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Critiques de Roger Caillois (35)
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Ponce Pilate

Ce récit, à la frontière entre la nouvelle et le roman, peut se voir comme un hommage à Borges par son traducteur, Roger Caillois. Le style aussi bien que le sujet - une uchronie qui imagine un Ponce Pilate sympathique, qui épargne Jésus-Christ et modifie donc le cours de l'histoire par rapport à celle que nous connaissons... - rappellent l'auteur argentin. Très plaisant et très intelligent.
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Cases d'un échiquier

.Un livre que je n’avais plus relu depuis 1970 ! Suite de textes disparates mais ayant en commun le raffinement de l’écriture et l’originalité de la pensée De très belles réflexions sur l’art , sur le fantastique et quelques récits dont un qui m’a profondément touché : « Récit du délogé » .
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Ponce Pilate

Et si Ponce Pilate, le préfet de Judée, avait gracié Jésus ? Une récriture de l'Histoire. Un classique.
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Ponce Pilate

Une très belle langue alliée à une grande érudition sur la genèse des religions et les habitants de la Judee d'alors rend ce roman particulièrement plaisant à lire. Néanmoins, les quelques petites pirouettes d'anticipation tombent à plat: Ce roman tient plus de la nouvelle.
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Poétique de Saint-John Perse

Roger Caillois, poète attentif de Pierres, a collaboré à la NRF dès 1935 et publié les poèmes de SJP des années 40 dans sa revue, Les Lettres Françaises, en Argentine. Il reprend après-guerre son activité à la NRF où SJP publie ses anciens poèmes en recueil, puis Amers. Selon les lettres échangées entre les deux hommes (voir Correspondance de Saint-John Perse et Roger Caillois, Gallimard, Cahiers de la NRF, 1996), SJP demande à Caillois d’écrire sur sa poésie, demande qu’il fera disparaître de la correspondance publiée dans ses Œuvres complètes de la Pléiade (1972). Rappelons que c’est SJP lui-même qui a préparé ce volume avec quelques éléments d’autofiction.



Comme critique puis ami, Caillois publie en 1954 la première édition de Poétique de St-John Perse (noter l’orthographe de St). Le pratiquant de SJP y trouvera une fine exégèse, admirative mais sans flagornerie, SJP ne l’aurait pas supporté : « Il est ridicule de prétendre copier en exclamations éblouies et obscures les démarches réservées de la création » (p 10). La supervision de SJP a l’avantage d’éclairer les intentions et certaines images du poète, et l’inconvénient d’aliéner la liberté du critique. Elle illustre, comme beaucoup d’études des vingt dernières années, le souci de SJP de contrôler l’édification de sa gloire.

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Le mythe et l'homme

Les fondements imaginaires de la représentation, des mythes et des structures psycho-sociales. Une pensée très originale, une écriture poétique, de quoi ouvrir de nouvelles perspectives : que demander de plus ?



PS : il n'y a de structure qu'imaginaire, le reste ce n'est que du bla-bla...
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Noé et autres textes

5 textes courts tirés d'un recueil plus important "Cases d'un échiquier". Influencés par le surréalisme ou la philosophie, notamment orientale, ces textes pétris d'intelligence ne manquent pas d'interroger et de remettre en cause quelques fondements même de la vie quotidienne.

Un plaisir de lecture court mais intense.
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L'incertitude qui vient des rêves

Roger Caillois ne dispose pas de la notoriété qu'il mérite. Que n'a-t-il dépassé ces penseurs nihilistes qui nous écrasent de leur mélancolie désabusée. Je regrette d'avoir rencontré Caillois si tard, et je suis désolé pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Il fait partie des rares qui nous aident à vivre.
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Noé et autres textes

Après avoir lu "La Revanche des otaries" de Vincent Wackenheim et m'être passionnée pour l'histoire de ce bon vieu Noé, je ne pouvais pas faire l'impasse sur ce livre...



lu 30 pages de ce cours roman de 105 pages... et franchement pour 2€ chez Folio, c'est donné ! vraiment savoureux !!!
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Chroniques de Babel

Toutes les chroniques rassemblées dans ce recueil toutes datées de 1946 sont classées dans trois parties: la première a donné sont titre au recueil, Chroniques de Babel est une collection d'essais; le seconde partie, est une collection d'essais critiques dont la plupart des thèmes reprennent ceux de la première partie mais avec pour prétextes la critique d'une oeuvre. La troisième partie est constituée de critiques théâtrales. Parce qu'il s'agit de théâtre, Caillois y restitue les intrigues et donne son opinion sur le jeu des comédiens avec la mise en scène. Il donne l'impression de s'ennuyer à cet exercice qui semble lui déplaire. Ce n'est sans pas pour cette seule raison qu'il se montre si sévère avec les spectacles dont il doit rendre compte. L'un de ces compte-rendus porte sur une vie de Galilée et attira mon attention: "Ma vérité" de Hubert le Porrier (pièce en trois actes et cinq tableaux au théâtre La Bruyère). Renseignement pris sur Wikipédia, je trouvais bien une pièce jouée en 1946 au théâtre La Bruyère intitulée "Et pourtant elle tourne" de Herbert le Porrier. L'erreur sur le titre et le prénom de l'auteur de la pièce sont ils imputables à l'éditeur? Mon édition date de 1981, le recueil (posthume ) a été constitué par Elena Vichrova-Caillois. Je n'ai pas si l'erreur a été corrigée depuis.



