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Citations de Terry Brooks (76)


Comment faire preuve d'objectivité - ou tout au moins de compassion - quand on savait, avant même que ces deux sacripants n'ouvrent la bouche, qu'ils étaient au moins aussi coupables du forfait incriminé que le malheureux bouc émissaire auquel il s'empresseraient de faire porter le chapeau.
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Je pense que tu as peur de te laisser aller à m'aimer parce que je suis très différente d'elle. Tu as peur, parce que si tu m'aimais, tu la perdrais un peu. Je ne veux pas de cela. Je te veux tel que tu es, étais et seras : toi tout entier. Mais c'est impossible, puisque tu as peur de moi.
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Le feu.
Il crépitait dans les lampes à huile pendues devant les entrées et aux fenêtres des maisons de son peuple. Il crachotait en léchant les torches couvertes de poix qui marquaient les croisements des routes et les portails. Il brillait à travers les branches feuillues des vieux chênes et des noyers dans les lanternes qui éclairaient les sentiers. Les flammes ressemblaient à de petites créatures menacées par la nuit.
Comme nous, pensa-t-elle.
Comme les elfes.
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- Si je ne fais rien, Miles, je vais perdre la raison, murmura-t-il. Cela mettra peut-être quelques mois, un an, mais je finirai par sombrer pour de bon. Je ne veux pas que cela arrive.
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Horris s’arrêta net au pied du perron, accablé. Sa pomme d’Adam tressauta comme un bouchon au fil de l’eau, tandis qu’il tentait péniblement de ravaler sa déception. Cinq ans de travail anéantis ! Cinq ans de sa vie balayés en une seconde ! Il ne parvenait pas à le croire. Il s’était tellement acharné.
Il hocha la tête et soupira. « Bah ! Il y a d’autres poissons dans l’océan et d’autres océans où jeter ses filets. »
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Seul le roi ne faisait rien. Assis devant la table improvisée, le regard plongé dans la profondeur des futaies, Ben Holiday, souverain en titre de Landover, semblait perdu dans ses pensées. Le pique-nique avait été organisé à son initiative. Ses compagnons semblaient, pourtant, goûter cette invention de son cru avec un enthousiasme nettement plus manifeste que le sien.
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Elle errait dans la maison ou le jardin, ses longs cheveux sombres flottant librement, telle une enfant misérable qu’on eût dite en quête d’un endroit où aller ou de quelque chose à faire, ou bien restait assise seule dans un coin tandis que les adultes conversaient entre eux ; elle revendiquait un espace bien à elle et le préservait de toute intrusion.
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Gisant de tout son long sur la pièce de bois telle une poupée de chiffon, l’homme avait la tête à même le bois de sorte que son visage émergeait tout juste de l’eau, et l’un de ses bras enveloppait mollement le flotteur pour l’empêcher de glisser. Il avait la peau ravagée par le soleil, le vent et les intempéries, et ses vêtements étaient en lambeaux. Son immobilité était telle qu’il était impossible de déterminer s’il était vivant ou non.
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"Mais ce que personne ne savait, hormis sa mère, c'est qu'il était capable de sentir les choses avant qu'elles ne se produisent. Fréquemment, il parvenait à prévoir des évènements longtemps avant qu'ils aient lieu. C'était comme un tiraillement dans l'air, un chuchotement d'avertissement, une suggestion que personne ne pouvait percevoir. Cela s'était révélé très utile lors des courses de Pods..."

Page 26

-J't'ai vu courir aujourd'hui, dit le vieux pilote à Anakin. (Il était grand, mince et noueux. Son visage semblait à la fois buriné par les intempéries et tanné par le soleil, ses yeux étaient d'un gris étonnant et ses cheveux coupés si courts qu'ils étincelaient à la surface de son crâne. Son visage se barra d'un sourire ironique et chaleureux.) C'est quoi, ton nom?

-Anakin Skywalker, lui dit le jeune garçon d'un ton un peu hésitant. Et voila mes copains, Kitser et Wald.

Le vieil astropilote adressa un salut silencieux aux 2garçons sans quitter Anakin des yeux.
-Tu pilotes aussi bien que ton nom le laisse entendre, Anakin. Skywalker... Court le ciel... Tu cours dans le ciel comme si le ciel t'appartenait.. Ca promet!

