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Critiques de Teresa Radice (236)
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Amour minuscule

Puissant. Tolérance discute paisiblement avec Religions tandis que Différence et Acceptation profitent ensemble d’un chocolat chaud. Liberté se promène avec Espoir, puis à l’ombre d’un chêne, Amour les rejoint pour un délicieux goûter.



Bouleversant. Iris a des origines argentines, Ismaël est syrien. Rencontrés en Syrie, ils vivent désormais à Gênes en Italie. L’un est professeur, l’une est une illustratrice talentueuse. Lui, fait des allés retours entre ses deux pays. Un jour, il ne parvient plus à rentrer chez lui, auprès d’Iris. La guerre vient d’éclater en Syrie et Ismaël est pris en otage. Relâché, mais sans papier il doit quitter clandestinement son pays. Commence pour lui un douloureux périple faisant écho à une douloureuse réalité. En Italie, Iris espère le retour de l’homme de sa vie, pour elle mais aussi pour l’amour minuscule qui pousse dans son ventre.



Présent et passé. Avec talent et douceur, l’histoire alterne entre le présent d’Iris, celui d’Ismaël et leur passé. Leur rencontre est illustrée et décrite pas à pas. Amour minuscule retrace aussi le passé de la maman d’Iris, bouleversée par l’histoire de l’Argentine. Les récits s’entrecroisent avec fluidité. Chaque page se lit et s’observe avec attention.



Poésie. Le texte emprunte à la poésie, toute sa beauté. Les mots sont forts, justes et percutants. C’est une véritable réflexion sur les religions, la tolérance, les différences, la quête de soi. Ce n’est pas dramatique, ni tragique. Au contraire, c’est beau. Parce que malgré les horreurs commises par l’Homme, l’Amour, l’Amitié et l’Espoir seront toujours présents.



Juste et inspirant. J’ai trouvé certaines paroles tellement pleines de sens et justes ! Aucune religion n’est mise en cause, aucun fait n’est montré du doigt mais tout est réfléchi et affirmé.



Réalité effrayante. Amour minuscule c’est aussi le récit d’une fuite. Celle de son pays d’origine parce que la guerre a éclaté et que la sécurité s’est volatilisée. Des innocents pris dans un engrenage terrible et parfois sans issue.







Un roman graphique de plus de 300 pages qui donne envie d’aimer.



D’aimer les autres et d’aimer LA VIE.



Un coup de coeur inattendu et vraiment inoubliable.



J’ai aimé le texte, les illustrations, l’histoire, les personnages, la narration. En bref, c’est un véritable coup de foudre littéraire.
Lien : http://littlearead.fr/amour-..
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Le port des marins perdus

Magnifique ouvrage que ce « Port des marins perdus », dense bande dessinée, scénarisé par Teresa Radice et mis en image par Stefano Turconi.





L'histoire, magnifiquement écrite, nous plonge dans le monde maritime du début du XIXème siècle ; un univers dangereux, physique, avec son vocabulaire et ses superstitutions. Le port des marins perdus en est une et Teresa Radice se détache dès lors de la réalité pour nous raconter une histoire de fantôme, tout en subtilité et poésie. Justement, cette poésie imprègne cette œuvre et lui rend honneur à travers de nombreuses (parfois trop) citations d'auteurs britannique comme William Blake. L'intrigue dégage en plus une puissance romanesque qui rappelle les grands romans d'aventure d'autrefois comme ceux de Robert Louis Stevenson. De la quête d'identité du personnage principal émane un parfum à multiples odeurs : celles de la mélancolie, de la nostalgie, du sens de la vie et de l'amour. Les pistes de réflexions sont donc bien présentes. Il en ressort plus de passions et d'émotions.





Côté illustrations, on est face à des dessins au crayon, sous forme d'esquisses. Désarmant de prime abord, la légèreté des traits, le noir et blanc et cette impression d'inachevé se marrie parfaitement avec le sujet et cette histoire de fantômes.





