Silène Edgar

Cette expédition littéraire nous mène, avec une grande poésie et une justesse qu’on permis les experts scientifiques, à une réflexion profonde sur notre avenir et les mutations à venir géopolitiquement, géographiquement et technologiquement. On retrouve à chaque page un mélange de sentiments, entre fatalisme, espoir et fascination.
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Lu en 2019. Ce roman jeunesse a été lauréat du Prix des Incorruptibles en 2016, niveau 5e-4e. Une intrigue captivante et des personnages attachants.

Un récit qui parle de mimétisme affectif, social et psychologique, où la comparaison entre les différences réside surtout dans l'éducation, la vie quotidienne et les progrès technologiques.

"14-14" est un roman fascinant qui raconte l'histoire de deux adolescents, Adrien et Hadrien, vivant à un siècle d'intervalle. Ils se retrouvent mystérieusement connectés à travers le temps grâce à un carnet et une boîte aux lettres. Ensemble, ils vont vivre des aventures incroyables et découvrir des secrets surprenants. C'est un voyage captivant à travers l'histoire.Oh, j'adore le livre "14-14" ! C'est une histoire captivante qui mélange habilement le passé et le présent. Les personnages sont si attachants et l'intrigue est pleine de rebondissements. Je recommande vivement de le lire.

Voilà un petit livre qui se déguste à votre volonté.

Vous pouvez adopter une attitude boulimique et le dévorer tout entier ou alors le savourer et le déguster sur une longue période voire le picorer.

Ces nouvelles, toutes avec pour thème commun le chocolat, sont très agréables à la lecture, chacune vous entraîne dans un univers particulier mais très sensuel.

Et quand la sensualité s'allie à une écriture tout en finesse, le plaisir est là.

Celui de la lecture mais aussi celui de pouvoir tenter ces recettes qui jalonnent le recueil à chaque fin de nouvelle.

Vous l'aurez compris, ce recueil est vraiment très agréable à lire, il y règne une liberté et une sensualité très agréable à suivre.

C'est un air chaud qui se dégage de cette trilogie, un air qui vient des îles ; c'est l'odeur de l'orage qui mugit derrière les volcans, la touffeur des croyances, la légèreté de l'amour et l'inéluctabilité des révolutions. C'est le fiévreux, le doux, le moite, le dur ; c'est le poids rassurant des traditions.



Avec un talent de conteuse certain - et une certaine prouesse, l'autrice nous prend par la main pour un singulier voyage dans des îles volcaniques, et rien que pour celui-ci, cette trilogie vaut la peine d'être découverte. Immersive à souhait, ode syncrétique, se rassemblent dans ses pages des cultures vraisemblablement éloignées : de Polynésie, d'Amazonie, du Tibet, un peu de Grèce aussi. L'imagination vient lier le tout.

Ou serait-ce cette famille, cette famille d'une tendresse folle ? Seraient-ce Pûr, Gê et Aether qui seraient le lien, le trait d'union, le ciment de l'histoire ? J'ai rarement, je crois, lu des personnages aussi attendrissants, profonds, aux actions et réactions fondamentalement cohérentes qui apportent au récit une fluidité étonnante malgré la complexité des coutumes qui le construisent.



Mon seul regret sera un brin de lassitude qui s'est immiscée au fil du tome 2, que j'ai marqué d'une pause pour m'alléger de la sensation de répétition qui s'installait. Une fois replongée dedans, je l'ai appréciée pour sa langueur, sa plume et, jusqu'au bout, ses personnages.

J'ai aimé cette SF qui s'intègre à la fantasy, ouvrant une dimension écologique intéressante et pertinente ; j'ai aimé l'extrême sensibilité de l'ensemble malgré la dureté des événements, l'espoir qui l'imprègne ; j'ai aimé la fin douce-amère et la place, rare et précieuse, donnée à la famille.

Et surtout, je m'y suis sentie accueillie, et cela est, il me semble, l'essentiel d'une bonne lecture !

Deuxième partie dans la droite lignée du premier, très plaisante à lire.

Troisième partie différente, à mes yeux plus brouillon, avec une révélation qui intervient dès les premières pages que j'ai trouvée très décevante et peu originale et qui m'a un peu sorti de ma lecture.



4 étoiles pour le "deuxième tome" - 2 étoiles pour le "troisième tome."



0 étoile pour Bragelonne et l'édition de la fin de cette "trilogie."

Dans ce recueil tout en sensualité et gourmandise se côtoient une sorcière tentatrice et revancharde, une Galatée chocolatée, une veuve qui sait ce qu’elle veut, une fille-fée qui désespère d’être aimée pour elle-même, une mégère apprivoisée et un certain nombre de gourmandes impénitentes toutes plus séduisantes les unes que les autres. Je me suis laissé envelopper par la douceur cacaotée de leurs histoires à la saveur de contes. J’ai trouvé entre ces pages un brin d’érotisme, des torrents de sensualité, beaucoup de gourmandise et tout autant d’amour.

