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Critiques de Sophie Chabanel (142)
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La griffe du chat

Un bon petit cosy mystery qui fera le bonheur des adeptes du genre. Sophie Chabanel s'inscrit dans la continuité des créatrices de personnages originaux, atypiques et parfois légèrement déjantés comme on en trouve chez Nadine Monfils, Sophie Henaff ou Fred Vargas. L'autrice trace ici sa propre voie (et sa voix) dans un style qui lui est personnel. C'est distrayant, parfois drôle, émaillé de petites remarques spirituelles et sarcastiques sur le monde et la vie d'aujourd'hui ! L'ensemble est enlevé et ça fait passer un moment de lecture/détente agréable.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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L'Emprise du chat

Lorsque la Commissaire Romano, son adjoint Tellier et l'adjudant Clément interviennent dans un petit appartement lillois pour y découvrir une jeune femme décédée, un suicide par empoisonnement en apparence, ils ne se doutent pas jusqu'où cette affaire, qui aurait pu être banale, va les emmener... À la poursuite du passé de la morte, Ils exploreront le monde des avocats de "class actions" à l'américaine et partiront pour la Suisse, dans l'univers de macabres expositions, à la rencontre des mafias russes et chinoises, et de la cupidité européenne...



Rien n'est réellement crédible dans cette histoire, sauf peut-être sa trame, où l'enchaînement des faits, guidé par la cupidité des uns et des autres, conduit à la mort violente d'une jeune femme qui ne demandait rien à personne, sauf de revivre...

Les personnages sont des condensés ou des caricatures de nos névroses modernes, de nos peurs devant la perte de repères (le divorce par exemple), de nos défauts mineurs (un peu trop de candeur ou d'étroitesse d'esprit pour certains) ou majeurs (la cupidité conduisant à la violence notamment). L'auteure sait néanmoins nous les rendre, pour certains, sympathiques et attachants !



C'est bien écrit, avec du rythme, une dose d'humour et une forme d'allégresse dans le ton et le style, donc facile à lire.

J'ajouterai que, sans dramatiser le sujet et derrière une forme littéraire empreinte de légèreté, Sophie Chavanel nous force à nous interroger sur quelques sujets de société comme le trafic d'organes ou le respect du aux morts. Ce n'est pas si souvent le cas dans un polar...



Une découverte sympathique, sur la forme comme sur le fond.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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La griffe du chat

Un grand merci aux éditions Seuil et à Babelio pour l'envoi de ce livre, je me suis régalée à le lire!



Un policier atypique, ça me plait! Je ne connaissais pas l'auteure, qui a écrit déjà d'autres romans, mais pas dans cet univers.



Atypique, oui, car j'ai beaucoup ri, quel humour! Les situations sont décrites très souvent de façon assez désopilante, les portraits des personnages sont eux aussi hilarants. Un petit exemple; évoquant son adjoint, le pur Thellier,"la commissaire Romano avait beau être immunisée contre son accoutrement miteux, elle ne put retenir un soupir. Le pull violet peluché qui lui arrivait au nombril , manifestement victime d'une erreur de lavage laissait entrevoir un large pan de tee-shirt jaunâtre, à coup sûr victime d'une autre erreur de lavage."...



Atypique par son enquête aussi. Il y a certes un meurtre , celui de Nicolas Peyrard mais déjà cette victime est retrouvée au milieu de matous, dans un bar à chats lillois... et sa veuve pleure la disparition de ...Ruru, superbe persan et pas celle de son mari! Gangs, ami de jeunesse du mort qui a réussi à la télévision , arnaque politique , on part un peu dans tous les sens! Mais quand c'est la commissaire Romano qui mène le jeu, on se réjouit.



Car oui, autre élément original: ce personnage déjanté, féministe ,célibataire séductrice, au franc-parler, à la brusquerie de surface qui cache en fait une humanité désarmante. On suit avec plaisir ses pérégrinations, ses intuitions, ses interrogatoires loufoques. Et ses réflexions pleins de bon sens sur la société. Les autres membres de son équipe ne sont pas en reste, question originalité !



Et petit plus pour moi, Lille, que j'adore, mise en scène de même que d'autres villes du Nord comme Bailleul, dans ce livre.



Vraiment un excellent moment à passer ! Je recommande vivement de découvrir l'univers décalé et si humoristique de Sophie Chabanel!
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La griffe du chat

Une couverture criarde et une victime qui fleure bon le cosy mystery promettent au lecteur un moment de légèreté.



