Taïsen Deshimaru

Si vous êtes intéressé(e) par le Zen, le bouddhisme, la méditation... alors ce livre est fait pour vous. Daisen Deshimaru répond a de multiples questions pour mieux appréhender cette "voie". Il vous permettra de mieux percevoir des notions comme l'ego, le karma, la mort, la dualité, le satori...

Deshimaru, dans ce livre est souvent très clair dans ses réponses. Car le Zen et tout ce qui s'y rapporte n'est pas toujours facile à comprendre. Même si on en possède quelques notions, il y a toujours des éléments à approfondir, une pratique à améliorer. La méditation en pleine-conscience, définie par Jon Kabat-Zin tire ses origines surtout du Vipassana mais aussi du zen, dont elle reprend l'importance de la posture, de la respiration et du laisser aller des pensées. Rien ne vient de rien. D'où l'importance d'enrichir mes connaissances sur ce thème. Deshimaru est pour moi un excellent guide, à défaut de l'avoir eu pour maître.

Malgré un titre qui pue la mort et qui vous rappellera les têtes de gondoles de l’espace culturel Leclerc, ce livre n’est pas une daube se raccrochant aux mouvements du développement personnel. Si vous désirez apprendre quelque chose de la philosophie Zen, Taisen Deshimaru semble pas trop mal placé. Né au début du siècle dernier, il est le premier patriarche zen d’Occident. Héritier des maîtres de la transmission, il apporta le zazen en Europe. C’est donc le médiateur désigné pour faire le pont entre la tradition Zen et la culture occidentale, avec tous les risques que cela comporte.



Taisen Deshimaru sélectionne ici quelques textes fondamentaux écrits par Dogen. Dogen naît en 1200 au Japon. Il arrive en Chine en 1223 avec la volonté de remonter aux sources du bouddhisme zen. Son initiateur se rencontrera sur un bateau en la personne d’un vieux moine japonais qui lui fait comprendre l’importance de tous les actes de la vie quotidienne. En 1227, Dogen retourne en Chine et s’installe dans un temple à Kennin-ji où il écrit son premier recueil, le Fukanza-zengi, contenant les règles universelles pour la pratique du zazen. Le zazen, c’est quoi ça encore ? On connaît le vin vegane, on connaît les fleurs de Bach et on connaît la spiruline, on connaît le lâcher-prise et l’acceptation joyeuse des merdes quotidiennes de l’existence, mais qu’est-ce que c’est encore que le zazen, un nouveau truc à la mode ? Sans doute pas et sans doute jamais car ça n’a rien de très bandant et c’est même un peu chiant à première vue. Zazen, c’est seulement s’asseoir dans une posture exacte, sans chercher quoi que ce soit, en laissant passer les pensées sans les aimer, sans les détester, sans vouloir les entretenir et sans chercher pour autant à les abolir.



Après quelques années, en 1236, Dogen construisit le premier monastère zen véritablement indépendant du Japon. Qu’est-ce que ça veut dire un monastère zen vraiment indépendant ? On ne le saura jamais. On peut s’en faire une idée. Ici, Dogen rédige les premiers chapitres de son œuvre fondamentale, le Shobogenzo, contenant l’essence de sa vision philosophique et religieuse. Il eut de nombreux disciples entre 1233 et 1243 avant de crever. Zazen ne rend pas immortel, et le vin vegane provoque des cirrhoses comme tout autre vin. Ejo sera son successeur, on lui souhaite tout le meilleur pour la suite. Ce qu’on peut retenir de Dogen, c’est qu’il apporta un nouveau souffle à un bouddhisme qui commençait à devenir sclérosé. Comme tous les types qui plantent des piquets dans les terres usées des habitudes, on lui voua d’abord animosité puis hostilité.



Sans doute y a-t-il des subtilités de traduction et de compréhension que seul un héritier de la tradition Zen peut comprendre. Deshimaru, parce qu’il est né dans une tradition qui privilégie l’état d’esprit du Zen et parce qu’il n’est pas encore trop contaminé par l’esprit de notre culturel occidentale (tout du moins on l’espère), semble être un intermédiaire de qualité pour la diffusion de cet enseignement aussi austère qu’il est sans fariboles. A l’heure des effusions hystériques, c’est un soulagement du cœur et de l’esprit.

