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Critiques de Rosie Thomas (88)
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Constance

Loin de son Angleterre natale, Constance s’est constituée une vie sur une ile du bout du monde, beaucoup plus paradisiaque. Là-bas, elle a trouvé un équilibre salvateur. Pourtant, quand elle reçoit un appel de sa sœur mourante, sans hésiter, elle rentre.

Malgré le titre, il serait faux de penser que tout le récit tourne autour de la seule Constance Thorne. C’est en réalité le récit de la vie de trois femmes qui nous est livré ici : Constance bien sûr, mais aussi Jeannette, sa sœur, et Roxana, la petite-amie de son neveu Noah.

Chacune, à sa façon nous raconte quelque chose. Constance a aujourd’hui la quarantaine et elle a trouvé un équilibre émotionnel loin de chez elle, à Bali. Célibataire et sans enfants, elle ne parvient pas à surmonter un chagrin d’amour qui date de plusieurs années. En effet, elle a aimé, et aime toujours, le seul homme qui lui est interdit : son beau-frère. De plus, depuis qu’elle a appris avoir été adoptée, elle éprouve des difficultés à se situer et à savoir qui elle est vraiment. Jeannette, sa sœur ainée de sept ans, est sourde de naissance. Prisonnière de son corps qui ne lui donnera jamais ce qu’elle veut, elle souffre aujourd’hui d’un cancer qui va l’emporter plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité. Jalouse de sa sœur qui n’est pas sourde et persuadée que ses parents ont adopé Constance pour avoir une enfant « normale », Jeannette a dû surmonter l’amour interdit de son mari et de sa sœur. Roxana est une jeune Ouzbek d’une vingtaine d’années. Arrivée à Londres pour devenir « une vraie Anglaise », elle souhaiterait faire carrière dans le milieu de la danse même si le seul travail qu’elle a trouvé est dans un cabaret de lap dance. Elle sort avec le neveu de Constance, Noah.

Ces trois femmes font partie, l’espace de quelques mois, du même noyau familial. Une famille atypique et pourtant banale, où les non-dits n’empêchent pas une profonde affection, où les trahisons d’hier n’empêchent pas de se retrouver aujourd’hui quand les moments sont difficiles.

Ce qui est à noter dans ce récit c’est le positivisme. Oui les personnages ont des passés très lourds, des casseroles que l’on pourrait penser insurmontables. Et malgré tout, le sens de la famille prime, l’attachement des personnes demeurent malgré l’imperfection des êtres humains. C’est une lecture réjouissante car on réalise que rien n’est impardonnable à qui sait écouter, et rien n’est insurmontable à qui sait trouver sa route.

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Constance

J'ai découvert ROSIE THOMAS à travers ce roman contemporain "Constance". J'ai tout de suite adhéré à la plume fluide de cette auteure



A travers des thèmes tels que l'amour et ses interdits, l'adoption, les secrets de famille, l'abandon, le handicap ou encore le pardon, on partage la vie de Jeannette et Constance, avec des flashs-backs entre leur enfance et leur vie lorsqu'elles sont adultes.



ROSIE THOMAS m'a fait voyagé, avec elle j'ai découvert Bali et sa végétation exotique et ses senteurs si bien décrites.



C'est le portrait d'une femme écorchée par la vie, en quête de son identité, sans amarre, qui entretient une relation plutôt agitée avec sa sœur Jeannette. L'amertume, la convoitise, l'incompréhension et les non-dits les ont emportés loin l'une de l'autre, et une trahison a fini de les éloigner.



De Londres à Bali en passant par les terres arides de l'Ouzbékistan ROSIE THOMAS nous fait bourlinguer.



C'est le style de roman que j'aime parcourir, indéniablement dépaysant, où l'histoire est attrayante avec néanmoins des sujets sensibles décrits avec sensibilité et compassion.



Je vais sans hésiter ajouter à ma longue pal "le châle de cachemire" en espérant l'apprécier autant que "Constance".

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Les brumes du Caire

En voilà un livre qui avait tout pour lui ! Un très bon sujet, la plume de l'auteure qui nous entraîne dans les décors brumeux du Caire et une belle histoire d'amour, de famille, de drame et d'Histoire. Alors pourquoi je n'ai pas été emballée plus que ça ?



Rosie Thomas écrit très très bien, on ne peut pas lui retirer ça. Les descriptions sont saisissantes de réalisme et en quelques lignes, nous sommes dans le Caire cosmopolite de la Seconde Guerre mondiale, ou bien dans celui, moderne et pollué, de notre époque. Elle fait appel à nos 5 sens et le résultat est une merveille ! Chapeau, car il est rare de tomber sur une auteure qui maîtrise à ce point sa plume et son décor. Peut-être un peu trop... Des redondances, des descriptions vues et revues, toujours les mêmes paysages qui finissent par lasser.



