais dans Vicevertus il y a... vice!



Certains diront que l’album est très bavard, mais j'ai beaucoup apprecié les innombrables jeux de mots ou pics à la société contemporaine, les clins d'oeils contemporains (hippsters, transports, trottinette, ...).

Et puis cela ne ternit pas les codes de la saga, car tout se finit comme toujours avec des romains qui pansent leurs bobos, une bagarre entre villageois et un banquet sous la lune.

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Astérix, tome 4 : Astérix gladiateur

Une bande dessinée que l’on a plus trop besoin de présenter.

Comme je n’ai pas encore tout lu les Astérix, j’en lis une quand j’en ai l’occasion. Surtout que j’ai vu toutes les adaptations en dessins animés.

Comme toujours, je passe un bon moment. Ce n’est pas très long à lire, mais le plaisir y est.

J’aime bien les aventures d’Astérix et Obélix, c’est assez rigolo.

Cette fois-ci le barde Assurancetourix est fait prisonnier. Les deux gaulois devront aller le chercher.

L’adaptation est assez fidèle, mais contient aussi une autre BD. Donc on retrouve bien les éléments de gladiateurs mais aussi de Astérix le légionnaire.
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Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux

Une nouvelle fois César tente de trouver une idée pour anéantir le célèbre petit village d'Armorique. Cela nous donne d'ailleurs droit à quelques scènes et dialogues quasi prophétiques avec son fils (toi aussi mon fils...)



Cette fois, il s'agit de construire une cité romaine tout autour du village pour romaniser nos fiers gaulois. La tâche n'est pas simple : on commence par déboiser mais chaque arbre arraché est remplacé le lendemain matin.



Quelques scènes cocasses nous décrivent quasiment les premières grèves de l'époque et les négociation sociales.



Il faudra enfin l'intervention du barde pour chasser les romains de leur villa de luxe.



Un très bon album
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Le meilleur d'Asterix : Bon voyage

Cet album souple présente plusieurs vignettes et plusieurs planches sur la thématique du voyage. On retrouve donc plusieurs extraits des différents albums d’Astérix et Obélix qui évoquent les vacances, les moyens de transport, les hébergements, se restaurer…

Ce petit album est l’occasion de retrouver des gags plus ou moins emblématiques des deux gaulois. L’occasion donc aussi de sourire, de rire et de se rappeler de la lecture des albums des deux héros. Il est clair que le principal intérêt de cette collection de livres - des ouvrages offert par Leonidas pour information au passage - c’est de toucher à la corde de la nostalgie et de donner de relire les albums d’Astérix. Bref, rien de transcendant dans ces albums mais un réel plaisir à retrouver les deux compères dans un mélange éclectique de leurs aventures.

À noter que chaque extrait est précisément annoter de l’album d’où il est tiré, et même la planche et les cases précisément !
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Astérix, tome 24 : Astérix chez les Belges

Ça ne devrait pas une fois, mais ça est comme ça : la tristesse domine à la lecture de cet album, le dernier du tandem Uderzo Goscinny. La mort de Goscinny - le petit lapin de la dernière planche - met un terme à une collaboration à la tête de nombreux chefs-d'oeuvre de la bd franco-belge. Et la question posée après la citation de César pour savoir qui des belges ou des gaulois est le peuple le plus brave auquel il ait eu à faire semble un peu dérisoire...

Le scénario est malheureusement aussi mince que le graphisme est élaboré. De la couverture à la dernière planche Uderzo a travaillé le graphisme comme jamais. Mais dessiner ne veut pas dire raconter. Il manque à cet album un découpage à la hauteur des précédents. Empiler caricatures et références comme Obélix les casques gaulois ne fait pas un récit. On se régalera aux citations, qu'elles soient verbales ou graphiques, de l'inusable Pierre Tchernia au véloce Eddy Merckx en passant par Annie Cordy ou les Dupond/t. On sera ému par les clins d'œil au patrimoine belge, de Bruegel aux moules frites en passant par la bière et le waterzoï. Mais, pour ma part, on restera très réservé sur une histoire qui ne démarre pas vraiment et nous conduit là où on l'attendait, sur une morne plaine.

Une grande émotion oui, mais pas un grand plaisir, non. Loin de là. Maintenant, on sait qu'Uderzo lui-même s'interrogeait sur la fin de cet album... et que d'autres viendront après qu'on pourrait encore plus regretter.
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Astérix, tome 23 : Obélix et Compagnie

Le menhir est-il un produit de luxe ou un bien de consommation courante ? Vous avez une heure et un album, le 23ème de la série des aventures d'Astérix le gaulois, à lire pour vous faire une idée.