Cela faisait un moment que ce livre se trouvait dans ma PAL. Je l’ai acheté avec une envie d’en savoir plus sur les pratiques du Zen, d’en connaître les fondements, les préceptes, bref les idées sous-jacentes à cette discipline. Je n’avais juste pas trouvé le temps de m’y plonger, mais là, dans une phase avec un besoin de recentration et de revenir à l’essentiel, je suis entrée dans ce nouvel univers.



Le livre se découpe en deux grandes parties. La première reprend les bases du Za-zen en nous expliquant les fondements de cette pratique, les techniques (même s’il vaut mieux pratiquer avec un Maître pour être soutenu dans la démarche), nous plongeant dans une vision différente et très intéressante de la vie. La deuxième nous propose deux textes sacrés, fondements de deux écoles différentes, qui nous permettent d’appréhender encore davantage cette vision de la vie et du monde.



J’ai parfois eu plus de mal avec la deuxième partie, car il faut dire que les textes ne touchent pas tous de la même façon et qu’il est parfois difficile de les suivre, d’en tirer l’essence et la parole sans l'aide d'un Maître. Mais j’ai trouvé cette découverte passionnante, réflexive, introspective, de quoi donner envie de pratiquer.



En bref, dans notre société tumultueuse et qui se rend malade, revenir à l’essentiel est une bouffée d’oxygène. De quoi relativiser bien des soucis du quotidien, se rapprocher de soi et prendre le temps de vivre, tout simplement.

Je remercie Masse critique Babelio grâce à eux j'ai pu découvrir ce livre qui est une grande source d'apaisement et de savoir.



Chaque chapitre de ce livre nous raconte l'histoire du Zen et la pratique de Zazen d'une façon très simplifiée et efficace.



C'est aussi l'histoire de l'auteur devenu un grand maître bouddhiste zen japonais de l'école de Soto.



Ces pratiques et méditations sont très strictes mais elles parviennent à donner une sensation de liberté spirituelle, un éveil et elles sont de même très bénéfiques pour la santé.



La méditation apporte que du bon pour tout et elle aide à ne plus trop penser, vider nos cerveaux de tous ces détritus inutiles qui nous rendent malades.



" Faire zazen calmement dans le dojo, éteindre toute pensée négative, cette joie est au-delà du paradis." Kodo Sawaki



Avec ce livre on peut commencer à pratiquer et utiliser les bonnes postures afin de méditer et de se recentrer sur le but de nos existences et le bien qui peut être partagé avec les autres. Le bouddhisme n'est pas une religion mais une philosophie qui rend les pratiquants très sages et disciplinés en quête de l'éveil spirituel.



Ce livre Vrai Zen m'a fait beaucoup de bien et j'ai compris beaucoup de choses sur le fonctionnement de notre corps et de nos esprits.



Dans notre société actuellement malade du stress et des angoisses je pense que la méditation devrait être obligatoire afin de retrouver une vie plus apaisée et plus sereine.



Je vous le conseille vivement.
Lien : https://sabineremy.blogspot...

Un beau livre qui rapporte des expériences en laboratoires sur des sujets en état de méditation avec le professeur Ikemi. Très intéressant.

Un petit bijou de livre, remarquable pour l'essentiel des informations contenues sur nos brèves existences.

Le tout en peu de mots. mais à la fois poétiques et détachés.

L'épure quoi !

Voici l'ouvrage d'un des plus grands maîtres du bouddhisme zen Taisen Deshimaru qui brosse en quelques pages une méthode pour pratiquer zazen et se replonger dans les tréfonds de notre essence.

Un livre indispensable pour qui veut mettre ses pieds dans les traces du Bouddha en empruntant la voie du zen.

- S'il fallait que je recommande à une personne un livre pour comprendre et pratiquer le Zen, ce serait celui-là !!!...

Complet (textes modernes et anciens), abordable mais profond, pragmatique et intelligent...

"On puise dedans sans jamais l'épuiser" (citation bien connue ; )



A noter : Taisen Deshimaru a appris tout jeune les arts martiaux, il s'est marié, a eu des enfants, a travaillé dans la vie laïque, a rencontré des représentants d'autres religions/philosophies = Son Zen est moderne et vivant...

Ce livre est d'une certaine manière un manuel de survie dans la fragmentation du monde actuel.

Il m'a longtemps accompagné dans des séances de méditation.

C'est un guide pratique idéal pour se recentrer, revenir à l'essentiel.

Avant la mode de la méditation de pleine conscience, Zen et vie quotidienne en propose déjà la formule : "Penser du tréfonds de la non-pensée". Tout est dit...

