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Critiques de Taku Kuwabara (82)
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Drifting Dragons, tome 4

En suivant toujours le même schéma, ce nouveau tome nous propose encore une nouvelle vision de l'univers de Drifting Dragons, l'auteur complexifiant encore notre rapport à celui-ci. Quelle richesse !



Dans le tome 1, on découvrait nos dragonniers fans de chasse. Dans le tome 2, on découvrait la dangerosité mais aussi l'utilité des dragons pour les villes. Dans le tome 3, on plongeait dans une analyse de la culture dragon. Dans ce quatrième tome assez logiquement nous allons à la rencontre d'un fou de dragons, mais pas fou de sa nourriture comme Mika, fou des créatures pour la beauté et les mystères qu'elles recèlent.



Ce gosse de riche, propriétaire d'un dirigeable d'exploration et de recherche, est un peu notre représentant à nous lecteurs. Je pense que beaucoup d'entre nous sommes venus à lire cette série par fascination pour cette créature mythologique qu'est le dragon. C'est d'ailleurs pour ça que les débuts de la série, où il était un peu trop réduit juste à un animal qu'on chasse, sont souvent mal passés. Mais justement ici, l'auteur renverse la table et nous offre le vision d'un vrai fan comme nous.



En faisant cela, l'auteur continue de répondre à une demande de complexification de son univers afin que celui-ci sorte de cet apparent binarisme des débuts. C'est très réussi. Avec la figure de Monsieur Bruno, nous découvrons l'amour qu'on peut porter à ses créatures mais aussi le regard lucide qu'il faut avoir. En effet, Bruno est un passionné, il les étudie sous toutes les coutures à bord de son fascinant vaisseau, mais pour autant il garde aussi à l'esprit la dangerosité dont parfois ses créatures font preuve et il comprend donc pourquoi on les chasse. Avec lui, on apprend également le versant "moderne" de cette chasse, les dragons étant délogés des nouvelles routes commerciales qu'ils gênent par leur présence. C'est une belle fable critique de notre propre monde que le mangaka offre donc dans cette histoire.



Pour mettre en scène cette nouvelle aventure, j'ai aimé que Taku Kuwabara choisisse la belle Vanabelle comme figure de proue. C'est un personnage qui a l'air très froid au premier abord mais pour qui son entourage compte beaucoup. Elle a la tête sur les épaules et une solide réflexion. Elle ne s'en laisse pas compter non plus. C'est donc une adversaire à la mesure du fantasque Monsieur Bruno.



Ensemble, ils nous offrent une nouvelle aventure passionnante, toujours aussi riche pour découvrir le monde complexe et plein de nuances dans lequel ils évoluent. On passe de choses très terre à terre, comme la propreté des matelots, le difficile entretient d'un vaisseau et son coût, l'astuciosité dont il faut faire preuve en cuisine pour varier les plaisirs avec le peu qu'on a, à des choses plus sérieuses et importantes comme les raisons du comportement de certains dragons. C'est passionnant !



Bien sûr, c'est toujours porté par les dessins sublimes de l'auteur. J'ai été soufflée par la beauté et presque la magie du vaisseau de Monsieur Bruno qui est un cabinet de curiosité géant en l'honneur des dragons. Cela va des échantillons de ceux-ci, à de nombreuses photos d'eux ou encore à de superbes dessins et peintures, le tout dans un cadre presque Art Nouveau. Sublime !



S'il en fallait, ce nouveau tome continue de me confirmer que cette série est faite pour moi. Entre ses beaux dessins, ses réflexions profondes sur nos relations complexes avec les dragons, et ses belles relations humaines, je n'ai plus aucune crainte !
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Drifting Dragons, tome 14

Après bien des tomes de tergiversations et réparations, le Quin Zaza repart à la chasse et quel monstre ils affrontent ! Cela donne un nouveau tome d’anthologie !



Grâce à ses réparations, c’est un nouveau Quin Zaza que nous découvrons et que nos héros doivent aussi apprendre à mater, rien de telle qu’une nouvelle aventure pour cela et donc une nouvelle chasse. Pour cela, Taku Kuwabara nous a concocté un double adversaire de taille, permettant à nouveau de creuser les questions qui émaillent la série depuis ses débuts !



Le monstre face à l’équipage, c’est le Typhon, un dragon majestueux et terrifiant qui depuis des décennies luttent contre tous les vaisseaux dans les ciels orageux. Objet de culte et de frayeur, celui-ci détient des pouvoirs qui vont obliger notre équipage à tout donner ! Face à eux, l’équipage de l’Abatteur et la figure de ce chasseur borgne qu’on a en couverture, qu’on connaît bien et qui a sa revanche à prendre sur Typhon. Tous les coups sont permis pour lui qui a un compte à régler.



De ce mélange va naître un tome puissant et sensible où vont se confronter deux idéaux : celui de l’abattage et de la vengeance sans pitié des uns, et la chasse plus raisonnée des autres qui ne souhaitent pas un monde sans dragon mais juste une coexistence plus sûre les deux espèces, ce qui les oblige à tuer ceux qui sont des dangers pour l’homme comme Typhon. C’est sur cette ligne de crête qu’avance délicatement l’auteur avec un certain brio, je trouve.



