AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Rosie Thomas (88)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Châle de cachemire

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Châle de Cachemire?



"Ceci sera la publication d'avril de la maison d'édition Charleston et faisant partie, pour l'année 2013, des lectrices Charleston, j'ai une fois de plus eu le privilège de la lire en avant-première."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"A la mort de son père, Mair découvre un châle magnifique caché au fond d'un tiroir. Elle pense qu'il appartient certainement à sa grand-mère maternelle qui a vécu quelques temps en Inde avec son mari missionnaire. Malheureusement, elle n'en sait pas plus et ressent le besoin de partir sur ses traces."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"Le récit se déroule en deux temps: à notre époque et à celle de la grand-mère de Mair. J'ai beaucoup aimé cette seconde partie du récit, un autre temps, une autre culture et des personnages hauts en couleur. On rencontre trois femmes de caractère, unie par une belle amitié et un secret à cacher.le châle de cachemire,rosie thomas,lectrices charleston,éditions charleston La partie concernant Mair devient plus intéressante au fur et à mesure qu'elle en apprend davantage sur son aïeule. En revanche, j'ai eu plus de mal à m'attacher à elle et à sa vie personnelle qui est marquée par un évènement assez violent très déplaisant."



Et comment cela s'est-il fini?





"On attend beaucoup du moment où le présent rejoindra le passé et finalement, peut-être que cela ne pouvait pas finir différemment, mais j'avoue que le dénouement ne m'a pas complètement convaincu."


Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          60
Le Châle de cachemire

Lumineux....splendide...a relire sans retenue.
Commenter  J’apprécie          50
Le Châle de cachemire

Même si ce roman avait de nombreux atouts pour me séduire, il ne m’a pas vraiment convaincue, dans le sens où j’ai traîné des pieds presque tout du long. Je pense que cela a tout à voir avec la lenteur du récit et le fait que j’ai trouvé le point de vue de Mair peu pertinent, certaines scènes décrites à travers ses yeux étant superflues tant elles n’apportent rien à l’intrigue.



Heureusement, j’ai été séduite par l’esprit de Nerys, la grand-mère de cette dernière, que l’on suit dans un contexte exotique qui se situe durant la seconde guerre mondiale en Inde, là où cette jeune femme ayant suivi son missionnaire de mari va partir à la découverte de ses réelles aspirations.



Suite au décès de son père, Mair découvre un châle appartenant à sa grand-mère qui retient son attention autant par sa beauté que par le mystère qui l’entoure. Libérée de toute contrainte familiale, elle entreprend un voyage en Inde pour enquêter sur les origines de ce châle, où commence alors pour elle une quête initiatique.



Comme je le disais plus haut, le point de vue de Mair est trop lisse et comporte, par moments, de longues descriptions de décors ou de détails qui l’éloignent de l’enquête qui l’a, tout de même, conduite en Inde. Et lorsqu’on se focalise à nouveau sur celle-ci, les choses sont trop évidentes pour pleinement convaincre. De plus, je n’ai pas adhéré à la relation qui naît entre elle et un autre personnage qui se voit confronter à un événement tragique qui vient alourdir le côté dramatique du récit, alors que le passé suffit, à mon sens, amplement à nous émouvoir.



Nerys, quant à elle, est un personnage frais, une femme très lucide et intègre, à laquelle on s’attache dès le début. Et plus encore lorsqu’elle rencontre Rainer, un magicien et alpiniste qui a le mérite de titiller notre curiosité. C’est sûrement mon intérêt pour elle qui m’a donné envie de sauter les chapitres consacrés à Mair, pour retrouver son esprit pur et partager avec elle cette liberté qu’elle acquière au fil de ses péripéties. Ce que j’ai grandement apprécié dans ce roman, c’est l’amitié que Nerys partage avec Myrtle et Caroline, qui conduira ces trois femmes très différentes (chapeau à l’auteure pour ce contraste réussi) à se serrer les coudes dans une situation très délicate qui va impacter l’avenir des générations suivantes.



Voici un roman dépaysant qui présente un décor crédible et retranscrit fidèlement les mœurs britanniques des années 40. L’amour y est décrit avec une honnêteté pudique qui sied parfaitement à cette époque, et l’amitié est certainement ce qui nous emporte le plus ici. Dommage qu’il y ait un tel déséquilibre dans l’alternance de points de vue qui rend la lecture fastidieuse quand on suit Mair de nos jours…
Lien : http://truebloodaddict.net/2..
Commenter  J’apprécie          52
Le Châle de cachemire

Je vous présente aujourd’hui le cinquième livre lu dans le cadre des Lectrices Charleston 2013. Je remercie cette maison d’édition car il s’agit, comme d’habitude, d’une belle découverte.



Mair est une jeune britannique qui ne sait plus où elle en est ni quel chemin elle doit emprunter. A la mort de ses deux parents, elle doit, avec son frère et sa sœur, vider leur maison d’enfance pour la vendre. C’est là que Mair va faire une découverte qui va changer le cours de sa vie et l’emmènera dans un pays lointain : l’Inde.



