Sully Holt

Je n’ai pas franchement accroché à cette romance dont j’attendais pourtant beaucoup. Il faut dire que je suis fan des écrits de Sully Holt, mais là, force est de reconnaître qu’elle n’est pas parvenue à m’emporter comme elle le fait d’habitude (même si elle n’a pas écrit ce livre seule). J’ai trouvé la structure des premiers chapitres répétitive et avec chaque fois un petit goût d’inachevé. Si j’ai beaucoup apprécié le personnage de Paul Smith, j’ai eu plus de mal avec Renan Murphy et ces multiples intrusions forcées dans la vie du pauvre analyste. Un peu « too much » à mes yeux. Et puis, il y a cette histoire de mafia irlandaise qui ne rime pas à grand-chose. Par contre, j’ai bien apprécié les chapitres consacrés à la reconstitution historique et les péripéties vécues par les deux hommes. L’humour, bien présent, est parvenu cependant à sauver les meubles.

Plant addic, représente peu et beaucoup à la fois. Mais peu et beaucoup de quoi, me direz-vous ? Vu que c’est une nouvelle, je dirais peu de pages (41 sur ma liseuse), et c’est bien dommage, car franchement, j’aurais aimé ne jamais quitter Mathieu et Gilbert tant ces deux énergumènes sont parvenus à me mettre du baume au coeur. Mais sur ce point, je vais être honnête malgré ma frustration : ces 41 pages se sont suffi à elles-mêmes pour me faire vibrer.

Alors, après ce tout petit « peu », me voilà obligée de parler du « beaucoup » et par là, j’entends les qualités que possède Sully Holt dans le domaine de l’écriture. Pour ceux qui n’ont jamais lu un de ses livres, apprêtez-vous à sauter à pieds joints dans une histoire où les personnages nous paraissent incroyablement vivants, humains et psychologiquement parfaitement travaillés. Sully Holt n’essaie pas de faire de ses protagonistes (ici exclusivement masculins) des hommes parfaits et inaccessibles. Au contraire, à l’image d’un Patrick Cauvin de la belle époque, elle parvient à nous émerveiller avec des personnages ordinaires bourrés de qualités, mais aussi de défauts qui tendent à les rendre si proches de nous et ça marche !

Ensuite dans Plant addict, il y a l’humour (beaucoup+++) et en ces temps propices à la morosité, cela ne peut nous faire que du bien. Je vous préviens, les gloussements idiots voire les éclats de rire peuvent survenir à tout moment ! Mais pour moi, la « marque de fabrique » ultime de Sully Holt reste sa virtuosité dans les dialogues et je n’exagère pas tant ils sont ciselés à la perfection. Un grand moment de bonheur littéraire, même si la qualité d’écriture de l’autrice ne s’arrête pas là.

Voilà, si comme moi, vous aimez les textes bien écrits bourrés d’humour (et accessoirement les plantes vertes), je ne peux que vous conseiller de venir faire la connaissance de Gilbert et Mathieu sans oublier Diva. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas une seule seconde. Bonne lecture !

Dernière remarque : bravo pour la très belle couverture qui du coup me paraît bien fadasse sur ma petite liseuse monochrome.

Très belle lecture (trop courte) avec un sujet assez peu traité en romance.

C'est le quatrième roman que je lis de l'auteur et je suis toujours transportée. La romance est merveilleuse malgré les non dits et les regrets.

Hâte de continuer à découvrir Sully Holt.

J'avais hâte de recevoir le livre de Sully (et évidemment j'ai mis des mois avant de le lire, loi de la logique >.>) parce que je sais que j'ai peu de chances de me tromper, avec elle, et qu'en plus il est trop beau, et qu'encore en plus, j'avais déjà lu l'une des nouvelles avant qu'elle ne soit revue, et je l'avais adorée. Bref, j'ai bouffé "Chroniques Macabres" en deux jours.



