AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stéphane Bourgoin (125)


Ogre : Monstre qui mange de préférence les enfants, car l'avaleur n'attend pas le nombre des années.
Commenter  J’apprécie          42
J'adore faire des cartons sur les vaches. Il m'a expliqué qu'il massacrait du bétail en décapitant les animaux à la machette avant de violer les carcasses.
Commenter  J’apprécie          40
Roderick Ferrell a le crâne rasé et il renvoie l'image d'un adolescent qui n'a pas grandi. Ses lèvres sont toujours pincées, il a du mal à me regarder droit dans les yeux. Ses mains restent croisées pendant tout l'entretien. Il ne manifeste aucune émotion, ses traits sont figés.
Commenter  J’apprécie          40
Autrefois les voisins se rendaient visite à l'improviste, après leur journée de travail, pour échanger quelques mots ou boire un verre ensemble. De nos jours, cette même visite, on la redoute, et pire : on s'en méfie. Après une éprouvante journée de travail et un long retour dans les embouteillages, le père de famille moderne n'aspire qu'à s'isoler pour regarder la télévision en buvant une bière.
Commenter  J’apprécie          40
- Vous savez, si la peine de mort faisait réfléchir les assassins, il n'y aurait plus de meurtre dans le monde depuis belle lurette...
Commenter  J’apprécie          30
Les crimes sont toujours prémédité avec soin, il ne s'agit pas de pulsions soudaines : " Quand je suis dans mon pick-up, que je circule et que je fais monter une femme, je sais que je vais tuer. Lorsque je ne suis pas dans cet état d'esprit, eh bine, je ne fais monter personne à bord.
Commenter  J’apprécie          30
Schaefer et Ted Bundy ont des discussions très techniques, à savoir comment nettoyer l'intérieur des véhicules lorsque les victimes défèquent et urine lors de leur décès. Ou comment gérer le problème des asticots lorsqu'on viole un cadavre.
Commenter  J’apprécie          30
La mort nous attend tous au bout du chemin, mais seuls qui sont condamnés à la peine capitale en connaissent le jour et l'heure, et eux seuls savent que leurs ultimes paroles vont passer à la postérité.
Commenter  J’apprécie          30
Depuis1979, j'ai rencontré soixante-dix-sept tueurs en série. Chaque interrogatoire est difficile, stressant, usant d'un point de vue psychologique et moral, mais les heures passées en compagnie de Gerard John Schaefer restent parmi les plus marquantes de ma carrière. Dès l'instant où je me suis retrouvé face à lui, j'ai eu la chair de poule. Mon corps et mon esprit ont été l'objet d'une véritable attaque psychique. J'ai été submergé par une sorte de aura maléfique, qui reste encore inexplicable à ce jour.
Commenter  J’apprécie          31
[...] ... Malgré son prénom, Belle Gunness n'est pas une beauté. Dotée d'un visage ingrat, au nez épaté, elle pèse largement plus de cent kilos. Mais cela ne l'empêche pas de se marier à plusieurs reprises ni de collectionner les riches amants - plus d'une quarantaine ! Et Belle fait fortune dans les assurances, par le biais d'une méthode pour le moins expéditive.

A l'instar de tant d'immigrants pauvres qui s'installent aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle, la jeune femme anglicise son nom. Née Brynhild Paulsdatter Storsetgjerde, le 11 novembre 1859, dans le petit village de Selbu, sur la côte Ouest de la Norvège, elle connaît une enfance très misérable. Plus tard, elle prétend que son père est avaleur de sabres et contorsionniste dans un cirque, où elle-même travaille comme équilibriste. En fait, son père, Paul Pendersen Storsetgjerde, est fermier et il parvient à peine à joindre les deux bouts, en compagnie de son épouse Berit, connue aussi sous le prénom d'Arabella. Pour améliorer l'ordinaire, il effectue des travaux de maçonnerie. Parfois, cela n'est pas suffisant et la famille doit solliciter un jour l'aide de l'Etat pour simplement survivre.