Nous suivons donc en parallèle le voyage de Mair en Inde et l’histoire de sa grand-mère, Nerys Watkins, dans ce même pays. Les deux femmes ont des caractères bien différents mais ce voyage va révéler des secrets bien enfouis et leur montrer à chacune qui elles sont réellement. Il s’agit vraiment d’un parcours initiatique.



Paradoxalement, pendant les deux tiers du roman je ne me suis pas du tout sentie proche du personnage de Mair qui nous est pourtant contemporaine. Elle m’a semblé assez froide et distante. Mais j’ai finalement réussi à m’attacher à elle dans la toute dernière partie du récit au moment où les liens entre les évènements se créent dans son esprit. C’est là que je l’ai trouvé touchante. Les personnages secondaires que rencontrent ces deux femmes sont également très attachants. On suit leurs pérégrinations dans le bonheur ou le malheur avec beaucoup de plaisir.



On en apprend beaucoup sur l’histoire et les coutumes de L’Inde durant la seconde guerre mondiale. Toutes les catégories sociales sont représentées : colons d’Angleterre ou encore autochtones issus des castes les plus basses à celles plus élevées. Dépaysement garanti avec ce roman.



Ce livre est assez long à lire. Il y a beaucoup de description et très peu de dialogue. Dommage que dans la version que j’ai reçu il n’y ait pas eu de notes de bas page pour les termes indiens même si au fur et à mesure des pages on finit par comprendre le sens.



Il s’agit d’un roman touchant mais aussi instructif sur la recherche de ses racines et sur l’Inde où les personnages semblent toujours en quête d’eux-mêmes. Je ne me serais pas forcément retournée sur ce livre en librairie donc il s’agit vraiment d’une belle découverte et d’une réussite. Merci !
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Le Châle de cachemire

Pays de Galles, 1940. Jeune mariée, Nerys Watkins quitte la campagne galloise pour accompagner son mari missionnaire affecté en Inde. Alors que la guerre du Cachemire éclate, elle découvre Srinagar, la ville au bord du lac, où les Britanniques habitent de luxueux bateaux et dansent, flirtent et cancanent comme s’il n’y avait pas de guerre. Nerys est entraînée dans une dangereuse amitié et, au moment où elle retrouve son mari, l’innocente épouse galloise n’est plus la même femme.



Des années plus tard, alors que Mair Ellis débarrasse la maison de son père, elle découvre un éblouissant châle ancien et une boucle de cheveux d’enfant. Se rendant au Cachemire sur les traces de ses grands-parents, Mair se lance dans une quête qui changera à jamais sa vie.

Ce roman m'a totalement subjuguée. J'ai tout aimé : l'histoire de Nerys et de sa petite fille Mair parcourant l'Inde pour découvrir la vie de sa grand-mère. L'auteur nous a superbement bien décrit l'Inde des années 1940. L'écriture est fluide. Pas de temps mort.

Un seul regret : avoir terminé cette pépite...







Commenter  J’apprécie          41
Constance

Je suis justement partie à Bali au mois de septembre et je savais qu’une partie de l’action se déroulait là bas. L’occasion rêvée de repartir sur cette île qui m’a tant plu… Et je dois dire que la magie a opéré. J’ai revu Bali, ressenti ces odeurs si caractéristiques, entendu cette langue si exotique pour nous. L’auteur a su recréer cette atmosphère si particulière. Malheureusement , notre escale en Indonésie est de courte durée, Constance retourne en Angleterre pour être auprès de sa sœur Jeannette, mourante.



L’écriture est fluide et rend l’histoire très prenante. C’est un livre qui peut se lire très facilement et très rapidement contrairement à ce que je pensais avant de le commencer. J’ai particulièrement aimé la construction du récit avec ses nombreux flashbacks qui nous permettent de découvrir petit à petit le passé de Connie et ce qui l’a amené à s’exiler à Bali. Par contre, j’ai une petite critique à porter sur la mise en forme, il n’y a aucun repères temporels et c’est parfois un peu confus… mais c’est un détail. Il était très dur d’arrêter ma lecture, je voulais toujours en savoir plus.



l’histoire est centrée sur ce personnage complexe et tourmenté qu’est Constance. Mais ne vous attendez pas à des rebondissements ou retournements de situation, car il n’y a pas beaucoup d’action. Rosie Thomas nous dresse ici le portrait d’une femme blessée, sans attache, perdue qui entretient une relation tumultueuse avec sa sœur ainée. La rancœur, la jalousie et les non-dits les ont éloignées, une trahison a fini de les séparer.

Ce livre nous parle de Pardon, de la famille et des liens qui nous unissent. Car Jeannette va mourir et souhaite se réconcilier avec sa sœur malgré le peu de temps qu’il lui reste. La relation entre les deux sœurs m’a beaucoup touchée parce qu’elle est loin d’être parfaite ce qui la rend d’autant plus réaliste. Rosie Thomas y a porté un soin tout particulier qui fait la beauté de ce roman.



