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Critiques de Richard Bohringer (115)
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Traîne pas trop sous la pluie

« Traîne pas trop sous la pluie » est comme une rengaine dans ce roman fleuve, comme un fil rouge dans un univers flou et marécageux.



Le délire d’un homme malade, seul, au seuil de lui-même.



« Traîne pas trop sous la pluie », comme une injonction à se mettre à l’abri, mais aussi avec une certaine permissivité dans le « pas trop », comme un « allez, traîne un peu puisqu’il le faut, mais reviens quand même à la maison »…



C’est un peu le destin de Richard Bohringer, que de toujours traîner sous cette pluie de la maladie, de la drogue, mais aussi de l’amitié, des déboires, de la créativité et des virées dans la ville…dans les villes, car entre Paris, Bogota, l’auteur slalome dans son délire, entre réalité, invention, passé, présent, animal, homme, virus….



Finalement c’est un roman de la relativité propre à chacun, qu’est-ce que ce fameux « traîne pas trop » dans le fond? Certains rentrent en courant en passant entre les gouttes, d’autres ouvrent un parapluie, d’autres encore prendront le temps de profiter de la nuit et de l’ambiance bien propre à ces intempéries…alors imprègne-toi de ce moment, nous dit quand même le livre, mais ne te perd pas.



Ce roman est un combat pour trouver le chemin du retour.



Une écriture complexe, subtile, et torturée. Tout le monde n’appréciera pas le style, mais néanmoins un récit à conseiller, à tous ceux qui ont eu un jour la tentation, de traîner quelque peu…


Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Traîne pas trop sous la pluie

Lire du Bohringer c'est écouter un ami te raconter ses malheurs, c'est écouter le vent de la douleur souffler dans tes oreilles. C'est le comprendre plus que tu ne t'appréhendes toi-même.

Lire du Bohringer c'est une ode à la vie, au voyage, au temps qui passe et qui ne revient jamais. C'est savoir pardonner, ne rien regretter.

Lire du Bohringer c'est le lire voix haute pour s'imprégner des mots, pour les garder au chaud contre soi, pour ne jamais les oublier.

Lire du Bohringer c'est refermé le livre les larmes au coin des yeux, et la vie au bord des lèvres.

Et ne pas lire du Bohringer ça serait passé à côté d'un écrivain, poète et vagabonds céleste.
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C'est beau une ville la nuit

Décu par ces textes trop abruts , mais malheureusement si vrais J'aime beaucoup Bohringer mais je ne sais pas si c'est de lui qu'il parle ou d'un autre mais c'est l'écriture d'une errance ,d'une quête , :l'amour ,,une route de douleurde joie et d'espoir ,quand même ! en lisant ce livre cela m'a rappellé , le slam!!!! de grand corps malade !!

a lire
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C'est beau une ville la nuit

belle description d'un certain Paris la nuit ........

très fort Richard
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C'est beau une ville la nuit

Texte que j'ai trouvé sans saveur et sans beaucoup d'intérêt. Je me suis ennuyée à la lecture de ce livre.
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Les nouveaux contes de la cité perdue

Du Bohringer pur sucre ! En colère, contre le système, contre le monde actuel, contre la France actuelle, les Rollex, les yachts, le fric qui gouverne et les malversations des politiques de tous poils. John (R. Bohringer ? ), avec Paulo et Solange, préfère partir pour les nouveaux territoires

On pourrait lui reprocher de la facilité, opposer la réalité à l'utopie, mais Richard Bohringer est fidèle à ce qu'il a toujours écrit : les copains, les amis, la fierté d'être plutôt que l'apparence et la fierté d'avoir, la fraternité et l'humanité. C'est un livre engagé, dans lequel l'auteur écrit son dégoût pour le monde dans lequel il vit et sa croyance en une autre vie possible

C'est naïf probablement, utopique sûrement, mais j'adhère totalement. Comment d'ailleurs pourrait-il en être autrement ? Comment penser que nous pourrons continuer à vivre dans une société du "toujours plus" ? Comment penser que l'individualisme triomphera alors que la seule manière d'avancer, c'est la solidarité ? Comment continuer à croire que ceux qui réussissent socialement et/ou professionnellement puissent être récompensés au détriment des autres ?