J’ai donc trouvé ce tome sensible et douloureux à la fois, avec une représentation juste des violences de la chasse et des dommages que peut occasionner ce travail, un membre du Quin Zaza en fera les frais, tout comme le soldat de l’Abatteur. Mais en même temps, il y a eu une belle fascination pour ces métiers tellement dangereux, avec l’habileté du pilotage et des manoeuvres du nouveau Quin Zaza, mais également l’orchestration adroite des différents mouvements lorsque la chasse est lancée. Chapeau à tous ces professionnels ! Le dragon, lui-même, fascine malgré sa violence. Sa rage est à la fois irraisonnée et justifiée, on peut le comprendre et ses manifestations avec la foudre sont spectaculaires. C’est en plus une créature qui fait preuve d’intelligence, ce qui en dit long sur son espèce et accentue notre fascination pour lui. J’ai donc fini des étoiles plein les yeux et le coeur battant à tourner vite vite les pages !



Spectaculaire, voici le mot qui me vient à la fin de cet épisode de chasse sous tension que l’on vient de vivre. Emouvant aussi, j’ai envie de dire, car il ne faut pas enlever la dimension humaine de ce moment, les drames passés et présent vécus face au Typhon et les blessures reçues. Fascinant également dans sa démonstration de pilotage, de combat face à une créature intelligente qu’on ne peut qu’admirer malgré sa rage meurtrière. Un grand tome donc dans cette histoire de chasse et de survie, mais aussi de dialogue et d’échange.
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Drifting Dragons, tome 10

Dire que je ne voulais pas commencer la série à cause de son aura un peu trop carnassière dirons-nous... Quelle erreur j'aurais fait ! A chaque tome, j'en prends plein les mirettes. C'est un excellent tranche de vie gastronomique sur fond de chasse aux dragons mais pas que.



Taku Kuwabara parvient depuis 10 tomes à nous passionner pour la vie de ces chasseurs de dragons à bord de leur vaisseau à travers les différentes rencontres animalières et humaines qu'ils font et ce n'est pas ce tome qui va me contredire.



Il est l'heure de fêter l'inauguration du nouveau vaisseau de Bruno qui les aide avec les réparations du Quin Zaza. Moment drôle et loufoque où nos chasseurs se sont mis sur leur 31 à leur façon et occasion parfaite pour un concours de cuisine de dragon entre un cuisinier gastro et celui du Quin Zaza. Ça dépote et c'est savoureux ! On en sort la bave aux lèvres avec une très belle leçon de vie sur le fait de ne pas juger un livre à sa couverture et de ne pas se montrer pédant et hautain.



Après cette transition amusante, le mangaka nous embarque dans une aventure assez inattendue : la découverte des origines de Vannie. Celle-ci est un peu la madonne du vaisseau depuis le début et derrière ses airs revêche, elle cache une femme au grand coeur, mais elle est restée très secrète. Quelle surprise nous avons en découvrant qui elle est vraiment ! Cela jette nous héros à ses trousses puisqu'elle est partie retrouver ses terres d'origines. L'occasion également de découvrir un membre de l'équipage méconnu : Oken, un baroudeur joueur d'une sorte de cytare/guitare.



La série continue donc de mêler aventure et tranche de vie tout en découvrant les différents membres de l'équipage. Les dragons sont également toujours au rendez-vous avec cette fois une espèce qu'on n'avait pas encore croisée qui a un côté bien délétère. La chasse est donc ouverte pour Mika ! Moments grandioses et découverte d'une nouvelle cité nous attend, quelque chose qui réussit plutôt bien à la saga et que les lecteurs, comme moi, adorent !



Avec ses dessins toujours aussi superbes, la série tient encore et toujours ses promesses. Ce tome de transition nous embarque dans une nouvelle histoire centrée cette fois sur Vannie où l'on part une nouvelle fois à l'aventure et à la découverte de l'autre. C'est superbe !


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Drifting dragons, tome 3

Je poursuis ma découverte avec ce troisième tome encore une fois très différent des précédents. L'auteur semble vouloir nous faire vivre des sensations différentes à chaque tome et c'est assez plaisant.



Ici, en plus avec l'aventure qu'il met en scène autour de la jeune Takita, il nous interroge sur notre rapport à la chasse et au fait de manger de la viande, ce qu'il n'avait pas fait jusqu'à présent. Il n'y a pas de réponse facile quand on n'est pas végétarien, végétalien ou végan et j'ai trouvé ici que l'auteur proposait une belle réflexion montrant l'attachement qu'on peut avoir pour des animaux tout en sachant parfaitement qu'on va en tuer pour les manger et se nourrir.



Utiliser le personnage de Takita pour cela est judicieux, c'est la petite dernière du vaisseau, donc celle qui a le moins côtoyer les dragons. Elle est encore fraiche et cela s'en ressent dans la relation qu'elle tisse avec le petit du dragon qu'elle vient d'abattre. C'est mignon tout plein et en même temps on sent bien que ça la déchire car elle est consciente du métier qu'elle fait.



Pour l'accompagner dans cette aventure et cette réflexion, j'ai aimé découvrir un nouveau peuple, qui n'a pas été sans me rappeler ceux qu'on croise dans Nausicaä de Miyazaki. Ce sont des gens chaleureux, avec leurs traditions et près de la nature. Il offre une belle variété au titre comme cela avait été le cas de la ville dans le tome précédent.



Cet univers qui se développe, on le retrouve aussi dans les pages consacrées aux dragons au début et à la fin. On voit comment ils se déplacent, on découvre comment ils sont constitués à l'intérieur et on les voit interagir entre eux, ce qui nous amène à nous poser mille questions dans les ultimes pages. J'aime beaucoup. En plus, il y a une petite touche "légendaire" fort savoureuse.



Avec ce tome qui peut sembler un peu décroché du reste, Taku Kuwabara continue de me convaincre qu'il offre là une belle série de qualité et il me prouve qu'il est aussi capable de réflexion autour de la question centrale de son titre qui met tant de gens mal à l'aise.
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Drifting dragons, tome 2

Après un premier tome intéressant sur bien des points, notamment graphiques, mais perturbant au plus haut point par son héros et cette mise en avant sans remise en question de la chasse aux dragons, il me fallait bien un tome supplémentaire pour me faire une opinion.



