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Citations de Tennessee Williams (246)


La vie d'un homme peut être considérablement enrichie par la présence d'une femme intelligente, cultivée, bien élevée. Je peux lui offrir tout ça, le temps n'use pas ces choses: la beauté est passagère, c'est un bien provisoire... mais la beauté de l'esprit, la richesse de l'intelligence... et la tendresse du coeur... j'ai tout ça... ça ne flétrit pas, au contraire; ça s'améliore... avec les années...
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Ah, vous autres, hommes faibles et merveilleux qui mettez tant de grâce à vous retirez du jeu ! Il faut qu'une main, posée sur votre épaule, vous pousse vers la vie .... Cette main tendre et légère...
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Tennessee Williams
La vie n'est que souvenir, à l'exception du moment présent qui passe si vite que l'on peut à peine le saisir.
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Tennessee Williams
Je suis tellement démodé maintenant, que je redeviens presque à la mode.
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Tennessee Williams
Nous vivons tous dans une maison en feu. Et il n'y a personne pour l'éteindre, et pas la moindre issue. Uniquement les fenêtres du dernier étage par lesquelles regarder dehors pendant que les flammes consument la maison, et nous avec, pris au piège.
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- Je vous ai dit cela parce que vous m'aviez blessé. D'ailleurs si l'on aime quelqu'un on ne doit pas prendre garde à ce qu'il dit. On blesse par crainte d'être blessé soi-même. Il faut n'étudier que le cœur et ne regarder que les yeux ! 
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Tennessee Williams
La haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l'absence de toute intelligence.
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Est-ce qu'après tout, il n'y a pas 50% d'illusion dans le charme d'une femme ?
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Brick : Je n'ai pas l'intention de demander le divorce. Et ça me soulagerait que tu prennes un amant.

Margaret : Je ne veux pas prendre des risques. Je préfère rester sur ce toit de tôle brûlant...

Brick, se levant : Ce n'est pas très confortable.
(Il se met à siffler doucement.)

Margaret : Non, mais j'y resterai aussi longtemps qu'il le faudra.

Brick : Pourquoi ne me quittes-tu pas ?
(Il siffle)

Margaret : Je n'en ai aucune envie. (Brick est face à la porte au premier plan. Au loin, trois cris de faucon. Au fond, Grand-Père traverse la pelouse de droite à gauche suivi de Grand-Mère qui chantonne "She came to my window". Grand-Père fume un gros cigare dont elle écarte la fumée en agitant son mouchoir. Ils disparaissent. Margaret va à la porte au fond à droite. Margaret à Brick.) D'ailleurs, pour divorcer, il faut beaucoup d'argent et tu n'as pas un sou. (Elle traverse la chambre et rejoint Brick.) Tu n'as que ce que ton père te donne et ce n'est guère. S'il mourait demain...
(Elle remonte vers la porte du fond.)

Brick, s'assied sur la marche de la véranda : Mais pourquoi mourrait-il ? Maman vient de nous dire qu'il n'avait rien.
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BLANCHE : On dirait que ma malle a explosé.
STANLEY : Stella et moi, on vous a aidé à déballer.
BLANCHE : Vous avez certainement fait vite et bien !
STANLEY : On dirait que vous avez dévalisé toutes les boutiques de mode de Paris.
BLANCHE : Ha-ha ! Oui… les toilettes, c'est ma passion.
STANLEY : Ça peut coûter combien une fourrure comme ça ?
BLANCHE : Oh, ça, c'est le cadeau d'un de mes admirateurs !
STANLEY : Il a dû vous admirer… beaucoup !
BLANCHE : Eh oui, dans ma jeunesse, on m'a pas mal admirée. Quand on voit ce que je suis devenue ! (Elle lui adresse un sourire radieux.) Cela vous paraît-il encore concevable qu'on ait pu me trouver aussi… séduisante ?
STANLEY : Vous êtes encore correcte.
BLANCHE : J'attendais un vrai compliment, Stanley.
STANLEY : Je connais rien à ces trucs-là.
BLANCHE : Quels… trucs ?
STANLEY : Filer des compliments aux dames sur leur dégaine. Les femmes que j'ai rencontrées savaient toutes seules si elles étaient belles ou pas, sans qu'on ait besoin de leur dire, et y en a même qui se trouvent mieux qu'en réalité. Je suis sorti une fois avec une fille qui me disait, « Y a pas plus sexy que moi, tu peux chercher, y a pas ! » Et j'ai répondu, « M'en fous » !
BLANCHE : Et qu'est-ce qu'elle a répondu ?
STANLEY : Rien. Ça lui a cloué le bec.
BLANCHE : Ça a mis fin à votre romance ?
STANLEY : Ça a mis fin à la conversation… c'est tout. Y a des hommes que tout ce truc de séduction hollywoodienne excite, et d'autres pas.
BLANCHE : Je parie que vous appartenez à la deuxième catégorie.
STANLEY : Exact.