S'inspirer des contes traditionnels, c'est quelque chose qu'on trouve pas mal en ce moment, et en même temps, on semble ne pas pouvoir s'en lasser, c'est dingue non ? Sully récupère quelques détails, suit parfois la trame qu'on connaît, mais elle réévalue tous les enjeux, et surtout, ce que j'ai particulièrement aimé, c'est qu'elle les réactualise selon les époques dans lesquelles elle a choisi de placer les intrigues. Elle parvient ainsi à intégrer un accent dénonciateur de plusieurs périodes historiques, ou de divers comportements humains, et ça donne une toute nouvelle tonalité aux histoires qui ont accompagnées notre enfance.



En vrac, j'ai particulièrement aimé "Rouge", "Soeurs-Sirènes" (celle que je connaissais déjà du coup), "Verte l'eau" et "Venez à moi". Je ne saurais pas trop dire pourquoi. Le dernier sans doute parce qu'il est basé sur mon conte préféré et que j'ai aimé le découvrir différemment, "Rouge" parce qu'il m'a fasciné d'une manière inexplicable... En tout cas, chacun des textes a sa propre ambiance et on s'y perd sans réfléchir.



C'est vraiment un très joli recueil, agrémenté de superbes illustrations, avec des textes très prenants, alors bon, vous attendez quoi pour vous le procurer ? 😋

Ce roman n'a, pour moi, rien d'exceptionnel. Je ne me suis pas complètement désintéressé de l'histoire, comme c'est le cas parfois, mais au bout de cinquante pour cent j'avais l'impression qu'il ne se passait rien de tout.

C'est une histoire douce et lente jusqu'à la fin.

Addict de la plume de Sully Holt depuis que j’ai lu retour à Cap Cove, j’ai dévoré ces nouvelles avec plaisir avec une grosse préférence pour la nouvelle intitulée coeur de dragon, originale par le mélange entre le réel et l’imaginaire.

Récits M/M romancés, les 5 histoires sont vraiment sympas à lire. Sully Holt est un auteur dont j’apprécie vivement la plume et dont j’ai encore quelques opus dans ma PAL.

C'est un recueil de 10 nouvelles, sur des légendes oubliées (oui oui vous ne l'auriez pas deviné !). On voyage a travers tout les genres littéraires, tout les univers, de l'Égypte antique à une immense station spatiale futuriste, en passant par la mythologie grecque. C'est tout un monde de contes qui s'ouvre à nous.



Bien-sûr, il y a des nouvelles que j'ai plus appréciées que d'autres, mais elles sont toutes intéressantes, originales et belles, et les illustrations sont vraiment TOUTES magnifiques.



Mon petit top 3 :

- La Vénus d'M

- Prières hivernales

- Le temple aux milles visages



Je ne suis pas déçu par ce SP, c'était vraiment une superbe découverte, et j'ai hâte de découvrir les différentes oeuvres que nous propose Yby éditon.

J'ai fortement adoré cette petite nouvelle !

Les dialogue entre les personnages sont simplement géniaux.

C'est petite 53 pages nous font découvrir tout un univers dans lequel ont se plonge sont résistance.

J'en aurai voulu plus, tellement ils sont intéressant, mais au fond l'histoire est parfaite comme ça.

Un plaisir !

A travers ces nouvelles, j'ai reconnu certaines histoires de mon enfance, les contes magiques et parfois plus effrayants. Ils sont dans ce recueil transposés de telle façon qu’ils en deviennent non plus effrayants mais totalement terrifiants. Il ne s’agit plus d’imaginaire mais d’une possible réalité, où la vie, la mort, la souffrance, l’amour, le courage, la peur s’entremêlent. Le bien et le mal s’opposent. L’envie de connaître, à chaque fois, le dénouement, emporté jusqu’au dernier mot ou jusqu’au dernier souffle. J’ai adoré les illustrations qui accompagnent les textes, elles adoucissent la gravité de chaque thème. Le seul bémol fût que j'ai eu du mal à entrer dans l'univers "court" de ces nouvelles et même parfois je me suis retrouvée à devoir les relire pour en comprendre le fin mot de l'histoire...
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Ce recueil de réécriture de contes est une pure merveille ! Un vrai coup de cœur !

