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Critiques de Sylvie Baussier (691)
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Au nom de nos rêves

Une jolie découverte...



Un thème d'actualité, la précarité étudiante. Un sujet qui fût longtemps passé sous silence et qui pourtant, avec le premier confinement, à été mis en lumière. Ce livre est un hommage à toutes ces associations qui tentent d'aider, à tous ces étudiants qui travailles de longues heures pour payer leurs loyers, à tous ces acteurs du tissus sociale qui aident comme ils peuvent.



Mais ce livre est plus, c'est aussi la rencontre de différents personnages, avec chacun leurs problématique. Des personnages touchants, révoltés, en colère ou juste résignés, qui, le temps d'un récit prennent vie et donnent leurs voix.



Le récit est fluide, l'histoire se tient et le changement de plume à chaque chapitre est traité avec facilité et brio.



J'ai aimé plonger dans ce roman et j'apprécie que des auteurs se mobilisent pour une cause. Je ne peux donc que recommander !



Belles lectures à tous.
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Moi, Cerbère, gardien des Enfers

Je découvre la collection Scrineo Mythologie avec ce petit roman et, à mon sens, c'est une collection qui devrait se trouver dans toutes les écoles.

Pourquoi ? Parce qu'elle prend la mythologie à contre-pied en donnant la parole aux grands oubliés de ces légendes : les monstres. Oui oui, et si les montres avaient, eux aussi, une part d'humanité ?

J'aurais tellement aimé apprendre la mythologie de cette manière !



Dans ce court roman, Sylvie Baussier revient sur Cerbère, ce fameux chien à trois têtes, fils de Typhon et d'Échidna, mais, surtout, gardien des Enfers.

L'autrice nous dépeint Cerbère d'une manière totalement différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre ou de lire. Le Cerbère effrayant, redoutable, méchant et sans pitié que nous connaissons, devient plein d'humanité et particulièrement attachant. Elle revient sur ses relations familiales, pleines d'amour, sur sa curiosité, son envie d'en apprendre davantage sur le monde avant que le piège, voire l'Enfer, et c'est le cas de le dire, ne se referme sur lui. Ici, Cerbère n'est plus un simple pion, on comprend enfin ce qu'il ressent et ce qu'il espère.



Ce roman jeunesse revient sur le vrai mythe avec une telle simplicité, une telle facilité, qui le rend vraiment très intéressant. C'est court, c'est bien écrit et, surtout, c'est plus qu'accessible.



Une collection parfaite pour apprendre la mythologie aux plus jeunes !
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Moi, Méduse

Il existe beaucoup de romans ou d'histoires qui parlent de mythologie mais celui-ci est tout simplement génial! L'idée de s'intéresser au point de vue des "méchants" est vraiment inattendue. Je connaissais le personnage de Méduse, cruelle et sans coeur et il est intéressant de connaître les événements qui ont précédés cette transformation... Cela me donne vraiment envie de découvrir les histoires que Sylvie Baussier a écrit sur le Minotaure ou le Cyclope. De plus, la lecture est très abordable, il y a un petit livret documentaire et un livret jeux à la fin... C'est vraiment très bien fait pour les jeunes lecteurs! Je recommande vivement!
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Là-bas tout ira bien

Un roman pour la jeunesse qui a le mérite de traiter d'un sujet d'actualité d'un point de vue... renversant !



Dans ce récit, les migrants, c'est nous. Les français. Vu par trois adolescents, avec un rythme binaire (un chapitre centré sur Léon, un autre sur Iza et son frère), le roman retrace le long chemin de l'exil. On ressent bien le deuil : d'un pays, d'une langue, de ses effets personnels, de ses amis, de sa famille et même de ses parents. L'exil n'est pas un choix, non. L'exil est une souffrance, une survie dans laquelle on perd l'essentiel.