Cette belle bande dessinée nous emporte donc dans un voyage fantastique et plein de charme. Un charme que viennent toutefois entacher quelques longueurs ici et là. Rien de bien grave pour une BD qui mérite amplement sa lecture.
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Violette autour du monde, tome 1 : Ma tête da..

Une très belle découverte à la fois du monde du cirque, et de Toulouse-Lautrec.

Le dessin est beau, l'histoire sympathique, les personnages positifs.

On se prend d'amitié pour cette jeune Violette, qui aimerait parfois une vie un peu plus "normale" que celle du cirque, toujours sur les routes, et qui en oublie un peu d'apprécier cette vie qu'elle aime malgré tout.

Mais la rencontre avec le grand peintre (qui n'est pas vraiment apprécié comme tel à cette époque) va la faire évoluer.



J'ai beaucoup aimé lire cette BD.

Mais j'ai quelques doutes sur l'âge concerné.

Il s'agit d'une BD pour enfants, dans sa présentation et son histoire.

Mais Henri de Toulouse-Lautrec n'est probablement pas le peintre le plus connu à cet âge, et certains points risquent de n’être pas bien compris.

C'est cependant aussi une bonne façon d'aborder la connaissance du personnage.
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Le Beau Parleur

« Si grandir veut dire devenir dur, suspicieux et se méfier de la Terre entière… Alors je préfère rester petit ! »



Le couple italien revient avec un scénario haletant et touchant que je recommande fortement.



Lorsque Pedro aperçoit une barque arrivant sur la rive de son village perdu en pleine cœur de la forêt amazonienne : pas de doute, son frère Vicente est de retour de son voyage ! Pedro a hâte d’écouter l’histoire de son frère dont le retour n’est pas au goût de tout le monde.



Lorsque Cente disparaît au petit matin après avoir volé la barque de son frère aîné, Pedro décide de faire la lumière sur cet historie : Cente n’a pas pu volé la barque, ce n’est pas un voleur ! Pedro quitte alors son village pour la première fois directement la grande Ville !



Il va découvrir que son frère, qu’il adule tant n’est pas le grand aventurier qu’il prétend ! Ils vont être plongés dans une chasse à l’homme dont Cente en sera la proie.



👉 Aventure, famille, pardon : on s’ennuie pas une seconde. Les dessins sont sublimes. Bref allez-y !!
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Les filles des marins perdus, tome 2

Suite des histoires des jeunes femmes du Pilar.

Alors que l'histoire générale continue de se développer, nous suivons plus spécifiquement les histoires de Tess et de Cinamon dans un 2e tome tout aussi magnifique et réussi que le 1er.

C'est tendre, c'est doux, c'est réconfortant. Les méchants sont méchants, les gentils sont adorables et touchants.

Le dessin est splendide, avec une mise en couleur au cordeau.

J'ai vraiment beaucoup aimé. J'espère que nous retrouveront les jeunes beautés du Pilar et les officiers de Marine qui les y retrouvent.
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La terre, le ciel, les corbeaux

Un beau roman graphique, avec des planches à l'aquarelle,qui offre un beau rendu.

Un soldat allemand, pendant la seconde guerre mondiale, qui s'évade d'une prison en URSS, suivi d'un soldat italien (le narrateur), emmènent dans leur évasion un jeune soldat russe, malgré lui, c'était ça où la mort.

Les trois ne parlent pas la même langue qu'on nous dit, mais semblent se comprendre malgré tout, certes, il y a barrière de la langue, mais pas totalement.

Par contre, pour nous c'est le flou total, à moins de parler allemand et russe, on ne comprend pas. Alors oui, ceci est totalement voulu de la part de l'auteure, pour refléter cette barrière de la langue, mais dans les passages où les soldats semblent comprendre quelques mots, phrases de chacun, une petite note en bas de page aurait été appréciée, ne serait-ce que pour quelques mots, pour refléter vraiment leur compréhension.

Bon, néanmoins, ceci est un récit très touchant, les trois soldats vont devoir s'entraider afin de survivre, ils seront courageux, affamés, frigorifiés, attaqués, épuisés...