Et la première partie de ce roman fait le job, au prix certes de personnages fort caricaturaux.

Au premier rang de ces personnages le duo d'enquêteurs que forment la cynique et volage commissaire Romano et son adjoint Le Tellier. Un homme conformiste, rigide, bien-pensant mais également un bon, un peu naïf et fort nécessairement sympathique.



L'élan de la petite mécanique du duo aux caractères opposés s'use néanmoins à mesure qu'on avance dans le roman.



Quant à l'intrigue, et bien aussitôt lu, aussi vite oubliée. Un peu comme un scénario de téléfilm policier. Vous savez ces téléfilms qui passent en revue les régions françaises.



Bref, l'ensemble n'est pas désagréable mais il est parfaitement dispensable.

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La griffe du chat

Après celle du chien, de Don Winslow, La griffe du chat! Pas de jaloux comme ça. Affectionnant particulièrement les chats, le titre ne pouvait que m'attirer. Et l'histoire semblait prometteuse avec cette enquête sur fond d'humour.



Autant le dire tout de suite, dans cette catégorie, j'ai préféré le style de Sophie Hénaff avec son Poulets grillés, à celui de Sophie Chabanel. Avantage de l'antécédent? Il y a de ça sans doute.



Une fois cela dit, j'ai malgré tout lu sans déplaisir ni ennui La griffe du chat. L'équipe de policiers, la commissaire Romano en tête, est assez singulière. Le comportement de la fraîchement veuve prête à sourire dans son ton mélodramatique autour de la disparition de Ruru, persan obèse star de son Café des chats, tandis que son époux refroidit à quelques centimètres d'elle.

Les personnages du roman, flics y compris, sont outrés et/ou caricaturaux. Romano marque l'esprit par son côté cash, sexuellement libérée, volontiers grossière, gourmande et impliquée avec ses adjoints. L'enquête en devient presque un prétexte pour la galerie de portraits et les commentaires acides que ne manquent pas de faire la commissaire.



La griffe du chat change des polars très noirs et des thrillers ultra violents à grands coups de serial killer. Il offre une sympathique lecture détente, où la spécialiste du management Sophie Chabanel en profite pour glisser quelques conseils par le biais de son héroïne. Mais attendre plus de cette histoire serait source de déception. Alors un petit café, un chat sur les genoux et c'est parti pour les Hauts de France.
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Bonnes nouvelles de la planète

Vous en avez marre de l'actualité déprimante et de la grisaille environnante ? Je ne peux donc que vous conseillez de découvrir le dernier livre de Sophie Chabanel qui est un véritable coup de cœur pour moi !  



Si vous avez découvert comme moi l'auteure dans sa série féline, ici il ne sera pas question d'enquêtes menées par le commissaire Romano, maîtresse de Ruru un chat au fort caractère, mais bien d'un ouvrage qui évoque "des réussites significatives, incontestables et encourageantes".



Finalement, j'ai lu cet ouvrage comme s'il s'agissait d'un calendrier de l'avent en m'offrant chaque jour la lecture d'un chapitre qui me procurait un grand plaisir (semblable à celui d'un carré de chocolat ). Adorant la plume de Sophie Chabanel et sensible à la question de la biodiversité, j'ai beaucoup aimé le choix de la forme et les exemples pris par l'autrice ; anecdotes se révélant passionnantes et qui ont montré leur efficacité. Par ailleurs, j'ai trouvé ça intéressant de proposer à chaque fin de chapitre une partie consacrée aux points "à retenir".



Je tiens à remercier les Éditions le Pommier et Sophie Chabanel pour leur confiance et pour m'avoir offert "bonnes nouvelles de la planète" que ce soit en évoquant la réintroduction d'espèces, le développement d'outils favorisant la cohabitation entre les humains et/ou les animaux ou encore la mise en place de procédés visant à réduire la pollution et le réchauffement climatique. 



La lecture de ce livre m'a fait beaucoup de bien car il rappelle à quel point il est important de garder espoir et que finalement, on peut tous œuvrer en faveur de notre belle planète.
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Le blues du chat

Avec son titre et son minois de chat noir sur la première de couverture, ce roman donne l'impression de surfer sur la vague très tendance de la ronronthérapie. Difficile d'imaginer que derrière cela, se cache un polar. Sophie Chabanel, auteure que je découvre, n'en est d'ailleurs pas à son premier coup d'essai puisqu'elle a déjà écrit "La griffe du chat", où son héroïne, à savoir la Commissaire Romano faisait connaissance, lors d'une enquête, avec celui qui allait désormais partager sa vie, le chat Ruru, félin à tendance dépressive, qui complique l'existence déjà mouvementée de sa propriétaire.



