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Citations de Roxane Dambre (222)


- C'est le grand départ, Marylou ? demanda-t-elle avec un sourire gentil.
- Je vais revenir, répondit ma grand-mère avec assurance. L'Irak n'aura pas ma peau !
- L'Irak ?
Et bien, il y avait eu un sacré glissement de terrain pendant la nuit...
- Sixtine est reporter de guerre, vous savez ?
Les yeux de l’auxiliaire de vie brillaient comme si elle retenait un éclat de rire monumental lorsqu'elle se tourna vers moi.
- Félicitations pour votre promotion, dit-elle simplement.
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- Tu veux que je le tue?
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La fierté des tueurs Scorpi, c'est de porter une chemise blanche qui reste immaculée lors de leurs assassinats.
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- Non je ne crois pas. Encore une nuit comme ça et je détricote mon pull avec mes griffes. Et après, je courrai partout dans la chambre pour attraper les bouts de fils.
- J'ai hâte de voir ça.
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Je haussai les sourcils en découvrant le nom et la photo de la boîte de nuit sur la feuille de rapport qu’il me montrait.
— La Vierge Folle ? lus-je à voix haute. Jamais entendu parler. C’est petit mais ça a l’air bien, avec tous ces néons fluo…
— On ne le voit pas sur la photo de la façade, mais d’après les plans du cadastre, ça couvre une grande superficie en profondeur, m’informa Sylvain. Ce sera juste une mission de reconnaissance pour nous deux. Nous resterons en retrait, comme un couple qui vient s’amuser. Si nous trouvons quelque chose, une équipe armée prendra le relais et nous observerons. Nous ne sommes pas suffisamment équipés à deux pour les arrêter. Compris ? Le but est que vous puissiez voir ce qui se passe lorsqu’ils disparaissent, s’ils sont effectivement là.
— Je serai ravie de faire le couple avec vous ! m’exclamai-je. Mais il faut absolument que je repasse chez moi pour me changer, je ne serai pas du tout crédible dans cette tenue ! Personne ne croira jamais qu’un aussi bel homme voudrait sortir avec une guenon comme moi.
Sylvain leva au ciel des yeux exaspérés.
— Lou ! Avez-vous seulement écouté ce que je viens de dire ?
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Reconnaître un Chalcroc est d’une simplicité élémentaire : il suffit de le tenir dans la lumière de la pleine lune. S’il lui pousse des poils, des crocs et des griffes acérées :
1 – Bravo ! Vous avez gagné, il s’agit d’un Chalcroc.
2 – Courez. Il vous reste moins de dix secondes à vivre.
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- Un jean et de bonnes baskets, affirma Carine en sirotant son mojito, les lunettes remontées dans ses cheveux.
Je gonflai les joues en signe de désapprobation.
- Ils prévoient du soleil et presque 25 degrés ! Je ne peux pas mettre un jean ! Et puis imagine que je tombe sur l'homme de ma vie ?
- S'il a besoin d'une robe à ras de la foufoune avec les seins qui débordent du décolleté pour tomber amoureux de toi, c'est que ce n'est pas l'homme de ta vie.
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Élias me contourna tranquillement et se planta devant moi, les mains dans les poches.
- Qui vous envoie ? demanda-t-il d'une voix atone.

Les deux hommes le contemplèrent, suspicieux.
- Casse-toi, le môme, grogna le plus jeune. C'est la fille qu'on veut.
- Qui vous envoie? répéta Élias sans hausser le ton.
- Casse-toi, je te dis ! Ou je te colle une raclée !

Élias se tourna vers moi, le visage impassible.
- Tu veux que je les tue ?
- Quoi ? bredouillai-je.
- Tu veux que je les...
- Élias ! soufflai-je, paniquée. Il faut s'enfuir !
- D'accord, Mais avant, je les tue ou pas ?
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- Chaque jour, des centaines de personnes meurent à cause des actes des autres. Crois-moi, si la race humaine s'éteint, ma famille n'y sera pour rien.

