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Citations de Robert Charles Wilson (390)


Nous semblions tous attendre l'événement qui définirait le nouveau siècle, la chose, la personne, l'idée qui nous frapperait à jamais par son caractère novateur, par son côté "Chose du XXIe siècle". Et bien entendu, nous ne l'avons pas reconnue lorsqu'elle s'est frayé pour la première fois un chemin dans l'actualité. Le Chronolithe était un événement isolé, insolite certes, mais en fin de compte déconcertant, et par conséquent ennuyeux. Nous l'avons mis de côté sans aller jusqu'au bout, comme avec les mots croisés du "New York Times".
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Je ne sais pas s'il m'a entendu, tant il s'absorbait dans l'examen du monument au loin - je vais appeler cela un monument pour l'instant.
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Dieu, affirmait-il, n'était contenu dans aucun Livre, mais c'était une Voix que tous les humains entendaient (et que la plupart choisissaient d'ignorer). On donnait habituellement à cette voix le nom de Conscience, mais Stepney soutenait qu'il s'agissait d'un Dieu selon toute définition acceptable.
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C'est chose amère que de tuer des inconnus...et pis encore d'en tuer tant qu'on ne sait plus combien.
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C'est six ans après la voir lu que je poste cette critique. Tant l'impression que le livre m'a laissé est forte.
Wilson n'avait un coup d'avance avec cette fable qui joue avec ce qu'on pourrait devenir avec les réseaux dit sociaux.
Vraiment ce que je préfère comme SF, on est comme chez nous seulement un petit pas de côté nous fait découvrir un monde totalement différent. À dévorer sans hésiter.
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Matt s’était orienté vers la médecine pour l’amour de la guérison.

Une dizaine de feuilletons télévisés et quelques films l’avaient convaincu que l’essence de la pratique médicale résidait dans l’acte de guérison. Il parvint à entretenir cette idée fragile pendant ses années d’études, mais elle ne survécut pas à l’internat au cours duquel il prit conscience que le propos d’un médecin est inextricablement lié à la mort – à son ajournement au mieux ; à son inéluctabilité toujours. La mort était l’éminence grise cachée derrière le caducée.

Contrairement au mythe, les diplômes médicaux ne conféraient aucune invulnérabilité émotionnelle. Les docteurs n’étaient pas les derniers à redouter la mort – même les plus renommés. Ils la redoutaient et l’évitaient. Parfois de façon tout à fait névrotique.

(p. 71)
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Un événement avait eu lieu, en contradiction avec tout ce qu'on considérait d'une manière générale comme les lois naturelles; il avait fondamentalement transformé en une seule nuit une généreuse portion de la planète. Les seuls précédents étaient bibliques.
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Ce n'est pas la mort qui est inévitable mais le changement. Le changement est la seule réalité permanente. Le métavers évolue, fractalment et à jamais. Les saints deviennent des pêcheurs, les pêcheurs des saints. La poussière devient des hommes, les hommes des dieux, les dieux de la poussière.
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Un gros événement n’est souvent rien qu’un petit événement qu’a amplifié le temps
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Après Spin, dont les 200 premières pages furent pour moi très difficiles à lire car trop arides à mon sens, et si peu SF, je suis demandé si j'allais subir le même calvaire (bien que ne vous méprenez ps j'ai aimé spin malgré tout).
Ouf, mille ouf de soulagement, cette nécessaire suite de spin à mes yeux est une belle réussite. Pas de difficulté pour aborder ce second volet, très certainement parce qu'il est enfin à mes yeux un véritable livre de SF. On passe de l'autre côté de l'arc et depuis Port Magellan on suit avec grand intérêt le développement de l'univers des hypothétiques. C'est enfin le dépaysement, et toujours la quête de l'être humain. J'y vois même, ce qui n'était absolument pas présent dans spin, une ébauche de réflexion plus spirituelle, voir métaphysique. J'attends avec curiosité de lire Vortex.
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Nous avons également des guerres, pas des grandes guerres effrayantes, mais des petites guerres qui durent pendant des années et des années et qui ne paraissent jamais résoudre quoi que ce soit. Des guerres où l'on ne remporte pas la victoire, parce que nous ne savons pas à quoi la victoire pourrait ressembler. Et bonne chance si vous survivez et rentrez chez-vous, parce que les hôpitaux pour vétérans... ils sont... euh...
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C’est peut être la véritable fonction de la Cité, transformer du (faux) papier (monnaie) en or.
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Il y a beaucoup de "vous" et de "nous" dans cette conversation.
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Il savait pourtant, intuitivement, que le Miroir était le plus remarquable des appareils fabriqués par les gens de la Cité (...) C’était plus qu’une machine. C’était une machine métaphysique. Un bateau qui naviguait sur les fleuves sinueux du paradis.
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Comment mesurer une folie universelle ? Je considère comme des indices les irrationalités contagieuses, [et] l'indifférence tranquille aux véritables problèmes [...].
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« Diane ? » ai-je appelé.