Alors que dans le premier tome, nous enchaînions les chapitres, telles des petites histoires de chasse qui se répétaient à chaque dragon croisé, l'auteur a décidé de se poser avec son équipage dans ce deuxième tome, ce qui permet enfin de tirer quelques premières conclusions.



Tout d'abord, en ayant face à nous une histoire qui s'étalait enfin sur plusieurs chapitres, cela nous a permis de mieux faire connaissance avec les membres de l'équipage, leur personnalité, leurs aspirations. Bien sûr ce n'est qu'un début, encore une fois, tout n'est qu'à peine esquissé avec la plupart, on leur donne juste une ou deux caractéristiques histoire de les différencier, mais c'est une bonne piste pour une prochaine exploration. Cela développe en plus un bel esprit de camaraderie, entre soutien et blague, qui fait chaud au coeur et qui montre bien que c'est plus qu'un simple équipage voué à tuer tout ce qui bouge.



En se posant dans cette ville portuaire, l'auteur développe aussi un peu la civilisation à laquelle ils appartiennent. On découvre ainsi une société entre artisanat et révolution industrielle, où se côtoient des peuples qui produisent des oeuvres d'art à base de peau de dragons, et d'autres qui construisent des machines volantes. Une civilisation encore pauvre pour qui l'attaque d'un dragon peut être à la fois source de profit quand on parvient à le tuer à temps, mais surtout la plupart du temps source de ruine quand il détruit tout sur son passage.



On en vient ainsi à comprendre la philosophie de l'auteur qui n'est pas de montrer une chasse - plaisir, mais plutôt une chasse nécessaire, un peu comme nos chasseurs à nous qui régulent la faune sauvage. Sauf qu'en nous ayant présenté cela du point de vue de Mika, le fou de viande de dragons, au début ça a un peu tout faussé et c'est dommage. Dans ce tome, quand on voit la folie et rage destructrice d'un énorme dragon et les conséquences pour la population, on comprend mieux la nécessite du travail de l'équipage qu'on suit. En plus, les dragons de cet univers sont présentés comme bien trop sauvages pour pouvoir faire autre chose. On n'est pas du tout dans le paradigme de certains titres de Fantasy (que j'affectionne au passage) où le dragon est une créature intelligente avec laquelle on peut communiquer et raisonner.



Ainsi avec cette histoire qui court sur l'ensemble du tome, l'auteur a commencé à lever les réticences que je pouvais avoir. Certes, j'ai toujours autant de mal avec Mika, malgré les tentatives du mangaka de le mettre en duo avec Takita pour créer une nouvelle dynamique, et je lui préfère l'ensemble de ses camarades, mais je trouve le développement de l'univers vraiment intéressant. C'est une fantasy classique, au rythme assez lent mais entêtant, avec le développement de belles relations humaines sur fond de camaraderie, le tout desservi par un dessin que je trouve particulièrement séduisant.
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Drifting dragons, tome 1

Lors de sa sortie l'an passé, la série avait couler pas mal d'encre entre ceux séduits par les beaux dessins de celle-ci et ses promesses d'aventure, et ceux déçu par cette espèce de revisite de la chasse aux baleines. Le titre partageait. Pour ma part, le dernier argument m'avait plutôt refroidie et je n'avais pas trop envie de découvrir un titre où les dragons n'étaient perçus que comme de la viande... Cependant, j'ai lu des avis disant que le titre évoluait joliment passé les premiers tomes, j'ai donc voulu lui donner sa chance.



La série de Taku Kuwabara est donc arrivée chez nous en mars 2020 précédée d'une jolie réputation. Seinen prépublié depuis 2016 dans le  magazine Good Afternoon de Kodansha, il a également eu droit à une adaptation animée sur Netflix et compte actuellement 10 tomes au Japon. C'est la première série à succès de son auteur qui avait débuté quelques années plus tôt seulement mais qui a déjà un solide coup de crayon !



Avec Drifting Dragons nous sommes entraînés dans un monde où les dragons font partie intégrante de la vie des habitants et où ils sont chassés à bord de vaisseaux volants pour leur chair mais également leur huile, leur peau et tout ce qu'ils peuvent fournir. Cet univers est dans la ligne droite de ce que l'on peut trouver dans nombre d'histoires de Fantasy et a même un côté classique parfaitement assumé dans des dessins proches de ce que peut faire un Alan Lee sur le Seigneur des anneaux ou un Miyazaki sur Nausicaä. Mais la comparaison s'arrête là.



Comme l'avaient annoncé ses détracteurs, le titre est en effet une vaste allégorie de la chasse à la baleine, qui a eu tant de succès autrefois et dont on nous parlait déjà dans Moby Dick, chasse qui a été de nouveau autorisée au Japon à des fins commerciales en 2019. C'est un élément qui peut définitivement mettre le lecteur très mal à l'aise car en effet, les dragons ne sont perçus que comme des proies ou un danger à éliminer et que la lutte est à la fois brutale et sanglante, avec l'un des héros qui a un comportement assez dérangeant à ce niveau-là.



Cependant, l'intention de l'auteur ne semble pas de déranger sciemment son lecteur et de le titiller pour le mettre mal à l'aise. Non, il semble juste chercher à décrire le fonctionnement d'une société fantaisiste dont le mode de vie pour survivre implique la chasse aux dragons. Alors certes, le biais d'être sur un dirigeable les chassant implique une vision brute de cela mais ce n'est pas non plus exacerbé exprès pour provoquer, loin de là.



