Citations de Thierry Janssen (393)
J'ai toujours pensé que les êtres humains
s'inventent des raisons d'espérer car cela les aide à vivre
il suffit parfois d'une bonne nouvelle
pour inverser totalement le processus négatif
Car, finalement, on ne peut s'engager que vis-à-vis de soi-même. Même lorsque nous jurons fidélité à autrui, nous ne nous engageons qu'envers nous-même et envers notre projet de créer une relation de confiance sur le long terme. Faire pour l'autre est une belle chose, mais faire pour soi est une chose puissante. En faire pour l'amour de soi - faire pour l'amour qui est en soi, dans le Soi - est une chose bouleversante.
Le présent est le seul temps que nous soyons assurés de vivre. Il est donc absurde de regretter le passé et, encore plus, de redouter le futur.
Et, de façon tout à fait inattendue, j'ai entendu le silence au-delà du bruit. J'ai compris alors que le silence n'est pas l'absence de bruit, mais l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent puis disparaissent. J'ai clairement perçu que le silence est toujours là, tout au fond.
Happinez n°40 mars-avril 2019
Le silence n’apparaît pas et ne disparaît pas. Il est toujours là, à l’arrière-fond, tout au fond, au-delà des phénomènes passagers que sont les bruits intérieurs et extérieurs.
Le silence à l'intérieur, tout au fond, à l'arrière-fond. Le silence qui est toujours là, au-delà de la confusion, des sensations, au-delà de la perturbation des émotions, au-delà de l'agitation des pensées. Le silence essence de la présence, noyau de la conscience. Le silence source de tout, nature ultime de tout, qui est dans tout, qui contient tout. Le silence origine de la vie, espace de la création, lieu de toutes les manifestations.
Les charlatans sont, en fait, des personnes mal formées et mal informées qui croient être bien formées et bien informées et qui, du coup, le font croire aux autres. Tous les charlatans ne sont pas mal intentionnés. Souvent, ils sont même de bonne foi, totalement aveuglés par leurs croyances. On en trouve dans toutes les pratiques du soin. On en rencontre dans toutes les relations d'aide. Ainsi, celui qui souhaite exercer une fonction thérapeutique devrait avoir l'humilité de douter et de se questionner. Sans cesse, il devrait vérifier la qualité de sa formation et, sans relâche, éprouver la véracité de ses informations.
D'un point de vue chronobiologique, se reposer en été est une aberration. C'est en hiver que le corps est fragile, son immunité diminuée et des taux de cortisol abaissés. La tradition des vacances estivales n'est donc pas une nécessité biologique, mais plutôt une erreur historique. Elle remonte au temps où, la majorité des enfants étant scolarisés, il a fallu les libérer des contraintes de l'école durant les mois d'été afin qu'ils puissent aider aux travaux des champs.
Rien n'est compliqué, mais tout est complexe.
La douleur constitue un aspect inévitable de l'expérience humaine, tandis que la souffrance dépend de notre réaction face à cette douleur ; nous pouvons l'éviter à condition d'en identifier les causes, c'est à dire, nos attitudes et nos sentiments négatifs.
Il nous appartient alors de choisir d'abandonner cette négativité en empruntant un chemin de sagesse et de compassion.
... en nous sentant intimement reliés aux autres êtres vivants, en reconnaissant notre interdépendance, nous envisagerons la vie comme une expérience de coopération plutôt que comme une compétition.
Aider autrui ne m’était pas très difficile. À force de souffrir, j’avais acquis une réelle capacité d’empathie. Je connaissais ce qui faisait mal, je pouvais donc écouter, conseiller et prendre soin.
plusieurs études le confirment :
l'optimisme améliore la qualité
des défenses immunitaires
Puisse ce livre nous donner l'envie de dépasser nos
problématiques individuelles et, à l'instar des Indiens Navajo, nous
réunir sur la terre pour dessiner notre vie comme une oeuvre d'art
collective, à la recherche d'une voie de guérison
qui serait aussi une voie de prévention.
une Voie que nous pourrions nommer
la Voie du bon sens.
Aider autrui ne m'était pas très difficile. A force de souffrir, j'avais acquis une réelle capacité d'empathie. Je connaissais ce qui faisait mal, je pouvais donc écouter, conseiller et prendre soin. Cette posture, confortable, m'épargnait le rejet que je redoutais.
Nous pouvons constater alors que le silence est l’espace dans lequel surgissent tous les sons. Il est l’espace de la création. C’est de là que nous venons, c’est là que nous retournerons. Écouter le silence, c’est contacter la part d’éternité qui est en chacun de nous. La part d’éternité qui est en tout être et en toute chose.
Mon expérience du silence éternel m’a montré que la vraie conscience – la pure conscience – n’est pas liée au mental. Elle est au-delà de la pensée. Elle n’a pas besoin de la pensée pour être. Un court instant, j’ai pu dire « je suis conscience ». Le « je » qui disait cela n’était pas mon ego mais la conscience elle-même. Cela n’est possible que si le sentiment d’être une personne séparée de son environnement disparaît. Il n’y a alors plus de sujet ni d’objet. Il n’y a plus personne pour analyser, commenter et interpréter. Il y a simplement la conscience qui constate ce qui est. La conscience qui accueille et qui contient ce qui est. La conscience qui ne fait qu’un avec ce qui est.
" Au lieu de nous demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure. " Viktor FRANK
La vie est magique lorsque nous prenons le temps d’en observer les détails. Plus nous la vivons en cohérence par rapport à l’essentiel, plus ce que nous observons nous rend joyeux.