Beaucoup plus abordables en termes d'horreur gore et trash que les contes interdits de chez Ada Éditions, moins romanesque que d'autres réécritures que je connais, "Chroniques Macabres" est un savant mélange qui a su me conquérir à chaque histoire !



En voyant le titre des nouvelles, je savais déjà quel conte serait traité, mais ma curiosité était juste insatiable. Comment l'auteur allait-il m'imposer son univers déjanté et horrifique pour détourner la version de tel ou tel classique que je connais depuis mon enfance ? Qu’elles sont les éléments clés que je vais pouvoir retrouver et qui font la nature même du conte (la lampe d'Aladdin, la cape rouge du chaperon rouge, etc.), comment seront-ils adaptés dans cette réécriture ?



Chaque récit à son côté malsain, diabolique et horrifique, mais mon cœur a choisi "La petite sirène" comme meilleur conte de ce recueil ! J'ai tout simplement adoré comment l'auteur à intégrer une possible histoire avec une sirène à son récit qui se veut contemporain et fantastique à la fois.



L'écriture est vraiment très agréable et d'une fluidité sans égale. Chaque texte à sa propre âme, sa propre personnalité et son lot de tragédies. Car oui, ne vous attendez pas à des happy ends version Disney, ce n'est ni le but de ce recueil, ni sa finalité !

Bien au contraire, j'ai adoré plonger dans les tréfonds de l'âme humaine, j'ai presque pu palper par moment la noirceur qui se dégage des personnages.



Si l'auteur décide dans un futur proche ou lointain de s'adonner à nouveau à ce petit jeu de réécriture horrifique, je serais à nouveau de la partie !

Je suis vraiment conquise, par le fond, la forme et la pertinence de ces récits.

C'est violent, dur et tragique, mais tellement réaliste par moment !



Si vous aimez les réécritures de contes avec une dose parfaite d'horreur, tentez l'expérience avec Sully Holtz, vous allez vous régaler !
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"Légendes oubliées" nous propose dix histoires, dix légendes totalement différentes, mais qui présentes toutes un élément commun : Ce sont des histoires qui ont un jour été oubliées au fin fond des mémoires.



Je bénis le jour où j’ai eu la chance de devenir partenaire de YBY Editions parce que j’ai encore pu tomber sur des histoires incroyables grâce à ça. Donc merci !



Ce recueille a été écrit par ces personnes de talent : Clem S., Anne-Laure Guillaumat, Mélaine Maël Legrand, Eva D. Serves, Célia Chevalier, Kalo B., Marriaa, Lucie Heiligenstein, Elena Natrochvili, Sully Holt. Et magnifiquement illustré par Valuiss, Machina Su, Marie Ecarlat, Hunted Hunter, Ash-Coloured, Mistéxpi, DICEShimi, Claysus, Aadorah, Gustave Auguste, Myst-A.



Chacune de ces histoires nous offre une illustration qui nous permet de nous faire une idée du monde, des personnages, … et j’adore parce qu’elles sont à chaque fois super belles et pleines de poésie. (Particulièrement celle de la nouvelle « Venus d’M »). Je suis carrément tombée sous le charme de ce recueil ! Les nouvelles que j’ai lues dedans sont toutes plus incroyables les unes que les autres ! (Vous pensez que j’exagère ?! Lisez-le et vous comprendrez !) Lors de votre lecture vous pourrez croiser des personnages en tous genres : des chasseurs de comète, des dieux et déesses, une épée parlante, un chevalier et un sorcier, … vivant dans des mondes connus et inconnus.



Enorme coup de cœur pour la nouvelle intitulée « Anoupou ». Je suis fan de l’Egypte (d’ailleurs je vois cette période avec mes élèves en ce moment et je peux vous dire que je suis aux anges). Et en plus, Anubis a toujours été mon petit chouchou dans la mythologie égyptienne donc qu’elle ne fut pas ma joie quand j’ai vu qu’il y avait une histoire sur lui. Et quelle histoire !! Je ne vous en apprendrai pas plus sur ce qu'elle raconte, mais sachez que j’ai eu plein de frissons en la lisant.



