Simone Freeland, moulée dans un maillot noir, apparut à la porte du petit chalet qui dominait l’étang et s’avança jusqu’au bord de la terrasse.
Le soleil faisait miroiter l’eau par endroit et les feuillages bruissaient sous la caresse d’un vent léger.
La jeune fille se pencha, cherchant ses compagnons du regard. Elle avait les cheveux coupés courts, à la façon d’un garçon., elle était mince et frêle et on ne lui eût pas donné son âge : dix-sept ans.
— Hello, Mone !
La voix provenait de la droite et Simone aperçut Richard Thuilier - Ricky pour les intimes - qui lui faisait signez de la main.
Il se mit à nager vers elle :
— Sautez !
Elle enjamba la balustrade, hésita, puis s’y assit, les jambes pendantes :
— Elle est froide ?
....
- Un mariage de rythmes, telle est selon moi l'essence même de ce jeu de rois. Le ronflement du yo-yo me fait l'effet d'un tonique. Il clarifie mes pensées, en accélère et en rectifie tout à la fois le cours.
Stanislas-André Steeman l'autre Simenon du polar belge.