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Critiques de Robert Pobi (307)
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Les Innocents

Alexandra Hemingway et inspectrice a la crim de New York.

elle aime son boulot,n, hésite pas à prendre tous les risques.

un jour on retrouve un enfant dans l,east River les pieds sectionnés. elle est son équipe,vont se lancer dans une enquête cauchemardesque.

Âmes sensibles s, abstenir.👍
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City of Windows

Après cette année compliquée, j'avais besoin d'un matelas de plage, d'un soleil revigorant, et d'un bon page-turner... Si j'ai eu du mal à trouver les deux premiers, City of Windows a parfaitement rempli ce que j'en attendais : haletant à souhait.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Lucas Page : cabossé par la vie dans tous les sens du terme, désagréable envers ses collègues, mais au grand cœur pour sa famille. Le roman introduit des récits de sa vie passée sur ses mutilations, sur son abandon et son adoption sans aller au-delà ce qui laisse présager des développements ultérieurs, et une saga Lucas Page, en tout cas, je l'espère.



Gros intérêt également pour le personnage de Whitaker. C'est sans doute assez classique dans les thriller d'avoir le duo homme femme. Mais ici, Whitaker m'a semblé être plus qu'un faire-valoir du personnage principal, elle a un caractère trempé, et semble être la seule à vraiment tenir tête, en tout cas donner le change à Lucas Page aussi bien physiquement - une évidence vue ses handicaps qu'intellectuellement, et fait passer ses chefs et collègues, Graves en particulier, pour de sinistres crétins.



L'intrigue est somme toute standard. Les chapitres s'enchainent bien, les phrases courtes tiennent donnent un bon rythme à ceux-là. Au niveau du style, j’ai bien aimé le récit à la troisième personne qui reprend tout de même le style du personnage décrit. Cela offre une bonne description du personnage tout en donnant le ton, parfois presque comique de celui-ci, par exemple, la description de cette vieille dame Bunny Morgan qui est témoin du sniper sur le toit en vérité les deux enfants avec son « racisme ordinaire » tourné en dérision par son propre vocabulaire.



Enfin, le fond du récit porte sur ce sujet o combien d’actualité : les armes (le second amendement) et le « patriotisme ». Personnellement, je m’aligne avec les convictions de l’auteur, et sa dénonciation des armes en libre-service. Lucas Page utilise les chiffres et les faits pour expliquer sa position anti arme, ce qui colle bien avec son caractère impassible, et fait passer efficacement la conviction de l’auteur. J’ai donc pu lire ici un roman qui m’a permis de me laisser porter, sans avoir à me convaincre.



En conclusion, j’ai trouvé ma plage, mon soleil. Il m’a fallu une journée pour lire le bouquin. Je n’ai pas senti et le coup de soleil sur l’épaule qui dépassait du parasol tellement j’étais absorbé par la tempête de neige New Yorkaise. Bref, j’ai vraiment adoré. Je digère et j’attaquerai indéniablement l’aventure suivante de Lucas Page avec Serial Bomber.

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City of Windows

Nouvel auteur que je découvre avec son 3ème opus: un vrai thriller!

J'ai vraiment apprécié cette lecture; tous les ingrédients sont présents: les conditions météorologiques détériorées, un "serial sniper", le FBI qui arrive en force et surtout des personnages marquants. Je pense bien sûr au personnage principal Lukas assez atypique avec un humour plus que grinçant, une vie de famille riche et animée, des capacités extraordinaires pour "lire" et décrypter les scène de crime et également à Whitaker du FBI! J'espère que l'on aura l'occasion de lire de nouveaux livres avec ses personnages récurrents ( pourquoi pas une série?).

Les personnages secondaires sont aussi présent et aident à l'évolution de l'histoire , à la connaissance des personnages principaux.

L'écriture est ciselée, nerveuse, avec des situations tendues...c'était vraiment prenant! J'ai hâte de lire les prochains ou les plus anciens!
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L'invisible

Bon c’est un avis en demi mesure. Oui encore, ça va ne me taper pas tout de suite, laisser moi vous expliquer.