Mais ce sont les deux premières parties qui font le meilleur de ce volume. Les textes de la seconde partie sont souvent des réécritures de textes de la première (ou peut-être l'inverse je n'ai pas vérifié); reprises, plutôt que redites, reformulation d'une réflexion critique maniaque dans le choix des concepts, dans son souci d'exactitude. La présentation presque en vis-à-vis de ces deux collections d'essais produisent sur ma lecture une sorte d'effet de stéréoscopie de l'esprit critique de Roger Caillois.



Le critique Caillois prend toujours du champ pour juger d'une oeuvre: peut-être plus libre dans ses choix que pour la théâtre, le critique Caillois prend l'ouvrage qu'il juge comme un prétexte à une réflexion anthropologique beaucoup plus vaste pour finalement, porter un jugement, souvent sévère, sur une époque et ses travers dont la production littéraire n'est jamais qu'un symptôme. Roger Caillois n'a jamais été porté que dénigrement et aux jugements à l'emporte-pièce; lorsqu'il s'en prend à André Gide par exemple, il rend un hommage très argumenté au styliste et aux libertés de sa syntaxe tout en faisant fait une très mauvaise publicité au Journal de celui-ci. Même lorsqu'il ne goûte guère les oeuvres dont il rend compte, même lorsque qu'il semble les mépriser, Roger Caillois les rend intéressantes et donne envie d'y aller voir tellement, au final, il a le don de nous laisser libre de notre jugement.
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Le mythe et l'homme

Bien
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Le mimétisme animal

Il tema del mimetismo percorre, sino dagli anni Trenta, l’elegante riflessione di Roger Caillois, intellettuale francese scomparso nel 1978. La mimicry è stata oggetto di suoi studi brevi, all’interno di opere più generali, ma è stata anche trattata in forma autonoma: è uno dei suoi temi più importanti, forse persino quello fondante del suo intero meditare sull’esistente. E’ proprio nel garbo, nella precisione e nella misura con la quale Caillois espone ne Il mimetismo animale numerosi esempi dei vari mimetismi animali, quindi anche umani, che risiede il valore di questo testo, meno spericolato di suoi altri sullo stesso tema. Anzi è proprio la solidità dell’argomentazione, depurata di ogni facile effetto, a rendere l’opera ancora più interessante per il lettore maturo. Il mimetismo è esclusivamente funzionale? Ha soltanto uno scopo difensivo o offensivo? Quali altri motivi possono determinarne l’esistenza e la sua indubbia persistenza? È sostenibile ritenere – persino affermare – che il nutrito, ricchissimo “repertorio” di forme e di immagini della natura rimanga comunque un numero finito e calcolabile e, in alcuni rari casi, anche ripetibile?



Perché i soldati di oggi indossano una tuta mimetica persino quando sono di servizio in ambienti urbani? Non è necessario affrettarsi a rispondere. Ci si soffermi a riflettere su questo caso ormai frequente, con calma. Anche senza lambiccarsi su questo esempio, sembra quasi sia possibile mettere in discussione uno dei presunti cardini della condotta umana: l'utilità. Qual è infatti la reale utilità di una tuta mimetica concepita per occultarsi nella boscaglia, nel deserto o sulla neve, all'interno di una stazione di metropolitana? L'intento protettivo, utile in un contesto naturale, sembra dissolversi all'interno di una struttura architettonica. D'altro canto la presenza dei militari armati, evidenziata dalla tuta mimetica, potrebbe rassicurare i pacifici cittadini pur esponendo i soldati a maggiori rischi, considerata la maggiore visibilità. Di certo l'utile dei pacifici cittadini sembra accresciuto rispetto a quello dei soldati posti a loro difesa. Quindi l'utile si riapre una strada, una possibilità di esistenza, ma l'utile di chi? Perché ci si fa passare tanto spesso per ciò che non si è, a volte spacciandosi per feroci gradassi o acuti, raffinati intellettuali e in altri casi gabellandosi invece per esserini innocui o candidi babbei? Per prevalere, per proteggersi? Per paura quindi? Perché lo fanno in tanti? Fastidioso interrogarsi su temi del genere, molto più rassicurante osservare questi fenomeni negli animali posti su un gradino ritenuto inferiore nella gerarchica scala di classificazione dei viventi. È anche più facile analizzare queste modalità comportamentali dal di fuori, un "fuori" che equivale a un "alto", dal momento che è scontato per chiunque ritenersi in una posizione più elevata di un bruco. Il mimetismo è quindi esclusivamente funzionale? Ha soltanto uno scopo difensivo od offensivo? Quali altri motivi possono determinarne l'esistenza e la sua indubbia persistenza?