« La où tombe la pluie » fait aussi partie de mes préférées. Elle m’a mise le sourire aux lèvres pendant ma lecture jusqu’au moment où arrive la fin. Il y a un tel retournement de situation que mon petit cœur d’artichaut a souffert, mais c’est tellement beau et émouvant que ça vaut le coup.



En parlant d’émotion et de cœur en miettes, il y a une histoire qui m’a achevée et m’a fait complètement pleurer… Je n’ai pas envie de vous dire de laquelle je parle pour ne pas vous spoiler et gâcher votre plaisir lors de sa lecture.



Pour terminer, je n’ai qu’une chose à ajouter : FONCEZ lire ces histoires, elles en valent vraiment la peine !!
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J'ai eu un gros coup de cœur pour l'histoire principale.



Cette petite nouvelle de Noël est dans la continuité de la belle écriture de l'auteur, mais avec plus de lumière. Les deux protagonistes, apaisés et épanouis, sont en couple depuis 2 ans et nous font partager un grand moment de réveillon où il est encore question de renards (toujours), de tarte au potiron à la cannelle (j'étais avec eux dans la cuisine et j'ai parfaitement visualisé l'ensemble de la scène en éclatant de rire), de Pat et Le Chat, d'amour, de nouvelles histoires qui commencent ?, de partage, de tendresse, de cadeaux, d'esprit de Noël en fait....



Il est préférable d'avoir lu le tome principal avant de lire ce bonus de Noël.



Merci à l'auteur pour ce SP.

Nath et Broni, pour moi et ce depuis le début de ma lecture, me sont apparut comme une évidence. Ols sont déjà liés l’un à l’autre par une amitié depuis qu’ils sont adolescents et n’ont jamais cessé de se parler depuis. Sauf les derniers jours avant Noel. Entre eux deux l’ambiance est tendue. Nath s’interdit de s’avouer ce qu’il prend conscience de ressentir pour Broni. Tout serait possible s’il n’avait pas la peur d’être rejeté. Car ce dont personne ne se doute, c’est qu’il est asexuel (personne qui ne ressent pas le besoin d’avoir des relations sexuelles). En plus de ça, il est hypocondriaque et pense souffrir de toutes les maladies, réelles ou non. Sa vie se résume à son travail, sa mère envahissante et Gidéon, son autre ami d’enfance atteint de trisomie dont il a la garde.



Broni lui est boulanger. Sa famille a fui la Yougoslavie, ce qui l’a conduit à faire la rencontre de Nath. Le lien est très fort, pour lui, dès le début. Il est le plus important à ses yeux, celui qui sera toujours là. Malgré les années, on le voit toujours comme l’étranger. Mais il ne s’ne préoccupe pas. Le seul, à part ses amis, à ne pas le considérer comme tel, est Franz, un vieil homme qui lui ressemble de part sa solitude et les horreurs de la guerre qu’ils ont tout deux connus, de manière différentes. Il est comme un second père pour lui.



Entre Nath et Broni, tout au long de la lecture, on le ressent ce lien entre eux. On comprend vite qu’il n’y a pas que de l’amitié, qu’elle est teintée sinon d’amour, une profonde tendresse. L’amour, ce sentiment puissant, n’est vraiment qu’à un cheveu. Un événement terrible les rapprochera encore plus. Nath montrera une nouvelle fois qu’il est et sera toujours là pour Broni. Leur lien se resserre encore plus, l’amour s’en mêle. Malgré les doutes, malgré les peurs, malgré la peur du rejet ils veulent se donner une chance.



En plus des nos deux héros, j’ai adoré Gidéon. Il est tellement joyeux, tellement adorable et vraiment intelligent. J’ai adoré sa manière d’être, sa relation très fort que ça soit avec Nath ou Broni. C’est un véritable rayon de soleil dans la vie de nos héros. Il est tout simplement leur famille. Ils forment un trio amical tellement beau. Comme quoi on peut très bien aimer les gens malgré leurs « différences ». Leur amitié est juste superbe. Gidéon est un vrai rayon de soleil. Vraiment adorable, j’ai vraiment été touchée par lui.