Je vais commencer par le positif, ce roman est très, très bien écrit, je lui l’accord Robert Pobi à un certain talent. L’ambiance glauque, anxiogène lié a l’enquête et à l’ouragan présent durant tout le roman sont bien au rendez-vous. La plume est même assez cru, directe, ça y’a pas à dire il n’y va pas par 4 chemins.



Mais… Non, non, çe ne suffit pas, si à un certain moment je me suis dit qu’on tenait la un thriller presque génial, j’ai vite déchanter. Je n’ai pas toute les références littéraire nécessaire pour dire si c’est du copier/coller d’autre roman ou quoi. Mais ce roman est trop facile, malheureusement le final ne pas absolument pas prise de cour, j’avais déjà trouver le vilain de l’histoire.



Donc mitigé d’un coté ce côté glauque, angoissant, ouragan ma plu, mais la fin était beaucoup trop prévisible.
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L'invisible

Sur fond d'ouragan, ce roman nous entraine dans une enquête sur des meurtres particulièrement glauques. Des personnages torturés qui s'éloignent des poncifs habituels des thrillers, une atmosphère loure... mais aussi d e ombreux clichés (mais bon, comme dans tous les thrillers...), quelques passages et digressions inutiles (histoire de rallonger le texte...)

Dans l'ensemble, un excellent roman du genre avec une fin qui se veut "surprenante" (mais qu'on devine quand même en amont...)
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L'invisible

C’est un très bon thriller. Il a des défauts mais malgré cela, franchement c’est très bon. Je l’ai fini au lit avant de dormir, je m’en suis mordue les doigts, j’ai eu bien du mal à dormir derrière tout ça.



Dès le départ du roman, on plonge dans l’horreur, l’atmosphère est oppressante entre les meurtres bien atroces et l’ouragan qui s’approche, tout est fait pour faire monter le stress et l’écriture de l’auteur fait que, immédiatement, on transpire, on grelotte, on angoisse.



Le principal défaut du livre vient du manque de crédibilité ou plutôt d’explications face à certaines scènes qui , pourtant, sont importantes pour comprendre. J’ai parfois eu l’impression qu’il manquait des pages à mon livre. On a le début le milieu mais pas la fin qui raccorde le tout, c’est à nous de l’imaginer…. Je désapprouve totalement. Bien sûr, il est impossible de vous parler des scènes auxquels je pense sans vous dévoiler des choses donc je ne vous donnerai pas d’exemples mais voilà , ça m’a gênée.



Je n’en ferai pas des tonnes sur ce roman qui a largement été commenté mais je dirais que le point fort est véritablement l’atmosphère générale avec la pression qui monte et qui empire comme l’ouragan présent dans ce roman mais l’absence de descriptions psychologiques des personnages en fait un roman de façade. On a des bribes mais à un aucun moment je ne me suis dit que c’était poussé, bien au contraire. C’est dommage, il y a matière à et j’avoue que, du coup, j’ai vu venir la fin, ça n’a pas été une surprise.
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City of Windows

Deuxième vrai coup de cœur depuis le début de l’année.



J’adore ce Lucas Page, pourvu que Robert Pobi lui réserve de nombreuses autres enquêtes.



Le personnage attire la sympathie : il est brillant et a eu un grave accident (l’incident dont on ne sait pas grand chose) dans lequel il a perdu un œil, un bras et une jambe. Il a adopté 5 enfants avec Erin, sa femme. Il est désormais professeur à l’université.

Lorsqu’ un sniper tue un agent de police, son ancien chef vient lui demander son aide pour déterminer d’où le tueur a pu tirer. Puis les meurtres s’enchaînent et Lucas est obligé de reprendre son ancien travail d’enquêteur.



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L'invisible

Bon ben voilà, j’ai enfin lu ce roman dont j’ai beaucoup entendu parler il y a quelques années.

Oui, ça démarre fort et c’est glauque a souhait, bref tout ce qui fait un bon thriller. Il y a aussi un fond de catastrophe météorologique que j’ai trouvé bien.

Mais voilà, je n’ai pas été conquise. J’y ai trouvé beaucoup de répétitions, presque mots pour mots qui m’ont bien dérangé. Sinon il y a aussi un peu de surenchère de glauque et pour finir je me suis doutée de certaines choses dès le tout début. Je dois avoir un peu le cerveau dérangé ou avoir lu trop de thrillers, mais voilà. Ça m’a aussi énervé d’avoir deviné une partie de la fin.