On savait le menhir arme de persuasion massive depuis - au moins - le cadeau de César, il devient dans Obélix et Compagnie le support d'une entreprise de décadence. Comment ? C'est très simple. Imaginez : vous êtes César, Jules, le grand Jules. Un village gaulois résiste à votre empire et se moque de votre autorité. Dernier affront en date : ces irréductibles gaulois ont offert à leur guerrier le plus bonhomme et affable, une garnison romaine toute neuve à baffer pour son anniversaire. Que faites-vous ? Jules convoque - une nouvelle fois - ses conseillers parmi lesquels un certain Caïus Saugrenus tout droit sorti de la Nouvelle École d'Affranchis (NEA). En un mot : un Néarque...

Avec un ressort qui a fait ses preuves pour le lecteur - moins pour les gaulois - Obélix et Compagnie tisse sa toile sur la mise en oeuvre d'un nouveau moyen de soumettre le dernier bastion de la résistance gauloise. Uderzo et Goscinny nous offrent ainsi - en particulier avec leur 1000ème planche, la n°32 de cet album - un cours d'économie de marché et de marketing. Sur cette matière, les gags visuels et la spirale infernale qui entraîne le village dans la démence des affaires... jusqu'à plonger Rome dans la crise financière, s'avèrent plus efficaces que les calembours et les bons mots. Marketing et publicité sont des sujets qui semblent diviser Uderzo et Goscinny à cette époque. Quand les crayons du premier s'envolent, la plume du second se fait un peu lourde.

On lira cet album avec un regard adulte et averti : en 1976 Giscard D'Estaing accepte la démission de son Premier Ministre, un certain Jacques Chirac dont Uderzo a fait son modèle pour Caïus Saugrenus. Sa mission auprès de César, pardon, Giscard, aurait-elle échoué ?
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

L'atmosphère original est là, l'histoire se termine un peu rapidement mais l'ensemble est bon, le dessin est évidement juste, les jeux de mots amusant et l'esprit historique est présent. Ce n'est pas le meilleur Asterix mais il raté très bon et offre un renouveau bienvenue
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Astérix, tome 21 : Le cadeau de César

Un couple d'aubergiste d'Orange et leur fille Zaza arrivent dans le village que nous connaissons bien et dont une plaquette en bonne et due forme, les rend propriétaires. Stupeur dans le village puis rire général : le titre est signé du grand César lui-même. Or "on ne peut pas donner ce qu'on ne possède pas !" lance Abraracourcix porté par ses guerriers, les pieds dans son bain. Soit ! S'il faut conquérir le village, cela passera par les urnes. Et une campagne électorale où tous les coups semblent permis...

Le sort des étrangers, la place des femmes - après Le Devin, elles franchissent une nouvelle marche du pouvoir sinon de l'influence -, le service national, l'écologie, le commerce, l'économie... Le Cadeau de César aborde tous ces sujets et bien d'autres encore - la propriété revient aussi avec des airs de Domaine des Dieux franco-français - comme le ferait... une campagne électorale !

Le sujet de la démocratie, souvent présent dans cette série populaire, prend ici un tour particulier : celui de la politique spectacle. L'album sort en 1974 quand, s'inspirant des USA, les journalistes français Michel Bassi et Alain Duhamel ont l'idée de lancer un débat de l'entre deux-tours tours de l'élection présidentielle à la télévision française. Le premier se tient le 10 mai 1974...

Avec le dessin vif et coloré, le découpage rapide et efficace et les abondants gags visuels, on retiendra les phrases que les deux "camps" politiques à l'intérieur du village se lancent au visage... Sont-elles plus efficaces que les pierres lancées par les nouvelles armes du camp romain ? Quel est le poids de la politique extérieure dans la politique intérieure ?

Plus sérieux sur le fond, même s'il s'attaque à la forme prise par le débat politique, cet album vole plus loin qu'il pourrait en avoir l'air. Comme les menhirs qu'Obélix voudrait bien voir Idéfix lui rapporter ! On notera que les menhirs tournés vers les romains ont, dans la bd, plus d'effets que les phrases d'Agecanonix contre les étrangers.
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Astérix, tome 19 : Le Devin

Pas besoin d'être devin pour dire que la lecture de cet album risque de... vous faire rire !

Arrivé au village que nous connaissons bien par une nuit d'orage, Prolix, un sombre gaulois vêtu d'une peau de loup, joue les oracles et se fait renvoyer. Questionnant aussi la perspicacité du centurion voisin, il revient au village chargé d'une mission qui doit confirmer, ou pas, son don de double vue.