Le titre est au contraire une vaste tranche de vie qui montre comment évoluent les membres du dirigeable, quelle est leur vie à bord, comment ils interagissent entre eux, ce qu'ils font quand ils ne chassent pas, comment se déroule une chasse, etc. Le premier tome est une vaste introduction à tout ça avec peut-être un focus un poil trop important sur la chasse et la cuisine de viande de dragon qui y fait suite, mais j'ai espoir qu'on nous montre ensuite autre chose.



Là où j'ai été plus dérangée, parce que ça allait à l'encontre de mes convictions, c'est par la joie que prend le héros, Mika, a participer à ces chasses et à sauter sur chaque proie pour la tuer, la dépecer et en manger un bout. Je trouve ça vraiment perturbant... Heureusement que c'est contrebalancé par les attitudes bien plus mesurées et raisonnables des autres membres de l'équipage, qui eux semblent juste faire leur boulot.



L'univers est cependant assez survolé pour le moment mais mérite d'être développé tant les dessins de Taku Kuwabara sont sublimes quand il est question de mettre en scène ces paysages aériens peuplés de nuages, dirigeables et créatures volantes. Il invite vraiment à l'évasion dans ce monde encore sauvage et artisanal où cependant pointe une touche de steampunk surprenante. J'aime beaucoup ce mélange et l'étrangeté qu'elle procure.



Ainsi, même si ce ne fut pas un coup de coeur et que ça mérite encore d'être creusé et développé dans la bonne direction, ma lecture de Drifting Dragons a su titiller ma curiosité sans trop me rebuter. J'ai été enchantée par la poésie des dessins. J'ai été charmée par la lenteur du rythme de cet étrange tranche de vie. J'espère juste que l'auteur s'insistera pas trop sur la folie carnassière de son héros et nous embarquera vers des aventures plus vastes dans cet univers encore méconnu.
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Drifting Dragons, tome 5

Totalement libérée de mes appréhensions du début, j'apprécie vraiment de plonger et replonger à chaque tome dans les aventures si humaines de nos chasseurs de dragons.



Ce tome se présente comme l'introduction d'un nouvel arc consacré au passé de Mika, le personnage phare un peu de la série depuis le début, celui qui me faisait pas mal tiquer au début, et qui a toujours parfois un je ne sais quoi qui me dérange. Du coup, ça tombe bien !



L'auteur conclut d'abord son aventure précédente avec un repas convivial mélangeant les deux équipes : celle des chasseurs et celle des observateurs, remettant ainsi en perspective leur relation aux dragons. Les premiers ont bien plus de respect qu'on ne le croit pour leur proie. Ils sont tout aussi respectueux que les seconds mais montrent leur admiration autrement. Ça me plaît.



Nous allons retrouver la même finesse dans la seconde histoire où nous découvrons le mentor de Mika. Le temps de quelques jours à terre dans une grande ville où ils viennent chercher leur prime, ils tombent sur Cujo, celui qui a tout appris à Mika. Avec lui, vient le thème des anciens contre les nouveaux, de la traditions contre la modernité, thème éculé s'il en est, mais qui reste tout de même touchant ici, grâce à la figure de Cujo justement. Ce vieux loup de mer est ultra attachant par son côté hors système à l'ancienne, forcément ça donne envie de se mettre de son côté. On découvre avec lui, grâce à une utilisation de flashbacks classiques mais bien vue, le Mika jeunot avant qu'il ne soit celui qu'on connait et il est déjà fascinant.



Par contre, ce tome n'est en quelque sorte qu'une longue mise en bouche avec sa suite de scènes du quotidien. Il faut donc aimer le tranche de vie pour aimer ce genre d'intrigue. Ça tombe bien c'est mon cas et comme maintenant je suis rassurée sur la propension de l'auteur à produire des discours nuancés et intelligent, je suis forcément dans de bonnes dispositions. Drifting Dragons est définitivement un titre par lequel il faut se laisser apprivoiser.
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Drifting dragons, tome 13

C'est toujours un grand plaisir de retrouver ce manga et d'embarquer avec eux, le graphisme nous délecte et au départ il y a comme un air de vacances. Et pour cause ils sont sur une île. Un moment très touchant aussi qui évoque l'ancien Quinn Zaza.

Quel début mémorable et inattendu ! Cela nous fait tendrement sourire, on s'avouera aussi qu'on ne serait pas contre les rejoindre. Ils s'amusent tous dans une ambiance chaleureuse.

Un décor de rêve qui atteint nos cœurs de lecteurs et nous donneraient envie de plonger dans les pages, littéralement. Ensuite, nous comprendrons mieux comment nous avons atterri à cet endroit. Oui, il y a bien une raison initiale.

Ils ont besoin de quelque chose d'important, ils se racontent des histoires à se faire peur. Ils ont deux choix, lequel est le plus réaliste, telle est la question, soit trouver ce dont ils ont besoin, soit se l'acheter, mais avec quel argent ou alors trouver un trésor ? Bref, les finances c'est parfois compliqué.

Ils verront quelque chose qui défie la rationalité, qui semble impossible, mais alors vérité ou illusion ? Et comment est-ce possible ? Sur terre ou en l'air, nous les suivons.

Tous unis ensemble pour le Quinn Zaza. Quand et pourront-il le récupérer ? Quelques frayeurs, du mystère, une dose d'actions, des réflexions, de l'émotion, des instants de vie et de partage et un voyage qui émerveille les yeux. Ce qui se joue sur la fin relance les choses.
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Drifting Dragons, tome 11

Quel tome fantastique ! Avec sa vibes à la Nausicaä, j'ai vécu un grand moment d'aventure et un grand moment de camaraderie, tout ce que j'aime dans cette série !