C'est aussi un livre intime, dans lequel Richard Bohringer se livre : il revient sur son désir d'acteur Beaucoup de lucidité et de pudeur sur son parcours d'acteur et d'écrivain et lorsqu'il évoque son âge et son entrée dans la vieillesse ; mais malgré l'âge John ne s'assagit pas, il reste révolté.



Ce n'est pas toujours facile d'entrer dans le monde littéraire de Richard Bohringer : beaucoup de métaphores, d'images ; son écriture évoque plus qu'elle ne décrit. Par contre, une fois entré, on ne quitte plus et même si parfois, quelques phrases m'ont échappé, j'ai toujours réussi à me retrouver dans ses nouveaux territoires quelques lignes plus loin. En écrivant cela, je me rappelle avoir fait exactement la même remarque après avoir lu Cher amour de Bernard Giraudeau. Cette comparaison ne devrait d'ailleurs pas déplaire à Richard Bohringer qui, dans ce livre pleure la mort de son ami l'un des "comédiens poètes magnifiques" (p.32)



Pour conclure : "John avait été très populaire dans les anciens territoires. Jamais le public ne l'avait abandonné. Surtout chez les gens simples. Les gens de pouvoir l'avaient brisé." (p.164) M'est avis que ce n'est pas cette fois-ci que les gens des anciens territoires abandonneront John Bohringer : trop sincère et trop vrai et trop révolté pour cela. Personnellement, j'irais bien boire un verre Au Bout du Monde et faire la Révolution avec Paulo, John, Auguste et tous les habitués du bar.
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C'est beau une ville la nuit

C’est beau une ville la nuit/R.Bohringer/ Spleen en bleu

Ce premier ouvrage de Richard Bohringer est une autobiographie partielle très particulière.

Dès l’entame des 150 pages, les phrases courtes claquent comme des fouets pour exprimer la douleur et la colère. Elles font mouche ; elles font mal. Et la lecture est douloureuse comme le fut l’écriture pour l’auteur qui se met à nu avec sincérité.

L’écriture est passionnée, argotique et parfois crue.

Tour à tour sont révélées la souffrance de la séparation et l’amour sans partage de sa fille. Sensualité, chagrins, errances et révolte se succèdent au fil des chapitres (parts). L’addiction à l’alcool et la drogue dure mène l’auteur au bord du gouffre dans une ambiance de déréliction et de déchéance.

Il faut se rappeler que l’auteur fut abandonné en bas âge par ses parents et fut élevé par sa grand-mère qu’il adorait.

Mais chaque instant de cette confession d’un homme vrai et entier, de ce journal intime sans détour et bouleversant est en même temps un hymne à la vie. Bohringer est un éternel optimiste malgré sa douleur profonde. Son enthousiasme surprend même dans un tel climat. Bohringer ressemble à un écorché vif assoiffé de vie. Ses désespérances, ses passions et ses angoisses émaillent le récit au travers de rencontres multiples

Une réelle poésie émane de ce témoignage. J’ai personnellement trouvé des accents éluardiens à ce spleen en bleu (le blues) la couleur dominante.

Quelques phrases chocs :

« La colère, ça fait vivre ; quand t’es plus en colère, t’es foutu ! »

« Con un homme quand ça souffre. Aussi con quand il est heureux. »

« C’est beau je crois la famille. Mais j’ai eu des chiens et des terrains vagues. »

« Je suis absent de ma vie. Je la regarde sans vraiment la toucher. »

Et de la poésie : »J’ai rêvé qu’un seul de tes gestes soit le ralenti de ma vie… »

« J’ai appris à écrire sous une tonnelle de roses blanches débouchant sur un potager fleuri où les verts acides des poireaux se mêlaient aux rouges anémiés des carottes trébuchantes. J’ai appris à écrire sous une tonnelle blanche la nuit, dans le silence, à la limite du cri, et mon cœur battait aux rythmes des mots que je jetais comme des paysages dont la flamboyance me laissait pantelant. »

Sublime !