Alors voilà, je ne conseil pas ce livre aux âmes sensibles.

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Serial bomber



Serial Bomber de Robert Pobi est un roman policier amusant à lire. Nous avons à la fois un prof d'astrophysique dans une université prestigieuse et l'homme de six millions, avec une baraka hors du commun Lucas Page va résoudre pour le F.B.I. une affaire de poseur de bombe. Une histoire intéressante et fascinante qui surprend le lecteur par la science de l'auteur qui est bien au fait des ravages qu'une bombe a comme potentielle. Un bon roman voilà tout a été dit.

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Serial bomber

Connaissez Lucas Page ? Ce super intervenant, docteur en astrophysique à l’université de Colombia et accessoirement Asperger, drôle, vif, également capable d’analyser une scène de crime à la vitesse d’un ordinateur, n'est v autre que le formidable héros né sous la plume du grand Robert Pobi.



Le personnage , qui a fait une irruption remarquée dans le monde du thriller il y a deux ans chez nous avec City of Windows, est de retour en ce printemps 2021 avec un autre thriller détonnant et aussi explosif que son titre l'annonce : Serial Bomber



Une bombe vient de souffler les premiers étages du Musée Guggenheim. Et pas moins de 702 convives, à l’occasion d’un gala de charité, s’y trouvaient.



L’enquête commence et Lucas Page, l'(anti) héros préféré de Robert Pobi, est de retour pour donner un nouveau coup de main au FBI qui doit mettre la main sur ce poseur de bombe qui semble surtout en vouloir à la bourgeoisie new-yorkaise.



La qualité première de ce thriller comme son premier volet du reste, c’est l’efficacité diabolique de son écriture. Robert Pobi comme souvent chez les écrivains américains, ne pense qu’au lecteur.



«Serial Bomber » est un vrai page-turner qui profite d’un suspense haletant et implacable pour nous offrir aussi de très belles pages décrivant un New-York automnal



On a aussi quelques réflexions bien senties sur notre société , Lucas Page se faisant parfois grand philosophe devant ce monde qui va si mal ..



Cette nouvelle enquête de Lucas Page de plus de 744 pages tient en haleine du début à la fin... A ne pas rater pour bien commencer le mois de mai !!




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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City of Windows

Je suis entrée très rapidement dans le vif du sujet puisque l'action débute dès les premières pages. Et même s'il n'est pas évident de comprendre et situer tout de suite ce qu'il se passe, c'est justement par ce flou dans lequel on débute que l'enquête démarre et que tout se met en place.



Un agent du FBI tué par un sniper, c'est déjà pas courant, mais quand les meurtres s'enchaînent, le rythme devient de plus en plus rapide, la tension palpable et ce livre devient un vrai page turner.



Les pages défilent, les personnages nous apparaissent rapidement attachants ou détestables et jouent tous un rôle essentiel dans cette histoire. La météo complique les choses, rend la situations d'autant plus anxiogène et appuie la où ca fait mal.



En bref, j'ai adoré ma lecture, j'ai passé un super moment. Je me suis rapidement retrouvé embarqué dans ce livre, bourlingué de gauche à droite, avec un impression d'avance mais toujours avec 3 trains de retard. Je vous le recommande clairement !!

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City of Windows

New-York en plein blizzard, un sniper sévit et tuera pour commencer sa cavale meurtrière un policier du FBI. L'enquête s'annonce compliquée voire impossible c'est sans compter toutefois sur l'intervention d'un ancien agent désormais professeur d'astrophysique à l'université : Lucas Page. Car lui n'est pas n'importe qui, il est atteint du syndrome d'Asperger et comment dire qu'il se débrouille très bien en maths et ici en particulier pour calculer les trajectoires des balles et ce quelque soit la météo. Il est unique et seul lui pourra faire avancer l'affaire. Le compte à rebours est lancé, une véritable chasse à l'homme enclenchée.



