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Citations de Robert Goddard (302)


On ne peut pas prévoir l'avenir, et c'est tant mieux, sinon le passé perdrait sa belle insouciance.

Chapitre III
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À aucun moment je n'avais demandé de l'aide et mon père ne m'en avait jamais proposé. Des deux côtés, la fierté se mettait en travers du chemin. Il voulait que je reconnaisse mes erreurs sans reconnaître aucune des siennes, et il pensait sûrement que j'attendais la même chose de lui.

Chapitre I
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Les outils ne semblaient pas avoir été dérangés, et pourtant, tout en les passant en revue, je savais déjà que le démonte-pneu n'y serait pas. Il était dans l'Essex, dans un laboratoire de la médecine légale, emballé, étiqueté, barbouillé du sang de Considine et de mes empreintes.
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"_ Que puis-je faire, maintenant qu'il est mort, pour me racheter ?
_ Vous pouvez prouver qu'il avait raison, répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation. Vous pouvez prouver que notre père n'a pas assassiné votre oncle."
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Juneau, Sitka, Skagway; Whitehorse et Dawson City; Valdez, Fairbanks, Nome. Ces villes, il les connaissait toutes. C'était évident vu la manière dont il en parlait. Il avait de nombreux souvenirs : le village de tentes sur la plage de Nome, où l'or étincelait dans le sable noir de la mer de Bering; les rues envahies par la boue et les saloons enfumés de Dawson; les cheminées et les tramways aériens de la mine d'or de Treadwell - si grande qu'elle était une ville en soi - qui s'étirait le long de la côte de l'île Douglas de l'autre côté du chenal par rapport à Juneau; les longs hivers sans soleil, quand la neige montait plus haut que les maisons et que les températures tombaient à moins cinquante degrés; et les brefs étés sans nuit, quand les mouches et les moustiques pouvaient littéralement vous rendre fou.
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Oui, enfin me voici revenu sur les lieux que tu hantes.
Pour te retrouver, j’ai traversé les années et les scènes mortes.
Que trouves- tu, à présent, à dire de notre passé,
Scruté au travers de l’espace obscur où tu m’as manqué ?
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Dans un monde qui se croyait si sage et se comportait pourtant si bêtement , il semblait parfois que seuls les fous voyaient les choses telles qu’elles étaient vraiment, que seuls les gens comme mon frère étaient prêts à admettre ce qu’ils apercevaient du coin de l’oeil .
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Il était 22 heures passées lorsqu'Umber repartit à Yvy house, la tête dans le brouillard. Il voulait juste quelques heures de sommeil. Il n'espérait pas que cela l'aiderait. Il n'espérait rien du tout. Il ne pensait plus au lendemain. il ne le supportait pas.

P. 361
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Avouer une faute est beaucoup plus difficile que la dissimuler.
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Il ne s'était jamais servi de canne et je n'avais jamais eu besoin de ralentir pour le laisser me rattraper. Cette foulée mesurée qui le caractérisait avait un rythme bien particulier. Elle portait la force de son passé.
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Il paraît qu'on n'a jamais découvert le meurtrier. Cette histoire est passionnante.
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Je vois le visage de Strafford sur cette photo du cabinet d'Asquith. Je te vois, mon gibier insaisissable, mais je ne t'entends pas. Si tu m'avais dit ce qui m'attendait en partant à la recherche de ton passé, je ne me serais jamais lancé dans l'aventure.
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J'écris ces dernières pages assis près d'une fenêtre, à travers laquelle le soleil éclaire un amoncellement de biens superflus. J'en ai reconnu un grand nombre : des miroirs fêlés qui avaient reflété dans le passé des scènes plus nobles, des vases ébréchés ayant contenu des fleurs fraîches et odorantes, de vieilles malles que mon père utilisait lors de ses voyages. Une âme bienveillante avait déposé dans un coin plusieurs aquarelles insipides ressemblant à celle que j'avais emportée à Madère en souvenir de Florence. Comment ne pas voir dans ces objets recouverts de poussière le symbole du déclin de ma famille, et la chute d'une dynastie ?
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Qu'avait-il bien pu se passer entre le mois d'octobre 1950 et le mois de mai 1951 qui avait poussé Strafford à revenir en Angleterre ? Sa mort était-elle un accident, un suicide ou un assassinat ? Seul Strafford pouvait me donner la bonne réponse.
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Voilà. Nous venions de conclure implicitement un marché, comme cela s'était peut-être passé entre Lloyd George et Christabel Pankhurst. L'enjeu, cette fois, était mon désir pour Eve. On me laissait entendre qu'il pourrait être satisfait. Le prix à payer restait inchangé : le nom et la tête de Strafford sur un plateau, ou plutôt dans un bouquin. "Laissez-moi m'occuper de lui, disait Eve, et vous arriverez peut-être à vos fins avec moi."
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La chose la plus sensée que nous fîmes, à la fin de la première année de guerre, fut de poser les armes et de fêter Noël avec les Allemands entre les lignes de démarcation, mais on nous avertit que tous ceux qui esquisseraient le moindre geste de fraternisation avec l'ennemi seraient passés par les armes pour conduite contraire à la morale, comme si tuer et être tué sans raison n'était pas contraire à la morale !
Au milieu cette folie meurtrière, j'appris quelque chose qui m'avait échappé lorsque j'étais politicien : on ne peut diriger convenablement ceux dont on n'a pas partagé les souffrances.
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On s'accorde généralement à penser que le cabinet formé par Asquith en 1908 regroupait de nombreux hommes politiques talentueux, et cela dans tous les domaines. Je ne dirai pas le contraire.
J'étais fier d'en faire partie et mon arrivée coïncida avec celle de plusieurs autres têtes de file - Lloyd George, promu chancelier de l'Echiquier, Churchill et McKenna, admis dans le cabinet pour la première fois.
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_ Que se passe-t-il d'important en ce moment à Madère, Alec ?
_ Il ne se passe jamais rien d'important, Martin. Je me contente d'enjoliver les anecdotes et de flatter les préjugés de mes lecteurs.
_ Qui sont ?
_ Prévisibles. Les mêmes que pour tous les exilés anglais n'importe où dans le monde et que l'on peut formuler ainsi : pourquoi les indigènes sont-ils si bruyants et si paresseux ?
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Je retournai donc à la guerre qui m'attendait patiemment, comme quelque bête énorme, assoupie, prête à m'enserrer à nouveau entre ses griffes. J'allai à elle de mon plein gré, presque avec soulagement.
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_ Pourquoi sommes-nous là ?
_ Vous n'avez pas entendu ce que chantent les hommes, Franklin ? répondit-il. "Nous sommes là parce que nous sommes là parce que nous sommes là."
_ Mais ce n'est pas suffisant.
_ Pour eux, il faut que ce le soit. Pour vous et moi, les raisons sont assez différentes. Devoir, honneur, noblesse oblige. Quels que soient les motifs qui nous ont poussés à venir, ils ne tiennent plus face à cette boucherie, vous ne croyez pas ?
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