éponses d’un maître du zazen à des français en quête de réponses



Est-ce possible en France, de parler du zen sans évoquer Taisen Deshimaru ? Je crois que non.



Attention cependant ! Parmi la pléthore de livres qu’il a écrit, sans cesse réédités, le niveau n’est pas forcément le même. Certains de ses livres sont bien plus aisés à comprendre que d’autres. La faute à ceux qui prenaient les notes ou traduisaient ses livres. C’est malheureux. J’ai donc dans ma bibliothèque quelques livres du maître japonais, à qui est voué un culte, mort d’un cancer venu de France où il s’était implanté. Je ne les ai pas tous : je n’ai que ceux que je comprends. J’en ai donc revendu ou donné.



De plus, il faut relever le fait que ce maître nippon n’avait en somme qu’une idée : tout est zazen, si vous pratiquez zazen, vous êtes en accord avec l’univers, etc. Ok. Mais cela fait des ravages : ses disciples savent à peine ce qu’est l’enseignement du Bouddha.



Mais parlons de ces « questions à un maître zen » :

On trouvera dans ce livre un bon paquet de questions que posaient les disciples au maître après zazen. Les réponses et questions (dans le zen, on appelle ces échanges « mondo ») sont triées et rangées par thèmes. Et comme on brosse large, je veux dire que le livre est destiné aux néophytes, les débutants trouveront ici une bonne introduction, adaptée aux occidentaux, au zen tel que le concevait Taisen Deshimaru (1914-1982). Le sommaire décrit :



La voie du milieu

L’être humain

L’éveil

Le zen et l’occident

La pratique

Zazen

Je reviendrais à son sujet avec d’autres livres.



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..

Un livre à lire si vous voulez en savoir plus sur le zen loin des publicités et des idées préconçues.

Deshimaru est un maître reconnu et nous livre ici les principes du za-zen.

C'est parfois "rugueux", étonnant pour nos cerveaux occidentaux mais cela (m'a) fait du bien!

C'était probablement l'une des toutes premières fois que le Shobogenzo, oeuvre majeure du zen, ait été introduite en Europe.



Pour sauvegarder la paix, aliéner la liberté, telle est la fausse alternative en laquelle la pensée d'aujourd'hui prend racine.



... Le monde actuel est secoué de révolutions et de crises. Ces révolutions sont aussi orientées vers l'extérieur. Elles poursuivent le but matérialiste d'acquérir plus de bien-être, de confort et de possessions de toutes sortes. Elles rassurent l'ego et le renforcent. La véritable révolution est à l'intérieur, celle de nos esprits.



Outre les enseignements de M. Deshimaru, vous trouverez dans ce livre la traduction et les commentaires sur le BENDOWA, premier des quatre-vingt-seize, 96 chapitres du Shobogenzo, ouvre majeure du zen, de Maître Dogen [1200-1253]

Un très beau livre où il n'est pas nécessaire de se mettre en position zazen pour éprouver le calme. Chaque petit conte par la simplicité de l'idée, sans prétendre à la leçon, nous ouvre une fenètre vers une autre façon de pensée. Rapportés par Maître Taisen Deshimaru,ce dernier place parfois un petit commentaire toujours plein d'humour qui ouvre à la compréhension des contes. En gros, du zen qui fait du bien. A lire et à relire.

le type de livre qui peut ne jamais se ranger à côté des autres dans une bibliothèque : toujours à feuilleter, à parcourir...

Poème chinois commun aux traditions Ch'an, Zen Rinzai et Soto, le Shin Jin Mei est un texte qui se lit très facilement et reste d'une grande fraîcheur. Les commentaires de maître Deshimaru le complètent parfaitement, de façon simple et directe. A lire et à détenir pour tout pratiquant ou toute personne intéressée par l'essence du Zen.

Suzuki peut parler du Zen dans la mesure où il garde intactes ses exigences non dialectiques. Pour interpréter le Zen, il faut partager l'esprit du dhyāna lui-même , à condition, pour ainsi dire, que l'exposition soit en quelque sorte une poursuite de l'acte de méditation . Et c'est l'impression qu'on a à chaque fois en lisant les ouvrages de Suzuki sur le Zen : il peut en parler parce que, pour l'essentiel, il en fait l'expérience.