En nous dévoilant le passé et les origines de Vanabelle, Taku Kuwabara faisait basculer son récit dans une nouvelle dimension, une dimension plus politique mais toujours terriblement belle et humaine. En partant à la rescousse de ce pays qui n'avait pas voulu d'elle, nous belle entraînait avec elle tout son équipage dans une aventure de vaste ampleur fort dangereuse à la symbolique très forte.



J'avais beaucoup d'attentes suite à cela et elles ont été pleinement satisfaites ce qui est assez rare pour le souligner. En l'espace d'à peine un tome, le mangaka nous offre à la fois une aventure épique où l'on a vachement peur des dragons que l'on en vient à affronter, et une aventure humaine où on retrace ce qu'a vécu Vanabelle pour conduire à la décision qu'elle risque de prendre.



Tout est réussi, de la chasse aux dragons à la reconquête du trône. L'auteur joue sur les ambiances et les tableaux, proposant une chasse en plusieurs temps et plusieurs lieux pour varier les plaisirs et les émotions. Il met superbement bien en valeur Vanabelle et son attachement ambigu à son pays d'origine et sa famille. L'émotion est palpable. Il met également très bien en valeur ses nouveaux compagnons qui ont le même courage qu'elle quand il s'agit de partir combattre les dragons. Ainsi, Giraud, tout comme Mika et elle, auront leurs moments de bravoure.



Mais ce qui m'a fait fondre dans ce tome, c'est l'humanité qui se cache derrière chacune des actions menées, que ce soit des sentiments un peu lâches de personnes venant chercher une disparue pour mener la reconquête à leur place parce qu'ils ont besoin d'un porte-drapeau ; ou que ce soit au contraire des sentiments très nobles et un attachement certain de nos héros envers leurs amis. Les deux m'ont fait vibrer. J'ai adoré la mise en avant de la belle relation Vanabelle-Mika lors d'un moment héroïque de premier ordre, tout comme j'ai adoré quand Giraud se porte au secours de ses camarades sans penser à lui-même, ou que Vanabelle pénètre fleur au fusil dans la capitale pour protéger ses souvenirs d'autrefois. C'est sublime !



Comme je le disais plus haut, il y a vraiment une grosse inspiration de Nausicaä ici que ce soit dans cette lutte des hommes contre les créatures, dans les intrigues politiques ou dans les costumes ou les décors, et ça me met des étoiles plein les yeux. J'ai adoré, même si c'était assez léger, retrouver tout cela le temps d'un tome car Nausicaä est un titre emblématique pour moi sur la non-violence et que j'ai l'espoir qu'on s'en inspire ici.



Avec ce tome et son prédécesseur, l'auteur nous charme en nous faisant découvrir le passé et l'identité de Vanabelle. Il nous offre une belle aventure humaine, pleine de camaraderie mais aussi de chasse et de complications politiques où les souvenirs passés et créés viennent forger le caractère et le destin de ses héros. C'était émouvant et sublime à voir.
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Drifting Dragons, tome 6

Suite du récit du passé de Mika et de son mentor Cujo, dans une aventure très humaine et donc poignante.



Depuis le début, Drifting Dragons n'en finit pas de me surprendre. Son format tranche de vie où tour à tour il met en scène un des membres de son équipage dans une histoire toujours émouvante, me plait. Cela n'a rien d'extraordinaire mais servi par une juste capture des émotions et de très très beaux dessins, ça fait son petit effet.



Ici, on revient sur Mika, ce personnage un peu insaisissable qu'on aurait vite fait de résumer à un fana de chasse aux dragons et de viande de dragons. Mais en découvrant son passé auprès de celui qui lui a tout appris, on découvre bien sûr un personnage avec bien plus de nuances et c'est ce que j'apprécie dans la série. Ainsi, j'ai beaucoup aimé cette aventure sur fond de transmission entre un élève et son mentor, mais aussi de peur de vieillir et de difficile transition vers autre chose une fois qu'on a pris de l'âge ou que la vie nous y oblige. Pas facile de laisser échapper son rêve et de devoir en trouver un autre.



Plein d'autres sous-thèmes très intéressants se greffent à l'histoire principale comme la question de la parentalité quand on est le seul parent, la conciliation entre sa passion et être parent, la transmission d'une passion, la perte de celle-ci, apprendre à se réinventer, etc. J'ai également adoré tout ce qui a tourné autour du pilotage. Ce sont des moments qui me bluffe à chaque fois quand on voit des pilotes accomplir l'impossible. Cela se couple en plus à merveille ici avec le plaisir de réaliser un défi en survivant aux pires conditions ou en terminant un travail inachevé. J'adore !



Alors oui, la série tient beaucoup du tranche de vie mais de l'excellent tranche de vie avec des personnages forts, charismatiques et un auteur qui maîtrise parfaitement le rythme de son histoire, son ambiance et les thèmes universels qu'il souhaite développer sans jamais la moindre lourdeur. Une pure merveille à chaque fois.
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Drifting dragons, tome 1

Cette série avait tout ou presque pour me plaire : une intrigue prenante, des dessins soignés, un univers savamment construit. Hélas, la thématique principale, la chasse, m'a dérangée. Quand bien même elle concerne des créatures fantastiques, cela n'est pas en adéquation avec mes valeurs. Néanmoins, je reconnais que les chasseurs dragonniers sont respectueux dans le sens où ils veillent à ce qu'il n'y ait aucun gâchis. Chair, peau, huile, tout est prélevé, vendu, consommé. Cependant, on peut s'interroger sur l'aspect éthique de cette chasse. Pourquoi les dragons sont-ils pris pour cible et n'ont pas le droit de vivre tranquillement dans les cieux ? Il y a suffisamment de place dans l'univers pour que plusieurs espèces y cohabitent.