Au gré de leur périple, ils vont faire des rencontres avec des locaux, découvrir de somptueux paysages, et tenter de survivre.

Une bien jolie bande-dessinée, qui, malgré la frustration (d'où le 3.5/5) de ne pouvoir comprendre tout les dialogues (parti pris de l'auteure), j'ai aimé cette bédé, c'est une très belle histoire, qui dégage de belles valeurs, sachant qu'il s'agit d'un récit historique, cela suscite d'autant plus mon intérêt.

De plus il y une petite documentation en fin d'ouvrage forte intéressante, qui parle de l'histoire du soldat italien.
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Amour minuscule

Je crois qu’avec cette bande dessinée, je suis resté totalement à quai. J’avais vraiment adoré, de ce duo d’auteurs, “Le port des marins perdus”, une saga maritime teintée de magie, réalisée entièrement au crayon gris.

Ici le graphisme est plus abouti, utilisant la couleurs avec plusieurs techniques différentes, avec toujours un trait brut et l’utilisation de crayons de couleurs, c’est riche et élégant.

Mais l’histoire m’a beaucoup moins convaincu, ou je devrais dire les histoires, car il y en a beaucoup, elle s’enchevêtrent, s’imbriquent les unes dans les autres, et malheureusement, il y en a beaucoup trop, entre l’histoire de la paternité absente, la migration des syriens, celle des argentins en Italie, les flashbacks qui se mélangent entre les vies des tous les protagonistes, la recherche d’émancipation féminine, de spiritualité religieuse, j’ai fini par me désintéresser de chacune d’entre elle à tour de rôle. Les textes en prose qui ponctuent le récit, poèmes et anciens courriers ne m’ont pas plu, je les ai trouvé assez sirupeux et l’écriture est franchement redondante, chargée d’adjectifs pour faire gonfler artificiellement la dramaturgie et l’effet poétique. Il y a beaucoup trop de choses inutiles, trop de personnages, trop d’histoires, il est même question à un moment d’homosexualité, j’ai l’impression que les auteurs ont voulu y caser la totalité des sujets qui leur tiennent à cœur, et au final, on a un récit fleur bleue et éthéré, forçant sur les violons, mais rien n’est vraiment approfondi et je m’y suis beaucoup ennuyé.

Je viens de lire deux bandes dessinées remarquables sur le sujet de la migration des syriens, “L’Odyssée d’Hakim” et “Les oiseaux ne se retournent pas”, alors dans “Amour minuscule”, ce sujet me semble vraiment superficiel et cliché, c’est sans doute ce qui m’a le plus dérangé.

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Le port des marins perdus

Le port des marins perdus a été pour moi un très beau coup de cœur ! J’ai été subjuguée par la poésie de l’œuvre. J’ai été profondément émue par cette lecture qui m’a tout simplement brisée le cœur : un dénouement m’a rarement autant marquée. Les personnages m’ont énormément touchée et lorsque je repense à eux je ne peux pas empêcher mon cœur de se serrer d’émotion.

Le port des marins perdus est une lecture qui nous coupe le souffle. Dès les premières pages, nous sommes plongées dans une histoire pleine de mystère et douleur. Dès que vous entrez dans l’univers, vous comprenez que vous ne pourrez pas lâcher le livre avant de l’avoir terminé. J’avais prévu de lire une centaine de pages et de lire autre chose après mais j’ai été obligée de le lire d’une traite tant l’histoire m’a ensorcelée.

Le port des marins perdus nous emmène voguer sur les mers et visiter des villes portuaires au début du XIXème siècle. Il nous emmène au large et nous fait rencontrer des personnages inoubliables. La poésie de l’œuvre et sans pareilles. Par ailleurs, j’ai adoré le fait que la scénariste ait incorporé des citations de poèmes. Le texte n’en a été que plus beau, que plu poignant. Je n’ai jamais été ne grande fan de recueils de poésie mais ce livre a recalibré mon cerveau : désormais, le fait de me plonger dans les ouvrages de Blake et de Coleridge est devenu une obsession. Je ne peux que vous recommander chaudement ce roman graphique qui n’est que poésie, à la fois dans son histoire, dans ses textes, dans ses personnages, dans ses dessins.