Vous comprendrez ainsi que ce roman n'est pas un polar sanglant même si mort, il y a. Succomber d'un choc anaphylactique pour cause d'allergie aux crevettes, le jour de sa remise de la Légion d'Honneur, c'est plutôt ballot. C'est pourtant ce qui est arrivé à François-Xavier Tourtier, ancien trader véreux reconverti dans une start-up écolo développant les fours solaires. Notre commissaire dépêchée sur place, avec ses adjoints Tellier et Clément, ne va pas tarder à flairer l'entourloupe, d'autant plus que le récipiendaire n'était pas un modèle de chasteté, ni de probité. Dans son entourage, tout le monde connaissait cette dangereuse allergie, les meurtriers potentiels sont donc nombreux.



Je ne vais pas vous mentir en disant que l'intrigue policière n'est pas un modèle d'originalité. Ce qui fait le charme de ce polar, ce sont les personnages. Ce n'est pas nouveau non plus (je pense notamment à l'équipe d'Adamsberg de Fred Vargas), mais j'ai bien aimé la complémentarité entre Romano, la cheffe féministe, directe mais estimée car très soucieuse de ses collaborateurs et Tellier, son adjoint tourmenté, prêt à s'enflammer pour toutes les causes sociales. Les dialogues sont savoureux mais le fait d'user d'humour n'empêche pas l'auteure d'évoquer des sujets sérieux, comme les abus sexuels faits aux femmes et l'émergence du site "Balance ton porc" ou des faits divers comme l'affaire Jérôme Kerviel ou la polémique Mélanchon/Cazeneuve. Notre commissaire qui tente encore de se libérer du milieu dans lequel elle a été élevée a également quelques paroles revanchardes vis à vis de l'aristocratie et à l'Église plutôt salées.

Je remercie Babelio et les éditions du Seuil d'avoir mis cette brigade anti-conventionnelle sur ma route. J'ai très envie de me pencher sur leur première enquête. J'accorde un 16/20 à cette lecture qui ne manque pas de chien (ou plutôt de chat !). Au fait, amis écologistes, avez-vous testé la cuisson des aliments au four solaire ?
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La griffe du chat

Le propriétaire d'un bar à chats est retrouvé mort, laissant deux veuves éplorées se crêpant le chignon. Un des chats de race a disparu, la veuve la plus récente semblant amèrement regretter sa perte, bien plus que celle de son mari (sic). Un trio de policiers enquêteurs est chargé de l'affaire, avec à sa tête une policière, féministe, Dom donjuanesque, personnage atypique qui ne s'en laisse pas compter. Quel contraste avec son collègue plutôt bonne pâte et très premier degré !

J'ai apprécié l'humour de ce petit roman policier (par exemple l'expression "bilan carbone éducatif" pour désigner une compensation vs une concession au sujet de sorties de pré-adolescentes).

Quelques remarques bien placées sur le monde de l'audiovisuel rajoutent du piment au récit qui manque un peu de suspense, le dénouement se laissant deviner relativement vite.
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La griffe du chat

Nicolas Peyrard, propriétaire de l’unique bar à chat de Lille, est retrouvé mort dans sa cave. Sa femme est éplorée, surtout parce que son chat préféré, Ruru, a disparu.

La commissaire Romano est célibataire, mais les hommes séduisants ne manquent pas. Elle ne dédaigne pas non plus un verre de vin de temps en temps. Pas en service, bien sûr, mais ce n’est pas de sa faute si un appel intervient lors du pot de départ d’un collègue.

Un livre qui se lit facilement, distrayant et léger, avec de l’humour aussi. Une lecture agréable même si la fin ne surprend pas vraiment.


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Le blues du chat

Ce n'est certes pas LE livre du mois, ni de l'année, mais j'ai aimé le sens de l'humour parfois un peu trash de la commissaire Romano. Et les autres protagonistes n'ont rien à lui envier.

Pour tout vous dire, j'avais acheté ce livre parce que sur la couverture un joli chat me faisait de l'oeil.

Hé oui, je suis comme ça : un chat, j'achète ; le titre parle de bibliothèque, de librairie, de libraire, de bibliothécaire, de livres, je suis preneuse.
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La tragédie du chat

La commissaire Romano assiste à une représentation théâtrale à Lille, Les Suppliantes d’Eschyle, pendant laquelle le comédien principal est assassiné. L’enquête lui est confiée, et avec son équipe elle mène les interrogatoires, entre fausses pistes et découverte du monde du théâtre.