Si cet aspect est bien rendu et permet, grâce au point de vue ethnocentré des adolescents, de rendre compte de toute la difficulté et de l'humanité de l'exil, ça va un peu vite par moments. En effet, ça reste un roman YA et le récit s'apparente fortement au roadtrip. Malheureux ici, certes. Mais les étapes s'enchainent, la route s'enchaine, les péripéties. Les chapitres s'enchainent aussi, et pour un récit à quatre mains ils sont bien mêlés, la première phrase du chapitre suivant reprenant toujours un mot du chapitre précédent (jusqu'à ce que les destins se croisent). Il manquait peut-être un contexte historique, de s'attarder un peu sur les raisons qui condamnent à ce choix sans retour en arrière possible.

En tout cas, le roman a le mérite de traiter du sujet de l'immigration en renversant les positions (ce qui est très intéressant) tout en gardant les ingrédients essentiels à la littérature pour la jeunesse : un style simple et un récit d'aventures pour un véritable page-turner.
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Là-bas tout ira bien

Un livre traitant de la crise migratoire actuelle, sous couvert de roman d’anticipation, le tout à destination des adolescents, vous commencez à me connaître, ça ne pouvait que titiller ma curiosité ! C’est un des premiers titres sur lesquels j’ai flashé dans le programme de publication de printemps de Scrineo quand je l’ai reçu. Avec le nouveau roman de Floriane Soulas, mais on en reparlera bientôt…

Ce n’est pas le premier roman « commis » par le duo d’autrices Pascale Perrier et Sylvie Baussier. Même si elles écrivent aussi beaucoup chacune de leur côté, elles ont déjà publié au moins six romans en duo. Et de ce que je découvre dans Là-bas tout ira bien, ça leur réussit plutôt bien. Je serais curieuse de savoir comment elles travaillent, si c’est à quatre mains du début à la fin, si chacune se concentre sur les trajectoires d’un ou des personnages principaux… En effet, deux types de narration alternent dans le récit. Iza parle à la première personne, on fait le chemin dans sa tête, alors que quand il s’agit de Léon, on prend un peu de distance avec un narrateur externe. D’où mon questionnement : chacune des autrices a-t-elle pris en charge une des narrations ? Et si oui, comment se sont fait les aller/retours de textes ? Vous l’aurez compris, c’est avec plaisir que je poserais quelques questions aux autrices si l’occasion se présentait !

Je parlais en introduction d’une histoire glaçante de réalisme : 2030 c’est à la fois très proche, et très loin j’imagine dans la tête des adolescents à qui sont destinés ce roman. Il est proposé à partir de 14 ans, mais sa lecture a passionné l’adulte que je suis. Ce que je reproche souvent aux romans ado, à savoir la mièvrerie des romances, qui souvent prennent le pas sur l’intrigue principale, voire la rende inepte, n’a pas sa place ici. On est dans le quotidien de Iza, Léon et Erwan. Des ampoules aux pieds, ou les pieds dans la boue, suivant les jours, quand ce n’est pas les deux. Ils sont sur la route, ils sont sales, ils puent, et leur bonheur c’est de l’eau et un tee-shirt propre, et quelque chose à manger. Pas de trouver l’amour de leur vie ! Pour autant, les sentiments sont à vif dans ce road-trip de l’enfer, tout le monde est à fleur de peau, et peut exploser à tout moment. La tension est palpable, à tel point que j’ai lu ce livre d’une traite, je n’ai pas pu le fermer avant de savoir ce qui allait advenir de Iza, Léon et Erwan.