Toutes ces histoires m’ont séduite d’une manière ou d’une autre, mais j’ai une certaine tendresse pour celle de Mahaut, un peu fée, un peu sorcière et surtout fort pragmatique. J’ai aussi particulièrement apprécié Entre mes lignes, un récit aussi drôle qu’attendrissant. Le symbolisme d’Ève, à qui la précision et la mégalomanie donnent corps, mais qui ne prend vie que grâce à la tendresse et au désir a également touché mon cœur de guimauve.

Ces nouvelles ont quelque chose de réconfortant, comme le chocolat qui les a inspirées. Elles explorent le désir, l’éveil des sens, mais aussi la sensation de tomber en amour et sont pour la plupart extrêmement positives.

Les textes sont joliment tournés, poétiques et imagés. Ces récits fortement inspirés de contes sont agréables à lire et se savourent comme autant de mignardises. Il faut être raisonnable, car ce petit livre peut aussi bien se dévorer trop vite. L’autrice a pris soin d’agrémenter ses nouvelles de recettes alléchantes, pour entretenir l’appétit de ses lecteurs, et j’ai bien envie d’en essayer certaines.

J’avais déjà lu Silène Edgar et je trouve qu’elle excelle dans l’art de conter des nouvelles. Ce fut une très plaisante lecture.
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Ce livre est vraiment génial. C’était une relecture pour moi mais toujours un pur bonheur. L’écriture est fluide et l’histoire racontée avec plusieurs personnages, d’un côté Lune et de l’autre Lapsa, nous permet de ne jamais nous ennuyer et de se rapprocher des protagonistes. J’ai vraiment adoré ce livre plein de rebondissements, mais le petit bémol d’avoir l’histoire de Lune est que cela nous enlève une partie du suspense.

Je trouve que Paul Beorne et Silène Edgar ont su parfaitement réinvestir le jeu dont ils se sont inspirés et en ont fait un roman merveilleux et très agréable à lire.

Cette nouvelle de Silène Edgar avait attiré mon attention sur le stand des éditions 1115 lors des Aventuriales. Malgré son format court, il m’aura fallu un peu de temps avant de la tirer de ma PAL. Et quoi de mieux que la salle d’attente d’un hôpital pour plonger dans ce texte intitulé Le Troll médecin ?



Je l’ai emporté comme lecture pour patienter avant un rendez-vous médical de routine. Et ma foi, ce fut une excellente idée ! J’ai bien ri en lisant cette savoureuse nouvelle, qui revisite une pièce de Molière à la sauce fantasy, avec des licornes et des trolls en guise de personnages. Curieuse, j’ai lu ensuite la pièce L’amour médecin de Molière qui a inspiré Silène Edgar, afin de mieux apprécier toutes les subtilités de sa revisite. On retrouve les répliques mordantes de la pièce et son comique de situation, mais Silène Edgar a su se réapproprier le sel de la pièce pour l’élever à un autre niveau : là où la pièce d’origine est une comédie de commande portant sur la trouvaille d’une jeune fille pour pouvoir épouser qui bon lui semble malgré son père tyrannique, Silène propose une réflexion sur la littérature.



Et quelle réflexion ! Le Troll médecin étrille avec panache les soi-disants détenteurs du savoir, les chantres de la « vraie littérature », les experts qui décident ce qui doit être lu et ce qui ne doit pas l’être. Sont aussi glissées ici et là des réflexions identiques au sujet des auteurs. C’est à la fois drôle et savoureux, parce que sous le vernis de ces répliques aussi ridicules que bien tournées et pleines de verve – tout à fait dans l’esprit de Molière – le message de Silène Edgar nous atteint sans peine : Le Troll médecin est, avant tout, une belle déclaration d’amour au livre, à celles et ceux qui en lisent ou en écrivent, et ce, quel que soit le genre.



Drôle, irrévérencieuse, savoureuse, cette nouvelle distrait autant qu’elle fait mouche. Comme quoi, le nombre de pages ne fait définitivement pas la portée d’un texte !



Une nouvelle à lire et relire sans modération, qui m’aura bien distraite !
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Un très joli petit roman destiné à un public jeune (8-12 ans) mais qui se laisse également lire par des adultes.



L’écriture est évidemment un peu légère, mais l’histoire est sympathique et les deux personnages principaux sont très attachants.



C’est mignon comme tout, plutôt original et ça se lit avec plaisir. À découvrir!