L’histoire (tragique) entre Bill et Connie m’a chamboulée. Ils s’aiment mais ne peuvent être ensemble. Les moments partagés sont forts mais insuffisants. J’aurai aimé que l’auteur développe plus cet aspect de l’histoire…



Si j’ai passé un très bon moment avec ce roman, le dénouement m’a terriblement déçue. La mort de Jeannette et le deuil qui s’en suit sont vite balayés. Certaines de nos question restent sans réponse. Après avoir refermé ce livre, je réalise que beaucoup d’histoires parallèles n’apportent finalement pas grand chose et je reste sur ma faim…

Malgré ces quelques points négatifs, j’ai bien aimé cette saga familiale où l’amertume est le maitre mot et j’ai hâte de découvrir les autres romans de Rosie Thomas qui a réussi à me faire voyager malgré tout.
Lien : https://wordpress.com/post/m..
Commenter  J’apprécie          40
Constance

« Constance » commence avec une découverte un peu inattendue que va faire un jeune couple d’adolescents. Alors qu’ils fricotaient derrière une haie, ils vont être alertés par des cris, celui d’un bébé abandonné. Ce petit bébé prénommé comme le nom de la rue, Constance, va alors être placé dans un hôpital puis dans un orphelinat.

Plusieurs dizaines d’années plus tard, nous retrouvons Constance. Elle est devenue une musicienne pour des publicités et a une vie plus que confortable. Elle a été adoptée par un couple qui avait déjà une petite fille, Jeanette, qui est malheureusement sourde de naissance.

Alors que tout semble lui réussir, Constance se sent seule et à l’écart de cette famille d’apparence idyllique. Elle aimerait retrouver ses origines, savoir qui est à sa mère, pour pouvoir enfin vivre pleinement.



Dès le premier chapitre, nous sommes vraiment happés dans cette histoire remplie de mystère.

Qui a bien pu laisser ce petit bébé ? Qu’a-t-elle pu devenir ? Son avenir va-t-il être flamboyant malgré le fait qu’elle ait été abandonnée ?

L’auteur a vraiment une écriture qui nous plonge dans son récit, qui nous fait ressentir une multitude d’émotions vraiment intenses. Elle arrive à nous impliquer dans son histoire avec une réelle facilité que s’en est déconcertant. Alors que nous ne connaissons pas grand chose de ce bébé, nous nous attachons de suite à ce petit être et imaginons tous les scénarios possibles pour elle.



J’ai beaucoup aimé le fait que le récit alterne les passages dans le présent et dans le passé.

Nous pouvons savoir pourquoi les personnages se comportent ainsi, pourquoi sont-ils si en colère les uns envers les autres et tous les secrets qu’ils cachent.

Car oui, ce livre recèle de nombreux non-dits et beaucoup de colère. Un peu comme des poupées russes, lorsque l’on soulève un problème il s’en cache encore un autre derrière.



Constance est une héroïne qui m’a touchée. Forte en apparence, elle reste une personne sensible et perdue intérieurement.

Les personnages ont tous une part d’ombre, de doute, qui fait qu’ils nous paraissent bien plus réels que ce qu’ils devraient. On a vraiment l’impression de faire la connaissance de personnes réelles, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs imperfections. Lorsque l’auteur prend le parti pris de composer avec des personnages pas idylliques, cela donne vraiment de la profondeur au récit, le rendant bien plus vraisemblable.

Le seul personnage qui ne m’a pas tellement émue est Roxana, que je trouve froide, détachée et vraiment trop naïve pour que son attitude soit crédible.



Tout au long du livre, l’auteur nous fait réfléchir sur des thèmes lourds et importants : la famille, les parents, les liens du sang, l’abandon, la mort, l’amour, la maladie.. Ce sont des thématiques universelles, qui touchent tout le monde de près ou de loin. Je suis particulièrement sensible à ces sujets et c’est peut-être la raison pour laquelle je ressors émue de cette lecture.



Malheureusement, la fin n’est pour moi pas au niveau du reste du livre.

Du début à la fin, nous nous posons tout un tas de questions et nous nous attendons à recevoir des réponses. Cependant, l’auteur a choisi de nous laisser dans le flou, nous laissant des interrogations qui resteront des mystères.



Alors oui, la vie est ainsi. On ne peut pas tout savoir, on ne peut pas se battre face à certaines choses. Parfois, il faut savoir composer, mais j’aurais quand même aimé une note plus positive pour terminer ce premier tome.





En conclusion, « Constance » est un premier tome touchant. Rosie THOMAS sait parfaitement donner vie aux mots, à ses personnages, à son histoire, tellement que l’on a vraiment l’impression d’être face à des personnes réelles.

A travers son récit, elle nous fait réfléchir sur la vie, la mort, mais aussi l’abandon et la famille, des sujets qui sont importants pour tout un chacun, pour réussir à se construire.