A queste domande Caillois tenta di suggerire delle risposte. Risposte che danno origine ad altre domande, alle quali soltanto nell'intimo il lettore potrà forse osare rispondere.
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Apprentissage de Paris

Dans ce court texte intitulé "L'apprentissage de Paris" (40 pages), joliment édité par fata morgana en 2004, avec un portrait de l'auteur par André Rouveyre, Roger Caillois décrit le Paris de ses souvenirs nostalgiques. Les bateaux mouches qui faisaient le transport fluvial depuis Maison Alfort, sans aucun touriste à bord, les cafés, les commerces aux enseignes facétieuses (charcuterie «Au cochon sans rancune»), le quai de la Mégisserie, avec ses oiseleurs mais aussi  ses vampires, suspendus la tête en bas, ressemblant « à des parapluies de soie noire rangés en bon ordre », le pittoresque monument de la place St Ferdinand, et bien d'autres lieux, cocasses ou mystérieux. Ainsi, (p. 26) les "maisons terminées en étrave de navire, en biseaux si aigus que je me prenais à imaginer par une rêverie sans doute un peu complaisante qu'elles ne pouvaient servir que de refuges ou de pièges à des être sans épaisseur », prolongeant les observations de son « Petit guide du XVe arrondissement à l’usage des fantômes ». Même dans ces fragments, l'écrivain Caillois reste à la fois sociologue, surréaliste et sensible au fantastique des lieux et des objets.


Lien : http://diacritiques.blogspot..
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Dans les jardins de Roberto Burle Marx

Figure de la modernité du paysagisme, le Brésilien Roberto Burle Marx s’illumine d’un tout autre éclat à la lecture de cet ouvrage. Rafraîchissante redécouverte.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Malversations

Malversations appartient, avec Pierres (1966), L'écriture des pierres (1970) et La champ des signes (1978), à cette série de textes que Roger Caillois consacra au thème du minéral. D'un genre très singulier, ils s'apparentent autant à la poésie (Pierres est d'ailleurs disponible dans la collection Poésie-Gallimard) qu'à l'essai. L'intuition majeure, déclinée de livre en livre, se retrouve ici formulée en ces termes : "la fantaisie des hommes, l'imagination elle-même ne fait jamais que prolonger les lois générales de l'univers. Sans cesser de s'en nourrir (et de les suivre), elle les développe et les ramifie." Son hypothèse, Caillois cherche à l'exprimer par l'observation des pierres : calcédoines, granits, laves, agathes et oligistes deviennent le prétexte de pages de description où la beauté classique de son style s'allie à une exhibition baroque de mots rares, dignes d'une improbable dictée. Une prose qui n'est pas sans rappeler, dans son immobilité et sa précision picturale, Francis Ponge, ou, plus près de nous, le Patrick Drevet des Petites études sur le désir de voir et des Paysages d'Eros.

Mais ces descriptions sont travaillées par une tension permanente : d'un côté un souci méticuleux d'exactitude et d'objectivité qui fait presque songer à du Robbe-Grillet ("Au-dessous, ouvert sur son pivot, à la verticale de l'angle et dans le même axe, un éventail de jais [...] occupe un arc de cercle d'une parfaite netteté. [...] A l'écart, un second éventail, moindre de moitié et plus évasé [...]") et de l'autre un goût immodéré de la métaphore, paysagère, le plus souvent. Il n'y a là rien d'étonnant pour un auteur qui fait de la métonymie un des principes majeurs de sa lecture du monde : la partie (le caillou) contient nécessairement le tout (la montagne, la vallée, le lac). Et c'est là sans doute ce qui donne lieu à ces paysages absurdes, impossibles, hostiles comme au début ou à la fin des temps : "au creux de la nasse, se rassemblent des lichens noirs, des dépôts bitumineux, une végétation d'épines et de brindilles qui déteignent, se désagrègent, se diluent en ténèbres délavées". Peut-on encore parler de métaphore filée ? le minéral est si fréquemment décrit avec les mots du paysage qu'on ne sait plus bien quel objet l'auteur cherche à nous dépeindre.

Quant aux moments plus spéculatifs, ils semblent prolonger ces instants de poésie pure sans s'en distinguer vraiment ; c'est là l'autre tension sous-jacente à l'écriture de Caillois. Sa rhétorique si précise, si construite, semble ici plus égarée que convaincante. Cela sonne comme un exercice des limites de la pensée (nous pensons au George Steiner des Dix raisons (possibles) à la tristesse de la pensée, et à son "Est-il réellement possible de penser sans détour ?"). Et certaines pages semblent distiller une véritable sagesse de l'impuissance : "Déchiffrer les signes du granit graphique n'aurait strictement aucun sens, pas plus que n'en aurait la lecture des écorces des platanes, celles des formes des nuages ou de l'ascendant des planètes, pas plus que n'en a celle des songes qui sont eux aussi écorces et nuages, mais de l'âme."

http://ivressedupalimpseste.blogspot.com/2008/06/roger-caillois-malversations.html
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