(Adam)
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Il le reconnaissait ! Il savait qu’il avait une tête de psychopathe ! Fallait-il que je parte en courant ? Oh misère ! Ça ne servait à rien, mon adresse était inscrite en haut de mon CV !
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" - Sérieux Lou ! s'exclama-t-elle a mi-voix. Tu as vu le tour de taille de ce type ? Si je lui conseillais d'arrêter le hamburger, ce serait mal élevé ?
- Non, répondis-je sur le même ton. Ce serait de la Santé publique, mais tu te ferais virer..."
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Je ne pouvais pas décemment abandonner un petit garçon dehors, sous la pluie, à la merci du premier tueur en série venu, et peu importait qu'il fût le fils de mes voisins ou non.
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Je ferme les yeux ! s'exclama Elias en plaquant les mains sur son visage. Vous pouvez être amoureux !
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Si ça ne suffit pas, moi aussi, je peux lui mettre du plomb dans la tête, appuya-t-il. De façon plus littérale.
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Peut-être que la religion n'était qu'une vaste plaisanterie, après tout. Le gars qui avait écrit ça avait sûrement beaucoup d'humour. Ou alors il avait fait un cauchemar une nuit, il l'avait consigné par écrit et quarante siècles plus tard, nous ne savions plus faire la différence entre la réalité et le tout premier bouquin de science-fiction du monde.
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Et elle aime bien quand on lui dit beaucoup de mots. Parce que « oui » et « non », ça l'angoisse.
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- Oui. Telle que je te connais, tu vas paniquer tout le temps, au décollage et à l’atterrissage du jet par exemple, et je ne saurais pas à quel moment tu as vraiment besoin de moi.
- Hein ? m'insurgeai-je.
- Donc il faut convenir d'un signal.
[...]
- L'idéal, reprit-il sans paraitre remarquer mon attitude, ça serait que tu fasses battre ton cœur en morse et que tu m'envoies un SOS quand tu veux que je vienne.
L'effarement m’empêcha de trouver une repartie intelligente. Faire battre mon cœur en morse?
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Élias renifla et s’essuya le nez dans mon coupe-vent. Misère…
— Tu m’aimes quand même ? demanda-t-il d’une toute petite voix.
— Bien sûr que je t’aime ! m’exclamai-je en le serrant plus fort dans mes bras.
— Même si… Même si je n’ai tué personne ?
Il y avait vraiment un truc qui ne tournait pas rond chez ce gosse.
— Ce n’est pas la quantité de gens que tu tues qui est importante, Élias, décréta sa cousine, c’est la qualité.
— Ah ?
— Un jour, tu trouveras la bonne personne à tuer pour Charlotte et ce jour-là, elle t’aimera encore plus.
Élias se redressa et frotta ses joues humides, l’air décidé.
Je soupirai, soudain très lasse. En fait, c’était toute la famille qui avait un problème.
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Je me tournai vers Sylvain, qui gisait toujours sur le sol, à moitié assommé. Il n’avait rien vu. Une peur indicible me glaça. Une mare de sang commençait à se former sous son épaule.
— Capitaine ! gémis-je.
Je me précipitai vers lui et le remis sur le dos. Je tentai de le déshabiller pour mesurer la gravité de sa blessure. Dans ma précipitation, je lui arrachai presque sa chemise.
— Tenez bon ! chuchotai-je. Je vais vous soigner ! Je… Je vais appeler une ambulance. On va vous sauver. Vous m’entendez ? Capitaine ? Sylvain !
Je me fis violence pour ne pas le gifler. Il ouvrit les yeux.
— Oh ! Sylvain !
Je me retins de me jeter à son cou. Son épaule saignait abondamment. Stopper l’hémorragie. Vite. Je saisis la chemise à moitié déchiquetée et achevai de la mettre en lambeaux.
— Joshua, articula-t-il.
— Quoi ?
— Joshua, pas Sylvain.
Je me figeai. Pourquoi me révélait-il son vrai nom à un moment pareil ? Les larmes me montèrent aux yeux.
— Ne vous avisez pas de mourir, hein ? bredouillai-je. Sinon, je vous tue !
— Ce serait… une expérience… intéressante, répondit-il en se forçant à sourire. Mais je ne vais pas mourir. La balle m’a juste… effleuré… Ça fait un mal de chien et ça saigne beaucoup, mais je serai guéri très vite.
Il reprenait du poil de la bête au fur et à mesure qu’il parlait. Un faible courant d’air chatouilla mon nez. Une fenêtre avait été ouverte quelque part. L’effet de la drogue se dissipait. Je soupirai de soulagement et lui bandai l’épaule du mieux que je pus. Cela me prit quelques minutes. Il me laissa faire en me dévisageant, le regard intense. Son souffle dans mon cou attisait mes sens. Je me concentrai pour finir mon bandage, mais mes doigts tremblaient. Il s’en aperçut et les emprisonna dans sa main. Ses yeux plongèrent dans les miens. Je ne bougeai plus, pétrifiée. Mon cœur cognait à coups sourds dans ma poitrine. Il caressa ma joue, lentement. Je frissonnai. Il attira mon visage contre le sien. Ses lèvres frôlèrent les miennes. Je me laissai faire et fermai les yeux. Il m’embrassa avec une douceur que je n’aurais jamais imaginée. C’était exquis. Je n’avais encore rien connu de tel. Il me relâcha pour reprendre son souffle. Je reculai à peine.
— Vous êtes sûr que c’est une bonne idée ? demandai-je timidement.
— Non. Je suis sûr que c’est une très mauvaise idée. Je suis désolé.
Et soudain, ses bras me serrèrent contre lui avec force et il m’embrassa encore, bien plus fiévreusement cette fois. Je lui rendis son baiser sans hésiter. Mes mains s’égarèrent dans ses cheveux et son dos musclé. Mon corps semblait vivre de lui-même et se plaquait contre le sien pour profiter du moindre contact. Il sentait si bon. Ses doigts couraient le long de mes bras nus. Je me pris à regretter d’avoir mis cette robe, si difficile à enlever…
Un bruit dans le couloir nous arrêta.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? criait un homme. Est-ce que tout le monde va bien ?
— Ils se sont enfuis ! lançait un autre. Trouvez-les !
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— Sérieux, Lou ! s’exclama-t-elle à mi-voix. Tu as vu le tour de taille de ce type ? Si je lui conseillais d’arrêter le hamburger, ce serait mal élevé ?

— Non, répondis-je sur le même ton. Ce serait de la Santé publique, mais tu te ferais virer.
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