 

L'une des principales caractéristiques du zen est qu'il ne néglige pas le style, voire qu'il l'exige. Puisque l'acte de méditation est libre de toute formalité, et qu'il se déroule en dehors de toutes les catégories naturelles, il possède les mêmes forces que celles qui ont créé la nature ; il retrace les voies par lesquelles la nature s'est formée à l'origine. On peut donc dire que le monde lumineux s'éveille dans la méditation et cherche à s'exprimer dans les formes d'un monde nouveau, un monde nouveau parce que originel. De là dérivent les différentes formes d'expression du Zen : la peinture, les Haïkus, la cérémonie du thé et le sentiment de la transparence de la nature.

À propos de la cérémonie du thé, Eisai (1141-1215) considéré comme le fondateur du Zen ( qu'il ramena de Chine où, très proche, il était connu sous le nom de Bouddhisme Chan), a consacré les dernières années de sa vie à rédige un livre essentiel: Mémoire sur l'entretien de la vie par la consommation du thé.



Suzuki nous aide à comprendre comment le flux de l'essence du Zen à travers la vie et son épanouissement comme expression d'une pureté identique à celle de la création originelle, ont façonné non seulement le style intérieur de la culture japonaise depuis le XIIe siècle, mais aussi une partie de l'expérience positive de la méditation.

 

Absorbé dans les fondements, mort aux classifications humaines, et pourtant source en lui-même en puisant à l'essence mystérieuse qui est la source de toute catégorie, l'ascète se meut dans le monde, créant en lui des relations qu'il éveille à chaque fois, les façonnant, parce que sa puissance de créativité est inépuisable. Tout ce qui le lie au monde est déposé au plus profond de sa nature ; en libérant sa nature il se libère à son tour de la nature pour qu'elle (la nature) lui revienne purifiée et devienne pour lui une aide, une inspiration.

 

Le livre de Suzuki pose ces problèmes et beaucoup d'autres. En conclusion, examinant l'influence du Zen sur l'esprit japonais, il a sondé la question de l'essence du Zen, une expérience intérieure qui travaille à la racine de la réalité.



Je termine avec un dialogue très fameux, devenu un koan:



« Un moine demanda à Zhaozhou: 'quel est le sens de la venue de l'Ouest du patriarche?

Zhaozhou répondit: 'Le cyprès dans le jardin.'”



(le patriarche, est Bodhidharma, le moine venu de l'Ouest, c'est à dire d'Inde, qui, selon la légende, aurait transmis l'enseignement du Chan/Zen en Chine;)
Lien : http://holophernes.over-blog..

La première édition française de ce livre date de 1969. La réédition en 2022 est la bienvenue, au vu de l’engouement en Occident de la pratique de la méditation en général et notamment du zen japonais.



Taisen Deshimaru (1914-1982) fût un maître bouddhiste zen japonais qui a transmis la pensée zen en Occident et fondé de nombreux dojos en Europe, dont celui de la Gendronnière, situé dans le Val de Loire en France.



En introduction de cet ouvrage, Taisen Deshimaru a à cœur de défendre l'idée que si le monde connaît des révolutions extérieures tournées vers le matérialisme et le confort qui assurent et de renforcent l'égo, la véritable révolution se situe vers l'intérieure, celle de la découverte de la sagesse par la philosophie qui est le zen.



Il rappelle que le zen est une philosophie de vie basée sur un pratique, celle de s'asseoir : le zazen (za = s'asseoir ; zen = méditation), c'est le calme absolu de notre esprit.



Pour atteindre cette sagesse, il ne faut pas la désirer, ne pas chercher l'éveil (satori), mais seulement faire de notre mieux.



Au delà de la théorie et de la philosophie, ou des ouvrages que chacun peut lire sur le sujet, Taisen Deshimaru insiste sur le fait que pour en comprendre véritablement le sens, il faut absolument passer par la pratique, pour une unité du corps et de l'esprit.



Aussi, après avoir expliqué son parcours et la théorie de la philosophie zen, une grande partie de l'ouvrage est consacrée à la méthode de zazen : l'assise ; l'arrivée dans le dojo, où se déroule la méditation ;l'attitude de l'esprit, le kyosaku (bâton) et la vie quotidienne dans un temple zen soto.



Une autre partie très intéressante est consacrée à la science qui "analyse" cette pratique, notamment les modifications biologiques sur le cerveau et les observations effectuées sur un pratiquant : amélioration de la circulation du sang, bienfaits sur les organes internes, apaisement des pensées, ralentissement et régularisation de la respiration...



Le livre est complété par des articles écrits par le maître pour les Occidentaux pour appréhender et pour une meilleure compréhension du zen.