Ensuite, il y a deux romans en un. Le passé clinquant et l'histoire d'amour tragique d'Iris Black jeune, et son présent, à 82 ans, obligée de cohabiter avec sa petite-fille rebelle, Ruby. La partie historique (ça ressemble parfois à un cours d'Histoire) est la plus intéressante. Le roman pourrait se contenter de n'être que ça, un focus sur une histoire d'amour tragique entre une belle femme de la bourgeoisie anglaise et un soldat, le ténébreux Alexander Molyneux. Ce roman aurait alors été un coup de cœur...



Malheureusement, l'auteure a eu l'idée de nous faire aussi basculer dans le présent, où nous retrouvons notre belle Iris âgée et sénile. Ses souvenirs disparaissent et, à l'aide de sa petite-fille, elle tente de rassembler son histoire. Iris vieille est une femme aigrie, irascible, agressive, lunatique, paniquée (les symptômes de la maladie d’Alzheimer) ; à l'opposé de sa vie de jeune fiancée. Ruby est un personnage détestable, irrévérencieux, qui se croit tout permis et auquel le lecteur a du mal à s'attacher. Son histoire d'amour avec Ash, un jeune Égyptien, est une redondance de celle de sa grand-mère, des années plus tôt...



Bref, le roman historique est largement plus intéressant et mieux exploité que l'histoire contemporaine qui finit par tourner en rond. Les scènes sont toujours les mêmes et celle de leur perte dans le désert est un supplice de longueurs et de lenteur ! Rosie Thomas a toutes les clés en main pour être une auteure excellente. Malheureusement, son roman aurait eu besoin d'être élagué. Une petite déception, aux Éditions Charleston, dont je tombe toujours amoureuse de leurs ouvrages, mais qui me déçoivent souvent...
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Constance

Inachevé.

Connie quitte Bali lorsqu'elle apprend que sa soeur Jeannette, malentendante, est atteinte d un cancer et n a plus quelques semaines a vivre. Elle rejoint donc Londres et retrouve Jeannette mais aussi Bill le mari de cette dernière, qu elle a aimé follement.

Je n ai pas vraiment accroché. Les nombreux personnages et les différentes histoires m ont éloigné de la plus importante, les retrouvailles de ces deux soeurs qui s étaient perdues de vue et se retrouvent dans de bien tristes circonstances.

Dommage
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Constance

Etant peu attirée en général par les romans contemporains, Constance est le style de roman qui contribue à me faire aimer ce genre. J'ai tout de suite apprécié la fluidité de la plume de l'autrice que j'avais découverte dans Le châle de cachemire, un superbe roman. J'ai tout à fait retrouvé ici la qualité autant dans le fond que dans la forme que je lui connaissais déjà.

Constance Thorne a 43 ans lorsqu'elle vit à Bali dans une très belle maison avec une vue de rêve sur une végétation luxuriante. C'est une invitation immédiate pour le lecteur à la sérénité. On adopte très vite cet endroit pour aimer nous y retrouver aussi. Constance travaille dans la musique de film et de publicité. Elle a composé une mélodie qui a fait un gros succès en début de carrière qui lui a assuré sa renommée. Après un tournage près de chez elle avec son amie Angela de Londres, elle part pour l'Angleterre car sa soeur Jeanette de cinq ans son aînée lui apprend qu'elle a un cancer et qu'il lui reste six mois à vivre. Si Constance avait pris le large, c'est qu'elle est amoureuse depuis son adolescence de celui qui est devenu le mari de sa soeur, Bill Bunting, et que ce dernier est attiré par elle. Car s'il ne voyait en elle qu'une enfant lorsqu'il la rencontre a ses 15 ans, il a vite été troublé lorsqu'elle devint une femme.

Le roman aborde avec brio plusieurs sujets. Les différentes façons d'aimer, les liens mère-fille, les liens dans la fratrie, les jalousies, mais aussi l'adoption, l'abandon, les secrets de famille etc... Car si Jeanette est née sourde et nécessite que la vie familiale s'organise autour de son handicap, Constance a du mal à trouver sa place et pour cause puisqu'on lui cache qu'elle a été adoptée à sa naissance suite à un abandon sans laisser de traces.

En parallèle, il y a aussi l'histoire que l'on suit avec autant de plaisir de Roxana venue d'Asie Centrale pour tenter sa chance à Londres et sortir de la pauvreté qui rencontre Noah, le neveux de Constance, le fils de Jeanette et Bill. Ce sont tous les deux de magnifiques personnages secondaires. C'est une des grandes qualités de Rosie Thomas d'imaginer plusieurs personnages et histoires de qualité sur plusieurs tableaux qui s'entrecroisent.

Constance est un très bon roman qui traite avec beaucoup de justesse de thèmes difficiles mais que l'autrice sait sublimer et rendre lumineux.

C'est une histoire profonde très plaisante à lire que j'ai beaucoup aimé.