Dès la couverture - avec un petit air d'Exorciste -, le ton est donné. La crédulité du quidam face aux prophéties de toutes sortes est la cible du tandem aux commandes de la série. Uderzo, sans doute au sommet de son art, Goscinny, qui accumule les bons mots autant que les rebondissements, s'en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir. Et notre plus grande honte aussi : ils égratignent un trait que chacun d'entre nous connaît bien. Qui résiste aux sirènes d'un avenir meilleur ? Astérix, l'esprit fort du village, Idéfix et son flair pourraient bien être les seuls à ne pas se laisser embobiner...

Heureusement, il y a les femmes : loin d'être les plus crédules, elles seront les plus farouches une fois l'imposture démontrée et la potion magique distribuée à toutes et tous. Si les poissons volent toujours bas dans cet album, la condition féminine y franchit un nouveau palier. À l'époque de l'album, un barde du nom de Jean Ferrat chantait: "la femme est l'avenir de l'homme". Le poète était-il devin ?
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Tous les visiteurs à terre

Seul roman (à ma connaissance) de René Goscinny, Tous les visiteurs à terre raconte une traversée en paquebot avec un regard amusé sur l’attitude des touristes et du personnel de bord durant le voyage.

Le couple qui veut se faire voir avec le capitaine, le gamin insupportable qui commet bêtise sur bêtise, le client austère que personne ne souhaite avoir à sa table (et que bien sûr on a à sa table) et le boute-en train encore plus pénible que le client austère. Et puis bien sûr, la séquence obligatoire du mal de mer, celle du bal costumé et celle du séjour à terre une journée durant.

L’ensemble est quelque peu suranné mais se lit avec le sourire aux lèvres. On y retrouve l’humour de Goscinny, toujours ironique mais jamais malveillant. Une vision tendre de l’humanité dans ce huis-clos marin. Une curiosité.
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Iznogoud, tome 12 : Le conte de fées d'Iznogoud

J'aimais beaucoup ces aventures d'Iznogoud lorsque j'étais enfant. Mais, aujourd'hui, j'ai relu celle-ci en tant qu'adulte, et si j'ai souri devant l'humour toujours gentil de Goscinny, je l'ai trouvé plutôt daté.



L'hystérie d'Iznogoud est un peu répétitive et les gags parfois convenus.



Il y a cependant des idées amusantes : l'apprentie-fée, ni très dégourdie, ni très jolie, qui crée un ustensile de ménage à chaque fois qu'elle s'énerve, ou la manif de lecteurs mécontents, au look très seventies, qui amène à un final digne de ces années.



Alors que d'autres BD du même âge ont bien vieilli, celle-ci dormira désormais dans mes archives.
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Astérix, tome 32 : Astérix et la rentrée gauloise

Pas de doute, la fin approche pour Uderzo, et il est temps de mettre un peu d'ordre dans son patrimoine et dans ses inédits. C'est ainsi qu'en raclant les fonds de tiroir, Uderzo parvient à construire un 32ème album, tout à fait différent dans sa conception des albums habituels. Car il ne s'agit pas ici d'une histoire complète mais d'un assemblage de planches déjà publiées, dans Pilote sauf rares exceptions, entre 1962 et 2003. La plupart de ces histoires courtes avaient déjà été réunies dans une édition hors-série de 1993. Une nouvelle inédite complémentaire fournit un alibi en or pour une nouvelle édition enrichie en 2003, suivie d'un album numéroté en 2005 (album n°32 lors de son intégration dans la « Grande Collection »). Dans cette opération, on peut le supposer, il n'y a pas que l'édition de 2003 qui a été enrichie.



Après tout, rien de choquant dans cette manière de faire, cela me rappelle les inédits d'Agatha Christie rassemblés par ses éditeurs dans des recueils de nouvelles, venant compléter la collection de romans, pour la plus grande joie des fans.



La compilation comporte 15 histoires, de qualité inégale, que j'ai donc choisi de commenter et de noter séparément.



1. Conférence de presse d'Abraracourcix. 1966. Initialement paru dans Pilote. 1 page.

Sur une estrade, devant une caméra et des microphones, le chef Abraracourcix répond aux questions des « journalistes ». Dans la version initiale, il s'agissait de présenter la prochaine sortie de l'album le Combat des chefs. Rien de concret n'est annoncé. Pas de scoop. A peine drôle. Une étoile sur 5 (*).