L'ouvrage est accessible pour les non-initiés, à la condition d'une lecture néanmoins attentive. Ce livre considéré comme une référence est je pense une très bonne entrée en matière sur le sujet.



Pratiquant moi-même la méditation de pleine conscience, j'ai trouvé l'ouvrage très intéressant. Il m'a permis d'entrevoir différemment ou de conforter certains points de ma pratique, et d'alimenter ma réflexion sur la méditation en générale. J'ai particulièrement été sensible aux passages sur l'intuition que nous développons grâce à cette pratique.



Cet ouvrage vient compléter d'autres de mes lectures sur le sujet (les ouvrages de Shunryu Suzuki, Thich Nhat Hanh, ou d'Allan Watts par exemple que je recommande chaudement).
Lien : https://fromtheavenue.blogsp..

Un des meilleurs livres du Zen, de Taisen Deshimaru







C’est à Patrick Malle, disciple de Deshimaru Senseï et fondateur des dojo zen de Lille et d’Halluin (le « Funzo Dojo ») que je dois la découverte de ce « Relié Poche », qui a republié en 2016 cet opus d’abord sorti en 1983.

Patrick m’a dit : « Il y a tout dedans » ! J’étais intrigué. Il est vite arrivé entre mes mains. Et depuis je l’ai lu et relu – malgré que les 16 premières pages soient à la fin ! Erreur de l’imprimeur… C’est pas grave ça lui donne du charme.



Ces textes reposent sur des notes établies par la fameuse Evelyn « Reiko » de Smedt (cherchez Moku On-Ji), autre grande disciple du défunt maître japonais, et Dominique Dussaussoy. Evelyn a beaucoup prise en notes Senseï.

Alors, Patrick avait-il raison ? « L’anneau de la voie zen – l’essence d’un enseignement zen » est bel-et-bien un livre à se procurer avant qu’il n’y en ai plus en stock.

Moi qui ait du mal à lire Taisen Deshimaru dans certains de ses livres, il est ici très lisible.



Et par-dessus le marché, certains de ses enseignements me réjouissent et me font, encore une fois, regretter de ne pas être né 30 ans plus tôt pour l’écouter de vive voix.

Dans ces 176 pages, on trouve des choses incroyables prononcées par le maître japonais.

Parfois, elles sont dites avec un certain culot et dans le contexte de l’époque, ça devait détonner dans les marmites, et également, ce serait encore le cas aujourd’hui pour des personnes voulant s’adonner « à la Voie ». Il n’était pas « politiquement correct ».

Dans ces 29 chapitres, il y a bien « l’essence du zen », zazen pour Deshimaru comme pour Dôgen, qu’il cite abondamment.

Je vous donne deux extraits :

– Page 17 : « Vous devez abandonner une pratique fondée sur la connaissance intellectuelle, courant après les mots et vous en tenant à la lettre. Vous devez apprendre le demi-tour qui dirige votre lumière vers l’intérieur, pour illuminer votre vraie nature. Le corps et l’esprit s’effaceront d’eux-mêmes et votre vrai visage apparaîtra. Si vous voulez pratiquer l’ainséité, vous devez pratiquer l’ainséité sans tarder« .

– Page 32 : « Personne ne peut comprendre la joie religieuse qui règne à l’intérieur de l’être Lorsqu’il devient intime avec lui-même. La joie, c’est la concentration qui non seulement évite le désordre mental mais organise notre esprit, met de l’ordre intérieurement. Zazen signifie devenir intime avec soi-même. Pendant zazen, nous suivons inconsciemment, naturellement, automatiquement l’ordre cosmique ».

Ces propos, cet ouvrage de Taisen Deshimaru me convainquent qu’il était un grand maître et qu’il avait le satori.



Je vous en recommande la lecture…



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..

Une belle leçon sur la manière correcte de pratiquer tout art martial y compris l'art martial de la vie quotidienne!

Cet ouvrage permet de découvrir les liens profonds entre les arts martiaux et le Zen.

On y apprend comment la pratique peut largement dépasser le cadre sportif pour progressivement devenir un art de vivre notamment au travers d'une plus grande maitrise de soi .

Qu'est ce qui se cache derrière le 'non penser' , comment faire de sa respiration la meilleure alliée contre le stress ? Voila ce que l'on peut y découvrir .

On y retrouve aussi un concept comme le 'connais toi toi-même et tu connaitras l'univers' cher à Socrate .

Quand on s'éloigne des clichés , le Zen peut être une porte ouverte sur beaucoup de choses .