Une très belle lecture... !

www.ladyromance.over-blog.com
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Le Châle de cachemire

Je suis du clan des grandes voyageuses et Srinagar a été l'un de mes plus beaux voyages. Je ne pouvais que me jeter sur un roman dont cette ville hors norme est le cadre et revivre à chaque pas des héros l'enchantement que j'y ai connu. Certes l'histoire est facile et on y retrouve tous les bons ingrédients bien classiques et plutôt faciles pour happer le lecteur, entre une dose immodérée d'exotisme, les destins parallèles de deux héroïnes à quelques générations de différence (un peu comme dans Chaleur et poussière, si vous voyez), des amours impossibles car différence de rang, de caste, de religion, de culture, car héros enchaînes dans des mariages dont ils ne peuvent se sortir (on est toujours dans Chaleur et poussière). L'autre ingrédient, c'est ce châle d'une somptuosité sans égale pour lequel les héroïnes franchiront des montagnes, perceront des mystères et léveront d'inavouables secrets. Tous les bons ingrédients, je vous dis.

Mais cela se passe à Srinagar – enfin, pas que Srinagar, il y a aussi Delhi, et puis Leh, dans le Laddakh, et la campagne galloise. Mais c'est bien la ville de Srinagar qui est au cœur du roman, ses canaux, ses lacs, ses ponts, ses jardins de roses incomparables, ses house boats et ses quartiers tout en bois ouvragé, le tout cous le ciel changeant du Cachemire. J'en viens à me demander si c'est le roman qui fait voyager son lecteur, ou si les voyages du lecteur donnent son corps au roman.
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Le Châle de cachemire

Trois femmes plus une rythment ce roman. La quatrième étant la petite fille d'une femme de pasteur ayant vécu en Inde et qui va se lancer dans la quête de l'étoffe de la vie de son aieule au travers de ce fameux châle.

Une histoire de femmes donc ? Pas seulement, il y a des hommes dont les rôles sont structurants. La différence réside dans le fait que les portraits de femmes sont tout en nuances et subtilités alors que ceux des hommes sont typés parfois jusqu'à la caricature.

L'histoire n'est pas banale bien loin de là mais peut-être est ce la manière de la raconter qui l'est. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard. Heureusement, tout cela se passe en Inde pendant la seconde guerre mondiale et là, la densité d'un récit très bien documenté offre un éclairage intéressant sur cette colonie britannique avant que le grand souffle de liberté accouche de l'Inde indépendante mais aussi de la partition du Pakistan.

Les personnages sont convenus et on anticipe trop facilement leurs réactions ou leurs comportements, certains aspects de l'intrigue étant cousus de fil blanc.

Reste quand même la femme de pasteur qui brise un bon nombre de tabous. Mais là encore, son obstination à vouloir sauver une malheureuse enfant adultère d'une britannique et d'un indien n'a pas emporté totalement ma compassion. Et puis, dans le dernier tiers du roman, une soudaine accélération du déroulement de l'histoire pourrait laisser penser que l'auteure était pressée d'en finir.

Ce roman peut être lu pendant les vacances, il évitera paresseusement de passer trop de temps sur votre smartphone mais il ne parviendra pas à vous captiver au point d'oublier de préparer la côte de boeuf et de mettre le rosé au frais
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Jusqu'au sommet

​Dans ce roman d'amour/aventure, il est question d'une expédition vers le sommet de l'Everest. Pour ceux qui ont vu le film "Everest" de 2015, c'est tout à fait la même chose.



L'histoire se déroule dans les années 2000. Al Hood est l'un des guides d'une société qui propose des expéditions commerciales vers le sommet de l'Everest à des alpinistes amateurs. Moyennant une petite fortune, ces alpinistes en quête de dépassement sont guidés vers le plus haut sommet du monde.

Ces sportifs de haut niveau atteignent progressivement le camp de base de l'Everest, à 5 364 m d'altitude, puis les camps I à V, jusqu'à la destination finale. Ils font face aux dangers de l'expédition, tant les accidents d'alpinisme que les problèmes physiques liés à l'altitude (dont l’œdème cérébral ou pulmonaire).

L'aventure est exaltante, excitante et très stressante. Le besoin de dépassement de soi, d'adrénaline et d'aventure des personnages est vraiment incroyable (pareil dans la vraie vie). J'ai du mal à m'imaginer la force de caractère nécessaire à ce genre de projet.