Page 30

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Quand les Podracers fusèrent à travers les formations rocheuses, leur moteurs hurlant comme des fauves déments et affamés, la lumière et la chaleur se mirent à vaciller. Même les montagnes parurent trembler.
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Elle pouvait toujours prétendre être une vagabonde qui n'avait rien en commun avec les elfes, excepté son sang et son aspect, mais ça sonnait creux. Et irresponsable.
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Le Faucheur n’avait peur de rien. Un monstre qui se souciait peu de la vie, y compris de la sienne ! Il ne tuait pas seulement par plaisir, même s’il aimait cela, mais parce que c’était un instinct. Pour lui, prendre des vies était nécessaire. Dans les ténèbres, derrière la Barrière, coupé de toute autre forme de vie à part sa propre espèce maléfique, il avait parfois été presque impossible à contrôler. Le Dagda Mor avait dû le laisser tuer des démons mineurs, le calmant avec une promesse : quand ils seraient libérés de la Barrière, et ce jour viendrait, le Faucheur aurait tout un monde peuplé de créatures dont il pourrait faire ses proies. Il serait autorisé à les chasser et à les massacrer, si tel était son désir
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ROYAUME MAGIQUE A VENDRE

Landover, terre d'enchantement et d'aventure tirée des brumes du temps, pays de chevaliers et de pages, de dragons et de gentes demoiselles, de sorciers et de jeteurs de sorts. Là, la magie le dispute à la bravoure, la chevalerie y est le mode de vie du véritable héros. Tous vos rêves deviendront réalité dans ce royaume d'un autre monde. Un seul fil manque à la tapisserie : vous, pour régner sur l'ensemble. Evadez-vous et renaissez au pays des rêves.

Prix : un million de dollars.

Pour entretien personnel et financier préalable, demander Meeks, maison mère.
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Un homme de plus de sept pieds, enveloppé d’un manteau noir dont le capuchon rabattu révélait un visage en lame de couteau à l’expression dure. La barbe et les cheveux striés de blanc, l’homme avait des yeux hors du commun : profondément enfoncés dans leurs orbites et à demi dissimulés par son grand front, ils semblaient tout voir, y compris les choses cachées.
Rone Leah leva son épée.
La main de l’étranger jaillit de sous ses robes.
— Vous n’aurez pas besoin de ça.
Le montagnard hésita, puis laissa retomber son bras. Brin et Jair se pétrifièrent, incapables de parler ou de s’enfuir.
— Vous n’avez aucune raison d’avoir peur, dit l’étranger de sa voix profonde.
Aucun des trois amis ne se sentit très rassuré, mais ils se détendirent un peu, car l’homme ne faisait aucun geste menaçant. Brin regarda furtivement son frère, qui étudiait l’inconnu, les sourcils froncés comme s’il cherchait la solution d’une énigme. Le visiteur étudia le jeune homme, puis Rone, et enfin Brin.
— Aucun de vous ne sait qui je suis ? murmura-t-il.
Il y eut un long silence.
— Allanon ! s’écria Jair, tout excité. Vous êtes Allanon !
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Je ressens de l'amour pour toi parce que j'aime à la façon des fées : au premier regard, et par promesse. Je ne te demande pas d'en faire autant. Mais un jour viendra où tu m'aimeras. C'est inéluctable.
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A l'embouchure de la Mermidon, là où elle se jetait dans le lac Arc-en-ciel, s'élevait la sentinelle du Sud, noire, impénétrable et muette. Le vent effleurait les eaux du lac et la rivière, mais il ne s'approchait pas de la tour, comme s'il avait hâte de filer vers un endroit plus accueillant. L'air frémissait près de la forteresse, et la chaleur qui irradiait de la pierre formait tout autour d'elle des images spectrales fugitives.
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Le roi de la rivière Argentée regardait les Jardins qui étaient son domaine depuis l'aube des temps de la magie et qui donnaient sur le monde des mortels. Ce qu'il vit là-bas le découragea. Partout, le pays souffrait : la riche terre noire se transformait en poussière, les plaines jaunissaient, les forêts devenaient des cimetières hérissés de troncs morts et les rivières comme les lacs stagnaient ou s'asséchaient. Les créatures sauvages mouraient aussi, ne trouvant plus de nourriture saine.
Même l'air commençait à être contaminé.
Et pendant ce temps, pensa le roi, les Ombreurs gagnent en puissance.
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-J'aimerais bien piloter un appareil pour aller visiter tous ces mondes, un de ces jours, dit doucement Anakin.

Wald poussa un grondement de doute.

-T'es un esclave, Anakin. Tu peux aller nulle part.
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-Eh bien, dit l'homme à voix basse, il y a des fois dans la vie où tu nais sous une certaine étoile et où tu meurs sous une autre. Tu n'es pas obligé d'accepter le fait que ce qu'on te donne quand tu viens au monde est nécessairement tout ce qui te reste quand tu le quittes...
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-Vous êtes un esclave?

La façon dont elle prononça le mot emplit Anakin de honte tout autant que d'une juste irritation. Il lui lança un regard plein de défi.

-Je suis une personne !
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