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Amour minuscule

Cette BD est un petit bijou ! Une histoire tellement forte en émotions avec un parcours en Syrie mais aussi dans des émotions fortes et puissantes. Loin d'une romance comme peut le laisser entendre la couverture et le titre. Un message de tolérance puissant qui en fait une lecture coup de cœur ! Je viens de terminer cet ouvrage et j'en suis bouleversée. Des dessins aussi agréables a l'oeil et des personnages pour lesquels on ne peut que avoir de l'empathie. C'est une histoire d'amour puissante, des destins de personnages qui se croisent et qui ont une résonance intéressante.
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Le Beau Parleur

Une belle lecture !



D'abord je dois avouer que j'ai frémis tout le long du récit, très mouvementé, à l'idée que Pedro perde Choco son petit singe (#coeursensible).

L'histoire est émouvante, au moins autant que Pedro lui-même d'ailleurs.

J'ai été touchée par ce petit garçon qui perd un peu de son insouciance et de son innocence au fil de l'histoire. Lui qui idolâtre tant Cente son frère aîné, pour qui il va braver tous les dangers...quand ce dernier n'est que mensonges. Mais en début de livre se trouve cette dédicace qui pourrait être la parfaite conclusion de toute l'histoire: Aux " mauvais exemples" dont on tire toujours quelque chose.



Mon seul regret est qu'on ne clôture pas l'histoire au sujet de Tirésias.

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Les filles des marins perdus, tome 2

Dans ce nouveau tome des filles des marins perdus, la qualité soulignée des précédents opus est toujours présente.



Les histoire sont de grande qualité et les dessins et la mise en couleur ne viennent pas dépareiller. On sent presque le vent marin nous caresser au fil des pages dans cette bande dessinée ou ce roman graphique.



Les personnages sont très attachants et le contexte dans lequel ils vivent notamment pour les femmes qui sont en maison close pourrait donner lieu soit à du misérabilisme, soit à des scènes scabreuses mais c'est traité avec une grande élégance par les auteurs qui parviennent à mettre douceur et poésie au milieu de leurs pages.



Dans ce tome, on fait notamment une plongée dans les indes de la compagnie orientale et c'est une petite touche d'exotisme en plus.



Bref je suis très fan !
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Orlando, tome 1 : Le secret du mont Soufflon

Orlando est un petit garçon poète, il aime les histoires, les vivre et les raconter. Ses parents sont un peu absents, et sur l'île, les distractions sont rares.



Voilà que le Soufflon, un ancien volcan, se met à souffler des fumerolles noires. On a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan devenu trop vieux... hum, je m'égare.



Alors tout le monde s'en va, "les pêcheurs, les parents de pêcheurs, les neveux de pêcheurs et les enfants de pêcheurs qui deviendront pêcheurs un jour"... "parce qu'on ne sait jamais". Ces deux locutions ou groupes de mots reviennent plusieurs fois comme une ritournelle...



Orlando, laissé à lui-même, va explorer le volcan... et il s'y fait un ami... Mais chuuut... pas un mot. Venez découvrir cette belle histoire poétique, où l'amitié triomphe.



On se laisse vite prendre par le dessin tendre et par l'art de conter une histoire de Teresa Radice. C'est bluffant et tendrement attachant.
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Le port des marins perdus

« On l’appelle « Le Port des Marins Perdus ». Il apparait et disparait dans la brume. Mais il n’est pas donné à tout le monde de le voir. Ceux qui l’ont atteint ne sont jamais revenus pour en parler. Parce que ce n’est pas toi qui choisis d’entrer dans le Port… C’est le Port qui te choisit »



L’escale italienne du tour du monde en romans graphiques entrepris par ma belle-sœur m’a permis de faire la fabuleuse rencontre de cet ouvrage dont il m’est impossible de ne pas parler ici.