Si les témoignages quasi-quotidiens de migrants dans les journaux, sur internet, dans des documentaires, touchent l’adulte que je suis, j’ai hélas pu remarquer que bien des jeunes ne se sentent pas concernés du tout, devant ces enfants / femmes / hommes dont l’histoire et les origines leurs semblent si éloignés des leurs. C’est un tour de force, et un pari réussi des autrices que de transposer cette crise migratoire actuelle dans une crise équivalente, mais où les protagonistes principaux sont des adolescents français. De voir comment des vies quotidiennes qui, pour la peine, sont proches de celles des lecteurs potentiels, peuvent être bouleversées du jour au lendemain. Il suffit souvent de pas grand chose pour faire basculer un quotidien, on a peut-être un peu trop tendance à l’oublier dans nos cocons privilégiés. Oui je dis nous, car même si au quotidien, la plupart d’entre nous rencontre des difficultés plus ou moins grandes, j’imagine que la grande majorité des lecteurs de cette chronique ont un toit au dessus de la tête et à manger dans leurs assiettes. Et si ça a pu paraître anecdotique aux ados du roman par le passé, ces simples éléments de notre vie quotidienne feraient leur bonheur après quelques chapitres à peine. Cette histoire est à même de toucher une grande majorité de ses lecteurs/lectrices, et c’est une très bonne chose. Et même s’il faut passer par ce genre « d’artifices » pour toucher les jeunes (et moins jeunes) occidentaux d’aujourd’hui., l’essentiel c’est que le message passe.

Là-bas tout ira bien est une lecture prenante, qui questionne la problématique des crises migratoire et notre façon d’accueillir l’autre. C’est un roman qui bouleverse notre vision des choses, qui les remet en perspective, et c’est très bien. Car, et si, demain, c’était notre tour ?

Plongez sans hésiter dans ce roman qui s’est révélé être un vrai bon page-turner, mais n’oubliez pas que la vie des migrants est dure, rude, et que tous n’arrivent pas forcément au bout du voyage. Installez-vous confortablement, pendant que vous le pouvez encore, et préparez-vous à prendre une claque ! Merci aux autrices d’avoir écrit ce roman important, et à Scrineo de l’avoir publié.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre de ma participation au Club des lecteurs Scrineo pour l’année 2019. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Le kididoc des dinosaures

Si vous avez un passionné des dinosaures autour des 5 ans pas loin, vous avez trouvé son cadeau de Noël : ce Kididoc est insurpassable. Des pop up de folie, des tirets et des rabats partout, des os à replacer sur un squelette de stégosaure, des quizz façon marionnettes de doigts, c’est bien simple, on ne sait plus où donner de la tête et tout est intéressant. Grandiose et source de plein d’informations !
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Questions-Réponses : Vivre ensemble

Sous forme de questions précises / réponses simples, ce documentaire donne aux enfants les bases pour comprendre ce qu'est la citoyenneté et lui apprendre comment bien vivre ensemble.



Après avoir donné quelques définitions (société, démocratie, citoyen), il explique l'importance des lois, des valeurs de la République, de la laïcité ou encore du respect de toutes les différences. Il sensibilisera également l'enfant à la solidarité, à la lutte contre les préjugés et répondra à quelques questions sur la famille et les relations virtuelles / réelles avec les autres.




Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Questions-Réponses : Le vétérinaire

Le titre le vétérinaire s'adresse aux enfants à partir de 4 ans et plait particulièrement à ma fille qui adore les animaux. On suit la vie d'un vétérinaire de la salle d'attente à la salle de consultation et d'opération

Le livre s'intéresse aussi à tous les cas particuliers : les NAC, les vétérinaires qui interviennent d'urgence, les sapeur pompiers vétérinaires qui doivent rattraper des animaux égarés dans la ville, ceux des zoos et ceux des poney club, ceux qui travaillent à la campagne et ceux qui soignent les animaux marins.



Les enfants aiment essayer de répondre aux questions posées et retrouver les objets dans la loupe à chaque double page.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Kididoc des animaux

Voici un documentaire qui va plaire à coup sûr aux enfants !



Comme son nom l'indique, ce livre s'intéresse aux animaux : à la ferme, dans l'herbe, dans la mer, dans la savane, dans le désert et même sur la banquise ! L'enfant peut alors découvrir une variété impressionantes d'animaux, des plus connus comme le lion ou la vache, mais aussi des plus inattendus comme l'éphémère ou le falabella (quoi ??? ça ne vous dit rien ? Vous savez ce qu'il vous reste à faire ^^). Je dois même avouer que j'ai appris plein de choses hyper intéressantes et le fait que cela nous soit livrer via des petites anecdotes de quelques lignes, nous donne un livre sympa sans paraitre chiant ni redondant.



