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Citations de Susan Fletcher (430)


Mais nous avons tous notre façon de trouver le réconfort. Est-ce important que ce soit enfantin ou étrange ? Que cela consiste en histoires, en chansons de marins, ou en petites superstitions ? Pas pour moi.
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Il y a dans notre vie des jours qui nous changent.
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Mais le meilleure chose que j'avait apprise était peut-être ça: on ne peut connaitre l’âme et la nature de quelqu'un qu'après avoir passé du temps assis avec lui, a causer.
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Car seules les femmes à forte tête, au coeur sagace osent défier ces lois-là, je pense. Et tous les habitants de Thorneyburnbank craignaient Cora, parce qu' ils savaient qu' elle connaissait et menait la vie qu' ils n' osaient pas mener, et les autres se demandaient peut-être tout au fond avec le loup qui hurlait en eux, comment ce serait de passer une nuit de pleine lune sur la lande, car leur loup à eux ils le tenaient en cage, à moitié mort
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...Baptisé Pigeon pour qu’il retrouve toujours son chemin.


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[...] Comment des êtres vivants peuvent-ils brûler des êtres vivants ? Qu'y a-t-il en eux qui ne ressent rien, pour qu'ils disent 'brûlez-là', et puis tournent les talons avant que l'odeur de brûlé imprègne leur perruque ? Je ne l'ai jamais compris.
Mais je ne suis pas pareille à la plupart des gens.
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Ma mère disait que si la politique était faite par les femmes le monde serait plus paisible.
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Tout ce que je voulais, c'était une existence où je pouvais mettre un pied devant l'autre.
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Peu à peu, les bruits de l'eau sont revenus, le ruisseau qui tombait en cascade dans mon vallon s'est fait entendre, il coulait fort. J'ai bu dedans, pas à genoux ni dans le creux de mes mains, mais aggrippée à un rocher, penchée jusqu'à lui la bouche ouverte. Je souriais tout en buvant. Je sentais le goût du vieil hiver. Je buvais le nouveau printemps.
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Le monde respirait autour de moi, se dépliait, se déployait, et que demander de plus ? Qu'y a-t-il de mieux ? Que tenir cette petite place dans le monde ? Je posais cette question en regardant le givre couvrir les pentes, où la fumée monter de mon feu. Il n'y a rien de mieux, je me disais.
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Prudente, toute femme l'est par nature quand elle est un peu différente des autres.
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Nous avons tous notre histoire, nous en parlons et nous la tressons avec l'histoire des autres.
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L’eau grise, immense. L’eau sans cesse agitée, avec des pointes blanches sur les vagues grises. Il y avait des ferries, et des bouches d’aération. Des pies de mer, avec leurs becs orange, debout dans les criques. Les phoques clignaient de l’œil, les herbes tremblaient, et le soir le phare de Caldey Island faisait lentement tourner son œil pâle.
Une côte d’écume et de lumière. Avec une maison que je vois encore : battue par les vents, usée par le sel. Ses haies de prunelliers, se porte d’entrée verte. Les ajoncs du chemin côtier débordaient sur le jardin, et des goélands argentés, toute une rangée, étaient perchés sur le toit, gris, debout sur une patte. Tu te rappelles ? Ils blottissaient la tête sous l’aile, rayaient les tuiles de blanc. A deux prés de là, il y avait des chevaux. Les jours de tempête, ils dressaient la queue et prenaient la fuite.
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« Je marche là où elle marche, je vois ce qu’elle voit. Quel don ! J’écris ceci dans ma chambre, comme toujours. Mais elle parle avec tant d’éloquence de sa vie sauvage, dans la bruyère et parmi les rochers, que je m’y sens plongé. Est-ce de la sorcellerie ? Ce don ? Ses propos s’incrustent en moi. »
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Est-ce que je n'ai pas eu la chance de vivre au grand vent ? Mon cœur me parlait et je l'entendais. Je le laissais chanter sa chanson, je me fiais à moi-même et j'avais foi dans le monde, car pourquoi n'aurions nous pas foi en lui ? Puisqu'une petite graine peut devenir un arbre avec le temps, et que les oiseaux se rappellent où sont leurs vieux nids, et qu'une jument comprend nord-ouest et va, et que la lune fait monter et descendre les flots argentés de la mer, est-ce que ça ne mérite pas notre foi ? Moi, je le pense.
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Ma naissance en décembre ne vint pas sans mal. Maman perdait trop de sang, et elle hurla si longtemps que sa gorge se fendit en deux, comme ça peut se faire dans les grandes douleurs. Son hurlement portait deux voix, la sienne et celle du diable, d'après les gens qui l'entendirent depuis l'église. Je suis sortie à ce son-là. J'ai glissé hors d'elle sur la terre bleutée, étincelante, sous un ciel étoilé, et elle a ri. Elle a pleuré et ri en me voyant. Elle a dit que ma vie serait pareille à ça : froide, dure, à la belle étoile.
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Mais à quoi ça sert, les regards en arrière ? Ils ne peuvent rien changer. On n’y peut rien et ils ne peuvent guère secourir.
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N'aime jamais. Parce que la haine n'est jamais loin de l'amour. Comme la lumière, qui a besoin de son contraire - l'obscurité - pour qu'on l'appelle lumière.
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Alors, voici ce que je dis. Parlez d’eux. Parlez de ceux qui sont morts. Parlez de tous ceux qui ont péri tout au long de l’histoire du monde, de ses guerres, et du temps jadis. Parlez de ceux qui ont été tués à Glencoe dans la neige – pas de leur mort mais de leur vie, avant. (…)
Le faire – parler d’eux ou l’écrire – c’est remettre un souffle dans leur bouche. Les tirer de la terre où ils sont couchés. Chasser leurs vers pour qu’ils se relèvent, aux côtés de celui qui parle d’eux ; qu’ils sortent des pages écrites sur eux. De l’au-delà, ils nous sourient. Tous les morts… sauf qu’ils ne sont pas morts.

(p. 449-450)
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Cela me semblait merveilleux, fantastique, étrange, inattendu : s'allonger dans les herbes hautes avec un livre et un coussin, ôter ses chaussures et marcher nu-pieds. C'était donc cela, sa folie ? Du moins aux yeux des autres ? Aux miens, cela ressemblait aux rêves que je caressais enfant. Dormir sous des arbres fruitiers.
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