Même si la fin ne m’a pas convaincue, je suis ravie de découvrir cette histoire et surtout la plume de cet auteur qui a réussi à me toucher.





Un livre à lire pour l’univers de l’auteur et sa capacité à nous faire ressentir des émotions intenses.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
Commenter  J’apprécie          43
Les brumes du Caire

Iris est une vieille dame dont les souvenirs s'estompent tout doucement. Elle essaye tant bien que mal de retenir le plus important, de garder jusqu'au bout les traces de son grand amour.



Ruby est une jeune fille paumée, dyslexique et malheureuse, encore plus depuis la mort de son petit ami. La seule fuite possible lui semble être un voyage au Caire pour demander l'asile à une grand-mère qu'elle connaît à peine.



Ce qui semblait, au début, plutôt étrange, va vite devenir naturel et réconfortant. Ces deux femmes tellement différentes vont s'apprivoiser et peut-être se soigner, tout simplement.





Je rêvais de lire ce roman, vous n'imaginez pas comme j'ai été heureuse d'être sélectionnée au Masse Critique de Babelio pour recevoir ce livre magnifique. Sa couverture, tout d'abord.. et l'intérieur, largement à la hauteur.



Il faut pourtant dire que j'ai eu un peu de mal à me lancer dedans. Même si c'est aussi dû à quelques petits problèmes de santé (J'enchaîne trachéite/migraine foudroyante/angine blanche en moins d'une semaine, je suis sur les genoux), je reconnais néanmoins que le début m'a semblé quelque peu lent. Il m'a fallu du temps pour rentrer totalement dans le récit et m'y sentir à mon aise, tout simplement. J'ai du apprivoiser les personnages, situer tout le monde.. et une fois que ça a été fait, je me suis laissée porter.



Et quelle beauté! Rien qu'historiquement, le contexte est passionnant. D'un côté nous avons le Caire éblouissant, ce qui est étrange à dire alors qu'on est en plein dans la deuxième guerre mondiale. Le Caire d'Iris est peuplé de jeunes femmes magnifiques, des militaires exquis et de beaucoup, beaucoup d'argent. De l'autre, cette ville désormais moderne, celle que découvre Ruby au côté de son nouvel ami, cette ville moderne et pourtant assez arriérée, un peu comme perdue dans le temps. J'ai beaucoup aimé voir cette différence et découvrir ces deux versions.



Ensuite, le côté personnel est encore mieux. Iris et Ruby sont deux personnages follement attachants, toutes deux ont leurs blessures ainsi que de nombreux défauts, cela ne les en rend que plus crédibles et plus touchantes. On se plonge dans le passé de cette grand-mère qui n'a jamais pu tirer un trait sur son amour perdu, qui a essayé tant bien que mal de vivre mais qui a fini par courir toujours, pour ne plus penser. Ruby, elle, est complètement perdue entre une mère qui l'aime trop et un père qui ne l'aime pas assez. Elle a quelques difficultés pour lire et écrire qui lui ont enlevé toute estime de soi, la pauvre passe son temps à se dénigrer et presque parfois à tenter d'être aussi mauvaise qu'elle le pense. J'ai vraiment beaucoup aimé les voir se soigner mutuellement tout au long du récit, chacune apporte à l'autre ce qui lui manque et on ne peut qu'être ému devant cette relation qui se tisse.



Honnêtement, Les brumes du Caire est un roman dépaysant et tellement touchant! Le genre de saga familiale passionnante comme j'aime.. et donc à conseiller de toute urgence.


Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          40
Les brumes du Caire

Encore un magnifique roman publié par les éditions Charleston. Cela n’est plus une surprise mais cette maison d’édition nous propose vraiment des romans d’une qualité exceptionnelle. D’abord par le livre-objet lui-même qui est sublime mais aussi par le contenu : des romans poignants, touchants, surprenants et qui sortent de l’ordinaire. Et bien entendu, Les brumes du Caire n’a pas échappé à la règle. Et je sens que je vais encore avoir de grosses difficultés pour écrire ma chronique et rendre justice à ce petit bijou.



Comment parler de ces différentes histoires d’amour qui font ce roman ? L’amour entre une femme et l’homme de sa vie, l’amour entre une mère et une fille, l’amour entre une grand-mère et sa petite-fille, l’amour entre deux jeunes personnes originaires de deux mondes si différents, l’amour qui règne entre vieilles connaissances,… Oui dans ce roman, il est beaucoup question d’Amour. L’Amour avec un grand A, l’amour sous toutes ses formes. L’Amour qui reste malgré le temps, la vieillesse, la maladie, l’oubli, et la distance.