Il faut le lire, il faut en parler tant il est Merveilleux:



ஜ 𝔏𝔢 𝔓𝔬𝔯𝔱 𝔡𝔢𝔰 𝔐𝔞𝔯𝔦𝔫𝔰 𝔓𝔢𝔯𝔡𝔲𝔰 ஜ 🖋#TeresaRadice 🖍#StefanoTurconi 🏚 @glenatbd 🎡Ado/Adul



⚓ Automne 1807. Un navire de Sa Majesté récupère au large du Siam un jeune naufragé qui ne se rappelle que de son prénom: Abel. Il est infatigable, volontaire, intelligent et connait mieux la mer plus qu’il ne le soupçonne lui-même. Rapidement, Abel se lie d’amitié avec le premier officier, capitaine du navire depuis que le commandant s’est enfui avec le trésor du bord.

La route des deux hommes les ramène en Angleterre où Abel va faire la connaissance des trois filles déchues du fuyard.

Lorsque, peu à peu, la mémoire lui revient, il découvre quelque chose de profondément troublant sur lui-même et sur la véritable nature des personnes qui l’ont aidé.



⚓ Que c’est beau! Ce récit est intense, magique, impressionnant. Cette narration passionnante, bourrée de références littéraires et artistiques, est accompagnée d’un trait fin, sublime, presque aérien.



« Libre et infinie, cruelle et indifférente, elle se suffit à elle-même et ne se préoccupe de rien »



Quelle puissance dans la plume! Quelle délicatesse dans le crayon! Que d’émotions ressenties!

Insufflant un doux vent de poésie, ce roman graphique emmène son lecteur dans un espace hors du temps où se joue une douce complainte, où résonne de joyeux chants marins, où se déclame avec ravissement les œuvres de William Blake et Lord Byron.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les filles des marins perdus, tome 2

Suite d'un roman graphique fantastique (dans les deux sens du terme) qui nous racontait l'histoire d'un jeune amnésique qui se retrouvait dans le port de Plymouth et découvrait sa propre histoire en cotoyant un bordel dénommée le Pilar et la famille d'un capitaine de vaisseau traitre à sa patrie.

Les filles des marins perdus raconte les histoires des prostituées de ce bordel : June et Lizzie dans le tome 1, Tess et Cinnamon dans le tome 2. Cela se passe en 1810 donc quelques mois après les événements des Marins du Port perdu.

On y découvre, en plus des jeunes femmes, des personnages déjà cotoyés comme le capitaine Allali, Heather et Harriet, les filles de Stevenson.

Si les intrigues sont moins profondes et moins prenantes que dans le premier roman, elles nous feront revivre des personnages sympathiques avec le trait hyper séduisant de Stefano Turconi. C'est frais, agréablement romantique, bref un petit moment de plaisir.
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La terre, le ciel, les corbeaux

J'en termine avec les demi-finalistes du prix Cases d'Histoire avec cet album également présent dans la sélection officielle du Festival d'Angoulême 2023.



On y suit trois hommes, trois fugitifs qui se retrouvent, bon gré mal gré, compagnons d'évasion d'une prison russe à la fin de la seconde guerre mondiale.



Un allemand, Fuchs, un italien, Attilio et Vaja, un russe ... Un trio qui ne se comprend pas, ou mal, part sur les chemins enneigés en quête de liberté. L'Italien est le narrateur de cette histoire. Et comme lui, on cherche à comprendre nos camarades d'infortune car leurs paroles, en allemand ou en russe, ne sont pas traduites. Un procédé surprenant qui immerge le lecteur dans une situation étrange, inconfortable...



Le chemin est long, difficile, la nature est omniprésente, les rencontres rares et réconfortantes... Attilio, nostalgique, nous raconte son enfance, son passé de contrebandier... Les trois hommes d'abord plus ou moins hostiles les uns envers les autres, en viennent peu à peu à se découvrir, s'apprivoiser.



Stefano Rusconi propose un travail graphique saisissant tout en aquarelles. Les paysages, les personnages, la guerre... je ressors impressionné par le talent de cet artiste que je ne connaissais pas.