Au début du roman, j'ai été très dérangée par le côté romance du roman. ça ne fait pas très bon ménage avec l'aspect "aventure" et je trouvais que ça venait comme un cheveu sur la soupe. Après avoir patienté; la suite du roman est plus axée sur l'aventure proprement dite et j'ai trouvé beaucoup plus intéressant. Je n'en dis pas plus mais la dernière du roman est très intense. J'ai ressenti beaucoup beaucoup d'émotions de toutes sortes. J'ai adoré ce roman; 
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Le Châle de cachemire

Une belle lecture dans un cadre dépaysant que sont l'Inde et la région du cachemire ! J'avoue avoir été un peu déstabilisé par le rythme présent / passé au début, et avoir trouvé une certaine lenteur à ce que l'histoire me captive, mais une fois fait, c'était un roman très intéressant, avec une belle histoire de vie de tous ces personnages. Beaucoup de rebondissements ont lieu, j'avais hâte de découvrir la vie de la grand mère Nerys, une femme courageuse qui a le cœur sur la main. J'ai été particulièrement touchée par le final de l'histoire au présent.
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Le Châle de cachemire

e roman souffre de longueur et j'ai eu du mal à accrocher jusqu'à la moitié de l'ouvrage à peu près et on se demande où cette histoire va aboutir. Dans la seconde partie, le suspens est enfin présent et lm'on se prend dans cette histoire d'amour impossible. J'ai particulièrement apprécié la description de l'Inde britannique qui joue clairement sur le registre de la nostalgie sans toutefois idéaliser cette époque et sans masquer la pauvreté sous jacente de la population.



A mon sens, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on passe finalement un bon moment, à condition de s'accrocher sur les 200 ou 300 premières pages qui sont plus insipides.
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Les brumes du Caire

Dépaysant
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Les brumes du Caire

Ruby en pleine crise d'adolescence décide de fuir Londres sans avertir sa mère ni son beau père pour rejoindre au Caire sa grand mère maternelle qu'elle connait à peine . Cette grand mère Iris , 82 ans vit dans cette ville après avoir bourlingué en temps que médecin , soignant les populations défavorisées .

Ruby n'est pas très bien accueillie par cette femme qui a l'habitude de vivre seule avec ses deux serviteurs ; cependant , petit à petit des liens se créent et Iris apprécie cette compagnie d'autant plus que Ruby se passionne pour l'Egypte et se lie avec un jeune égyptien . A Londres , sa mère Lesley a du mal à comprendre car Iris a été une mère distante , absente et peu affectueuse .

Grand mère et petite fille vont s'apprivoiser et s'aimer

Une lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable

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Constance

Mon avis:



J'ai entendu beaucoup de bonnes critiques concernant Rosie Thomas notamment grâce à ses deux premiers romans Le châle de cachemire et Les brumes du Caire que je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de lire. Je remercie donc les Editions Charleston pour l'envoi de ce titre qui me faisait tout autant envie.



Constance est un roman qui m'a un peu déstabilisé dans la manière dont il est construit. J'ai adoré le prologue qui nous met tout de suite dans une ambiance assez mystérieuse, puisqu'un nourrisson abandonné est découvert dans un jardin un soir en 1963 par un couple d'adolescents. On s'attache très vite à cette petite fille qui est confiée à une pouponnière où on la prénomme Constance, et on a terriblement envie de savoir ensuite comment elle va s'en sortir dans la vie, elle qui va devoir grandir sans parents et avec un sentiment de rejet évident. Mais j'ai été surprise de voir apparaître dans les chapitres suivants d'autres personnages plusieurs années plus-tard, ce qui m'a un peu perdu au début parce que je ne comprenais pas qui était qui et où l'auteure voulait en venir.



Après un petit temps d'adaptation où l'on arrive ensuite à situer les différents protagonistes et leurs liens entre eux on rentre véritablement dans l'histoire. Malgré tout j'ai trouvé que l'auteure s'éparpillait un peu en voulant traiter trop de sujets différents, et moins le sujet qui m'intéressait véritablement à savoir Constance, son histoire d'amour avec Bill le mari de sa sœur Jeannette et sa quête d'identité. Je suis déçue de ne pas avoir eu plus de passages sur l'histoire d'amour impossible entre Bill et elle, un amour empêché, si fort, si beau qu'on aurait aimé le voir se concrétiser même si cela paraît évidemment impossible. Ce sont deux âmes sœurs qui ne se sont jamais oubliées, qui ont pourtant tout fait pour s'éviter par respect pour Jeannette. J'ai également été frustrée de voir les recherches de Constance concernant sa mère biologique si peu développées, car je m'étais prise au jeu et les quelques passages la concernant m'ont beaucoup intéressé. Je suis restée un peu sur ma faim parce que j'aurais aimé savoir pourquoi cette femme l'avait abandonné.



Néanmoins j'ai trouvé que les relations entre les deux sœurs étaient très bien développées. On comprend que malgré l'amour qui les unit leur enfance n'a pas toujours était au beau fixe. Constance ne s'est jamais vraiment sentie intégrée à cette famille à qui elle ne ressemble en rien. Jalouse de sa sœur sourde qui accapare beaucoup l'attention et qui plus est est sur le point d'épouser l'homme dont elle est amoureuse, elle choisit dès que possible de s'éloigner d'eux pour enfin se sentir libre. C'est une femme qui au début ne m'a pas forcément touché justement à cause de son comportement vis à vis de Jeannette et à cause du fait qu'elle l'ait trompé. Puis au fil des pages c'est un personnage que j'ai appris à apprécier parce que l'on se rend compte qu'elle n'est pas bien dans sa peau, qu'elle regrette sa trahison et qu'elle aime malgré tout beaucoup sa sœur adoptive.