Les brumes du Caire c’est aussi un livre qui nous dépayse, qui nous fait voyager. Après avoir découvert Alep grâce à La femme des dunes de Chris Bohjalian, j’ai ici plongé au cœur du Caire. Le Caire des années 40 et le Caire de nos jours, ou plutôt malheureusement, le Caire de 2011. Et je dois dire que j’ai adoré cette visite. L’auteure prend le temps de nous renseigner sur cette ville et ce magnifique pays qu’est l’Egypte que je ne connais pratiquement qu’à travers mes cours d’histoire-géographie qui remontent au collège … Elle nous présente son histoire, ses modes de vies à deux époques très différentes, sa culture, son peuple. De visites en musées et monuments historiques, en voyage dans le désert et à travers les petites rues du Caire, nous en prenons véritablement plein les yeux. Rosie Thomas a complètement réussi à m’immerger dans ce pays dont je ne connaissais pratiquement rien. J’y étais pour mon plus grand bonheur grâce à ses descriptions, aux discussions entre nos protagonistes, aux explications qui nous sont adroitement glissées.



J’ai autant aimé le Caire de le Seconde Guerre Mondiale, tour à tour joyeux, entraînant, festif et extrêmement angoissant que le Caire d’aujourd’hui, moderne tout en étant très différent du monde Occidental. J’ai aimé découvrir toutes ces différences à travers les récits d’Iris et les yeux de Ruby. Les flash-backs d’Iris toujours extrêmement bien placés, mêlant parfois situation actuelle et souvenirs et qui reflètent parfaitement la mémoire aléatoire d’Iris. Et Ruby, qui est le véritable cœur du roman, qui fait le lien entre deux générations mais aussi entre deux mondes, entre deux continents.



Ruby que l’on voit vraiment évoluer au cours du roman, que l’on voit grandir, se transformer d’adolescente rebelle en jeune femme forte et courageuse. J’ai vraiment, vraiment adoré son personnage. Il m’est plus difficile de parler d’Iris. Parce qu’il y a plusieurs Iris. Celle des années 40, folle amoureuse du fascinant capitaine Alexander Molineux, dit Xan, celle des années 2000, qui perd petit à petit la mémoire et qui connaissait à peine sa petite fille, puis il y a celle d’entre les deux que l’on découvre grâce à de brèves discussions, grâce à des remarques de sa part mais surtout de sa fille, la maman de Ruby. Une seule femme mais trois personnalités très différentes, ou pas… Je suis incapable de dire ce que je pense d’elle, je l’ai aimé, détesté, compris, j’ai eu de la peine pour elle, mais je lui en ai aussi voulu. Et c’est ce que j’aime dans ce roman, même au niveau des personnages et surtout d’Iris, tout n’est pas noir ou blanc. Et puis, il y a les personnages secondaires, le charmant Xan qui vous brisera le cœur, le délicieux et adorable Ash qui vous fera sourire et couiner, Lesley, la fille et d’Iris et maman de Ruby, Lesley la maman poule que l’on comprend de mieux en mieux au fil des pages, et puis il y a aussi Tata et Mamdooh, le papa de Ruby, son beau-père, son frère, mais aussi Jas, Jessie James et tant d’autres…



Par contre, je vais finir par demander aux éditions Charleston de fournir les mouchoirs avec leurs romans. Parce qu’une fois de plus, ça n’a pas raté, j’ai eu les larmes aux yeux à de nombreuses reprises au cours de ma lecture. C’est encore un roman qui nous prend vraiment aux tripes, qui nous serre le cœur, nous laisse un poids sur la poitrine tout en nous faisant sourire, les yeux écarquillés devant toutes les beautés qu’il nous offre, avides d’en savoir plus, nous poussant à tourner les pages le plus vite possible alors que l’on aimerait rester au Caire bien plus longtemps.



J’ai donc encore passé un excellent moment, ce roman est véritablement parfait. Mais il y a un mais, il n’arrive pas au niveau de mon coup de cœur de cet été, Moloka’i d’Alan Brennert (mais je pense que celui-ci va rester très très longtemps inatteignable …).



Pharaoniquement Vôtre,
Lien : http://lune-et-plume.fr/les-..
Commenter  J’apprécie          40
Le Châle de cachemire

Un beau jour, Mair découvre dans le grenier de la maison de son père un magnifique châle accompagné d’une mèche de cheveux. Cela l’intrigue, au point qu’elle décide de partir en Inde, sur les traces de ses grands-parents et à la recherche de son histoire familiale. Ce voyage qui prend la forme d’une quête identitaire nous mène dans des endroits sauvages, à la beauté insoupçonnée.



Le récit alterne entre deux points de vue : celui de Mair et celui de sa grand-mère, Nerys. Cela permet au lecteur d’en savoir beaucoup plus que le personnage principal et de reconstituer petits bouts par petits bouts l’histoire de la famille de Mair.



La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
Commenter  J’apprécie          40
Le Châle de cachemire

Au début la trame du roman qui fait des aller-retour entre l'Inde contemporaine et l'Inde des années 1940 n'a rien d'original.

Cependant au fil de la lecture je me suis laissée embarquer dans le récit de Nerys femme de missionnaire qui a vécu dans l'Inde de la seconde guerre et Mair qui vient du pays de Galles trouver l'origine du châle kani qu'elle a retrouvé dans les affaires de son père.

