Citations de Steve Berry (360)
Winston Churchill avait eu bien raison de dire, en parlant de ce pays : La Russie est un rébus enveloppé d'un mystère à l'intérieur d'une énigme.
Quel profit, en effet, y a-t-il pour un homme à gagner le monde entier et perdre son âme ?
Les sots se précipitent là où les anges n'osent pas aller.
- Ces tunnels sont pleins de chauves-souris.
- Charmant !
- En Chine, les chauves-souris sont révérées comme un symbole de bonheur et de longue vie.
- Le bonheur pue !
Comment peut-on croire qu'un système politique quelconque puisse satisfaire tous les besoins quotidiens d'une population sans qu'il en coûte rien et éliminer du même coup la cupidité, l'égoïsme, l'avarice, la trahison, le crime, la violence et tous les maux de la société en rendant les hommes généreux, forts et courageux ? Ça ne tient pas debout. Si l'expérience soviétique a prouvé une chose, c'est qu'un tel projet ne peut pas réussir.
Sur le tonneau est gravée une ancienne prière de moine : " celui qui boit du vin dort bien. Celui qui dort bien ne peut pas pêcher . Celui qui ne pêche pas va au ciel."
Quand on assiste à la mort d'un homme, on a tendance à devenir cynique.
Je vais plutôt vous raconter une histoire. Mon papa la racontait souvent. Un oiseau qui migrait vers le sud pour y passer l'hiver fut pris dans le blizzard et tomba à terre. Il était gelé mais une vache vint à passer et déféqua sur l'oiseau. La bouse chaude le dégela et il se sentit si bien qu'il se mit à chanter. Un chat vint voir ce qui causait tant de tapage, offrit son aide, s'aperçut qu'il y avait de quoi faire un repas et croqua l'oiseau. Voici maintenant la morale de l'histoire : vos ennemis et vos amis ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Et tant que vous avez chaud et que vous êtes content, il vaut mieux la fermer.
"L’Église est une institution créée par l’homme et régie par l’homme. Les pouvoirs que certains peuvent lui prêter sont eux aussi une création humaine." (p. 274)
Napoléon avait compris, dit-elle, que la guerre était bonne pour la société. Et surtout elle obligeait ses meilleurs penseurs à mieux réfléchir. Il avait découvert que les scientifiques étaient plus créatifs quand la menace était réelle. L'industrie devenait plus innovatrice et productive, le peuple plus obéissant. Il avait découvert que si les citoyens se sentaient menacés, ils autoriseraient à peu près n'importe quelle violation de la part du gouvernement, à condition qu'ils soient protégés. Mais trop de guerre finit par être nocif. Les gens ne peuvent en tolérer qu'une certaine dise, et ses ennemis ont fait en sorte qu'il y en ait beaucoup plus que ce qu'il avait prévu, et il a fini par perdre sa capacité à gouverner.
La main qui donne est au-dessus de la main qui prend.L'argent n'a pas de patrie.Les financiers n'ont aucun patriotisme et pas la moindre decence.Leur seul but est le gain
La moralité fait rarement bon ménage avec le profit.
BAIE D' HALONG, VIETNAM
JEUDI 17 MAI
7 heures
Malone contemplait le paysage magnifique. Il connaissait la légende. Jadis, un grand dragon s'était précipité en direction de la côte en balançant vigoureusement sa queue, et il avait creusé des vallées et des crevasses sur son passage. Lorsque la bête avait plongé dans la mer, l'eau avait comblé les zones basses et laissé une succession d'énormes monolithes, comme une fournée de sculptures inachevées, montant vers le ciel. "Halong" signifiait "où le dragon descendit vers la mer". Admirant la baie depuis le quai, Malone trouvait la légende parfaitement crédible. Les eaux tranquilles s'étendaient sur plus de quinze cents kilomètres carrés, se déversant en fin de course dans le golfe du Tonkin. Trois mille îles parsemaient la surface turquoise, des blocs de calcaire gris inhabités pour la plupart, mais couverts de buissons verdoyants et d'arbres, dont les couleurs printanières tranchaient avec la surface terne, donnant à l'endroit un côté surnaturel.
On aurait dit que le vent s'agglomérait en voyelles et en consonnes pour parler. Les syllabes étaient faibles, à peine perceptibles. Mais elles étaient bel et bien audibles.
- étudiez le passé si vous voulez appréhender le futur.
Dans la catégorie merdier, celui où je m'étais fourré atteignait bien onze sur une échelle de zéro à dix.
Mais les soldats du Christ combattent en pleine sécurité les combats de leur Seigneur, car ils n’ont point à craindre d’offenser Dieu en tuant un ennemi et ils ne courent aucun danger, s’ils sont tués eux-mêmes, puisque c’est pour Jésus-Christ qu’ils donnent ou reçoivent le coup de la mort, et que, non seulement ils n’offensent point Dieu, mais encore, ils s’acquièrent une grande gloire : en effet, s’ils tuent, c’est pour le Seigneur, et s’ils sont tués, le Seigneur est pour eux ; mais si la mort de l’ennemi le venge et lui est agréable, il lui est bien plus agréable encore de se donner à son soldat pour le consoler. Ainsi le chevalier du Christ donne la mort en pleine sécurité et la reçoit dans une sécurité plus grande encore. Ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée ; il est le ministre de Dieu, et il l’a reçue pour exécuter ses vengeances, en punissant ceux qui font de mauvaises actions et en récompensant ceux qui en font de bonnes. Lors donc qu’il tue un malfaiteur, il n’est point homicide mais malicide, si je puis m’exprimer ainsi ; il exécute à la lettre les vengeances du Christ sur ceux qui font le mal, et s’acquiert le titre de défenseur des chrétiens. Vient-il à succomber lui-même, on ne peut dire qu’il a péri, au contraire, il s’est sauvé.
Bernard de Clairvaux, Eloge de la Nouvelle Chevalerie, ch. III, 4
« Un mythe est tellement plus difficile à démonter qu’un mensonge. » p.514
"Les erreurs sont tolérées, à condition qu'elles ne se reproduisent pas." (p. 83)
En France, comme d'ailleurs en Europe, la société est morcelée, chaque communauté se repliant sur elle-même. La nouvelle droite exploite ce phénomène en s'en servant pour instiller la peur.
P 439