Citations de Thierry Janssen (393)
L'information de tout l'objet est donc contenue dans chaque point de l'émulsion holographique. Ce phénomène révolutionne la pensée scientifique. On peut le comparer à ce qui se passe au niveau de notre corps. En effet, l'ADN de chacune de nos cellules contient l'information nécessaire pour reconstituer l'ensemble de notre corps. Ainsi, même si chaque cellule n'exprime qu'une partie de cette information, l'information de tout notre corps est contenue dans la moindre de ses extrémités.
La peur est partout, tout le temps. Nous la projetons sans cesse sur le monde extérieur. Nos sociétés sont bâties sur son principe. Incapables de faire confiance à la nature, nous cherchons à la dominer au point de la détruire. Mimés par nos craintes, nous apprenons à nos enfants la méfiance au point de leur faire perdre confiance en eux et en la vie, confiance pourtant indispensable à leur réussite. Terrorisés par notre futur, nous travaillons comme des abrutis pour gagner un hypothétique paradis oubliant que la vie coule entre nos doigts sans que jamais nous l’appréciions pleinement. Nous avons peur de ne pas avoir assez de temps mais nous sommes incapables de prendre du temps.
Nous voyons ou du moins nous croyons voir, dans le regard des autres ce que nous pensons en nous. Et ce, sans nous douter un instant que c’est seulement ce que nous pensons.
Coopérez. C’est le message que nous devons transmettre à nos enfants par nos actions. Aucune guerre n’est justifiable, qu’elle soit chaude et agressive ou froide et distante. Seul la coopération harmonieuse et respectueuse de l’être humain avec ses semblables et toutes les formes de vie est susceptible de préserver l’équilibre énergétique qui fait tourner la Terre autour du Soleil – cette intelligence supérieure qui participe à notre existence.
La peur n’engendre que de la colère, de l’angoisse, de la méfiance, de la suspicions, des regrets, de la culpabilité, du ressentiment, du mensonge, de la manipulation, du contrôle, de l’agressivité ou de la haine. La peur est à l’origine de toutes les guerres.
Identifier les besoins qui se cachent derrière nos sentiments est parfois difficile si nous éprouvons de la honte face à ces besoins. Il faut donc se rappeler que tous les êtres humains ont les mêmes besoins fondamentaux et les mêmes droits à voir ces besoins satisfaits. Si nous n'accordons pas de valeur à nos besoins, les autres ne risquent pas de leur en accorder plus. De la même manière, si nous n'attribuons pas de valeur à nos besoins, comment pourrions nous attribuer une valeur aux besoins des autres ?
La sagesse, c’est d’être capable de discerner quand et comment utiliser nos progrès au lieu de foncer dans les pièges que nous tend notre égo.
La joie n’est provoquée par rien : elle vit à l’intérieur de nous et demande qu’à nous envahir. Ce sont nos peurs et nos résistances qui nous empêchent de la ressentir. Pourtant, la joie est nous. Elle est notre état naturel, l’impulsion de la vie qui nous habite, le souffle créateur qui nous anime. Nous n’avons pas à rechercher ni à créer la joie, il nous suffit de la laisser être. Tout simplement en étant en parfait accord avec le moment présent, en ayant confiance en la vie et son mystère. Notre sagesse comprend alors que la vie nous parait mystérieuse par ce que notre intellect est incapable de comprendre le sens de ses mouvements.
J’ai eu l’impression de me dissoudre dans un espace paisible et silencieux. Un immense vide lumineux. « Je » était complètement désidentifié de ma petite personne. « Je » n’était identifié à rien. « Je » était, tout simplement. « Je » constatait ce qui était, en l’occurrence le bruit qui venait de la rue, sans éprouver la moindre émotion, sans échafauder la moindre réflexion, sans manifester la moindre réaction. « Je » était pure conscience.
Puis, subitement, j’ai entendu un profond silence au-delà du bruit, à l’arrière-fond. De façon tout à fait inédite pour moi, ce silence a envahi l’entièreté du champ de mon attention, à tel point que je suis devenu silence. Je devrais plutôt dire que « je » était silence.
Ce sentiment d’unité est vertigineux. Il est particulièrement bien décrit, en Inde, dans les enseignements de l’Advaita Vedanta, une philosophie de la non-dualité dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
le bois se casse
dans les yeux du
vieillard seul là
assis habillé sans
effet ni sourire
la tête déjà partie
les mains fatiguées
craquant l’horizon
à la moindre pensée
qu’il voudrait ne plus
avoir : elle l’empêche
de se lever mal dormi
il se prépare à rester
sur sa chaise : sait que
debout ce sera pire
il aura envie de
s’asseoir à nouveau
devant sa table à la
toile cirée silencieuse
et effrayante avec ses
couleurs que lui n’a
plus depuis longtemps
mais qu’il subira encore
faute de pouvoir en créer
de nouvelles pour la vie
il sent courir sur les
ganglions de ses fleurs
sèches la raideur du vase
La maladie et la mort sont perçues comme des échecs, au lieu d'être considérées comme des occasions d'apprendre, d'évoluer et de grandir
Le pardon est sans doute le plus beau cadeau que l'on puisse offrir à soi-même et aux autres. En pardonnant, nous reconnaissons que nous sommes bien davantage que des actes. Ce n'est pas le comportement des êtres humains qui mérite le pardon, ce sont les humains eux-mêmes en tant qu'être vivants. Tant que nous identifions un être à ce qu'il fait, le pardon nous sera difficile. Pourtant, [...] un être ne se laisse pas réduire à ce qu'il fait ou ce qu'il pense : il est aussi ce qu'il ressent au plus profond de lui-même.
Le pardon est un choix. On peut accepter ou refuser de pardonner et chaque instant est une occasion de le faire. Car le pardon n'est possible que dans le présent. Pardonner, c'est estimer que chaque instant est un nouveau départ, c'est se libérer du poids du passé. Qui n'a pas fait d'erreur dans sa vie ? Qui avait assez de conscience pour éclairer, voir et comprendre tout ce qui se trouve tapi dans la pénombre de l'inconscient ?
N'en déplaise aux amateurs de polémiques, tous les mots se terminant en -isme ne sont pas des idéologies ou des pathologies; ils peuvent aussi tout simplement designer des aptitudes ou des comportements, d'une manière objective.
Comme je l'ai expérimenté moi-même et l'ai constaté chez les personnes que j'accompagne, nous avons besoin de l'énergie de notre rage. (p.90)
Ecrire chaque jour quelques minutes avec discernement et honnêteté est le meilleur moyen de renouer avec l'élan de vie qui sommeille en moi. (p. 17)
La vie cherche à créer de la vie ; elle nous donne de quoi l’aider dans son dessein. Faire fructifier ses dons implique de les utiliser pour créer davantage de vie. C’est la raison pour laquelle je m’applique à respecter les principes de confiance, de fluidité et de cohérence qui me paraissent être les conditions de la pleine vitalité.La vie cherche à créer de la vie ; elle nous donne de quoi l’aider dans son dessein. Faire fructifier ses dons implique de les utiliser pour créer davantage de vie. C’est la raison pour laquelle je m’applique à respecter les principes de confiance, de fluidité et de cohérence qui me paraissent être les conditions de la pleine vitalité.
Exprimer ces blessures et ces souffrances à travers l’art est un moyen merveilleux de recontacter notre humanité et notre humilité.
La vie conspire à créer de la vie, et ce qui est pleinement vivant est fluide et joyeux. Mettre notre cohérence au service de la partie apaisée et essentielle de nous-même est un acte de vie fondamental, un acte vital.