L’histoire elle-même m’a fait penser à un téléfilm policier du dimanche soir sur France 3 : pas franchement originale, mais elle convient à tous ceux qui cherchent une lecture pour la détente.



Le hic, c’est le style. La prose. La narration.



Commençons par l’enquête policière elle-même : le texte est bien trop explicatif pour être palpitant. L’auteure se sent obligée de faire des démonstrations détaillées pour amener un raisonnement ou pour expliquer une action, sans même passer, par exemple, par des dialogues au sein des membres de l’équipe pour alléger la mécanique descriptive. Cette lourdeur finit par lasser. Les quelques piques d’humour tombent ainsi à plat, tant elles sont noyées dans un océan de justifications.



Les thématiques abordées, ensuite : le récit décrit par le menu les conflits idéologiques autour des questions décoloniales, qui touchent le monde universitaire et plus récemment celui du théâtre. L’auteure s’est inspirée de la tentative de blocage des Suppliantes à la Sorbonne : en soi, c’est une très bonne idée d’ancrer une histoire dans l’actualité. Le problème ? On comprend vite que la protagoniste est la porte-parole de l’auteure, qui assène à longueur de pages ses vérités et ses leçons sur certaines dérives. Ça m’a gonflée car je ne lis pas un roman comme je lis un pamphlet ou une tribune, et je n’attends pas des auteurs qu’ils me disent ce que je dois penser. D’autres écrivains, beaucoup plus fins, savent mettre en scène des personnages pour montrer un point de vue et ne ressentent pas le besoin d’accompagner le récit d’un prêchi-prêcha. Ils font confiance aux lecteurs pour en tirer les bonnes conclusions : c’est plus efficace et… plus littéraire.



En bref : ce roman est très maladroit.


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La griffe du chat

Polar bien sympa.

Romano commissaire à Lille est une femme "à qui on ne la fait pas".

Secondée par deux adjoints un peu pieds-nickelés, elle devra trouver l' auteur du meurtre d'un homme. Celui-ci, propriétaire d'un bar à chats, est décédé dans des circonstances particulières... Suicide ? Meurtre ?

Évidemment on se met à soupçonner tous les personnages qui gravitent autour de ce pauvre Nicolas.

Je ne vous en dis pas plus.

Si votre moral est en berne ou que vous sortez d'une lecture ardue, ce livre est fait pour vous.

La lecture en est plaisante et drôle.

Cerise sur le gâteau, l'Autrice ne s'est pas arrêtée à un seul volume. D' autres plaisirs m'attendent.
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L'Emprise du chat

Très belle découverte! Un roman policier à la fois agréable à lire et réaliste sans voyeurisme. L'écriture est fluide, les dialogues percutants, les personnages bien campés et très attachants et l'intrigue bien ancrée dans le présent! Le commissaire Romano a un franc-parler et des valeurs (même si elle mange au Mac Do...), son adjoint à fleur de peau, révolté permanent, est très touchant. Mine de rien, Sophie Chabanel dénonce à la fois les expositions scandaleuses, les trafics d'êtres humains, les pays qui bafouent les droits de l'homme et les gens sans scrupules, prêts à s'enrichir quels que soient les moyens. Une histoire beaucoup plus fine que je ne le pensais au début de ma lecture. Je lirai avec plaisir les autres romans de cette autrice!
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La griffe du chat

Les bars à chats, ce sont de bonnes idées. Cela dépend ce que l’on en fait. A Rouen, le bar à chats sert à socialiser les chats qui appartiennent à une association et à les faire adopter, selon des règles très précises. Le règlement est très strict également – pour le plus grand bien des chats. Ici, à Lille, le but est surtout de surfer sur une vague marketing juteuse, en proposant avant tout de magnifiques chats de race à caresser. D’ailleurs, le propriétaire du bar ne cache pas tout le bien qu’il pense de son entreprise, alors ???

Il ne peut plus protester, il a été assassiné. Le plus beau chat du bar a également disparu ! Le voleur et le meurtrier sont-ils une seule et même personne ?

Je ne veux pas trop en dévoiler sur ce roman très plaisant à lire, roman de la solitude et de la difficulté à se construire, à assumer ses actes. Sur fond de magouilles politiques, l’enquête nous montre qu’il n’existe pas de petits profits : tous les coups sont permis. Toutes les bassesses sont possibles pour parvenir à ses fins, toutes les petites lâchetés aussi.