Dès l'âge de quatorze ans, Brynhild, qui aime à se faire appeler Bella, suivant l'exemple de sa mère, se fait engager comme bonne à tout faire ou fille de ferme par d'autres fermiers. Cela dura jusqu'à ses 24 ans. Certains des villageois de Selbu évoquent son souvenir comme celui de quelqu'un de dur au mal et d'un caractère exemplaire. D'autres, moins tolérants, interrogés par un journaliste norvégien en 1908, la caractérisent ainsi : "Ici, à Selbu, c'était une personne très mauvaise, capricieuse et extrêmement malveillante. Elle est toujours de méchante humeur, elle aime faire de sales coups. Elle est peu loquace et elle a le mensonge chevillé au corps depuis sa plus tendre enfance. ... [...]
Commenter  J’apprécie          30
Ce qu'un homme devient n'a rien à voir avec lui. Il est forgé par ses parents et ceci s'applique aussi dans mon cas. On ne choisit pas d'être un criminel juste pour le plaisir de faire le mal, il y a toujours un certain quelque chose d'autre qui s'en mêle et pour lequel cet individu n'est pas responsable.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai eu la chance de rencontrer Stéphane BOURGOUIN lors d'une Festival Polar, et je dois dire que je n'ai pas été déçu...affable, courtois, une véritable bible cinéphille et trés disert sur ces romans.

C'est sur ses conseils que j'ai acheté son dernier recueil sur les Serial Killers, où pour la premiére fois il aborde son sujet sur un aspect plus personnel et nous délivre ses impressions intimes et ses interrogations (ce quil ne faisait pas dans ces précédents ouvrages).

Sinon, on rentre avec lui dans les prisons américaines et dans la tête des Serial Killers tous plus effroyables les uns que les autres du vampyre à l'ancien policier, en passant par une bande de jeunes tueurs au sang froid glacial...qui tue, trucide, emascule, brule et j'en passe...

Je trouve le travail de S.BOURGOUIN, remarqualble, son livre nous ouvre les portes d'un abîme insoupçonnable de douleur pour les victimes, et il nous fait découvrit l'envers du décor, et je dois dire que l'on en ressort secoué...
Commenter  J’apprécie          30
Il était à la fois étrange et drôle. Il se passionnait pour des sujets macabres, mais intéressants. Il était fasciné par tout ce qui faisait fonctionner un être vivant (...). Il n'était pas méchant, ni agressif, mais n'éprouvait aucune compassion pour la souffrance des autres. Jamais il ne se portait au secours d'un camarade de classe qui se blessait. Cela le faisait plutôt rire.
Commenter  J’apprécie          30
"Il a fait ce qu'il a pu", ce n'est pas une mauvaise épitaphe.
Commenter  J’apprécie          20
Je vais chercher Philip qui nous a rejoint en compagnie d'Elmarie. Avec elle, nous restons assises près du bureau, je prends des notes et Elmarie observe le langage corporel du suspect, installé près de la porte de la salle avec Philip et l'interprète. Même si Philip se concentre sur Sipho Twala, il reste en contact visuel permanent avec nous, de façon à interpréter les signaux que nous lui adressons de temps en temps. Philip écoute le contenu et nous, le contexte. C'est très difficile pour une seule personne de faire ces deux choses en même temps. Voilà pourquoi j'insiste toujours sur la notion de travail d'équipe, qu'il s'agisse de l'enquête, de l'établissement du profil psychologique ou de l'interrogatoire du suspect.