Je me suis beaucoup attardée sur Nath, Broni et Gidéon. Mais je ne dois pas oublier le club des commères, ces vieilles dames qui aiment se mêler de ce qui ne les regarde pas, donner leur avis sur tout. ; la maman de Nath qui est un peu envahissante et un brin trop surprotectrice ; le papa de Broni qui ne parle jamais, silencieux dans son passé et dans les regrets et la culpabilité.



L’utilisation des des flash-back nous en apprends plus sur le passé de Broni et son père, du comportement de ce dernier et ça ajoute encore plus à la profondeur de l’histoire. J’ai adoré ma lecture avec tout ces personnages qui font vivre l’histoire à leur manière, la touche d’humour et évidement les sentiments fort qu’ils soient amoureux ou amicaux. Ce roman est un condensé d’émotions, de sentiments, d’acceptation et d’espoir. De liens forts qui sont tellement importants dans la vie, lorsque l’on trouve les rares personnes avec qui les partager et le vivre intensément.
Lien : https://lesperegrinationsdun..

Nathanaël est bibliothécaire et a une vie bien remplie avec son travail et son meilleur ami Gideon pour qui il est le tuteur.

Il ne se rend même plus compte de sa vie de solitaire endurcie.



De l'autre côté Broni un ami d'enfance de Nath est boulanger et il est très attiré par son ami.

La tension entre les deux hommes est palpable depuis leur enfance mais ils n'ont jamais franchis le pas.



Lorsqu'un drame va se passer lors de la période de Noël, ils vont se rapprocher.



C'est un beau roman avec de belles thématiques: amour, handicap, orientation sexuelle et l'enfance.

Je découvre cette auteure depuis un petit moment et c'est une belle découverte.

Ce n’est pas une romance de Noël comme on peut en trouver d’habitude et c’est ce qui fait son charme. Sully Holt a fait le choix de nous proposer une histoire pleine de douceur et de moments amers. Parce que la vie est faite de ces petits instants qui réchauffent mais aussi de ceux qui chagrinent, il ne faut pas les oublier.



Nathanaël est un personnage qu’on aura parfois envie de secouer. Il refuse de tenter. Il se montre perdant d’avance alors que Broni ne demande qu’à essayer. Aucune relation n’offre de garantie, Nath aurait tort de se priver du bonheur qu’il a, à portée de main.



Broni est un réfugié de guerre. Son passé l’a profondément marqué mais il ne se laisse pas abattre. Je l’ai perçu comme un être fort et déterminé.



Nos deux héros sont entourés par des personnages secondaires éclectiques : Gidéon, trisomique, que Nath considère comme son frère ; Alice, la mère poule ; Goran, le père austère ; les dames du club curieuses ; Louis, l’apprenti téméraire ; … Ils amènent les uns après les autres, dynamisme et humour, pour passer un excellent moment en compagnie de Nathanaël et Broni.



Malgré toute la peine qui entoure les fêtes de cette fin d’année pour eux, c’est peut-être tout ce qui leur manquait pour parvenir à communiquer.



On aimera découvrir l’asexualité par le biais de Nath. On appréciera la considération du handicap par le biais de Gidéon. On adorera le côté presque romantique de Broni et de ses étoiles (poussons pas trop quand même, il envoie ce gars-là). Le tout mixé dans un roman relatant les évènements importants de la vie des deux hommes jusqu’à leur offrir le dénouement dont ils ont besoin pour passer le plus beau des Noëls.



C’est une histoire faite de différences mais remplie d’espoir. Les émotions sont au rendez-vous ainsi que ce qu’on aime dans les belles histoires de Noël : du réalisme et beaucoup d’amour.

J'ai eu de la chance de pouvoir le découvrir en avant première, ma première histoire de noël de l'année et j'ai vraiment apprécier cette lecture.