Elle est restée silencieuse quelques secondes de plus. Puis elle a frémi, s'est retournée et a lancé — jeté — les jumelles à Jason, qui a protesté mais sans paraître comprendre que Diane avait vu quelque chose de perturbant. J'allais lui demander si tout allait bien...

Lorsque les étoiles ont disparu.

Ce n'était pas grand-chose. Les gens le disent souvent, ceux qui ont assisté au phénomène. Ce n'était pas grand-chose. Je suis d'accord, et je parle en tant que témoin. Je regardais le ciel pendant que Diane et Jason se chamaillaient. Il n'y a rien eu sinon une brève et étrange lueur qui m'a laissé dans les yeux l'image rémanente des étoiles en une froide phosphorescence verte. J'ai battu des paupières. Jason a demandé : « Qu'est-ce que c'était ? Un éclair ? » et Diane n'a pas pipé mot.

« Jason… » ai-je dit en battant toujours des paupières.

« Quoi ? Diane, je te jure que si tu as fendu une lentille…

— Ferme-la », a répliqué Diane.

Et moi : « Arrêtez. Regardez. Où sont passées les étoiles ? »
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(...) cela aurait été le résultat de plusieurs milliards d'êtres humains effectuant des choix relativement inoffensifs: avoir des enfants, aller au travail en voiture, ne pas perdre son emploi, résoudre en priorité les problèmes à court terme.
Lorsqu'on parvient à un point ou même les actes les plus triviaux sont punissables de la mort de l'espèce, alors de toute évidence (...), on se trouve à un moment citrique, un autre genre de point de non-retour.
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Sandra et Bose
Dernière fois, se dit Sandra Cole lorsqu'elle se réveilla dans la chaleur étouffante de son appartement. Ce serait la dernière fois qu'elle irait passer sa journée de travail en compagnie prostituées décharnées, de drogués en début de manque qui suaientde tout leur corps de menteurs invétérés et de petits délinquants. Ce serait la dernière fois car elle allait remettre sa démission.
Elle se disait cela tous les matins de la semaine en se réveillant. Sauf qu'elle n'avait pas démissionné la veille.....
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A la différence de ces barbares des mondes glacés qui constituaient l'essentiel du personnel médical, Nefford comprenait les règles d'une conversation courtoise. Il se montrait amical sans perdre de vue les subtilités de la hiérarchie, révérencieux tout en ne versant presque jamais dans une flagornerie de mauvais gout. Son visage aristocratique et joufflu avait dû lui être très utile lors des loteries professionnelles, sur Terre : même vêtu de sa modeste blouse de médecin, il ressemblait à un cousin des Familles.
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Pour un océanologue qui, comme Freeman Li, n'avait jusqu'alors connu que la Terre, les fonds marins d'Isis étaient un mélange sans cesse renouvelé de familier et de bizarre.
Il aurait sans doute reconnu sur toute planète de ce type les coulées de lave en coussins et les cheminées volcaniques en activité - des "fumeurs noirs" qui remplissaient l'océan de bouffées e chaleur et de floraisons de minerai exotique. L'éclairage puissant de son télésenseur benthique révélait l'arc-en-ciel des tapis bactériens qui s'y étendaient aux alentours : des milliers de variations d'unicellulaires thermophiles presque aussi anciens qu'Isis. Cela aussi lui était familier. [...]
Sortis de ces points de repères, les fonds marins isiens étaient d'une étrangeté extrême. Des plantes calcifères s'élevaient en tours, en obélisques ou en structures pareilles à des mosquées. Nageant ou se déplaçant entre elles, des vertébrés ou des invertébrés pour la plupart de taille très réduite jetaient des reflets argent ou pastel dans cette lumière insolite.
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