New-York est un personnage de ce thriller à part entière. L'auteur nous décrit la grosse pomme d'une manière si magistrale qu'on s'y croirait presque en train de braver les conditions météorologiques extrêmes et la neige, dans une ville réduite involontairement au silence, presque intégralement paralysée. Que dire de Lucas Page ? J'ai adoré son personnage et je suis ravie que son histoire continue dans d'autres tomes déjà parus ou à paraître. Il est d'une intelligence extrême et malgré certaines difficultés à communiquer ou à lire les émotions sur un visage reste divinement humain à sa manière. Il est atypique et c'est ce qui m'a plu, il apporte de l'originalité à l'intrigue. Le suspense est là et je vous assure que ce livre est très difficile à lâcher.



Un immense coup de coeur !
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City of Windows

Après l'Invisible, j'avais hâte d'ouvrir ce livre.  L'auteur et son écriture m'avaient déjà beaucoup séduite et aujourd'hui, je n'en démords pas, Robert Poby est un auteur à suivre.



New York en pleine tempête de neige, un sniper qui vise et tue dans les pires conditions climatiques des agents de l'État, le FBI sur les dents et un professeur d'université, génie d'astrophysique, ancien agent du Bureau, qui se retrouve chargé de trouver et arrêter ce sniper.



Lucas Page est un génie, asocial, avec un présumé syndrome d'Asperger.

Il y a 10 ans, alors agent du FBI, il a été très gravement blessé.

Aujourd'hui, avec un œil, un bras et une jambe en moins, il enseigne l'astrophysique en faculté et forme avec sa femme une famille d'accueil pour des enfants estropiés de la vie et du cœur.



Au travers de la ville de New York, une ville de gratte-ciels et de fenêtres, un tireur embusqué fait des ravages parmi les forces de l'ordre. Le FBI se retrouve coincé par ce tueur dont on ne retrouve ni les positions lors des tirs ni l'origine de ces munitions.

Pour parvenir à des résultats, on fait appel à Lucas qui n'en demandait pas tant.



Ses talents particuliers et son intelligence hors-norme ne seront pas de trop pour analyser les faits et gestes du sniper froid, calme et calculateur qui élimine un à un des agents fédéraux.



Une véritable investigation policière avec, en filigrane, le racisme latent d'une partie de la population et la remise en question du deuxième amendement de la constitution des USA sur le port d'armes.



Une enquête sur l'humain, sur sa souffrance physique et psychique.



Une histoire ou la morale n'est pas toujours là où on l'attend.



Avez-vous déjà lu cet auteur ?
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City of Windows

NYC connaît comme souvent un hiver bien froid et rigoureux. Les tempêtes de neige sont courantes à cette époque. Tempêtes de balles et éclats de cervelle un peu moins. Un tireur fou s’amuse à dézinguer des personnes, ayant toutes un lien avec les forces de l’ordre. Le FBI, en charge de l’enquête, va rapidement faire appel à un ancien de la maison, afin de leur apporter leur aide sur cette affaire. En effet, le tireur ne laisse aucune trace de son passage et laisse les enquêteurs dans l’embarras. Page est devenu professeur d’astrophysique suite à un “incident” qui lui a coûté un bras, une jambe et un oeil. Depuis sa démission du bureau, il s’est construit une petite vie tranquille. Il va vite se révéler capital dans la résolution de cette enquête car avec ses capacités hors-normes, il va être capable d’analyser scènes de crimes, trajectoires de balles…



City of windows est un bon thriller américain bien comme je l’imaginais. Relativement simple dans sa construction, il est néanmoins terriblement efficace. L’intrigue est bien amenée, et nourrie par un rythme assez effréné. Zéro temps mort dans ce bouquin. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et ai eu du mal à le lâcher. J’ai noté quelques scènes un peu too much et cliché, mais ça ne m’a pas dérangée plus que cela. J’ai été embarquée dans l’histoire et ai beaucoup apprécié les rebondissements bien placés, et surtout, le dénouement final, que je n’avais pas deviné .



Par ailleurs, j’ai aimé ressentir l’engagement de Robert Pobi (canadien) sur des sujets tels que les armes à feu et cette critique à peine voilée de la société américaine ancrée dans ses contradictions.