Dans ce premier tome, l'un des personnages principaux, Mika, se démarque des autres par son "talent", fatal pour les dragons puisqu'il ne rate jamais sa proie... Son talent n'a d'égal que son appétit pour la chair de dragon. Ce dernier ne remet pas un seul instant en question ses actions, le fait qu'il tue sans regret. Heureusement, deux autres personnages, Vannie et Takita, viennent contrebalancer cela puisqu'elles s'interrogent sur la légitimité de tuer des dragons, sur le sens de leur mission.



Pour des raisons tout à fait personnelles, la thématique ne m'a pas plue. Néanmoins, les dessins sont très réussis et l'histoire revisite avec originalité la chasse aux baleines version fantasy.
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Drifting dragons, tome 15

C'est toujours un plaisir de réembarquer avec notre équipage. Ce y est, l'épisode avec le dragon Typhon est fini, il y a eu des conséquences, mais il est temps de reprendre son souffle.

Etre dragonnier n'est pas facile tous les jours, mais c'est leur vocation. Est-ce que les deux équipages vont réussir à se mettre d'accord sur qui possède Typhon ?

Nous voyons notre équipage du Quin Zaza solidaire, par ailleurs le tome prend encore plus de forces en nous faisant plonger dans les passés de Gibbs et de Giraud, ainsi que de réfléchir à leur choix de vie.

Au début, ils nous font autant plaisir que nous déçoivent. Décidemment ces humains qui doivent se battre. De plus, la séquence chasse autour du dépeçage et de manger la viande peut mettre quelque peu mal à l'aise. Mais alors est-ce qu'il a un goût particulier ce fameux Typhon ?

Gibbs n'est pas en très grande forme, son équipage fera tout pour lui, tout ce qu'ils peuvent faire, c'est beau quelque part.

Certaines scènes comme toujours, surtout celles dans le ciel nous régalent. Nous voyons aussi ce que Takita a apporté à sa façon.

A un moment donné, nous plongeons dans le passé de Gibbs, comment il a fait une rencontre (de plusieurs personnes) déterminante, qui nous happe totalement, avec du danger de tous les côtés jusqu'à sa rencontre avec le Quin Zaza et comment il a rejoint l'équipage.

De la même façon, nous verrons Gibbs entretenir une relation complexe avec son père, sa promesse, et comment il a finalement fini dans son équipage actuel.

Ce n'est ni édulcoré, ni facile, il y a des éléments durs et d'autres surprenants. Leur choix les emmène au ciel, leur fait vivre de grandes aventures, mais les rend absent, les met en danger (jusqu'au point que c'est un autre ciel qu'ils pourraient rejoindre).

Rejoignez l'équipage, combattez des dragons, admirez les paysages, vivez de grandes aventures, également humaines.
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Drifting Dragons, tome 9

Alors qu'un sentiment de douce routine s'installe à la lecture des aventures des membres du Quin Zaza, l'auteur continue pourtant de renouveler sans cesse son approche pour rendre son histoire de plus en plus subtile et savoureuse.



Dans ce tome, la chasse aux dragons se fait concrètement plutôt discrète. En effet, c'est plutôt les conséquences de celle-ci qui sont mises en avant, après que le Quin Zaza ait été durement endommagé. L'auteur nous propose donc de nous embarquer dans la cruelle réalité qui fait suite : trouver comment réparer. Alors que cela aurait pu ressembler à un drame à la Dickens, nous nous retrouvons plutôt dans une espèce d'histoire à la Jules Verne ultra positive et inventive où chaque membre prouve son amour à ce vaisseau et au mode de vie qu'il leur procure.



J'ai beaucoup aimé ce changement de paradigme avec les héros à terre. C'était distrayant de suivre les chefs du vaisseau chercher des solutions tandis que l'équipage profitait de bons moments, que ce soit au bar ou en rencontrant des compatriotes. Cela a donné une teinte vraiment chaleureuse au récit, sans pour autant oublier la dure réalité. En effet, ce n'est pas facile de trouver des fonds et c'est une vraie entreprise qui est menée pour cela avec son lot de rebondissements.



Le dernier d'entre eux permet de recroiser l'utopiste Bruno que j'avais beaucoup apprécier. Avec lui, nous reparlons passions pour les dragons, mais aussi passion pour le pilotage et les inventions tournant autour des vaisseaux. L'alliance est ici toute trouvée et ce mécénat tombe à pic. Nous enchaînons ainsi nouvelle aventure avec les dragons et découverte d'une ville inédite, une ville - usine.



L'univers de Drifting Dragons est toujours aussi fascinant sous le trait de Taku Kuwabara dès lors qu'il s'agit de découvrir un nouveau lieu. Ce fut donc une nouvelle aventure enrichissante, plein de chaleur humaine et de jolis moments de vie qui changeaient de d'habitude.
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Drifting dragons, tome 2

J'avais plutôt bien aimé le premier tome même si j'avais relevé un point négatif, à savoir la chasse aux dragons en elle-même. Car impossible de ne pas faire de rapprochement avec la chasse aux baleines !



L'équipage débarque dans une petite ville pour y dépecer leur prise et vendre absolument tout d'elle car rien n'est gâché. Il se trouve qu'un autre dragonnier, vaisseau plus important, est déjà à quai avec une gigantesque prise. On constate donc des tensions entre les deux équipages mais contre toute attente, le dragon n'était pas encore mort et ce dernier va faire bien des ravages. Les villageois et les deux équipages vont alors travailler de concert pour le stopper et l'empêcher de faire plus de dégâts.