Les moelleuses au chocolat... Quel titre alléchant qui cache 6 nouvelles non moins gourmandes.

Grâce à Silène Edgar (aidé de mon imagination), mes cinq sens ont été submergés de sensations.

La vue pour commencer : j'ai dévoré des yeux ces petits romans érotico-gourmands.

L'ouïe : Les moelleuses au chocolat est un recueil de nouvelles croquantes, craquantes et croustillantes

L'odorat : J'ai presque senti les effluves du chocolat, ingrédient phare des nouvelles.

Le toucher: Ce roman est un appel aux caresses suaves, aux chatouillis coquins, aux massages sensuels.

Et pour finir le goût : Que n'ai-je pas eu envie de croquer à belles dents dans toutes ces gourmandises. SIlène Edgar a d'ailleurs pitié de ses pauvres lecteurs et nous transmets, comme un méa culpa, toutes les recettes des desserts évoqués.

Grâce à la masse critique mauvais genre, j'ai eu la joie de découvrir ce petit livre. Et pour la deuxième fois d'affilée, j'ai reçu un livre en totale adéquation avec mes goûts.

Moi qui n'ai qu'une seule envie, embraser mon rêve de devenir pâtissière, ce livre est comme un signe du destin m'indiquant de continuer sur cette voie.

Merci aux éditions GEPHYRE et à Babelio pour cette découverte que j'ai savouré de la première à la dernière page (je n'aurai d'ailleurs pas dit non à un peu de surplus... Gourmandise quand tu nous tiens...).

Un livre recommandé à tous les gourmands et à lire sans modération.

Passé le début qui m’a demandé un effort pour ne pas abandonner, je me suis ensuite facilement laissée embarquer dans ces îles polynésiennes avec Aïone et sa famille, bercée par la plume de l’autrice. Les rites et la magie sur cette île sont envoûtants, la bienveillance de cette famille unie est rassurante et fait du bien. Mais j’aime quand tout n’est pas si lisse et heureusement, la seconde partie du livre s’accélère et nous entraîne dans une chouette aventure où le Chaos se manifeste et va remodeler l’île, sur la terre et dans les mentalités des habitants. Je suis curieuse de découvrir la suite de cette saga !

« 8 848 mètres » est un roman qui a été écrit par Silène Edgar, c’est le pseudonyme de Sophie Ruhaud, qui est une professeure de français et autrice. Elle a écrit beaucoup de livres jeunesse mais aussi des œuvres pour les adultes ; elle a reçu le Prix  littéraire jeunesse des grandes terres 2019-2020.

Dans le roman 8848 mètres, Mallory a 15 ans et s’est fixé comme défi de gravir l’Everest avec son père Mathieu. Elle va découvrir la culture du Népal et la religion du bouddhisme dans un pays pas comme les autres… Elle va supporter ces épreuves avec courage et détermination.

Ce livre m’a plu parce qu’il met en valeur beaucoup de qualités indispensables dans la vie et m’a appris la culture de ce pays. Il nous apprend à repousser nos limites et nous fait réfléchir. Le livre était long, pas très mouvementé et lassant mais la fin est animée.

Je recommande ce livre à ceux qui aiment les aventures de montagne et les lecteurs qui aiment découvrir d’autres cultures.

Clément V

Cent ans séparent ces deux enfants de 13 ans et pourtant, grâce à une boîte aux lettres magique, Adrien et Hadrien vont réussir à établir une correspondance.

Chacun décrit son quotidien, l’un en ville en 2014, l’autre à la campagne en 1914 avec les problématiques inhérentes à leurs époques. Une vraie histoire d’amitié va se créer entre eux, se conseillant sur leurs amitiés et leurs amours, allant même jusqu’à vouloir se sauver la vie.

Un roman jeunesse bien écrit, qui se lit vite et avec des détails historiques qui permettent d’enrichir l’intrigue.

J'ai eu la chance de gagner un lot de livres "dans la peau de..." de la part de Syros jeunesse. Je les remercie car c'est une très belle découverte pour moi.

Dans ce tome, 2 frères se retrouvent dans la peau de l'autre. Ils sont différents : niveau scolaire, goût vestimentaire, passion... rien ne semble les rapprocher.... Cependant, grâce à cette semaine dans la peau de l'autre, ils vont apprendre à se connaître.

Un livre touchant.... hâte de lire les autres livres de la collection.

Seulement 15 ans, et en passe d'accomplir un exploit. Voilà l'histoire de Mallory, jeune alpiniste, qui se lance avec son père dans un projet plus qu'ambitieux et atypique pour une adolescente : l'ascension du Mont Everest. Par la construction de ce projet qu'elle rêve de mener à son terme, Mallory, adolescente grognon et déterminée, va, sans vraiment s'en apercevoir, grandir, apprendre beaucoup sur sa relation aux autres, et sur elle même.



