Saverio Tomasella

Lequel d'entre nous pourrait prétendre ne pas avoir vécu d'épreuves personnelles ?

Il a baissé les armes, déserté les tribunaux et ouvert les portes des prisons : oui, il est grand temps de vivre !

Notre identité est souple, vivante. Elle évolue au gré de nos rencontres, de nos découvertes, de nos émois, des flux et reflux de notre existence.

Sois le portier de ton cœur. Ne laisse aucune pensée entrer sans l'interroger.

Nous ne pouvons que vous inviter à vous créer une famille de coeur : quelques amis intimes, vraiment sincères, proches et aimants, autour de vous, qui vous rendront la vie douce, avec lesquels être en paix ne sera pas un vain mot ou une folle illusion, et qui vous apporteront la félicité à laquelle vous aspirez tant, à travers ces bonheurs et ces joies que vous méritez de savourer ensemble.

Quand un exemple vous perle : imitez-le !

De nombreux conflits existent en chacun de nous, entre ce que nous souhaitons penser, dire ou faire, et ce que nous n'osons même pas nous avouer, ce que nous nous interdisons de dire, ce que nous nous défendons de faire...

Nous nous jugeons et nous jugeons les autres selon les mêmes critères.

Effectivement, dans bien des cas, nous ne tolérons pas chez quelqu'un ce que nous ne supportons pas chez nous.

Nous pouvons déjà définir le surmoi comme une surveillance intérieure, un organe critique, siège du jugement, le tribunal interne de tous nos procès, contre nous-même dans un premier tems, mais aussi indirectement et dans un second temps, contre les autres.

Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrassé de ses chaines ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.

Chaque être humain se trouve très tôt confronté aux limitations et aux refus, donc à la frustration.

Etre libre ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines ; c'est vivre d'une façon et renforce la liberté des autres.

Le désir ne naît pas que du manque, il naît du contact avec la lumière de l’autre et son attente. Attendre de retrouver cette lumière lorsqu’elle n’est plus là, pas encore de nouveau là. Le désir grandit dans l’absence de l’autre, quand sa lumière nous fait défaut et qu’elle creuse en soi un espace intérieur, intime, de plus en plus vaste pour le recevoir et l’accueillir à nouveau, pour lui souhaiter la bienvenue. Le désir est ainsi la présence grandissante en soi de l’autre, du chemin vers lui, l’élan tour à tour inquiet et joyeux qui met en mouvement vers lui, pour mieux le connaître…

Pour laisser la place aux grandes joies, il est nécessaire d’accepter que parfois cela soit aussi de grandes tristesses… Les Chinois parlent de Yin et de Yang. Il est impossible de choisir entre les émotions négatives et les positives, elles sont indissolublement liées !

En attendant ainsi, encore et encore, nous ne réalisons pas nos potentiels, nous ne développons pas nos talents, nous ne créons pas, nous ne nous exprimons pas pleinement, nous n'existons pas vraiment.

Pourquoi désires-tu plaire à tout le monde ?
[...] Pour tous, tu veux être idéal
Et tu te lisses, et tu te rends normal
[...] Tu veux donner de toi une belle image, toujours
Fous-toi la paix...

Yor Pfeiffer, Fous-toi la paix.

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.

Jacques Brel, les Vœux.

Les personnes très sensibles se sentent rapidement gagnées par un niveau de stress difficile à supporter, par exemple quand le volume sonore est fort, lorsqu'elles entendent des cris autour d'elles ou sont témoins de tensions entre collègues, d'une agitation intense ou durable, lorsqu'elles doivent rencontrer de nouvelles personnes, assister à une réunion, parler devant un groupe, etc. Ces désagréments se transforment rapidement en contrariétés, qui donnent lieu à des pertes d'énergie, vécues le plus souvent comme une forme d'hémorragie psychique. La fatigue commence à se faire sentir, ce qui accentue l'impression de fragilité.

Elle a tenu bon […] pour défendre les sensibles et les originaux face aux stéréotypes et aux conventions. Il est indispensable que les choses changent et que les enfants comme Théo ne souffrent pas d’être mis à l’écart ou même d’être rejetés par des personnes incapables de les comprendre.