J'ai donc retrouvé le même défaut ici. On ne se concentre que sur la chasse et sur les personnages. Mais qu'en est-il des dragons ? Leur mise à mort, même si faite dans les règles, me fait mal au cœur à chaque fois ! J'espère une réelle remise en question et une prise de conscience des personnages à l'avenir. Peut-être faut-il du temps à l'intrigue de se poser, que ça arrivera par la suite. Je croise fort les doigts !



Les dessins sont toujours aussi beaux. Le graphisme a du charme, beaucoup de charme, rien à redire. Mes yeux en sont ravis. Les scènes sont très détaillées, plusieurs s'enchaînent sans texte car elles valent plus que des mots et un soin est apporté aux chara design.



En bref, une bonne lecture mais ça coince quand même avec la chasse aux dragons. Même si ce n'est que fiction, ça me touche trop, ça me rappelle trop de mauvaises choses, des scènes que j'ai pu voir via des vidéos ou des photos. Je vais donc voir si la suite peut m'apporter ce que j'attends d'elle maintenant.
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Drifting dragons, tome 1

Drifting Dragons est un manga que j'avais découvert dans le rayon nouveautés de ma médiathèque. J'ai été vite attirée par sa couverture et intriguée par son résumé. Cela m'a convaincue de me laisser tenter et je ne regrette pas bien qu'il y ait un point non négligeable qui me gêne.



En fait, la chasse aux dragons n'est pas sans rappeler celle de la chasse à la baleine. ça m'y a beaucoup fait penser (les harpons normaux/explosifs, l'équipage, le navire, l'huile et la graisse récupérées...). Si on fait un parallèle, les baleines sont les dragons, le navire harponneur est un aéronef, le baleinier devient dragonnier... Depuis de nombreuses années, j'ai découvert l'horreur de la chasse à la baleine et pas que ! J'exècre cette pratique que je condamne et je ne cesserai jamais de la décrier. Et du coup, j'avoue que ça me gêne pas mal et c'est balo vu que c'est toute l'histoire !



J'ai aimé l'aspect "esprit d'équipe". L'équipage est soudé, travaille dur, chacun a son poste, il y a de l'entraide, de bonnes ondes, une bonne ambiance malgré le côté macabre vu qu'il est question de mises à mort tout de même ! J'apprécie le fait qu'ils ne gâchent rien de leurs prises, tout est récupéré et utilisé : huiles, nourritures, os, griffes, dents et heureusement, il y a quand même un certain respect. Le mangaka met en avant des recettes faites à base de viandes de dragons et c'est bien dessiné mais toujours malsain.



Les personnages n'ont pas tous les mêmes motivations. Mika aime les dragons, les chasser, les tuer, les manger ; Vannabelle semble assez froide, n'a trouvé sa place que dans les airs et pas sur terre ; Giraud prend de plus en plus d'assurance ; Gibbs est le chef d'équipage et Takita est la nouvelle petite recrue pleine de bonne volonté, et il y a bien sûr tous les autres membres secondaires.



Je pense et j'espère qu'il y aura des cas de conscience parmi les membres d'équipage au bout d'un moment, sur la tuerie. Je veux une remise en question, qu'un autre regard soit porté sur les dragons. Ils ne sont pas que des animaux, ils sont sensibles, protecteurs avec les petits, ressentent des émotions. D'ailleurs, les dragons sont bien faits, ils sont à chaque fois différents physiquement et aussi au niveau du comportement.



Les dessins sont superbes, stylés, plein de charme ! C'est un régal pour les yeux, c'est l'atout du manga ! Les scènes du quotidien à bord de l'aéronef, la pratique de la chasse sont décortiquées, parfois sans texte et sont très parlantes.



En bref, c'est une jolie découverte. L'histoire est originale bien que terrible, il faut le dire ; les personnages sont intéressants et tous plus différents les uns que les autres avec un aspect communautaire, sans compter que les dessins sont grave stylés. Mais voilà, je veux un gros changement au niveau des mentalités par la suite sinon le manga n'a pas d'intérêt parce que je n'aime pas la souffrance animale même si c'est une fiction ici.
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Drifting Dragons, tome 4

Avec Drifting Dragons, on ne cesse de voyager et de s'émerveiller devant la beauté des paysages, mais surtout celles des terribles dragons qui sont aussi beaux que dangereux. Les dessins sont toujours aussi sublimes, surtout que chaque dragon est différent, unique en son genre et cela demande énormément de talent, en plus d'une grande imagination !

Cette fois-ci, la couverture met en avant Vannie, la compagne de chambrée de Takita et la meilleure combattante du Quin Zaza, peut-être même plus redoutable que Mika. Elle apparait comme une beauté froide silencieuse depuis le début et pourtant elle est probablement celle qui s'est le plus inquiété pour la petite dernière de l'équipage lors de ses dernières péripéties. Bien qu'on suive le tome de son point de vue, elle reste mystérieuse pour les lecteurs.

Un nouveau personnage fait une entrée fracassante, Bruno, le capitaine d'un vaisseau d'exploration passionné par les dragons qui cherchent à les protéger et en apprendre davantage sur eux. Son innocence face à ces forces de la nature rappelle celle de Takita, mais il est bien trop arrogant et arrêté dans ses idées pour s'attache à lui immédiatement.

C'est un personnage qui permet d'introduire un nouveau point de vue dans l'univers de Drifting Dragons, l'opposé des chasseurs que l'on suivait jusqu'à présent. Tous les humains ne craignent pas les dragons, on s'en doutait déjà rien qu'avec la fascination de Mika ou l'éthique des milles-coupes, pourtant Bruno est à un autre niveau, rappelant les défenseurs des animaux dans notre société.