Jeannette elle est une femme qui m'a touché dès le départ parce qu'elle aussi a son lot de malheurs. Elle souffre de surdité mais cela n'a jamais vraiment été un problème pour elle, jusqu'à l'arrivée de Constance. Elle lui en veut un peu de s'être immiscée dans sa famille, mais elle en veut surtout à ses parents qui selon elle ont voulu une autre fille, une fille "normale" parce qu'à cause de son handicap elle les avait déçu. Il y a quelques flash-back sur leur enfance tumultueuse qui nous permettent de comprendre les relations houleuses qu'elles entretenaient, mais j'ai trouvé qu'ils n'étaient encore une fois pas assez nombreux et qu'ils étaient surtout mal amenés. Rosie Thomas a plutôt choisi de se concentrer sur le personnage de Roxanna, la petite amie du fils de Jeannette, et sur la maladie de cette dernière.



Un choix que j'ai malgré tout compris car chaque personnage, chaque événement a son importance. A travers Roxanna on retrouve inconsciemment un peu Constance parce que comme elle c'est une jeune femme perdue, sans famille et qui se cherche. La maladie de Jeannette va être l'occasion pour les deux sœurs de se parler, de mettre leur amertume, leurs rancunes de côté, mais si cela va aussi être la porte ouverte à quelque chose d'inévitable qui m'a beaucoup touché. C'est encore une fois une belle histoire de famille sur la différence qu'elle soit physique à cause d'une maladie ou parce que l'on a pas les mêmes parents, sur la recherche et la confiance en soi mais aussi sur le pardon. C'est également une véritable porte ouverte au voyage. En effet le temps de quelques pages Rosie Thomas nous dépayse totalement et nous fait découvrir les coutumes typiques de Bali, même si je pense que certains passages un peu trop longs auraient pu être abrégé.



Pour conclure:

Un roman dont la construction narrative est assez brouillon, qui demande un petit temps d'adaptation pour bien situer les personnages et les liens entre eux. Malgré un manque de développement évident concernant certains sujets, on se laisse cependant facilement emporter dans cette saga familiale pleine de tension et de non-dits de Londres à Bali.



Ma note:14/20.
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Constance

Constance est un roman original que j’ai pris plaisir à découvrir !

Nous rencontrons Constance, une anglaise habitant à Bali, loin de son passé, sa famille et son grand amour impossible. Seulement, elle reçoit un jour un appel, Jeanette sa sœur est atteinte d’un cancer en phase terminale, il ne reste que six mois à vivre tout au plus. Constance ne réfléchit pas et saute dans un avion pour la retrouver, malgré ce passé douloureux qui l’étouffe.

J’ai apprécié ce roman pour diverses raisons, mais son originalité m’a parfois déroutée. J’ai apprécié tout d’abord le contexte géographique général. J’ai adoré passé de Bali à l’Angleterre et découvrir des paysages tous plus oniriques les uns que les autres. On se surprend à vouloir voyager à l’instar des personnages, changer notre vie pour en connaître d’autres. Rosie Thomas rend bien compte de la chaleur de Bali et de ses paysages tropicaux à couper le souffle, de ses coutumes et ses célébrations, mais également de l’Angleterre et son climat, de sa mer violente et déchainée qui ne donne pas moins envie d’aller à sa rencontre.

L’intrigue m’a plu même si je ne savais pas trop quoi en penser au départ, étant vaguement mal à l’aise. Constance est amoureuse du mari de sa sœur, Jeanette depuis toujours. Celui-ci aime sa femme mais aime aussi Constance. Cela provoque évidemment un drame familial avec pour point principal la trahison et l’infidélité. C’est d’autant plus terrible que cet amour passionnel mais impossible est encore vivace alors que Jeanette est mourante. Quand j’ai transposé cette situation à la réalité, je me suis dit que c’était vraiment horrible pour Jeanette. Puis au final, au fur et à mesure de la lecture, on se dégage de la « morale » pour se focaliser sur la sincérité des émotions de ces personnages, leur souffrance due à cette situation inextricable et l’on comprend. On souhaite que Bill reste fidèle à Jeanette. Néanmoins, on se surprend aussi à vouloir qu’il vive son amour avec Constance.

J’ai par conséquent été mal à l’aise au départ par rapport à mes sentiments pour Constance. Son histoire est extrêmement touchante, j’ai eu beaucoup d’empathie pour elle dès le premier chapitre. Pourtant, cet amour envers Bill, le mari de sa sœur m’a fait prendre un peu de distance vis-à-vis d’elle. Puis au final, je l’ai tout simplement adorée en entendant son désespoir et sa fidélité malgré tout. Le malheur depuis sa naissance dirige sa vie et l’on comprend ses actions, réactions, et l’on admire surtout sa force de caractère. J’ai de plus, beaucoup aimé tout ce qu’elle fait pour Roxana, une jeune femme ouzbèke que l’Angleterre laisse pantoise.