Les thèmes aborder comme l'handicap , la guerre et l’asexualité sont vraiment bien apporter à l'histoire et on découvre beaucoup plus grâce au passé présent que l'auteur à exploiter ce qui nous permet de découvrir les personnages et de comprendre pourquoi …

L'auteur arrive à nous transmette cette magie que l'on attend tous mais aussi la réalité de la vie faite de bon et de mauvais moment. Merci

Que dire …. Waouh ….

L'auteur nous transmet parfaitement au fil de la lecture toutes les émotions des différents personnages.

Cette histoire nous transporte dans un endroit magique qu'on rêve toute/tous de vivre , des personnages tout différents mais qui apporte tous un plus à l'histoire.

J'ai dévorer cette histoire , quel difficulté de clôturer cette histoire , merci à l'auteur pour ce super bon moment.

Un très joli livre (fallait s'en douter avec une si belle couverture). Malgré les quelques fautes qui restent sur cette version avant réédition, le style est fluide et agréable. Les pages sont parsemées de descriptions saisissantes du paysage (celle de l'arrivée de Flynn à Cape Cove est simplement sublime). Le lecteur est plongé dans les intrigues dissimulées au cœur d'un petit village de pêche du Maine : Flynn revient, ça ne réjouit que sa famille la plus proche, et certainement pas Monroe, son amour d'adolescence qu'il a lâchement abandonné des années auparavant.



Avec Sully Holt, on est dans la veine des auteurs de romance réaliste.

Les personnages sont forts et très bien campés, les dialogues sont rythmés et alternent avec les descriptions de paysage qui donnent tout simplement envie d'aller s'installer en bord de mer et d'être fouetté par les embruns.

C'est rugueux, comme les roches sur lesquelles se brisent les lames de la côte. Mais romance oblige, il y a cet espoir de douceur cotonneuse liée aux retrouvailles de Flynn et Monroe, deux garçons devenus hommes et dont les fortes personnalités risquent bien de troubler la paix dans le petit village qui a accueilli leurs premières fois.



Un vrai petit plaisir à consommer sans modération. Seul petit bémol, l'intrigue policière un peu facile, mais n'étant pas particulièrement fan du genre, ça ne m'a pas dérangé. J'ai apprécié de voir la relation de Flynn et Monroe évoluer autour des événements qui suivent ce retour inattendu. Une lecture sans déception, qui sent le rude et le vrai, et qui ravira ceux qui sont à la recherche de ces choses simples qui font la vie.

Le moins qu'on puisse dire c'est que Sully Holt a le sens du scénario et des enchaînements : comme dans son premier opus, tout coule de source et reste surprenant en même temps, les événements se suivant sans jamais perdre en puissance. La narration est toujours aussi bien servie par cet art de la description, certes un peu moins prépondérant. L’auteure enchaîne les moments calmes à ceux plus trépidants conférant à son récit un rythme très équilibré et une parfaite osmose avec la vie à Cape Cove. Quand, dans Retour à Cape Cove, elle nous distillaitune aura entièrement consacrée à la nature, ici, c'est une ode au mystère des uns et des autres qu'elle délivre avec tout autant de justesse. Ce petit coté sombre que chacun possède et ces questions que tous se posent sur eux-même, sur l'autre ou le dernier arrivé au village. Une introspection lancinante sur Cape Cove et ses habitants, sur les passés de certains et sur les possibilités des autres.



Le tout est constellé de petites touches d'humour franches et courtes mais très efficaces, des petites reparties qui vous ferment le clapet direct et vous font sourire avec ravissement.

La jeune Neil en est l'exemple parfait, avec sa verve délicieuse et ce petit côté agaçant qu'a la jeunesse de mettre le doigt là où ça blesse ou sur les questions qui posent problème. Neil, la petite épine dans le pied de Charlie, qui la titille et lui vrille le cerveau comme ce petit verre de trop qui vous grise tout en sachant que ce n'est pas raisonnable. La scène de la perquisition chez Monroe par le nouveau shérif m'a juste explosée le cervelet et parsemée au milieu d'un récit plus souvent dramatique que drôle, c'est un vrai régal. On sent un story board parfait, une de ces histoires sans failles ni incohérences qui font que même si on était amené à ne pas aimer la romance on ne pourrait cependant qu'aimer la trame secondaire .