Et l’amour de sa fille : « Je cours vers toi ma fille …Je cours vers toi. Pardonne-moi de t’avoir oubliée. Je cours vers toi ma vie . »

Les regrets : » Je t’aimais la vie. J’y croyais. »

Et puis l’espoir : » J’en veux pour longtemps de la vie. J’ai signé pour la vie. La vie longue. La vie toujours qui rime avec amour. »… « Vie je veux plonger encore en toi. »… « Va falloir que j’aille faire un tour du côté du bonheur. »

Vraiment un livre courageux de par son contenu mais aussi par l’espoir qu’il suscite au paroxysme de la douleur.

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Traîne pas trop sous la pluie

J'aime l'acteur, j'apprécie le personnage et ses prises de positions, ses coups de gueule et ses combats. Pourtant je n'ai pas été sensible à l'écrivain.

Je n'ai pas réussi à comprendre ses délires voire même parfois, à comprendre le sens de ses mots, le fil de son histoire et j'en suis désolée.

Je ne vais pas nier qu'il a un style bien à lui, des phrases chocs, coups de poings qui percutent, mais cela n'aura pas suffit à me faire aimer ce roman.



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C'est beau une ville la nuit

C’est beau une ville la nuit est un long poème en prose ponctué de paroles de chansons, de confessions, de cris du cœur. Richard Bohringer se raconte dans un récit sans linéarité, comme pour coller à une vie faite d’errance. Impossible de ne pas entendre la voix si particulière de l’acteur à la lecture de ses mots. Une voix et un style que l’on devine façonnés par les coups durs de la vie, une enfance sans parents, une rupture amoureuse, l’alcool, l’héroïne, les amis perdus. Richard Bohringer écrit comme il parle, sans fioritures, en toute franchise. On devine derrière les coups de gueule un cœur trop sensible, une personnalité à vif. Le style est saccadé, musicale, comme du slam avant l’heure.



Richard Bohringer porte un regard touchant et empathique sur le monde et les hommes.
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Quinze rounds

J'aime ce bonhomme, j'ai lu l'intégralité de ses livres et si j'entends sa voix à la télé je m'arrête et je l'écoute. Je l'aime parce que ses combats je les comprends, sa souffrance aussi et parce que c'est un sensible, un écorché , un pudique , des qualités qui me parlent , qui me touchent. Alors, je ne me suis même pas posé la question de lire ou non ce livre qui sonne comme une conclusion (et je croise les doigts pour que ça n'en soit pas une et pour que ses mots résonnent encore), c'était une évidence.



Encore une fois, j'ai été emporté dès la première page, il y a quelques choses d'hypnotique dans le phrasé et dans le rythme de son écriture, de la poésie partout même dans les moments les plus sombres. J'adore, j'en ai appris un peu plus sur lui, sur ce qu'à été sa vie avant le succès, sur ses amitiés , ses galères, ses espoirs. Il ne s'épargne pas, ne se trouve pas d'excuses sur ses failles, ses conneries et ses errances, il relate des faits en étant entier, honnête, il écrit comme il parle et on croit parfois entendre sa voix en lisant.



Quinze rounds, quinze tranches de vie d'aventures, de rencontres bonnes comme mauvaises, il ne règle pas de comptes, il prend le parti de parler que des personnes qu'il a apprécié laissant à d'autres les livres poubelles , la classe, la vraie classe ! On ne peux qu'être touché par ce parcours hors norme, par cet homme écorché et pas épargné par la maladie, ce foutu cancer qu'il craint de voir revenir. Fort en émotions j'ai aimé ce livre et j'aurai voulu en lire plus encore. J'ai aimé la pudeur quand il parle de sa blonde comme il l'appelle et ses enfants.