Un tome de haute voltige une fois de plus pour une série contemplative et philosophique qui mériterait de plus se faire connaitre du grand public !
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Drifting dragons, tome 3

Drifting Dragons est un manga bien sympa, avec de nombreux messages qui font écho à notre société actuelle et notre rapport à la Nature, marqué par de somptueuses planches.



Le dragonnier se retrouve à chasser un banc de petits dragons ressemblant à des pieuvres. Mais un accident survient : la jeune Takita est précipitée dans le vide par un dragon blessé. Les chasseurs n'ont de cesse d'essayer de la retrouver, persuadés qu'elle s'en est sortie vivante. Blessée, elle abrégera les souffrances du dragon et s'attachera à son petit, orphelin désormais. Elle fera la connaissance d'Aschera, une jeune femme vivant aux abords d'un volcan avec son peuple bienveillant qui prendront soin des deux. Takita fera ensuite tout pour ramener le bébé à son banc et la hasard fait qu'elle rejoindra le dirigeable et les siens, qui assisteront à un ballet aérien de différents dragons, qui se dévorent les uns les autres, parfait exemple de la chaîne alimentaire.



Takita prend sous son aile un bébé dragon et elle fera tout pour le rendre aux siens. Cet attachement m'a bien plu mais une fois de plus, tout a été gâché et cette fois, par une phrase de la jeune fille comme quoi elle est une chasseuse de dragons, qu'il doit bien grandir car un jour ils s'affronteront... mais c'est quoi ce discours complètement opposé?! ça m'a refroidi.



Des progrès notables. Le manga peut aller dans mon sens. Je suis contre la chasse aux dragons (qui me rappelle bien trop la chasse à la baleine dans notre monde bien réel). Ce sont des êtres magnifiques, majestueux et mystérieux, qui ont des sentiments et qui maintiennent l'équilibre de la nature, ici des airs.



Il y a une bonne ambiance à bord du dragonnier, une bonne cohésion de groupe. Chaque membre est bien attaché aux autres, la solidarité est de mise.



Les dessins sont vraiment charmants, ils sont très détaillés, crayonnés, je n'ai rien à redire ! C'est presque un manga tranche de vie vu que l'on suit la vie des dragonniers et leur quotidien.



En bref, malgré quelques petits couacs, j'ai beaucoup aimé ce troisième tome. Je reste persuadée que les chasseurs à la longue veut se rendre compte que leur quête est vaine et qu'elle n'a pas de raison d'être, que les humains et les dragons peuvent coexister en parfaite harmonie.
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Drifting dragons, tome 8

Je n’ai pas vu le temps passer avec ce nouveau volume de Drifting Dragons et si l’histoire m’a plu, je n’ai pas été en reste également avec les dessins qui sont toujours à couper le souffle notamment dans les paysages et les scènes d’actions. Pour moi, c’est encore une jolie réussite malgré le fait que nous n’ayons que des tranches de vie de l’équipage du Quin Zaza et non une intrigue qui se suit au fil tomes.
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Drifting Dragons, tome 6

Mon billet ne sera pas très étoffé, car je ne veux pas vous spoiler si vous lisez cette série. Sachez juste que j’ai pris un très grand plaisir de lecture et que, même si cela ne raconte que des moments de la vie de nos chasseurs de dragons, on s’y attache, et les actions et rebondissements sont bien présentés et distillés de manière à nous happer dans l’histoire. J’ai aimé voir Mika en avant plan. Notre amateur de dragon est un homme qui tient ses promesses et bien plus profond qu’il n’y parait.



Bref. J’ai une nouvelle fois apprécié ce nouveau volume et j’attends la suite avec beaucoup de plaisir.
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Drifting Dragons, tome 6

Taku Kuwabara arrive encore à nous surprendre avec "Drifting Dragons" alors qu'on en est déjà au sixième tome et que la qualité du titre n'est plus à démontrer. Le dessin est toujours aussi détaillé et soigné, il maitrise clairement son thème et son histoire avance doucement mais surement en gardant une ambiance onirique, même si parfois le danger ajoute une touche plus sombre.

Le passé de Mika et Cujo continue à se dévoiler, en exposant la relation complexe maître-élève qu'il avait, avec les hauts et les bas. Malheureusement, celle-ci a prit fin sur une note amère d'incompréhension, presque de peur pour Cujo qui a vu sa place dans le monde des chasseurs de dragons remise en question. Alors que Mika a continué sa vie, il a su évolué au sein du Quin Zaza, Cujo est resté enfermé dans le passé, où il été glorieux, quitte à blesser ceux autour de lui.

Takita et Giraud ont un rôle minime cette fois, bien qu'essentiel puisque tous les deux prouve une nouvelle fois qu'ils comprennent Mika et que ce dernier déteint de plus en plus sur eux. Nora, la fille de Cujo, est loin d'être une demoiselle en détresse, au contraire elle a du caractère comme son père, bien qu'elle ne le comprenne pas. Nora nous permet de comprendre le point de vue des familles des dragonniers, l'angoisse quotidien qui est le leur sur terre, en attente du retour des gens qu'ils aiment.

Étonnamment, ce livre se lit très vite avec son rythme très dynamique dans l'action et l'intrigue. Tout s'enchaine de façon fluide, distillant certaines informations sur les dragons, les chasseurs et les autres humains, mais surtout les relations entre toutes ces personnes. Cependant, j'ai l'impression que ce "petit arc" était avant tout une mise en bouche avant un combat épique impressionnant qui arrive probablement dans la suite et j'ai hâte de voir ce qu'il en retourne.
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