Un beau livre, touchant, un récit en 3 langues singulier parfois émaillé de monologues un peu longs mais sublimés par les aquarelles magnifiques de Stefano Rusconi. A admirer !
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L'île au trésor

Oh une adaptation de l'île au trésor façon Disney ! Sans hésitation, j'adore me replonger dans les Disney dont le héros principal est la célèbre souris. C'est comme prévu une superbe aventure colorée, plein de bons sentiments (ça reste jeunesse hein!) et on y retrouve nos traditionnels personnages sous des visages différents. Un comte, un pirate, un docteur, un petit mousse ... que ce fut une jolie adaptation pour un bon moment de lecture.
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La terre, le ciel, les corbeaux

Un récit dense... Très dense. Il happe. Il emporte. Il surprend.

Un récit qui fait réflexion, qui ouvre et ferme de nombreuses portes. Une médiation sur les valeurs humaines: ce qui nous lie et ce qui nous divise.

Un travail minutieux, un récit colossal et des dessins envoûtants.

Un coup de cœur qui ne peut laisser indifférent.
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Le port des marins perdus

Une histoire qui commence comme beaucoup d’autres : un jeune garçon échoué sur une plage, des marins, une mémoire où ne restent qu’une ombre noire et un croissant de lune, un bateau, une taverne, les filles du Pillar. Et puis la magie opère très vite : un traître, un port qui n’apparaît qu’aux yeux de certains, trois sœurs attachantes, un amour brûlant, un cristal. Plus de trois cents pages pour une histoire qui nous emmène loin, dans d’autres contrées, qui nous fait voyager, qui nous fait frémir, qu’on ne veut plus lâcher. Et pour sublimer ce scénario puissant des dessins travaillés à chaque case, un trait doux, à couper le souffle, des détails, pas une émotion laissée au hasard, de l’aventure, de l’amitié, de la sensualité. L’envie que ce magnifique récit ne trouve jamais de fin, que l’on puisse continuer à vagabonder parmi ces esquisses en noir et blanc qui nous happent. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce fabuleux roman graphique. A ne manquer sous aucun prétexte la prochaine fois que vous passerez chez votre libraire ! Et bonne nouvelle il semblerait qu’il y ait un spin-off tout aussi merveilleux.
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Le port des marins perdus

Vous voulez voyager ? Vous adorez les films de pirates et Master and Commander ?

Vous aimez la poésie romantique anglaise, Jane Austen et les sœurs Brontë ?



Alors n'hésitez pas et lisez ce chef d'oeuvre. Conseil: préparez la playlist de musique qui est présentée à la fin du livre, asseyez-vous dans votre fauteuil préféré, de préférence au coin d'un feu et à côté d'une fenêtre et ne prévoyez aucune activité pour les cinq prochaines heures.



Vous vivrez alors une de vos plus belles expériences de lecture. De l'action, des chants de marin, des poèmes, de la nostalgie, de l'amour et de la vengeance. Des côtes du Sud de l'Angleterre aux mers de Siam, "Le port des marins perdus" est un opéra sublime au dessin discret mais vivace, plein de douceur quand il le faut et brutal dans la tempête.



Que dire de plus si ce n'est que je voudrais le relire à chaque fois pour la première fois pour ressentir de nouveau le bonheur de cette découverte.
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Les filles des marins perdus

Je découvre cet album qui semble faire suite à une premier tome intitulé "le port des marins perdus", paru en 2016, mais que l'on peut lire aussi comme un one shot.

Le dessins est dynamique avec une belle mise en couleur. Le scénario est très bon, et se déroule autour des histoires de deux des pensionnaires d'une maison close. Les personnalités détaillées sont bien travaillées et plutôt attachantes. Il y a une vague de nostalgie chez ces marins perdus qui nous ramène vers l'ambiance d'un petit port en Angleterre au XIXème siècle.

La fin laisse supposer qu'il y aura une suite puisque l'un des marins au moins n'a pas livré tous ses secrets.

C'est pour moi une belle découverte. J'ai passé un très agréable moment de lecture.
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