Pessimiste ce roman ? Sous des couleurs humoristiques, oui : assumer ses actes est important, on ne le redira jamais assez, oser parler aussi, même si c’est facile à dire, derrière son bureau, en tapant un article de blog.

Tendresse particulière pour l’enquêtrice, qui assume son mode de vie. Tendresse aussi pour la solitude du voleur de chats. Oui, même quand son identité est connue. Il n’est pas le pire individu de cette histoire.

Combien de temps tiendrai-je sans lire la suite ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le blues du chat

Une couverture avec un chat noir et un titre qui tend à nous conter les affres d'un chat dépressif ! Que nenni : c'est un polar qui débute par la mort de François-Xavier Tourtier lors d'une réception donnée à l'occasion de sa remise de légion d'honneur !

La commissaire Romano et ses adjoints : Tellier et Clément vont pouvoir constater qu'il est mort d'un choc anaphylactique suite à l'ingestion d'un canapé arrosé de jus de crevettes roses, mais aussi que, les piqures que sa jeune épouse Ariane lui a injecté ne contenaient que de l'eau ! La commissaire va chercher qui a pu trafiquer les canapés et comment ? pour évidemment dans un premier temps porter ses soupçons sur l'épouse...

F.X.T était un ex trader qui s'était reconverti dans la vente de fours solaires et recevait cette décoration pour son engagement dans l'environnement !

Au titre des suspects, Romano et ses adjoints trouvent après avoir épluché en vain la vie de la jeune veuve :

*un prêtre séduisant confident d'Ariane !

*un ex associé qui a écopé de prison à la place du défunt mais qui est en train de publier un livre pour raconter ses déboires !

*un associé assez discret qui encaisse les bénéfices des ventes de four !

*la voisine, une veuve jalouse, qui espionnait les Tourtier derrière les pots de fleur !

Romano est une féministe dans l'âme, elle ne s'embarrasse pas de sa hiérarchie, ni de l'opinion des autres : elle picole, elle est libérée sexuellement et, à l'occasion peut coucher avec un collègue, elle est un tantinet " chiante " voire agaçante mais elle materne ses adjoints et s'occupe de son chat Ruru qui fait une dépression !

Sophie Chabanel nous propose un polar sans grande originalité policière mais elle campe une commissaire Romano atypique ( style capitaine Marleau en plus chic ! ) toujours prête à faire des réflexions, à fouiner dans les détails et à s'affranchir de la bien-pensance ! Un bon moment d'humour !
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La griffe du chat

Et nous revoilà parti.e pour une virée dans le Nord, où le patron d’un « bar à chats » vient de trouver la mort. La commissaire Romano est toujours aussi intelligente et libre, et materne ses deux coéquipiers pas communs, Tellier, un psycho-rigide assumé, et un autre (dont le nom m’échappe là tout de suite et j’ai prêté le livre - damned) fort peu intelligent.

Au final, l’enquête est intéressante mais c’est surtout Romano qui nous tient en haleine plutôt que l’enquête en elle-même qui est quelques fois capillotractée… En effet, cette femme étonnante, qui s’est fait sa place dans un monde masculin et souvent inhumain, ne cède rien sur la façon de vivre sa vie, de ses amitiés, de ses coups d’un soir ou de ses liaisons. Le tout avec beaucoup d’humour, de franchise et de décalage, on en redemande! Ça nous change des flics bougons dopés à la testostérone qui lingent à tout va et qui ravagent tout sur leur passage…

Une héroïne comme on rêve d’en rencontrer plus souvent. C’est le deuxième polar que je lis de cette autrice avec cette équipe, mais je me suis bien régalée et j’y reviendrais sans faute.
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La griffe du chat

Neko Café

Pourquoi Nicolas Peyrard aurait-il mis fin à ses jours ? Un gros ras-le-bol causé par sa harpie d’épouse ? La commissaire Romano n’y croit pas vraiment, d’autant qu’un suicide dû à une balle dans le ventre, ce n’est pas courant… Le suicidé tenait avec sa femme un bar à chats, concept exporté du Japon, où une clientèle plutôt bobo vient prendre une tasse de thé et un cookie tout en contemplant et caressant des matous haut de gamme. Et les affaires marchaient très bien, au grand dam du patron de la brasserie d’en face… Le légiste ne tarde pas à confirmer qu’il s’agit d’un meurtre. Tragique pour la veuve, qui parait toutefois plus bouleversée par la disparition de Ruru, un magnifique persan, star de l’établissement, que par la mort de son époux.