Ce roman s'apparente à un roman d'apprentissage, dans un paysage à la fois hostile et fascinant. Plutôt court et dans un style simple (littérature jeunesse), l'histoire fait la part belle aux émotions et réflexions des personnages. En parallèle, l'histoire, particulièrement bien documentée, plonge le lecteur dans la réalité et la complexité d'une telle expédition. Les aller-retours multiples nécessaires avant d'espérer arriver au sommet, les temps de préparation, les contrôles médicaux… tout est décrit, ce qui apporte beaucoup de crédibilité au récit.

même calé dans un fauteuil moelleux, on se sent embarqué dans l'aventure.

Celle jolie histoire donne des envies d'évasion, et fait réfléchir sur l'aboutissement de ses propres projets. Encore une belle réussite signée Silène Edgar.

J'ai acheté ce livre il n'y a pas mal de temps mais il m'a fallut un moment pour me lancer. J'ai commencé ma lecture le soir puis j'ai fini quand je devais aller en cours. J'ai bien était pris dedans et j'ai énormément aimé Hadrian. Il m'a pris trois heures à lire seulement. Je le recommande c'est un bon livre.

Livre pour enfant, lu sous l'insistance de ma fille qui l'a trouvé formidable (lu la première fois en CM2) et qui revient dessus régulièrement, elle l'a même téléchargé en cachette sur mon kindle, pour dire! Et je comprends, c'est une histoire très originale, le voyage dans le temps, c'est un sujet qui fait rêver. Mais pas de mièvrerie ici, l'amour, l'amitié, le voyage dans le temps sont bien des thèmes que ce roman traite mais aussi la guerre, la mort, la pauvreté, certains enfants peuvent être choqués. Pas ma fille. Elle est devenue incollable sur la Première guerre mondiale grâce à ce livre. Elle l'a fait lire à son papy aussi, et nous sommes donc trois générations à être tombés sous son charme, que dire de plus ?!

Un excellent moment de lecture pendant lequel j'étais heureuse de retrouver le personnage principal et très impatiente de découvrir ce qui allait se passer.

Le style d'écriture superbe nous emmène dans un décor dystopique et une histoire magnifiques.

On dit que le Chaos, quand il veut un enfant, pousse une femme à engendrer le jour de Diké. Et sa fille après elle, et ainsi de suite pendant six générations… Et lorsque naîtra la septième, naîtra alors la vraie fille du Chaos. Et celle-ci sera bleue comme la nuit, et celle-ci sera pleine de la force du ciel, et celle-ci mettra la terre en colère.

Sous le soleil de Monos, une petite planète volcanique, s'étale un gigantesque marais parsemé d'îles et d'atolls. Polis, l'île centrale, abrite le couple sacré et les familles des Descendants. Leurs pouvoirs ancestraux maintiennent l'Équilibre et tiennent le Chaos à distance durant les 49 ans de la Ronde. Mais lors de la cinquantième année, l'ombre de la planète Mavros se répand et vient le temps de la guerre. Une guerre qui semble encore lointaine à la naissance de Aïone. Et pourtant, à peine parue, l’extraordinaire enfant à la peau bleu profond et aux cheveux de feu semble être à l’origine d’une cascade de bouleversements. Au même instant, le volcan de l’île se réveille. À son contact, ses frères Gê et Aether sont profondément transformés : ils se mettent à voir l’avenir, à sentir le poids de l’air, le mana couvrant leur île, à commander au vent ou à voir l’infini…



Premier tome d’une trilogie fantasy.

Les premiers chapitres sont un peu long : ils plantent le décor et expliquent l’univers particulier, proche du nôtre mais à la fois éloigné par sa cosmogonie, son matriarcat, son rapport à la magie… De même, certains mots quotidiens de la langue autochtone sont intégrés au texte. Si certains sont quasi transparents, les autres doivent être retenus. C’est un peu fastidieux mais heureusement, cela ne s’étend pas. Visiblement, l’auteure s’est inspirée de la culture polynésienne.

Car ensuite nous entrons dans le vif de l’histoire avec la famille de Noun et Tahora, enceinte de son troisième enfant. Cette famille sera la garante de l'Équilibre de l’île, mélange de sérénité et de résilience, d'impermanence et de douceur, face au Chaos qui menace.

Un univers très bien construit, empreint de magie et d’émotions, qui célèbre la force de la famille. Ce récit met également en valeur la puissance féminine sans éclipser la masculine, et intègre la diversité de façon naturelle dans le respect et l’amour.

Une belle surprise, une plume à découvrir !