Le petit plus de ce documentaire sur les animaux c'est qu'il est très ludique. Il y a des rabats à soulever et des petites choses à faire tourner. L'enfant participe donc activement à la lecture et de manière très amusante.



Les textes sont courts et toujours de bon goût. Les illustrations sont très jolies, attirantes et faites avec des couleurs vives (même si je ne suis pas ultra fan de la couleur orange pour la couverture). J'ai également apprécié la dernière double page qui représente quelques croquis d'animaux, cela permet aux enfants de s'exercer à les dessiner.



Bref, un livre de qualité pour en apprendre plus sur les animaux, pour les petits curieux à partir de 4 ans.


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Condamnée à écrire

Condamnée à écrire est un roman très bien écrit, facile à lire, et qui ne laisse pas indifférent. Emma est une jeune collégienne un peu paumée. Son père est en prison, son frère a fuit en Grande-Bretagne, elle se retrouve seule avec une mère froide comme l'appartement dans lequel elles vivent. Sans ami, Emma est assailli par un sentiment de culpabilité qui la pousse vers différents actes d'autodestruction. Après avoir frappé violemment l'une de ses camarades de classe, Emma est déscolarisée et passe en jugement : elle sera suivie par un éducateur à qui elle devra rendre différents travaux d'écriture. Sa psy la déclarant en phobie scolaire, elle sera inscrite au CNED. Mais voilà, rester à la maison n'est pas non plus ce qui convient à Emma.

Même si les débuts seront difficiles, le travail avec son éducateur va porter ses fruits. Emma va petit-à-petit s'ouvrir aux autres, en même temps qu'elle découvrira qu'elle n'est peut-être pas responsable de tous les maux de sa famille.



Si le récit est très prenant, il y a un moment où j'ai été étonnée de voir si peu de productions écrites d'Emma. Le titre et la 4ème de couverture insistent bien sur cette "peine d'écriture" qui n'est pourtant pas au centre de l'histoire (même si elle est toujours présente en filigrane). La chute du récit m'a fait revenir sur cette impression, mais je n'en dis pas plus...



Ce roman est le récit d'une adolescente, mais c'est aussi une réflexion sur la société. La fin du récit s'attache à analyser les solutions alternatives à la prison (ou aux centres fermés pour mineurs). La juge et l'éducateur d'Emma sont dans le collimateur des autres juges et des médias, ils doivent prouver qu'enfermer les jeunes n'est pas une solution. Cette partie est vraiment très intéressante.


Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Le kididoc des dinosaures

Saviez-vous que les oiseaux étaient de la famille des dinosaures ? Que des éruptions volcaniques ont concouru, en plus de la météorite, à l'extinction de ces "terribles lézards" ? que des méduses, des reptiles marins et même des mammifères tels que des souris vivaient à l'ère du crétacé ?



Excellent ouvrage, comme tous les kididocs, rempli de surprises pop-ups. Un régal pour les yeux et un livre très instructif.



Attention toutefois à la violence des images concernant la chaîne alimentaire, qui pourrait choquer les plus jeunes ou les plus sensibles.



Validé par ma fille de 6 ans : foncez !



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Moi, Pénélope, reine d'Ithaque

J'ai découvert cette magnifique collection avec leurs titres sur les monstres. Ceux sur Méduse ou Le Minotaure m'avaient tellement émue, que je garde un souvenir bouleversant de mes lectures. Car Sylvie Baussier nous raconte la mythologie autrement. Elle nous livre des récits intimes, poignants, en faisant parler le personnage principal du mythe. Et de fait, notre perception sur l'histoire diffère grandement. Aujourd'hui, c'est une femme que je connaissais peu qui se confie. Car sa vie était toujours racontée du point de vue d'Ulysse. C'est une superbe réécriture que j'ai trouvé ici ! Celui d'une femme forte, résiliente, d'une constance et d'un amour sans failles. Je vous recommande chaudement d'explorer la mythologie avec la plume de cette autrice, et de vous immerger dans les excellents titres de cette série !
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Moi, Pandore, la première femme

“Moi Pandore, la première femme” est le petit dernier de la collection “la mythologie vue par les monstres” aux éditions Scrineo. Connaissez-vous ? A chaque titre Sylvie Baussier nous fait découvrir un épisode mythologique du point de vue d’un monstre. C’est au tour de Pandore de nous raconter son histoire. Et cette fois, de son point de vue à elle !