Un texte sauvage, fou, rythmé , des émotions, des paysages, des rencontres, la foi, le cinéma, l'écriture, l'amour, l'amitié, la drogue, l'alcool, les voyages, l'Afrique, la boxe c'est tout ça que vous trouverez dans cette autobiographie poétique , intense. Il nous raconte sa vie, il se raconte et c'est sa voix que j'entends comme s'il se confiait pour que l'on se souvienne et que l'on ne l'oublie pas tout à fait. Un picotement lacrymal lorsqu'il parle de sa mort prochaine, j'ai fermé le livre avec une furieuse envie de vivre, de profiter de la vie et avec la confirmation que ce mec est un type bien et que j'aimerai en croiser plus souvent.



Monsieur Bohringer vous êtes un grand homme et je vous respecte, votre sensibilité, vos coups de gueule et vos coups de coeur m'émeuvent et me touchent. Je croise les doigts pour avoir la chance de vous lire encore.



VERDICT



Ceux qui aiment Bohringer adoreront assurément ce livre, ceux qui ne l'apprécient pas ne changeront pas d'avis après ce livre. A lire, ne serait-ce que pour la beauté des mots, la musique des mots... Conquise
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Quinze rounds

Mise à part une remarque liminaire à l'éditeur, sur l'orthographe du nom de l'auteur tour à tour Bohringer ou Borhinger (la bonne est sur la couverture représentée, mais si on ôte la jaquette, c'est l'autre, pareil en 4ème de couverture, ça change en fonction de la ligne), puis sur quelques coquilles laissées, je dois dire que ce livre m'a énormément plu, comme tous les autres de Richard Bohringer. J'aime son écriture, on a l'impression de l'entendre nous lire son texte avec ses changements de rythme, d'intensité, sa voix si reconnaissable, pleine de vie, ses emportements, ses moments de tendresse, ses pauses, tout ce qui fait de l'auteur ce type attachant à la si forte personnalité.



Les premiers rounds sont consacrés à sa jeunesse et aux maladies qu'il a contractées : cécité pendant deux ans puis scoliose sévère qui l'ont obligé à partir loin de Paris pour se faire soigner. Puis le retour, les petites conneries, puis la montée crescendo vers la dope et l'alcool. Le cinéma, le théâtre, les voyages, les rencontres masculines, ceux qui deviendront ses amis, ses proches, les rencontres féminines -la maman de Romane et la maman de ses autres enfants surtout : "C'est en Savoie que j'ai rencontré Astrid. Si jolie avec son anorak bleu dans la neige blanche. Jolie comme l'aurore derrière la montagne. Gracieuse comme une gazelle avec du bélier qui coule dans ses veines. Elle était la nature. Ça me plaisait. J'ai toujours aimé profondément la nature et elle en était un moment." (p.104)-, la recherche du père et de la mère qui l'ont laissé auprès de sa grand-mère....



Je serais trop long si je voulais aborder tous les thèmes dont parle R. Bohringer, c'est l'histoire d'une vie, de sa vie, de sa naissance à la maladie qui le ronge depuis quelques années, le cancer. Le lire, c'est l'entendre, d'autant plus qu'il s'adresse directement à nous, apaisé, sa colère transformée ou laissée de côté pour ne se souvenir que des belles choses : "J'ai soixante-quatorze ans et je tire la route avec toute l'énergie de chaque instant. Il y a des gens qui m'aiment et des gens qui ne m'aiment pas. Alors, ma quête, mon graal, mon attirail de quincailler, mes bontés et le bruit que fait ma vie, le beau et le pas beau, juste un humain, je suis juste un humain. Ça peut prendre toute la vie. C'est promis, vous qui désespérez, chers lecteurs, de devenir meilleurs, vous avez de longues années encore devant vous. Il faut juste se mettre dans l'idée ! Se préparer à son olympisme." (p. 245)