Scène 2.
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« Je dérive, je dérive », se répétait Mrs Stone. Elle errait à travers l'appartement. Elle regarda la solitude immaculée du lit. La solitude immense. Très calme, elle épiait le silence avec une telle intensité qu'elle entendit sonner la pendule de la pièce voisine. Le temps dérivait à son tour. Et le sommeil. Le sommeil s'en allait à la dérive au-dessus de la ville ancienne.
Elle regarda par la fenêtre, fit quelque pas sur la terrasse. Le ciel lui-même allait à la dérive. Rien d'autre n'existait que cette dérive infinie du temps et des êtres. »
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Tennessee Williams
Nous sommes tous des enfants, dans une immense école maternelle, où nous essayons d'épeler le nom de Dieu avec des cubes marqués d'un alphabet qui ne convient pas!
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Ah, vous autres, hommes faibles et merveilleux
Qui mettez tant de grâce à vous retirer du jeu
Il faut qu'une main posée sur votre épaule
Vous pousse vers la vie, cette main tendre et légère...

On a tous en nous quelque chose de Tennessee, de Johnny aussi...
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BRICK
Tu disais quelque chose ?

MARGARET
J'"allais" dire quelque chose : que je me sens bien seule, Brick, affreusement seule !

BRICK
Comme tout le monde.

MARGARET
On est plus solitaire avec un homme qu'on aime et qui ne vous aime pas que si l'on vit toute seule.


Acte I
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HANNAH : Monsieur Shannon est pasteur de l'Église épiscopale, Nonno.
NONNO : Un homme de Dieu ?
HANNAH : Un homme de Dieu, en vacances.
NONNO : Hannah, dis-lui que je suis trop vieux pour être baptisé et trop jeune pour recevoir l'extrême-onction, mais que je ne refuserais pas d'épouser une veuve riche, grasse, séduisante, dans la quarantaine.

Acte II.
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BLANCHE : Je vous ai dit ce que je désire. De la magie ! Oui, oui, de la magie ! C'est ce que j'essaie de donner aux autres. Je présente les choses autrement que ce qu'elles sont. Je ne dis pas la vérité. Je dis ce qui AURAIT DÛ être la vérité. Et si c'est un péché, j'accepte volontiers d'être damnée !

Scène 9.
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Tennessee Williams
C’est une illusion que
ce calme pourrait répandre
Une éclosion d’intemporel
Dans notre petite chambre,

Car le temps n’est pas dupe
D’un moment de calme ;
Les battements de cœur font écho à
L’éternel vacarme.

Le coq chantera les étoiles
Disparaissantes ;
Le mensonge est toujours à attendre
Sur la langue !

Mais pendant qu’il attend, ne te dis
Rien de mensonger ;
Quelque chose de non dit dans
La chambre est vrai ;
Quelque chose de délicat,
De vague et de rare
Respire dans l’espace entre
Un lit et une chaise.


(Dans l'espace)
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Les écrivains sont des espions sans scrupules...
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STELLA : Je t'ai dit que je l'aime.
BLANCHE : Alors je tremble pour toi ! Je tremble pour toi, voilà…
STELLA : Je ne peux pas t'empêcher, si ça te fait plaisir !
BLANCHE : Est-ce que je peux… te parler… franchement ?
STELLA : Oui. Aussi franchement que tu voudras.
BLANCHE : Donc — pardon mais — je le trouve commun !
STELLA : Peut-être. Supposons.
BLANCHE : Oui ! Tu ne peux pas avoir oublié l'éducation que nous avons reçue, Stella, comment pourrais-tu concevoir qu'il ait en lui un tant soit peu d'élégance ! Le minimum des minimorum ? Oh, si au moins il était… ordinaire ! Simple… mais gentil et avec de la bonté en lui, mais… même pas. Il a quelque chose de fondamentalement… bestial ! Tu dois me détester de m'entendre parler comme ça.
STELLA : Va jusqu'au bout, dis-moi tout, Blanche.
BLANCHE : Il a un comportement d'animal, il a les mêmes réflexes qu'un animal ! Il mange, bouge et parle comme un animal ! Il atteint même un degré… sub-humain… en deçà de l'humain ! Avec quelque chose de simiesque, comme sur les croquis de mes cours d'anthropologie ! Des milliers d'années plus tard, il est encore là — Stanley Kowalski — survivant de l'Âge de pierre ! Rapportant la viande crue du gibier qu'il est allé tuer dans la jungle ! Et toi… toi ici… qui est là à l'attendre ! Ignorant s'il sera d'humeur à te frapper, ou bien à grogner et à t'embrasser ! En supposant qu'on ait inventé les baisers ! La nuit tombée, les autres singes le rejoignent ! Ici, dans la caverne ! Tous grognant comme lui, prêts à s'empiffrer, à se soûler, en poussant leurs cris de guerre ! Les invitant à une partie de poker ! — c'est le nom que tu donnes à leur petit jeu — entre singes ! Il suffit que l'un se fâche — qu'il ait envie de garder quelque chose pour lui — et la lutte commence ! Dieu ! Nous sommes sans doute encore loin de l'image de Dieu, mais Stella — ma sœur — de grands progrès ont tout de même été accomplis ! Il y a eu l'art — la poésie, la musique — qui ont introduit dans l'univers une lumière toute neuve ! Des sentiments doux et délicats ! Ce qui nous a permis de grandir ! […] Ne reste pas… ne reste pas en arrière avec les brutes !

Scène 4.
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I’y a plein de gens de mon âge, des noirs comme des blancs, qu’on appelle des bag people. I’ sont juste là, à aller on sait pas où, avec des sacs en papier ou i’mettent tout ce qu’i’ possèdent ou qu’i’ peuvent trouver. La nuit i’dorment dans les encoignures de portes, et le jour i’font la manche un peu partout sur Canal Street. I’vieillissent comme ça, et i’ vivent le temps qui leur est accordé par le Seigneur.
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