J’aime beaucoup cette collection qui permet d’avoir un autre angle d’un épisode mythologique célèbre. Ils sont toujours racontés du point de vue de l’homme et du héros. Il était temps de redonner la parole aux autres protagonistes. Surtout que Sylvie Baussier ne change pas l’histoire pour transformer le monstre en héros, elle donne sa version des faits. Ainsi elle montre une autre manière de voir les choses. Je trouve ce procédé très intéressant. Et “Pandore” se prête bien à cet exercice.



Pandore est-elle responsable des maux de l’humanité ?

C’est ce qu’on dit d’elle et des femmes en général. Pandore est responsable des maux de l’humanité. Avant qu’elle ne fasse sa curieuse les hommes étaient heureux et ne connaissaient pas la mort ni la maladie. Et puis elle a ouvert cette amphore alors qu’elle avait bien reçu la consigne de ne pas le faire. Eh oui, c’est bien connu, les femmes (car Pandore représente l’ensemble des femmes) ne sont pas fiables.

Cette histoire rappelle le début de cette histoire. Nous assistons à sa création et aux dons offerts par les dieux. Sur demande de Zeus lui-même elle reçoit la curiosité. Cet élément est intéressant car il montre que c’est Zeus qui a voulu qu’elle soit curieuse et qu’elle ouvre. Sinon pourquoi lui donner ce défaut et l’amphore avec une consigne qui attire son attention dessus ? Bref, Pandore l’explique mieux que moi.



Un outil aux mains des dieux

Comme beaucoup de monstres de la mythologie, Pandore est finalement un simple outil entre les mains des dieux et de Zeus tout particulièrement. A aucun moment elle n’a vraiment eu son libre arbitre. Pourtant, elle est restée dans l’histoire comme étant la responsable de tout ça. A travers elle ce sont les femmes qui sont victimes de cette histoire. C’est Estelle Faye dans “la dernière amazone” qui en parle le mieux (ou du moins j’ai aimé sa manière de l’aborder.)

Avec cette histoire la collection commence à ne plus parler uniquement des monstres mais aussi des autres personnages (vous retrouverez par exemple un titre dédié à Pénélope.)



Le conseil de la bibliothécaire : La collection peut être lue par un enfant dès 8 ans. Elle est très bien adaptée au jeune public, même celui qui ne connait pas encore la mythologie et cette histoire. Comme à chaque fois l’enfant découvrira un dossier pédagogique à la fin du livre avec des jeux, des quizz et autres informations. Et si vous aimez bien ce concept, je vous invite à découvrir les autres titres de cette collection. Ou pourquoi pas découvrir la collection d’Isabelle Pandazopoulos qui donne une voix aux femmes !
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Moi, Pandore, la première femme

La mythologie grecque a toujours été une source de savoir infinie que j'ai adoré étudier à l'école et dont j'adore encore regarder des documentaires ou me plonger dans des livres qui en découlent. Je ne pouvais donc pas résister à ce titre et plus encore quand il s'agit de roman jeunesse.



Cette histoire se centré sur Pandore, première femme créer par les dieux. Nous la suivons dans son évolution, de la naissance à la mort, découvrant absolument tout du monde.

Bien entendu, c'est simplifié au maximum pour que la compréhension soit plus agréable, mais n'en perd pas les éléments clés. Nous avons les explications de sa création, son but et donc les manipulations de Zeus, tout en douceur grâce à la bienveillance de Prométhée et Epiméthée ❤️



Comme l'histoire est simplifiée, elle reste courte et idéale pour nos jeunes lecteurices. Cependant, tout ne s'arrête pas après l'histoire de Pandore ! L'autrice a choisi d'expliquer un peu plus en de basant, cette fois, sur les faits historiques. De quoi se régaler !