Je n’ai pas vraiment compris l’histoire parallèle avec Roxana et Noah (le fils de Jeanette et Bill) en premier lieu, mais lorsque l’alliance se fait avec Constance, c’est le coup de foudre. J’ai adoré les voir interagir toutes les deux, vivre ensemble, leur expédition à la mer. Un lien fort se créer entre elle, comme une mère et sa fille tout en gardant un soupçon d’ambiguïté étonnant.

En définitive, l’histoire peut dérouter au départ mais la sincérité prend le pas sur tout le reste. Constance est un beau personnage que j’ai pris plaisir à suivre et à découvrir. Un joli roman original !


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Constance

Quand j’ouvre un roman Charleston, je sais que je vais adorer. Car ils ont le flair là-bas. Ils ne publient que des grands auteurs et des livres magiques. Des histoires magnifiques, de femmes, de filles de mères. Certains me font plus frissonner que d’autres. Constance, contrairement à la majorité des livres publiés aux éditions, m’a un peu déçu. Non pas que l’histoire n’était pas bien mais j’avoue avoir trouvé certains passages un peu long et la trame un peu décousue. Pas assez d’action, pas assez de frissons. Le titre « Constance » laisse penser qu’on va suivre les pas de cette femme, et de cette femme uniquement.



Or, il y a plus d’une personne principal dans cette histoire. Jeanette, sa soeur mourante, est mis en avant puisqu’elle est la raison du retour de Constance en Angleterre. Les deux soeurs prennent donc à certains moments autant de place l’une que l’autre dans l’histoire. Et puis il y a cette histoire avec Roxanna, que j’ai fort apprécié mais qui n’a, selon moi, rien à faire dans cette histoire. J’aurai aimé suivre uniquement la vie de Constance. J’aurai aimé en savoir un peu plus sur elle, sur son passé, la façon dont elle a grandi, dont elle est devenue la femme qu’elle est. L’auteur nous donne de nombreux détails mais elle fait pareil pour Roxanna et aussi un peu pour Jeanne. Au fond, si l’histoire avait eu un autre titre, je l’aurai peut-être plus apprécié. Mais le fait est que je m’attendais à une histoire comme j’en ai eu l’habitude avec Fleurs Sauvages avec La mer en Hiver ou encore avec La jeune fille sur la falaise. Ce roman-ci n’est pas aussi focalisé sur une histoire. Par ailleurs, le changement de perspective et de période d’un paragraphe a l’autre sans repère temporel est parfois un peu déconcertant. Il faut faire la connexion soi-même et réaliser que l’auteur fait un retour en arrière. Ce n’est pas toujours très clair.



Trois koalas, cela signifie que c’était un bon livre. Pas génial ni mauvais. A recommander à certains lecteurs. Et c’est exactement ce que j’ai envie de faire passer comme message après celle lecture. Je ne dis pas que c’était une mauvaise lecture, seulement qu’elle ne plaira peut-être pas à tout le monde. Il faut que ce livre trouve le public qui l’appréciera à sa juste valeur. Car Constance est une très belle histoire. Une histoire touchante avec des personnages qui n’ont pas eu une vie facile. Constance est une enfant trouvée. Par des inconnus, dans un buisson quelques heures après sa naissance. Elle n’a jamais pu découvrir d’où elle venait ni qui était sa mère. Jeanne, elle, est muette et a du vivre avec Constance comme soeur adoptée qui ne lui ressemble pas du tout… mais qui au moins sait parler. Et puis il y a la très belle histoire entre Noah et Roxanna, cette fille qui débarque d’Ouzbékistan en pensant trouver à Londres ce qu’elle cherche depuis toujours : de la sécurité, du confort, une vie comme une vraie anglaise. Mais la vie n’est pas si simple. Et heureusement que Noah sera là.



Une histoire qui parle d’enfance et de fraternité, de maladie et de deuil, de courage et d’amour. Bien que certains éléments ait été gênant pour moi, rendant la lecture un peu moins fluide que d’habitude, j’ai tout de même adoré lire cette saga familiale qui rassemble deux soeurs qui s’étaient éloignées.
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Constance

Merci aux Editions Charleston pour leur envoi.

Ce roman, malgré quelques longueurs descriptives est addictif. Beaucoup de thèmes y sont abordés avec finesse : la maladie, la mort, l’abandon, l’adoption, la fraternité et sa complexité, le handicap, la jalousie, l’amour, la trahison, la culpabilité … Les personnages se croisent et s’affrontent de Londres à Bali, surmontant un passé qui les lie. L’exercice est difficile, douloureux. Les tensions perpétuellement présentes. Le chagrin infini.