Les deux femmes vont avoir des difficultés pour trouver leur voie et les personnages secondaires sont attachants : du missionnaire Evan au Suisse Rainer, de la petite Zahra à la fantasque Myrtle.

Il y est aussi question de la guerre côté Inde et Japon et des conditions sanitaires dans l'Inde aujourd'hui.

Il y est enfin question de la résilience associée ou non à la religion catholique ou bouddhiste.

Un vrai dépaysement !
Commenter  J’apprécie          30
Les brumes du Caire

J'ai dévoré ce livre.

Cette histoire nous raconte le rapprochement entre une femme, sa fille et sa petite fille.

Le Caire, 2eme guerre mondiale et le Caire d'aujourd'hui. L' aisance et la pauvreté.

La ville est merveilleusement décrite, on a envie de s'y perdre (enfin, pas trop quand même...le désert peut être dangereux)

Cerise sur le gâteau, belle histoire d'amour racontée par Iris la grand-mère à sa petite fille Ruby.

Histoire d'une femme indépendante et d'une autre qui s' émancipe.

Durant cette lecture j'avais plein d'envies : me promener dans les rues, découvrir le Caire en 1942, prendre le petit déjeuner avec Tata et Mamdooh, explorer le désert avec Hassan, danser au Sheperd's.. enfin bref, j'ai été conquise. Vraiment !
Commenter  J’apprécie          30
Constance

Dans "Constance", Rosie Thomas nous fait découvrir l'histoire d'une femme nommée Constance, qui n'a pas encore cinquante ans mais souffrant du poids de son passé. Un lourd poids accentué par les retrouvailles avec sa sœur atteinte d'un cancer incurable.

De retour à Londres, Constance devra affronter les fantômes de son passé.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
Commenter  J’apprécie          30
Les brumes du Caire

Ruby, une adolescente en pleine rébellion, vient chercher refuge au Caire dans la vieille maison d'Iris Black, sa grand-mère de 82 ans qu'elle connaît à peine. Alors que tout les oppose, un lien étonnant s'établit lentement entre elles.L’histoire de 3 générations de femmes… présent et passé s’entremêle pour ne former presqu’une et même histoire puisqu’il s’agit d’amour : l’amour d’une femme pour un homme, l’amour d’une petite-fille pour sa grand-mère, l’amour d’une fille pour sa mère et l’amour d’une jeune fille pour un homme de milieu différent.Une histoire banale vous me direz, les liens familiaux et leurs difficultés ! et bien c’est tout sauf banal… les personnages décrit par Rosie Thomas sont très attachants, ils nous relient les uns aux autres de par l’histoire difficile et conflictuelles que toutes générations rencontrent ; les mêmes peurs, les mêmes espoirs, la fragilité du lien mère-fille si complexe le tout relié à une histoire d’amour passionnelle qui fait basculer la vie et qui résiste à la mort et au temps.De plus Rosie Thomas nous fait voyager en nous transportant au Caire, le Caire des années 40 et d’aujourd’hui ; et sous sa plume les images se forment, les odeurs nous envahissent.On entre dans cette histoire plutôt en douceur, on explore l’amour sous toutes ses formes et on en ressort grandi, grandi par la force, le courage, le pardon, la compréhension, et l’amour…Demain, un instant, votre regard familial aura pris de la douceur….
Commenter  J’apprécie          30
Les brumes du Caire

Jeune rebelle, Ruby, maquillage charbonneux, piercings, ventre à l'air, fait sensation au Caire où elle débarque seule. Elle se fait conduire chez Iris Black qui vit recluse avec deux serviteurs âgés, dans une maison où ne subsistent que de vagues traces de son lustre passé. Cette marginale vient bousculer la routine de l'octogénaire. Comment se peut-il qu'elle soit sa petite-fille ? Pourtant, chacune se met à apprivoiser l'autre et, en côtoyant Ruby, Iris replonge dans les souvenirs de sa propre jeunesse. Sa mémoire vacillante lui fait craindre de les perdre à jamais. A-t-elle vraiment vécu une vie tumultueuse et aventureuse pendant la guerre ? Qui est ce Xan, son seul amour, qui n'est pourtant pas le grand-père de Ruby ?

Le roman de Rosie Thomas nous projette dans les années 40 au Caire et nous ramène en 2001, dans la ville actuelle qui n'a plus rien à voir avec le pays qu'a connu le docteur Black à vingt-deux ans.

C'est Iris qui raconte elle-même des réminiscences qui remontent par bribes et pas toujours en ordre chronologique.

Ce qu'elle a vécu permet de comprendre son attitude froide et distante avec Lesley, sa fille unique.

Le roman narre une histoire d'amour aussi belle que tragique. Elle évoque la seconde guerre mondiale en Égypte et aborde les relations mère-fille à travers trois générations.

Il traite aussi des différences de classes sociales et du choc des cultures.