Ma lecture s'est faite en version numérique donc chaque tournure de page était une découverte ! Mais maintenant que j'ai une vue d'ensemble, je pense que je vais craquer pour la version papier et pouvoir commencer la petite collection pour mes enfants. Comme nous avons commencé la série Percy Jackson, nous allons pouvoir rester dans cette mythologie ⚱️



Un grand merci aux éditions Scrineo pour cette opportunité de lecture et pour cette collection 🪷J'ai hâte de découvrir les autres titres 😇



En librairie le 27 Janvier 2024 🗓️
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Moi, Polyphème, cyclope

Je suis une adepte de cette collection ! Depuis mon premier roman jusqu'à maintenant, je ne cesse d'apprécier ces points de vue des "méchants" ou plutôt des grands lésés de la mythologie grecque. Je retombe essentiellement en enfance car ces mythes étaient clairement ma passion au collège. Quelle a été ma joie lorsque j'ai dû lire l'Odyssée d'Homère au collège (oui quand on est accro à la lecture, on est capable de lire des pavés mythiques, vous ne me direz pas le contraire). Alors évidemment, quand je vois cette revisite depuis ce fameux personnage qu'est le cyclope et ses moutons, il FALLAIT que je le lise ! Polyphème ici casse le mythe que s'en font les Hommes. Seul être doux parmi ses congénères, son aspiration, c'est vivre en paix dans la nature avec ses moutons. Ulysse va casser son équilibre en tant qu'envahisseur et ça changera notre perspective de lecture de l'Odyssée. Comme nos anglophones le diraient : what if ... Un tome intéressant et encore bien écrit !
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Moi, le Minotaure

Bien que court, l'autrice nous offre avec ce court récit jeunesse une écriture d'un point de vue plus moderne du mythe du Minotaure.

Attention, si vous cherchez une réécriture, ce n'est pas ici que vous la trouverez. Par contre, si vous désirez lire à travers les yeux d'Asterios l'histoire triste de ce jeune prince tourmentait par son père et l'injustice des Dieux, vous avez ce qu'il vous faut.



Rien de nouveau donc, si ce n'est cet autre point de vue qui nous permet d'avoir une nouvelle approche de ce "monstre", symbole de l'impulsivité et de la violence bestiale, et créant chez son jeune lectorat un sentiment d'empathie. Ce récit résume plutôt bien le mythe malgré quelques coupures qui sont mises sous silence pour se concentrer uniquement sur Asterios. On deplorera peut-être justement le caractère bref de l'histoire mais qui est sans doute plus adapté pour les enfants.



Je salue l'initiative de l'autrice d'avoir choisi d'écrire une telle collection qui permettra aux plus petits comme les plus grands d'appréhender d'une nouvelle manière la mythologie grecque et de l'apprendre par la même occasion avec plus de sentiments.
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Moi, Polyphème, cyclope

Résumé : Polyphème est présenté dans la mythologie comme un monstre méchant, qui a eu l’œil percé par la ruse d’Ulysse. Voici sa propre version de l’histoire.



Mon avis : J’avais déjà lu le titre sur Ligia, sirène, et j’avais beaucoup apprécié ce premier titre, alors j’ai décidé d’en acheter un autre.



Je trouve original le concept de donner la parole à celui ou celle qu’on considère comme un monstre, permettant de comprendre qu’être un monstre dépend du point de vue où on se place, et que souvent ce sont les vainqueurs qui racontent l’histoire en se donnant le beau rôle.



Ici, Polyphème, fils du dieu Poséidon, est un cyclope qui attire tout de suite la sympathie. Il mène une vie tranquille sur son île, faisant paître ses moutons, et s’interrogeant sur sa mauvaise vue, mais craignant un oracle qui a annoncé qu’un humain, Ulysse, le ferait beaucoup souffrir. Il ne s’inquiète pas quand il voit des hommes débarquer, mais commence à trouver que ces derniers prennent trop leurs aises, se servant dans sa caverne, sans respect pour lui, voire se moquant.