En bref, tous les éléments sont réunis pour faire de City of Windows un bon thriller assez “classique”, mais captivant.

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City of Windows

Un agent fédéral a été assassiné au volant de sa voiture d’une balle en pleine tête tirée par un Sniper à l’angle de la 42e Rue et de Park Avenue à New York. Les enquêteurs ont des difficultés à déduire l’angle de tir et donc à déterminer où était positionné le tireur. Désemparés, ils vont devoir demander à Lucas Page, un ancien agent du FBI devenu professeur d’astrophysique et atteint du syndrome d’Asperger de les aider. Celui-ci avait quitté la police 10 ans plus tôt suite à un « incident » (comme il le nomme) qui lui a fait perdre un bras, une jambe et un œil. Sa spécialité : décrypter les scènes de crime, déterminer les trajectoires des projectiles très rapidement.

Qu’un sniper tue un agent des forces de l’ordre peut être un hasard, mais deux, trois,… ce n’est plus une coïncidence. Il cherche à faire passer un message, mais lequel ? Une chose est certaine, pour réussir de tels tirs dans ses conditions météorologiques catastrophiques, ce n’est pas n’importe qui. L’identité du sniper pourrait bien vous surprendre…

City of windows est la première enquête de Lucas Page. Un homme à la personnalité bien singulière qui ajoute parfois une touche d’humour et le désigne comme l’élément fort de ce thriller/polar. Ce livre a été une belle surprise, je m’attendais pas à être aussi conquise par l’intrigue qui m’attirait pas plus que ça et que je pensais banale à la base. Je n’ai tout simplement pas vu passer les pages et n’avais pas deviné l’identité du snipper. Avec son histoire l’auteur évoque des thèmes, qu’on relie souvent aux américains, comme le terrorisme, la détention et l’usage des armes…

Un polar actuel captivant, addictif.

Je vais surveiller la sortie des autres livres de la série car j’ai vraiment pris plaisir à découvrir ce premier tome et me suis attachée au personnage de Lucas Page.

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Serial bomber

Même si cela n’a pas de lien direct avec l’histoire qui nous est racontée ici – encore que -, il est encore plus évident que dans City of windows que Robert Pobi ne voit pas d’un très bon œil la prise de pouvoir sur nos vies de la technologie. Et c’est un euphémisme… Ses critiques des réseaux sociaux, de l’invasion numérique, sont acerbes. Et il égratigne au passage ceux d’entre nous qui, pour une éphémère notoriété numérique, sont prêts à tout. En témoigne la citation donnée au début de cette chronique… Le rappel n’est pas inutile, et vous aurez noté que c’est un thème désormais récurrent, plusieurs des livres chroniqués récemment abordent ces questions sous des angles divers.



Mais revenons à notre ami Lucas Page. Enfin, ami… Il est sans doute risqué de s’autoproclamer l’ami de cet homme qui cultive une sérieuse misanthropie. Pourtant, on voit bien que ce qui l’agace réellement, chez la plupart de ceux qui l’entourent, c’est leur manque d’ouverture d’esprit. Et, au FBI, il est particulièrement servi en la matière !



Quoi qu’il en soit, c’est donc à un poseur de bombes qu’il s’attaque ici. Après l’audacieux attentat contre le musée Guggenheim, c’est un datacenter qui explose. Et chaque nouvelle explosion souligne à la fois à quel point la théorie initiale du FBI est erronée, mais sans permettre de reconstituer l’histoire de façon cohérente.



L’histoire est parfaitement alambiquée, les fausses pistes sont nombreuses, les ambitions apparentes sont contredites par les motivations profondes – et l’auteur semble penser que, dans les milieux financiers, une telle attitude est la norme -. Les deux frères Hockney sont parfaitement détestables… même si, par un habile retournement de situation, Robert Pobi nous donne finalement à voir le courage, derrière la surface hautaine.