p. 85 & 86
Commenter  J’apprécie          20
Extrait : " A cette époque, je n'avais que seize ans, et je ne pensais qu'à tirer un coup avec la première femme venue ou des pédés. Je pensais tout le temps au sexe et j'avais des besoins énormes. Si seulement quelqu'un avait pu s'apercevoir de mon problème et me dire que je n'étais pas normal, même malade ; et qu'on pouvait faire quelque chose pour m'aider... mais personne n'a jamais rien fait et j'étais moi-même trop ignorant pour agir en conséquence. Je n'ai jamais rien fait, jusqu'à ce qu'il soit trop tard..."
Commenter  J’apprécie          20
[...] ... Un jour, dans un magasin, j'assiste à un tour de magie, celui de la fausse guillotine. Vous mettez une pomme de terre sous la lame, tandis que quelqu'un passe son cou dans une ouverture prévue à cet effet. La lame tombe et seule la pomme de terre est coupée en deux. Le magicien demande un volontaire et une belle jeune fille blonde se présente, poussée par son petit ami. Tout le monde rigole. Moi, à ce moment, je flippe complètement et je perds contact avec la réalité. Cela n'aurait pas dû m'arriver. Comment imaginer que l'on puisse couper la tête de quelqu'un dans un magasin ? J'étais fasciné, ce concept de décapitation était tellement excitant à mes yeux qu'il m'a hanté pendant des semaines. Bien avant mon premier crime, je savais déjà que j'allais tuer, que cela se terminerait ainsi. Les fantasmes sont trop forts, trop violents. Je sais que je ne serai pas capable de les contrecarrer. Ils reviennent sans cesse à la charge et ils sont trop élaborés ... On parle quelquefois de la face obscure de telle ou telle personne. Tout le monde pense à des choses qu'il garde enfouies au plus profond, parce qu'elles sont par trop cruelles et horribles pour être exprimées : "J'aimerais lui faire sauter la tête, ou tuer ce type." Nous le faisons tous, un jour ou l'autre. Moi, j'y pensais tout le temps. J'avais constamment des pensées négatives. A un moment donné de votre croissance, vous parvenez à surmonter cette phase morbide. Moi, non. Un adulte peut guider un enfant en lui montrant une autre voie. Ma mère était là, au contraire, pour m'humilier et me battre. Elle me montrait à quel point les mâles étaient insignifiants. En quelque sorte, elle a précédé de quelques années les mouvements féministes ! Je sais que ce n'est pas juste de parler ainsi d'une morte qui n'est pas là pour se défendre. Son propre père avait été quelqu'un d'insignifiant et elle avait dû prendre les choses en main dès son plus jeune âge. Maman s'occupait de tout. Elle ne savait pas comment agir autrement. ... [...]
Commenter  J’apprécie          20
Une dispute éclate entre les deux rivales et Emmanuelle Gérard est frappée de huit coups de tisonnier au visage. Les frappes sont celles d’une femme et ne suffisent pas à la tuer. La victime est étouffée et étranglée avec une serviette avec Louis Voisin et c’est ainsi qu’elle perd sa boucle d’oreille.
Condamné à la peine de mort, Louis Voisin, âgé de 42 ans, est pendu à la prison de Pentonville, le 2 mars 1918. Berthe Roche écope d’une sentence de sept ans de prison, où elle finit par perdre la raison. Elle décède d’une crise de démence le 22 mars 1919.
Commenter  J’apprécie          20
Le Mal régnait entre ces murs et n’importe qui d’autre aurait pu éprouver la même chose. Cela m’a rendue très malheureuse, je ne voulais pas être là. J’ai ressenti de la souffrance pour les familles des victimes à qui les leurs devaient manquer, pour le serial killer, pour les heures de sommeil en moins, pour tous ces cauchemars qui me hantaient. J’étais malheureuse de ne pas voir assez souvent mes amis et ma famille. Mais surtout j’étais malheureuse pour moi et pour les enquêteurs qui m’ont chaperonnée si gentiment. J’avais atteint le point dans ma carrière où il fallait que j’abandonne le profilingpour sauver ma santé mentale.
Commenter  J’apprécie          20
6 mars 1994
MORT DU "HIGHWAY KILLER" LARRY EYLER

Arrêté en 1983 pour une tentative de meurtre, Laryy Eyler est relâché à cause d'une erreur de procédure des policiers. Pourtant, les preuves de ses crimes, trouvées dans sa voiture, sont évidentes. Une fois libéré, le " Highway Killer" tue à nouveau, en tout vingt-trois hommes, à travers l'Indiana et l'Illinois. Des auto-stoppeurs, pour la plupart homosexuels, sont torturés, éviscérés et démembrés. Eyler sera finalement arrêté en aout 1984, à Chicago, et condamné à mort le 30 septembre 1986.
Il décède du SIDA dans le pénitencier de Pontiac, dans l'Illinois.

POUR EN SAVOIR PLUS :
Boys Left Behind, un reportage de Shaun Murphy sur Larry Eyler et de deux de ses victimes qui ne sont toujours pas identifiées à ce jour :
http://vimeo.com/39077838
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphane Bourgoin Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Roth ou Paul Auster

La tache ?

Philip Roth
Paul Auster

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..