Au fil de ses ouvrages, Richard Bohringer a su construire une œuvre à part, littéraire assurément, qui lui ressemble. J'ai presque tout lu et tout aimé (seuls trois autres titres sont recensés sur le blog, les autres je les ai lus avant : Traîne pas trop sous la pluie, Les nouveaux contes de la cité perdue, C'est beau une ville la nuit). Quinze rounds est différent dans le ton, ressemblant dans la forme. Ceux qui aiment Richard Bohringer apprécieront de le voir apaisé, tranquille et auront -au moins- un pincement au cœur de le voir parler de sa mort. Ceux qui ne l'aimaient pas avant, eh bien je doute qu'ils l'aiment plus avec ce livre. Tant pis pour eux.
Lien : http://www.lyvres.fr
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Traîne pas trop sous la pluie

Il y a des livres dont il est difficile de parler, celui la en fait partie, tellement il est fait d'émotions, tellement il sort des tripes de son auteur et tellement il prend à ces mêmes tripes son lecteur.

un livre poème en prose. J'ai rit, j'ai pleuré mais surtout qu'est ce j'ai aimé ce petit bouquin magnifique.
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C'est beau une ville la nuit

Bonjour,je ne sais que dire sur ce livre.

Je reconnais que la poésie n'est pas mon genre préféré même si Victor Hugo ou Prévert on réussi à me faire changer d'avis.

J'ai essayé de lire ce livre,en ayant entendu beaucoup de bien.

Mais là franchement je n'ai même pas réussi à aller jusqu'au bout,même en ne lisant qu'un peu à chaque fois, je me suis ennuyé.
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Traîne pas trop sous la pluie

Il y a des livres que l'on entend. Celui ci est un tam tam. qui bat au rythme d'un coeur qui livre un dernier combat. BOHRINGER est un **** de poète, non - ce n'est pas un romancier. Il va plus loin , plus profond.

Et il nous livre tout sans aucune impudeur.

Alors à tous les capitaines des bateaux de la mer, me vient une musique lorsque je traine sous la pluie :

Des livres et moi

Des phrases en fièvre

Des mots du ring

Des coups de swing

Le cœur à sang

A l'heure du vide

Les bras en cordes

Encore, une fois,

D'un round acide

Tomber en croix

D'homme de pierre

Livres combat

(c)



Mille traversées Mr BOHRINGER !



Astrid SHRIQUI GARAIN
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L'ultime conviction du désir

J'ai pu rencontrer M. Bohringer (en tant que Libraire en Salon du Livre), j'ai pu voir sa grandeur d'âme malgré ses coups de gueule premiers, j'ai pu aimer l'auteur, l'homme, j'ai pu sonder une âme qui donne énormément à ses lecteurs...J'ai pu recevoir un sincère : prenez soin de vous.. C'est celui là de livre que je me suis faite dédicacée , et c'est cette poésie avec laquelle j'ai dansé et ait pu continuer mon introspection... Je n'ai plus trop de souvenirs, à relire quand retrouvé... Merci M. Bohringer!
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Le bord intime des rivières

Toutes les fractures de l'homme sublimées par la poésie de son écriture. Je suis fan.
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C'est beau une ville la nuit / le bord inti..

Flammarion ré-édite ce premier livre de Richard Bohringer, et c'est donc une belle occasion pour moi de reprendre mon vieil exemplaire (de 1988) et de le relire. Un petit changement dans le titre, dans la version originale, le mot "Blues" était en sous-titre : il ne l'est plus. Autrement, rien ne change, mais qu'est-ce-que c'est bien de lire du Bohringer ! Certes, j'en ai relu depuis (d'ailleurs, je crois que j'ai lu quasiment tout de cet auteur). Je me souviens l'avoir découvert avec C'est beau une ville la nuit et avoir adoré ce bouquin, pour l'écriture, pour l'auteur qui se met à nu ne passant rien de ses faiblesses, pour tout en fait. Mais comme à l'époque, je n'avais pas de blog, et pour cause, Internet n'existait pas ("Je vous parle d'un temps que les moins de vingts ans ne peuvent pas connaître..." (C. Aznavour), ou du moins pas sous la forme actuelle, eh bien, j'en parle aujourd'hui !