Une deuxième aventure qui maintient largement le niveau, et qui donne envie de découvrir bientôt la suivante… Car au-delà du côté inhumain de Lucas Page, on s’est pris d’intérêt pour la famille qu’il protège si mal, mais à laquelle il est pourtant si attaché.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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City of Windows

Entre la foisonnante New-York et les montagnes du Wyoming, il y a un monde de différences. Ne serait-ce déjà que par la population, avec d'un côté une métropole d'un peu moins de 8 500 000 habitants (6900 au km2) et de l'autre un état, le moins peuplé des USA avec un peu plus de 500 000 âmes soit 2,5 au kilomètre carré. Un contraste dont se sert Robert Pobi pour créer une intrigue prenante en situant l'unité d'action et de lieu dans la Grande Pomme. Là où, un sniper diablement adroit prend les agents du FBI pour les ours, des pumas, élans ou bisons des terres arides ou glaciales du Wyoming. Du moins, c'est l'endroit d'origine du tueur tel que le découvre le héros du roman de Pobi.

Lucas Page, puisque tel est son nom, est aussi un personnage à part. Ancien du FBI devenu prof d'université en astrophysique après un terrible accident dans l'exercice de ses fonctions, il est mi-homme mi-robot, un œil en moins, un bras et une jambe articulés, il a tout d'un être bionique d'autant qu'il est autiste Asperger et qu'il élève une famille de cinq enfants handicapés et adoptés avec sa seconde femme Erin. Lui qui a rompu tout contact avec l'agence fédérale est rappelé par la hiérarchie. Il cède quand il apprend que la première victime du sniper est son ancien coéquipier. La course contre la montre s'intensifie car les victimes s'amoncellent, au point même que sa famille deviendra aussi une cible.

Robert Pobi a bâti un remarquable thriller, jouant sur les fractures de l'Amérique avec ses extrémistes religieux, les lobbies des armes et les drames qui en découlent comme Wako dont il prend exemple, le deuxième amendement, les différences de vie entre les états riches de la côte est (ou ouest) et ceux plus pauvres et désertés du Nord et du centre. Les retournements de situation, les surprises, les découvertes scientifques de Lucas Page, l'amour qu'il porte à sa petite famille recomposée, tout étonne et encore plus les cent dernières pages et un final de western.
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Serial bomber

City of Windows du même auteur avait été un coup de cœur pour moi. C’est dire si j’attendais ces retrouvailles avec Lucas Page, un anti-héros original, avec impatience.

Quelle déception… Je ne parviens même pas à aller au bout de ma lecture !

Ça commence pourtant pas mal, une explosion, une intrigue…. Puis cette scène initiale qui se répète, d’autres explosions… une intrigue qui se perd, se noie… Un Lucas Page qui va d’un lieu de dévastation à un autre… sans faire avancer l’enquête d’un pouce, la défiance de ses collègues est redondante elle aussi.

Rien ne me donne envie de tourner les pages… Je n’ai pas retrouvé le charme de City of Windows et c’est pour moi une grosse désillusion !

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Serial bomber

Janvier 2020, j’abandonne deux lectures guère passionnantes pour me lancer dans City of windows de Robert Pobi. Un polar captivant qui finira dans le top de mes lectures de l’année. Une plume addictive, des thèmes qui pousse au débat et un personnage sans concessions, Lucas Page, que l’on retrouve dans cette nouvelle enquête. L’auteur parviendra-t-il à reproduire l’engouement que j'ai ressenti pour son précédent roman ? Réponse dans les lignes qui suivent.



L’ouvrage commence de manière tonitruante, une explosion ravage un musée lors d’un gala privé, plus de 700 morts sont dénombrés, des œuvres d’art inestimables sont perdus à jamais et la bombe laisse une nouvelle plaie béante dans la chair de la ville de New York. Rapidement le professeur en astrophysique Lucas Page est appelé à la rescousse par le FBI pour mener l’enquête alors que les attentats se suivent à une vitesse effrayante.



Pendant près de trois cents pages l’auteur est parvenu à maintenir l’illusion qu'il me racontait un bon polar d’enquête. C’est bien le seul aspect positif que je peux lui trouver, savoir maintenir l’intérêt du lecteur avec une intrigue aussi riche en péripéties redondantes et un récit dénué d’originalité est une prouesse. Moi qui aime lorsque l’intrigue se présente comme une pelote de mystère qu'il va s'agir de démêler jusqu'à trouver le fil conducteur je dois avouer que j'ai été particulièrement déçu avec cet ouvrage. Le schéma narratif se révèle répétitif, Page se traîne de site d’explosions en sites d’explosions sans que jamais ses capacités, qui relèvent de plus en plus du superpouvoir, ne permettent de faire avancer l’enquête.