Ce polar avait tout pour me plaire : des chats et un duo d’enquêteurs comme on en fait beaucoup –très différents : la commissaire Romano flic surdouée mais toujours sur le fil du rasoir, peu encline à respecter les règles et la hiérarchie, et son adjoint, le capitaine Tellier, excellent lui aussi, mais le doigt sur la couture du pantalon, plutôt psychorigide et englué dans des problèmes familiaux. Mais patatras, ça n’a pas pris… Je ne suis pas parvenue à entrer dans ce polar. L’intrigue policière, que je qualifierais de très légère, est peu crédible. Ça part dans tous les sens… Politique locale, amitié toxique, souvenirs revanchards de l’adolescence… Tout y passe. Quant aux personnages, je ne peux pas dire qu’ils ne m’ont pas –un peu- amusée, mais là aussi, des duos de flics atypiques j’en ai connu des meilleurs.

C’est donc une déception, que la présence des chats ne parvient pas à atténuer.

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L'Emprise du chat

J'ai découvert cette autrice lors d'une rencontre et j'ai adoré cette première lecture.

Ce récit policier n'est pas aussi innocent que l'on pourrait croire, dès les premières pages.

En effet, Sophie Chabanel soulève le sujet du marketing dans l'art qui, comme elle le décrit très bien, est très dérangeant.

Le franc-parler du commissaire Romano, son humour, sa légèreté et à l'opposé son co-équipier coincé, prude, timide, équilibre cette coopération, et rendent son style fluide, percutant, contemporain.

Bref je me réjouis, qu'en l'attente d'une prochaine sortie littéraire, ses précédents livres m'attendent



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L'Emprise du chat

Un bon policier léger comme je les aime !

Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moyen !

Une commissaire de police Romano au caractère bien trempé et à l'humour grinçant mais qui se fait mener par le bout du nez par ses chats, son bras droit Tellier, un homme hyper sensible et défenseurs de ses grands principes et Clément, son adjoint, égal à lui-même dans la simplicité des choses. Ajouter à cela une histoire d'empoisonnement atypique, cela vous donne un super dessert que vous dévorerez sans modération.



Comme une douceur sucrée, ce livre vous donnera le sourire et vous n'aurez qu'une envie c'est de vous resservir une autre part. Heureusement que l'auteur a écrit deux autres tomes avant ! Ps: les couvertures sont toutes aussi belles que pour l'emprise du chat.



Déformation universitaire oblige, j'ai été contente de retrouver au cours de l'enquête une problématique que j'avais étudié, celle du statut du corps humain.



Je tiens encore à remercier Babelio qui va me permettre de rencontrer Sophie CHABANEL.



Par les temps qui courent, cet ouvrage à l'écriture fluide est un bon rayon de soleil chaud dans le ciel grisonnant actuel. Prenez un bon thé et un plaid avant de passer un bon moment de lecture...
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La griffe du chat

Une enquête de la commissaire Romano et de son adjoint Tellier, la 1ère d’une série, et 1er roman policier de l’auteure

L’histoire se déroule à Lille. Le propriétaire d’un bar à chats est retrouvé mort par sa femme. Cette dernière est plus triste d’avoir perdu son chat dit « Ruru », et oui il a profité de la porte ouverte pour s’enfuir, que par la mort de son mari. Est-ce un suicide ou un meurtre ?

L’enquêteur est menée par trio d’enquêteurs atypique. Tout d’abord, il y a la commissaire Romano, femme célibataire, séductrice, qui aime bien boire un petit verre, qui a ses propres méthodes d’enquête, qui manie l’humour, mais elle est aussi très protectrice envers ses collègues. Il y a Tellier, son adjoint, divorcé et père de deux filles, ses tenues vestimentaires laissent parfois à désirer, il a des convictions, des principes. Enfin, il y a Clément, ce n’est pas une lumière mais qui a parfois des fulgurances qui font avancer l’enquête, il est consciencieux dans son travail.

La caricature des personnages ne s’arrêtent pas seulement à ce trio d’enquêteurs, les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment la veuve.

L’intrigue policière est décousue, cela part un peu dans tous les sens, à mon goût beaucoup de digressions.

Sous couvert de l’humour et de l’ironie, à travers ses personnages, l’auteure a un regard très acéré sur notre société et beaucoup de sujets y passent.

Une lecture détente. La caricature et l’humour déjanté ne m’ont pas fait adhéré totalement à cette lecture, c’est un peu trop décalé, trop loufoque pour moi
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