A la relecture, presque 25 ans plus tard, j'adore aussi. D'ailleurs, je me souvenais encore des premières phrases, pas au mot près mais pas loin

l'écriture est directe, sèche, poétique, certains textes de chansons sont en fin de chapitres. L'auteur crie son désespoir, son malheur, la boisson, la drogue, mais avant cela, l'abandon des parents, le sentiment de ne jamais être vraiment à sa place, l'amour qu'il cherche, trouve parfois, laisse partir aussi et retrouve, l'amitié forte et deux personnes importantes de sa vie : sa grand-mère et sa fille. Tout cela dans un style cahoté, haché que le lecteur prend en pleine face. On peut détester et/ou ne rien comprendre, c'est tout à fait exact, mais quand on a accroché on retse jusqu'à la fin et on ne peut sortir de ce livre.



J'ai relu depuis d'autres livres de R. Bohringer, et chaque fois, il refait le même coup, et chaque fois, je me fais avoir de bonne grâce et avec un plaisir que je ne renie pas du tout, au contraire, je le revendique. L'auteur n'a pas changé, identique dans ses combats, dans ses colères, dans ses amitiés, dans ses valeurs, peut-être plus revendicatif maintenant qu'il y a 25 ans (lire Les nouveaux contes de la cité perdue).



Faites-vous ou refaites-vous un Bohringer, n'importe lequel, ils sont tous excellents. Une belle idée de ré-éditer C'est beau une ville la nuit, pour que certains p'tits jeunes, pas nés ou pas encore en âge de lire en 1988, ou d'autres qui auraient pu le rater puissent entrer dans le monde de cet écrivain avec son premier livre.
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C'est beau une ville la nuit

Je n'ai pas aimé ni le style, ni l'écriture. Ce sont des petits fragments de vie mis bout à bout sans ordre ni grand intéret
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Le bord intime des rivières

Sans plus. Bohringer écrit comme il parle. C'est un homme à fleur de peau, très sensible mais qui se jette sur tout à l'excès : les femmes, le jeu, la drogue, l'ivresse.... Il a la volonté de s'en sortir avant qu'il soit trop tard. il se frotte à tout quitte à avoir très mal. C'est une façon d'être mais il semble qu'elle manque de raisonnement et de maturité. néanmoins il semble un personnage attachant.
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L'ultime conviction du désir

Les extraits



« L'ultime conviction du désir. Je finirai ce livre. Malgré tout. Les mots sont sacrés et sans innocence. Ils appellent le destin de ceux ou celles qui les tracent. La vie sera toujours comme un grand amour inachevé. Une douleur intense de la perdre comme l'odeur de la femme aimée.



Mais toi, aime-la cette vie. Casse-lui la gueule. Bouleverse-toi d'elle. Elle te donnera des ailes. Et tu voleras comme le cormoran argenté.



Je voulais mes enfants que vous le sachiez. La vie est mon histoire d'amour passion. J'ai été fidèle à mes principes aventureux. Je me suis brûlé tout entier. Oui j'aime. »







Commentaire



De l'Iceland à Cuba en passant par l'Asie et surtout l'Afrique, continent qu'il aime plus que tout, Richard Bohringer conte son désir de la vie, son désir d'écriture. Il retrace ses pensées et impressions de voyage, ses souffrances, ses souvenirs et sa passion pour la vie. Loin des cartes postales, Richard Bohringer, le Sénégalais Blanc, vit l'Afrique.






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