Le nouveau couple de cette histoire c'est donc Quinto l’amérindien défiguré (mais pas que) et John le pécheur alcoolo (mais pas que non plus) : un couple corrosif depuis le départ qui n'avait échangé qu'une œillade jusqu'à l'arrivée de Quinto au village. Au premier rapprochement entre les deux hommes, c'est une vraie explosion de sentiments longtemps enfouis et pourtant bien loin de l'amuuuuur, du sexe et des petites étoiles dans les yeux. Ce sont surtout les confidences dispensées au compte goutte entre deux brutes aux cœurs écorchés qui dégagent réellement une atmosphère lourde, électrique qui se charge comme une dynamo.



John a grandi sous le joug d'un père violent, intolérant à toute forme de différence et n'a eu de cesse de quémander la moindre minute d’intérêt de sa part même si cela passait par les coups. Un John, qui après l'abandon de sa mère, pousse comme une herbe folle cernée d'orties, et tente tant bien que mal de devenir un homme selon les conceptions qu'on lui a durement plantées dans le crane. Il se bat contre des souvenirs familiaux bancals, contre un passé d'homme marié qui a échoué, contre une vie rude qui l'apaise tout autant qu'elle lui pèse et surtout contre lui même. Se contenter d’être un gros con est tellement plus simple, plus facile, plus acceptable à son sens pour affronter le regard des autres que cela lui laisse tout le temps nécessaire pour plonger dans la noirceur de ses états d’âme. Regarder les autres se reconstruire en restant soigneusement à l’écart des confidences et assez prêt du goulot d'une bouteille lui suffisent à colmater le vide qui le ronge. Jusqu’à Quinto.

Quinto, le gros balaise, homme de main que la violence a façonné de bien des façons dans un parcours très chaotique. Un homme blessé qui a cependant trouvé la force de s'assumer tel qu'il est, aussi bien physiquement que psychologiquement. Un ancien compagnon de prison de Monroe ayant, comme lui, sa propre morale et ses propres codes qui, au bout du compte, ne sont pas moins respectables que les visions parfois étriquées de Flynn. Quinto, qui se doit de changer les choses pour son neveu, puis pour lui et pour peut être envisager une histoire avec John, envisage tout simplement un autre mode de vie. Un personnage sombre qui est sensé représenter le mauvais côté de la barrière et qui pourtant par son côté magnanime semble souvent être le plus dans le vrai. Une force de la nature sur laquelle John pourrait enfin se reposer.





Une galerie de personnages secondaires identique au premier volet, toujours aussi pertinente mais cela m’amène à mon premier bémol. Pourquoi tant d'histoires d'amour au sein d'un si petit monde ? Charlie et Neil, sa fille et le jeune frère de Neil, Quinto et John, j'avoue que ça fait un peu beaucoup, que ce soit d'un point de vue hétéro ou homo, et que dans un seul roman ça m'a laisse un goût de "regroupage" qui n’était pas indispensable. J'aurais préféré que cela reste peut être plus concentré sur l'histoire du nouveau couple et sur celle,toujours présente, de Flynn et Monroe, qui semble encore difficile à mettre en place et toujours encombrée des écueils de leur passé respectif.

Flynn est encore ce mec à qui on donnerait tout mais totalement figé sur sa vision black and white de la vie quand Monroe, lui, vit toujours selon les règles du respect et de la fidélité envers ceux qui l'ont aidé. On découvre un Flynn moins attachant et à la personnalité moins définie que dans le premier Cape Cove et cela m'a beaucoup troublée.