Et Ulysse va lui crever son unique œil, et se jouer cruellement de lui en se faisant appeler Personne. On comprend alors sa souffrance et sa rage, et qu’Ulysse aux mille ruses peut se montrer cruel.



A la fin, une partie documentaire permet de présenter les sources qui parlent de Polyphème.



Encore un titre intéressant à proposer aux élèves !
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Tchernobyl : Bienvenue  en enfer

Un roman sur Tchernobyl et les conséquences sur la population locale. Une adolescente découvre le Journal intime de sa grand-mère et décide de publier des extraits sur un blog. Le succès est au rendez-vous et les lecteurs en redemandent, quand d'autres les menacent de révéler des informations.

Le sujet est intéressant mais le traitement manque de profondeur, je suis restée très déçue par ce livre dont j'attendais beaucoup plus. Il pourrait d'adresser à des jeunes enfants à qui l'on souhaite faire découvrir cette thématique pour une première approche, d'autant qu'à la fin de l'ouvrage, on retrouve un petit dossier documentaire sur les faits de la catastrophe nucléaire.
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Moi, Ligia, sirène

Résumé : Ligia est devenue une sirène, avec encore sa tête de jeune fille, mais un horrible corps d’oiseau. Elle était auparavant une charmante jeune fille, mais la déesse Démeter l’a punie en la transformant en monstre. Voici son histoire.



Mon avis : J’avais été intriguée par cette collection de Scrineo, et j’ai testé ce roman, attirée par la couverture présentant une sirène triste et son reflet de jeune fille dans l’eau.



L’idée de Sylvie Baussier est très originale et intéressante : elle propose de raconter l’histoire du point de vue du monstre, dont les récits ne montraient jusque-là que les mauvais côtés, ce qui va les rendre au final plus proches de nous.



Ici, on rencontre Ligia, ainsi que sa sœur Leucosia, qui sont désormais des sirènes condamnées à vivre sur un rocher et à se nourrir de chair humaine, les charmant grâce à leur chant, avant de les dévorer.



Mais auparavant, c’étaient deux charmantes jeunes filles, qui s’amusaient avec leur amie Corè sur une colline, quand tout à coup, Corè a disparu sans qu’elles voient ni comprennent ce qui était arrivé. La mère de Corè, la déesse Démeter, s’est alors mise dans une rage folle et les a condamnées à se transformer en sirènes et à être détestées et craintes des hommes.



Ligia vit très mal cette malédiction, et fait d’horribles cauchemars quand elle se voit manger des humains, mais le destin en a décidé ainsi. Elle est malheureuse de cette situation, et sait que sa condamnation sera éternelle, alors que ce n’est pas sa faute si Corè a été enlevée par Hadès, le dieu des enfers. Sur sa route, elle croisera le chemin d’Orphée, puis d’Ulysse, qui tous deux vont résister à ses chants.



J’ai vraiment apprécié ce roman, qui met au centre de son récit les méchants de l’histoire, traités en monstres, alors qu’auparavant, ils étaient humains et vivaient une vie heureuse. De ce récit sourd une forte tristesse, et le désespoir que Ligia partage avec son lecteur est émouvant. De quoi faire réfléchir au destin et aux caprices des dieux.



Une série à proposer aux élèves de sixième, qui étudient les mythes, pour leur montrer que les monstres ne sont pas toujours ceux qu’on croit.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Au nom de nos rêves

Nola est étudiante,

le confinement arrive et avec lui les fins de mois difficiles et le frigo vide. Heureusement, une amie lui parle de l'asso "Liens publics". Elle y trouve le soutien auquel elle n'osait plus croire. Elle y rencontre des gens qui comme elle vont se battre au moment où le local dans lequel est installée l'asso risque d'être vendu.

Indispensable. Récit choral autour de la solidarité, ce roman court saura réveiller chez chacun de nous la fibre qui donne envie d'agir et de participer à l'élaboration d'une société meilleure. Il n' y a pas à rougir de demander. L'entraide est nécessaire. Chacun peut faire sa part.
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