2. La Rentrée gauloise. 1966. Initialement paru dans Pilote. 2 pages.

Astérix et Obélix ramassent des bambins cachés dans les fourrées (une manière littérale de faire l'école buissonnière) pour les conduire sur les bancs de l'école. Une remarque amusante d'Astérix semble se référer à un reproche récurrent concernant la série, souvent accusée de misogynie (« On se demande où ils vont chercher tout ça », page 7). Obélix, pris en défaut par Panoramix qui lui pose une question facile – pour l'époque – concernant la bataille de Gergovie, doit rattraper le cours à sa grande honte, alors qu'Idéfix et Astérix sont pliés de rire… Mignon, plus subtil qu'il n'y paraît grâce à la réplique d'Astérix s'adressant à la fillette. Quatre étoiles sur 5 (****).



3. La Naissance d'Astérix. 1994. Initialement paru dans le Journal exceptionnel d'Astérix, sorti pour l'anniversaire des 35 ans d'existence d'Astérix. 4 pages.

Cette histoire se déroule en 35 avant J.-C. dans le petit village que nous connaissons bien. Il est bien précisé que J.-C. sont les initiales de Jules César, sinon rien ne colle au niveau des dates. Il est précisé également, mais seulement à la fin, que les 35 années avant J.-C. signifient en fait 35 ans avant la date de prise de pouvoir de Jules César à Rome, en non pas avant sa naissance. Donc en gros avant la date atteinte par Jules César lorsqu'il a 50 ans, en 50 avant J.C., date traditionnelle des aventures d'Astérix. Jules César étant né en juillet 100 avant l'autre J.-C. (Jésus-Christ), c'est tiré par les cheveux mais cohérent. Astérix et Obélix auront alors tous les deux 35 ans au moment de leurs aventures, soit 15 ans de moins que Jules César. le texte d'introduction mentionne 35 avant J.-C. et il m'a fallu au moins une bonne demi-heure pour en comprendre la raison.

Un autre problème de cohérence existe avec l'album n°23 Obélix et Compagnie, paru en 1976, où seul l'anniversaire d'Obélix est fêté, rappelez-vous, ce dernier reçoit en cadeau la garnison complète de Babaorum. le choix d'un anniversaire commun avec Astérix date d'octobre 1994, il ne figure donc pas dans la version de la Rentrée Gauloise de 1993.

L'histoire nous fait découvrir les habitants du village jeunes : Abraracourcix et ses porteurs, Cétautomatix, Ordralfabétix et Assurancetourix, en culottes courtes. Seul Agecanonix apparaît en vieillard tel qu'on le connaît aujourd'hui (ce dernier a 93 ans en 50 avant J.-C. et donc 58 ans ici). On découvre également les parents d'Astérix (Astronomix et Praline) et ceux d'Obélix (Obélodalix et Gélatine) que l'on retrouvera par la suite dans Astérix et Latraviata sorti en 2001. Logique mais sans surprise. Trois étoiles sur 5 (***).



4. En 50 avant J.-C. 1977. Initialement paru dans National Geographic. 3 pages.

Un résumé très synthétique des conquêtes de Rome et des Gaulois qui acceptent ou non l'occupation romaine en 50 avant J.-C., destiné à un lectorat américain pour une éventuelle conquête de l'Amérique. Incompréhensible pour eux et totalement raté à mon avis. Une étoile sur 5, et c'est bien payé (*).



5. Chanteclairix. 2003. Inédit dans la version de 2003. 5 pages.

Un coq gaulois protège la basse-cour du village contre les attaques d'un aigle belliqueux, symbolisant l'empire romain. Ce coq s'appelle Chanteclairix en hommage à Chantecler, le coq du Roman de Renart et/ou de la pièce d'Edmond Rostand. La Roussette, une poule du village demande à Idéfix de lui procurer de la potion magique, afin que Chanteclairix puisse gagner son combat singulier prévu avec l'aigle. Comme toujours, les Gaulois sont plus forts que les Romains, moyennant une petite tricherie telle que l'utilisation de la potion magique. On notera (page 22) que l'aigle supposé être l'emblème de l'empire romain jure avec une croix gammée, à la manière des Goths. Quelle sorte d'aigle impérial est-ce donc ? Mignon, mais sans que cela casse trois pattes à un canard. Trois étoiles sur 5, bien payé (***).