Il faut dire que ladite enquête n’a rien de passionnant. Très vite une piste apparaît, plutôt un boulevard qu'une simple piste sans parler d'un personnage tellement suspect qu'il ne pourrait pas l’être plus s'il se baladait avec une pancarte marquée "JE SUIS COUPABLE ". Mais plutôt que d’approfondir ces pistes pour nous livrer une enquête dense et passionnante et, pourquoi pas, en profiter pour soulever à nouveau des sujets de société brûlants, l’auteur préfère enchaîner les scènes d’action et les répliques acerbes de Page, dont le caractère hautain et méprisant devient de plus en plus difficile à apprécier au fil des pages. Surtout que ce personnage que l’on nous présente comme hautement intelligent passe son temps à mettre sa vie en danger après avoir gambergé sur les motivations du coupable que n’importe quel lecteur habitué aux intrigues de polar aura deviné depuis longtemps.



En fil rouge l’auteur insère des interludes qui montre l’impact des événements du récit sur la population américaine. Autant d’occasions pour l’auteur de fustiger l’emprise des réseaux sociaux et de la technologie sur nos vies. Mais ces thèmes auraient mérité une approche plus subtile et un développement plus conséquent que le cliché de la stupidité rampante accentué par les réseaux sociaux. Ces courts interludes font plus office de parodie sinistre que de réelle réflexion sur l’état de notre monde.



Je vais passer sur les incohérences du récit, dont le rythme effréné permet de passer à côté, pour conclure que cette nouvelle aventure de Lucas Page est bien en deçà de la précédente. L’auteur reproduit le schéma de City of windows, jusqu'au dénouement, mais sans le charme ni la minutie de la précédente enquête. Une déception à la hauteur de mes attentes.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Serial bomber

Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse Critique spéciale "Mauvais Genres", je tiens d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Equinox pour l'envoi de cet ouvrage en avant-première !



Lucas Page s'était promis de ne plus collaborer pour le FBI depuis sa dernière enquête mais pour un homme tel que lui, il ne faut jamais dire Jamais. Bien qu'il y ait déjà laissé un bras, une jambe et la moitié d'un œil (tout cela bien évidemment remplacés par des prothèses mais pour découvrir comment exactement, il faudrait que je me plonge dans le premier volet intitulé "City of Windows" paru en 2020), lorsqu'il est de nouveau contacté par ces dernier, l'on peut dire que Luca, féru de toutes sortes d'équations mathématiques et surtout doté d'un étrange symptôme (atout ou défaut ?) lui permettant de reconstituer une scène de crime avant que celle-ci n'ait eu lieu, le FBI avait absolument besoin de lui sur ce coup-là. Il faut dire qu'une explosion au musée Guggenheim tuant sep-cent deux personnes, et du beau gratin qui plus est, et réduisant en cendres des milliers d'œuvres sans faire de bruit avait de quoi irriter au plus haut point Brett Kekoe, agent spécial du FBI en charge de Manhattan et ses hommes . Pour lui, il faut absolument que le Professeur Page (ce dernier s'étant reconvertir en scientifique afin d'être moins sur le terrain et surtout de se consacrer un peu plus à sa femme et à leurs cinq enfants...sans oublier leur chien Lemmy) et son ancienne coéquipière lors de sa dernière enquête pour eux, Alice Whitaker, une célibataire de couleur noire mais qui est extrêmement douée, reviennent sur le terrain. Ces derniers accepteront ils de se remettre dans le bain, quitte à y laisser des plumes ? Un duo de choc qui ne peut faire que des étincelles et qui se complètent à merveille tant ces deux-là, bien qu'ayant un certain problème de communication pour Lucas, se complètent à merveille !



L'histoire est extrêmement bien ficelée et rondement menée et tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page et bien que j'ai eu un peu de mal au départ devant la foison de personnages pour savoir qui était qui exactement, je me suis très vite prise au jeu et même, j'en redemande ! A découvrir !
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