J'ai beaucoup d'affection pour ce couple de départ et j’espérais, je pense que c'est mon deuxième bémol, une vraie suite à leur histoire surtout qu'il y a vraiment matière. J’ai eu, en contre coup, beaucoup de mal à m'attacher au couple Quinto/John, qui a pourtant tout pour fonctionner, tellement j’étais en demande de plus de Monroe/Flynn. C’était juste pas possible de me jeter à la face quelques scènes éparses sur eux et de créer une telle frustration, de celle qui donne naissance aux fans hargneux et vengeurs(#menaceimplicite)

Tempête sur cave Cove est, encore une fois, un excellent roman, il n'y a pas à revenir dessus et vous ne serez certainement pas déçu. Mais le manque qu'il me laisse fera que je lui préférerai sans doute longtemps son grand frère. Mais si elle veut, l'auteure, elle peut toujours se fendre d'un oneshot, un standalone ou un tientoutseul, elle appelle ça comme elle veut, mais elle me pond vite une suite sur Monroe et Flynn qui paraissent toujours en pleine évolution. Moi je veux l’entrée, le plat principal, le fromage ET le dessert, je veux le total Cape Cove! Yop
Lien : http://meninbooks.eklablog.c..

De l’ombre à la lumière.

Sully Holt

345 pages.

Sorti le 28/02/2017

Auto-édités



Camille hérite d’un grand oncle, d’une maison à la campagne. Enfin, une vieille bicoque humide et décrépie, laissée à l’abandon dans les bois. Cela tombe bien, est-ce un signe, une nouvelle chance pour Camille et son frère Tom ? Car depuis que son compagnon Robin, son premier amour, est décédé, Camille et son frère ont été obligés de déménager dans un petit appartement. Camille est au plus bas, déprimé, se coupe de toute relation, s’enferme dans sa coquille. Après une visite de cette masure, c'est décidé, malgré l’état lamentable de celle-ci, les deux frères déménagent ! Camille se jette corps et âme dans la rénovation de leur maison. Enfin, peut-être aussi pour se reconstruire lui-même, il est comme leur foyer, fissuré de partout, prêt à s’effondrer ! Un jour, en se promenant dans la forêt, cette forêt touffue, ombragée où Camille est bien, il aime se réfugier, bien à l’abri de la lumière, une forêt sombre comme lui, elle ne le juge pas, elle est là pour le protéger. Il redevient calme, sa colère s’apaise ! En se promenant, il rencontre Pierre, le garde forestier, un physique de bûcheron. Leur rencontre se passe mal, insultes, colère…

Puis au fil des jours, ces deux hommes apprennent à se connaître, s’apprivoiser, se dompter...

Pierre arrivera-t-il à ouvrir les yeux de Camille ? Pourra-t-il le sortir de cet engrenage qu’est la déprime ? Camille aura-t-il le courage et l’envie, d’aimer à nouveau ?



Sully, avec ta plume qui nous décrit à merveille et précision, les sentiments, les odeurs, les personnages, l’atmosphère…

Tu as réalisé un superbe roman sur la reconstruction après le décès de l’être aimé, la recherche de soi après une déprime, enfin l’amour à état pur…

Pendant la lecture, j'ai senti les odeurs et les bruits de la forêt, l’humidité de la maison, les rires de leurs amis, les pleurs, la colère, les premiers frissons d’une caresse…

Un méga moment de lecture.



Résumé



Après le décès de son compagnon, Camille décide d’emménager au milieu de nulle part, en pleine campagne, à des kilomètres de ce qu’il a toujours connu. Il vient de faire le pari le plus risqué de sa vie. Non content de rénover la vieille bicoque en ruine de son oncle, il doit de plus s'occuper de son frère, s’habituer à son nouveau boulot dans un nouveau collège, s’accommoder des bestioles qui viennent régulièrement squatter son jardin, et supporter les propos déplaisants de Pierre, l’ours borné qui fait office de garde-forestier dans la région et qui traîne autour de sa propriété été comme hiver.

Heureusement, les villageois vont se révéler des amis sincères. Avec sa joie de vivre et sa volonté d’acier, son petit frère Tom va l’aider à reprendre confiance en lui. Leur maison ne deviendra jamais un modèle d’élégance, inutile de croire aux miracles. Mais un vrai foyer, pourquoi pas ? Et Camille lui-même va tout doucement réapprendre à vivre



A lire absolument et sans délai.



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