6. Au gui l'an neuf. 1967. Initialement paru dans Pilote. 2 pages.

En utilisant la tradition de s'embrasser sous le gui au nouvel an, Obélix tente de piéger Falbala afin d'obtenir un baiser. Son stratagème échoue et après quelques péripéties impliquant d'autres personnages, c'est Idéfix qui va toucher le jackpot. Très mignon et cela m'a fait arracher un sourire. Quatre étoiles sur 5 (****).



7. Mini, midi, maxi… 1971. Initialement paru dans Elle. 2 pages.

Une fois de plus, Mme Agecanonix minaude et exhibe sa fine et irréprochable silhouette, illustrant le récit du narrateur sur l'élégance de la femme gauloise, mais le spectacle est de courte durée car avec l'arrivée des Gaulois, tout dégénère en bagarre généralisée. Une plaidoirie curieusement sexiste suite aux accusions de misogynie. Deux étoiles sur 5 (**).



8. Astérix tel que vous ne l'avez jamais vu. 1969. Initialement paru dans Pilote. 3 pages.

Uderzo se plie à un exercice de style à la Raymond Queneau et imite différents dessinateurs : Jean Solé, Charles Schulz (Peanuts), Dan Barry (Flash Gordon), Philippe Caza (Kris Kool, période Pop Art), etc. Une dernière suggestion, non retenue par Astérix et Obélix, impose le port de culottes de golf, à l'instar de Tintin, l'éternel rival contre lequel justement on ne peut rivaliser. Intéressant mais l'ensemble ne développe pas le moindre embryon d'histoire. Trois étoiles sur 5 (***).



9. Lutèce olympique. 1986. Initialement paru dans Jours de France. 4 pages.

Un dépliant publicitaire vantant les mérites de la Capitale, avant le choix du site olympique par le CIO pour les Jeux olympiques d'été de 1992. Paris n’a pas été retenu, et donc pari perdu. On espère que cet échec n’a pas été uniquement dû à cette publication. Plein de bonnes intentions, quelques idées, mais visiblement un travail de commande un peu artificiel. Deux étoiles sur 5 (**).



10. le Printemps gaulois. 1966. Initialement paru dans Pilote. 2 pages.

Un conte pour enfants mettant en scène le Printemps qui remporte son combat contre l'Hiver, mais comme « y'a plus de saison », la potion magique du druide Panoramix va s'avérer nécessaire. Mignon, assez concis, fait bien le job. Trois étoiles sur 5 (***).



11. La Mascotte. 1968. Initialement paru dans Super Pocket Pilote. 4 pages.

Les Romains sont à la recherche d'une mascotte qui va leur porter bonheur. Ils choisissent Idéfix, mauvais plan ! Un bon jeu de mot inédit : « J'ai une aversion latine » (page 43), un comique de situation efficace quand Obélix comprend qu'Idéfix a été enlevé (page 44). Trois étoiles sur 5 (***).



12. Et cætera, et cætera ou Latinomanie. 1973. Initialement paru dans Pilote. 1 page.

Une histoire brève bourrée de jeux de mots linguistiques comme on les aime. Une parodie latine de la lutte d'aujourd'hui contre l'invasion des anglicismes. Quatre étoiles sur 5 (****).



13. Obélisc'h. 1963. Initialement paru dans Pilote. 4 pages.

Cette histoire met en scène Goscinny et Uderzo et se déroule à notre époque. Les deux auteurs n'en croient pas leurs yeux, ils tombent sur un sosie d'Obélix qui déambule sur les quais d'un petit port breton. Ils apprennent qu'il s'agit d'un descendant direct, et son étrange habitude, héritée de son ancêtre, d'emporter un menhir partout va leur causer quelques déboires. Original. Quatre étoiles sur 5 (****).



14. Où vont-ils chercher tout ça ? 1993. Inédit dans la version de 1993. 1 page.

Présentation inédite de la planche suivante, illustrée de 3 images publiées dans Pilote. D'un intérêt très mineur pour des lecteurs devenus majeurs. Une étoile sur 5 (*).



15. Naissance d'une idée. 1962. Initialement paru dans Pilote. 1 page.

Les deux auteurs sont si complices qu'ils se comprennent avec des onomatopées. Visiblement, ils aiment se mettre en scène, et on les savait un peu cabotins. Deux étoiles sur 5 (**).



Nombre d'étoiles : 1 + 4 + 3 + 1 + 3 + 4 + 2 + 3 + 2 + 3 + 3 + 4 + 4 + 1 + 2 = 40. Ce qui fait une moyenne de 2,666, que j'arrondis à 2,5 sur le site Babelio. Bien payé pour cet album atypique et, à mon avis, aux motivations un peu trop commerciales.
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