« Si nous étions de nouveau jeunes, pensa-t-elle. Si nous pouvions tout recommencer, différemment, avec plus de mots et moins d’amertume, que dirions-nous et ferions-nous aujourd’hui, alors que la fin est proche? »

Connie est une femme blessée. Volontaire et indépendante, elle fuit son histoire – sa famille adoptive, sa sœur et surtout cet homme qui sera à jamais son supplice – et se réfugie dans le travail, à des milliers de kilomètres. Cet homme, c’est Bill, le mari de sa sœur dont elle est amoureuse depuis l’adolescence. Celui qui lui permet d’être elle, de ne plus souffrir, de ne plus composer avec la vie. Celui qui l’écoute, la comprend et l’aime en retour.

« Il n’y eu aucun miracle, mais la présence de Bill dans son lit, dans son corps, boucla la boucle. L’espace de quelques instants furtifs, Connie n’eut plus l’impression de chercher son chemin ou de tenter de déchiffrer une langue mystérieuse. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait chez elle, à sa place, en un lieu qui n’était pas défini par le temps ou l’histoire.»

Jeanette, sa sœur, meurtrie par sa différence, s’adapte, fière et hautaine, aux aléas de la vie jusqu’à cette maladie qui la condamne et bouleverse un fragile équilibre. Les non-dits vont alors peu à peu s’affranchir. Les silences se libérer.

Les pages se tournent, une à une, nous entraînant dans ce poignant échange.


Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Les brumes du Caire

Iris, Lesley, Ruby, trois générations de femmes de la même famille. Elles se sont perdues de vue, Lesley parce qu'elle a toujours souffert du désintérêt de sa mère Iris, et Ruby parce qu'elle souffre parce qu'elle a du mal à trouver sa place aux cotés de sa mère, Lesley, qui par réaction à sa propre enfance, la couve un peu trop. Ruby va fuir Londres et partir à la rencontre de cette grand-mère dont elle ne connait rien, et qui vit au Caire. Elles vont apprendre à se connaitre, à s'apprécier. Et si Ruby devenait la mémoire de son aiëul ? pour qu'on puisse se souvenir de sa jeunesse, et de son grand amour pour Xan, rencontré au Caire durant la seconde guerre mondiale et qui est décédé quelques jours avant leur mariage.

Un livre sur le grand amour, mais aussi sur la transmission, la mémoire, avec bien sûr le Caire en toile de fond, ce qui est très dépaysant. J'ai beaucoup aimé
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Les brumes du Caire

N’ayant pas d’endroit ou se réfugier après le terrible accident qui a coûté la vie de son petit ami. Ruby s’en va pour l’Egypte chez sa grand-mère « Iris » qu’elle connaît peu. Iris a plus en plus de mal à se remémorer ses souvenirs et surtout ceux qui traitent de son amour de jeunesse « Alexander ». Une lie insolite et profonde va naitre entre ses deux personnes.



Je ne sais que dire, je ressors bouleverser de cette histoire. Dés le commencement l’auteur nous happe et on ne peut plus nous échappe, ce livre est une vraie drogue, tellement addictif. Je suis tout simplement comblée de bonheur par cette lecture, on ne s’ennuie jamais. C’est justement grâce au style de l’auteur. La manière dont elle passe du présent au passé avec un telle justesse. De plus on ne sent pas déroutée par ces « voyages temporels ». J’ai adoré l’univers à tel point que j’ai désormais envie de visiter l’Egypte, la description des lieux ainsi que celle des Égyptiens m’a conquise. Toutes les époques évoquées dans le récit son intéressante et captivante.



J’ai beaucoup de respect et d’admiration envers Iris, ce personnage a d’un part très bien été construit et je pense que cela se perçoit avec tous les autres personnages. C’est d’ailleurs pour moi une des principales qualités du roman. On suit Iris évolué a travers les âges, et je la trouve tellement forte et courageuse, c’est justement ce qui contraste avec l’image que l’on a d’elle aujourd’hui : « Affaiblis ». Mais elle reste intérieurement spectaculaire, elle m’a subjugué. Quant à « Alexander » ou autrement appelé « Xan », il m’a touché et émut, j’ai totalement fondu par tend de tendresse.



Ruby qui est la petite fille d’Iris et l’un de mes personnages préférer, on la voit tout aussi évoluer. Elle est plus ouverte et affective contrairement, a ce qu’on aurait pu penser d’elle au début de notre lecture. Je l’ai surtout apprécié en compagnie d’Iris ainsi qu’avec les deux personnages qui vont apparaitre « Ash » et Nazouf ». Mais je tiens à vous grader la surprise donc je ne vous en dis pas plus. Par contre, j’ai un peu moins aimé le personnage de « Lesley » qui est la mère de Ruby, je la sentais un peu délaissé dans l’histoire, mais cela ne m’a pas gêné plus que cela.
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Les brumes du Caire

Dans ce roman on trouve une histoire de famille mêlant romance, historique et liens familiaux.