Je me suis laissé prendre par les rebondissements et le suspense du récit que j'ai lu avec plaisir, mais j'y ai trouvé quelques invraisemblances gênantes et je l'ai beaucoup moins aimé que "Le châle de cachemire".
Commenter  J’apprécie          30
Les brumes du Caire

Un magnifique roman proposé par les Editions Charleston. Rien que la couverture vous transporte.

Ici, il s'agit d'un voyage à travers le Caire, son histoire, à notre époque, et pendant la guerre. Un voyage qui vous amène vers l'amour, l'amour fort, l'amour vrai. L'amour d'une femme pour un homme, l'amour d'une petite-fille pour sa grand-mère, l'amour d'une fille pour sa mère, l'amour d'une jeune femme pour un homme dont les deux milieux sont si différents....

Je ne vais pas vous refaire le résumé, car il décrit assez bien l'histoire générale.

Dans ce roman, nous plongeons rapidement au beau milieu du Caire, de nos jours, où réside Iris. Iris, pour qui la solitude est une compagne. Un jour débarque Ruby, sa petite fille qu'elle ne connait pas vraiment. Ruby, un peu rebelle, va bouleverser les habitudes d'Iris, et dans le bon sens. Ainsi va se créer un lien fort entre les deux femmes. Un lien qui n'existe pas entre Iris et sa propre fille, la mère de Ruby. Nous comprendrons pourquoi au fil des pages.

Tout le livre est fait de retour dans les années 40, où Iris était jeune, belle et très amoureuse de Xan, militaire et en guerre. La magnifique histoire d'amour entre Iris et Xan est très touchante. On sent combien leur amour est fort, on vibre aussi avec eux, car cet amour se retrouve en pleine guerre, dont Xan fait partie. Xan, qui est un être plus que charmant, et qui fera fondre votre coeur.

Nous retrouvons aussi un Caire très différent dans les années 40, fait de richesse, de fêtes, d'alcool, un peu d'insouciance dans un pays en pleine guerre.

Tout au long de l'histoire, Iris apparaît comme une dame avec plusieurs personnalités. Mais, finalement, est-ce pas ce qu'elle a vécu qui a fait celle qu'elle est devenu ?

Ruby, elle, va rencontrer un Egyptien, Ash, dont elle tombe amoureuse. Nous verrons au fil de l'histoire que cet amour naissant leur apprend combien leur deux mondes sont différents. Mais pas insurmontable. Ruby évolue beaucoup tout au long du récit. Son personnage est très intéressant. Nous arrivons facilement à se mettre à sa place. Elle va passer de jeune fille rebelle, trop maquillée, trop peu habillée, à une jeune femme forte, courageuse, raisonnable. Ruby, qui finalement est un peu le cœur de ce roman, celle qui fait le lien entre passé et présent, entre deux mondes, entre sa mère et sa grand-mère.

Le Caire est vraiment très bien décrit, il y a pleins de petit détails, des odeurs, des vues magnifiques. Tout du long, on se croirait en plein cœur du Caire. On découvre également plusieurs facettes de cette ville : la richesse, la pauvreté, l’exubérance...



"Les brumes du Caire" c'est un récit tout en douceur, et plein de force en même temps. Une belle histoire, entre passé et présent qui s’entremêlent, où l'amour est partout, où la peur de l'oubli est présente, où l'acceptation et la compréhension sont ancrées, où le courage et l'espoir sont évoqués.

Une très belle plume de Rosie Thomas, qui a su me faire ressentir un bons nombres d'émotions, qui a su me transporter en plein cœur du Caire, et dont le roman m'a beaucoup émue.

J'ai aimé me plonger dans cette histoire entre générations, amours, souvenirs, pardon, force et courage.

Seul petit bémol : la fin, un peu trop abrupte pour moi. J'aurai souhaité en savoir plus sur l’avenir de Ruby et son amour naissant avec Ash.


Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
Commenter  J’apprécie          30
Les brumes du Caire

Je tiens à commencer cette petite chronique en remerciant les Editions Charleston et Babelio pour m'avoir permise de découvrir ce si beau roman. Il y a longtemps que je regarde et suis attentivement les éditions Charleston. Il faut dire que les titres publiés sont très alléchants, malheureusement, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un livre de leur sélection. Alors lorsque j'ai découvert que j'avais été retenu pour la masse critique sur "Les brumes du Caire" j'étais plus qu'extatique!

Pour ajouter à mon bonheur, l'objet livre est tout simplement magnifique. la couverte dans les tons rose est juste superbe et elle invite tout de suite au voyage.

C'est donc avec une grande joie que j'ai commencé ma lecture et maintenant que je referme ce livre, je n'ai absolument aucun regret. Ce dernier m'a ému et totalement embarqué dans son histoire. J'ai ainsi pu découvrir le Caire des années quarante mais également le Caire moderne aux multiples saveurs et couleurs, à la fois chaud et épicé mais également doux et romantique. Je crois être tombée amoureuse de cette ville que j'aimerais maintenant beaucoup découvrir par moi même.