Dans cette histoire, on va rencontrer 3 femmes; 3 femmes de générations différentes mais de la même famille :



- Ruby, une adolescente quelque peu perdue, qui décide de quitter son foyer familial et de s'enfuir vers l'Egypte pour rencontrer sa grand-mère qu'elle n'a jamais vu.



- Isis, la grand-mère de Ruby et la mère de Lesley, est une femme très âgée avec des problèmes de santé. Elle navigue entre le présent et sa vie passée au Caire dans les années 1940 lors de la seconde guerre mondiale.



- Lesley, la mère de Ruby, est le personnage liant Isis et Ruby. Elle reste un personnage secondaire durant la moitié de l'histoire mais indispensable pour comprendre le lien et l'histoire unissant ces trois femmes.



Concernant ma lecture, j'ai adoré l'univers créé par Rosie Thomas.



Rosie Thomas sait nous transporter du Caire actuel vu par Ruby au Caire de 1940 où Isis vit à cette époque. Durant ma lecture, je n'avais qu'une envie retrouver Isis et Xan Molyneux dans leurs soirées entre amis et leurs soirées mondaines. L'auteur ne m'a pas fait seulement voyager dans ce pays mais j'avais l'impression de ressentir la chaleur du pays tout comme Isis et Ruby.



Je trouve très intéressant d'avoir mis en place une histoire se passant au Caire durant la Seconde Guerre Mondiale. Personnellement, je ne connaissais pas vraiment la situation du Caire durant cette période historique.



Rosie Thomas sait mélanger les histoires d'amour et la vie dans un nouveau pays, la découverte du pays et de ses traditions.



Ruby cherche à aider sa grand-mère à conserver ses souvenirs. On rencontre au début du livre une Isis assez réfractaire à la présence de sa petite-fille, elle qui a toujours eut l'habitude de vivre seule. Au fur et à mesure, on voit ses deux femmes évoluer et "s'apprivoiser". Isis se "déconnecte" régulièrement de la vie réelle pour rêver à ses souvenirs et sa vie d'avant. Durant ces souvenirs, certains éléments permettent de comprendre la relation entre Isis et Lesley.



Ruby est un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Au fil des pages, on voit Ruby évolué et changer ses priorités. Elle a vécut des choses assez éprouvantes pour son âge mais son expérience de la vie lui permet de faire face à certaines situations avec beaucoup de maturité. On la voit être dans l'incompréhension par rapport à certaines traditions et façons de vivre des Egyptiens mais également désireuse de comprendre ce nouveau mode de vie totalement différent de celui qu'elle connait déjà.



Ruby est un personnage qui évolue : au début de l'histoire, elle est une jeune femme totalement perdue, ne sait pas quoi faire pour son futur et cherche à échapper au contrôle maternel. Au final, on retrouve une jeune femme ayant pris le contrôle de sa vie et qui crée également un lien très fort entre sa mère et elle.



Ce livre est une perle rare qui nous fait voyager au Caire et nous fait rêver. L'histoire d'Isis dans le Caire des années 40 m'a réellement touché et transporté.



Un petit mot sur la couverture : Les Editions Charleston ont fait un très beau travail sur la couverture. Cette dernière reflète à la perfection l'histoire relaté dans ce livre.
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Les brumes du Caire

Voilà un livre qui m'a séduite de bout en bout. Un gros coup de cœur!

L'histoire est très touchante: la grand-mère Iris, nous raconte à travers ses souvenirs le Caire qu'elle a connu lorsqu’elle était jeune dans les années 40. L'oscillement entre la guerre et ses pertes tragiques et la volonté de profiter du moment présent en conservant une certaine insouciance et innocence.

Le lien qui se tisse peu à peu avec Ruby, sa petite-fille m'a ému. J'ai aimé voir leur relation s'établir et grandir au fil du temps. Ruby est un personnage attachant, une jeune ado rebelle qui a déjà vécu des choses assez dures pour son âge. Elle fait preuve d'une grande indépendance et d'une volonté sans faille.

Le troisième personnage de l'histoire: Lesley, est plus en retrait. Sa relation avec sa mère est complexe et elle devra entendre et connaître la vérité pour pouvoir comprendre Iris et les raisons de son éloignement.

Le style d'écriture m'a charmé: tout en féminité et en grâce.

Il n'y a pas eu un moment dans cette histoire où j'ai décroché. Bien au contraire, j'ai poursuivi ma lecture jusqu'à tard dans la nuit..

De plus, le cadre où se déroule le roman est magique: l’Égypte et ses merveilles. Je remercie l'auteur de m'avoir fait voyager à travers cette lecture. Je n'ai plus qu'une envie c'est de visiter ce beau pays.



En bref, un livre qui renferme tout ce que j'aime dans le contemporain. J'ai juste adoré!
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