Rosie Thomas est une femme qui a écrit une histoire de femmes pour les femmes. C'est le récit de femmes fortes : Iris, Lesley et Ruby. Ce sont trois générations de femmes qu'on apprend à connaitre au fil de l'histoire.

Iris nous fait plonger dans sa vie de jeune femme qui tombe amoureuse d'un homme qui ressemble beaucoup au prince charmant. Cette histoire d'amour entre Iris et Xan est vraiment bouleversante, tendre et romantique.

Ruby quant à elle est une jeune femme à l'aube de sa vie, qui cherche comment la vivre au mieux. Un peu paumée, elle fuit Londres pour atterrir au Caire où elle apprendre à connaitre sa grand mère mais surtout de devenir une femme.



L'écriture de Rosie Thomas est vraiment très agréable à lire. Je ne connaissais pas cette auteure avant de lire ce livre mais je vais me jeter très prochainement sur "Le Châle de Cachemire". Je recommande ce livre à toutes celles qui aiment les grandes histoires d'amour, de famille mêlant tragédie, histoire et romance.
Commenter  J’apprécie          30
Le Châle de cachemire

A partir d'un vieil objet familial, (coïncidence, c'était le thème du défi d'écriture du mois de mars 2023 !), Rosie Thomas propose aux lecteurs un voyage temporel et géographique.



Qui n'a pas un jour rêvé de déterrer au fond de sa cave ou de son grenier un objet retraçant une partie de sa propre histoire familiale ?

C'est ce qui arrive à l'héroïne contemporaine de ce roman, suite au décès de ses parents. Au milieu des cartons, elle découvre un magnifique châle de cachemire, d'une qualité exceptionnelle, ayant appartenu à sa grand-mère. Intriguée par cette étoffe, elle décide de remonter aux origines de ce châle, et par la même, aux jeunes années de son aïeule.

Et voilà le lecteur embarqué pour une magnifique épopée entre l'Inde d'aujourd'hui et le Cachemire des années 1940, alors colonie britannique.



L'histoire en elle-même n'a rien d'extraordinaire puisque le lecteur retrouve les ingrédients attendus dans ce genre de roman , principalement celui de l'amour ou des amours.



A mes yeux, ce qui le rend avant tout captivant et attrayant, c'est le décor : l'Inde ! 🇮🇳 C'est un pays tellement exotique, fascinant voire déroutant pour les occidentaux, qu'il aimante le visiteur comme le lecteur. Et il faut dire aussi que le talent de conteuse de l'auteure y contribue grandement. Quelle belle plume !



Ce roman nous propose ainsi un envoûtant voyage, entre modernité et tradition. Alors n'hésitez plus et laissez-vous embarquer ✈️ !







Commenter  J’apprécie          22
Le Châle de cachemire

Une double temporalité inégale en terme d'intérêt et de richesse narrative.

Autant, la partie au temps de Nerys était très riche en détails, intéressante aussi bien quant aux personnages rencontrés et aux faits historiques, la partie de Mair l'était un peu moins. Aussi, niveau psychologie, Nerys est un personnage qu'on aurait mieux aimé connaître.



Niveau intrigue, la recherche sur l'histoire du châle était très intéressante et les pistes étaient nombreuses. La construction du récit s'enchaîne très bien et les personages prennent tout leur sens au fur et à mesure que les pages défilent.



Une lecture très passionnante et qui nous emporte au Cachemire (de l'époque). Un beau voyage littéraire et une enquête qui est très bien documentée.
Commenter  J’apprécie          20
Les brumes du Caire

Ruby est une jeune fille rebelle, piercings, coiffure hirsute, gros mots à chaque parole. C'est une écorchée vive qui s'est enfui de son Angleterre natale pour se réfugier à un endroit où sa mère ne pensera pas à la chercher, Le Caire où sa grand-mère vit. Une jeune fille en décalage avec les valeurs de cette ville, en décalage avec une grand mère solitaire, qu'elle n'a quasi jamais vue.

Iris, 82 ans, à la mémoire vacillante. Iris qui a passé des années loin de sa famille pour soigner des enfants en Afrique. Solitaire, un peu sèche, elle va tolérer la présence de sa petite fille jusqu'à ce que ces deux cœurs à vif s'apprivoisent peu à peu.

Ce roman à la narration parfois un peu lente nous entraîne dans un Caire oublié, celui de la jeunesse d'Iris. En 1941 elle rencontre son grand amour, Xan, une passion exacerbée par l'urgence de la guerre. Au fil des pages, tels des pans de mémoire se soulevant, on découvre son histoire, Le Caire d'hier qui s'entrelace avec celui d'aujourd'hui. Une histoire de reconnaissance entre deux générations.

Le parcours est intéressant mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Seule Ruby m'a plus accrochée avec son évolution.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rosie Thomas (371)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Verte

Comment s'appelle la grand-mère de Verte

Anna
Anastasia
Anastabotte
Annastabotte

10 questions
230 lecteurs ont répondu
Thème : Verte, tome 1 de Marie DesplechinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}