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Citations de Thierry Janssen (393)


... l'autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.
La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées. Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception. En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère.
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Une intuition bouddhiste nous révèle que la seule chose d'immuable dans l'univers est le changement.
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Aimer la vie, aimer ceux qui nous aident à vivre, aimer tout ce qui embellit notre existence ne suffit pas toujours pour trouver la force de continuer de vivre. Parfois, l'incertitude et le doute nous empêchent de croire en un avenir positif. La menace et la peur nous paralysent. Nous perdons notre confiance en nous-même, nous nous sentons incapable de parvenir à créer ou à obtenir ce que nous désirons. Nous n'avons plus d'espoir. Nous nous sentons isolé, séparé des autres, coupé du monde, en dehors du mouvement, en marge du temps. Le découragement s'empare de nous. Nous sommes en danger.
"Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre" disait Fedor Dostoïevski. Nous avons besoin de cette force pour nous dépasser, pour nous relier au monde et pour croire en la possibilité d'un futur heureux.
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Il faut donc écouter le corps ; il raconte tant de notre âme. Cependant, on a beau savoir l'importance d'être attentif aux signes du corps, on a beau avoir vécu leurs avertissements dans notre propre chair, il n'est pas facile d'éviter le piège de la surdité. On croit avoir compris les messages. On pense avoir tiré les leçons. Et pourtant, l'humilité est de constater que l'on a bien du mal à se débarrasser de nos vieux schémas de pensée. Très vite, on reprend nos anciennes habitudes. On oublie d'écouter le corps que nous sommes. On omet de s'écouter.
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Le fait de parvenir à relever et à accomplir un défi renforce notre confiance en nous-même et donne un sens supplémentaire à notre existence.
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Comme beaucoup de médecins et de thérapeutes, je constate l'ampleur du mal être de mes contemporains. Je rencontre tous les jours des gens épuisés qui déclarent avoir besoin de repos tout en justifiant l'obligation de travailler au delà de leurs limites afin de pouvoir se payer des vacances. Ils oublient que le remède à leur fatigue ne réside pas dans la consommation d'un séjour balnéaire. Encore moins dans l'ingestion de stimulants ou de calmants. Seul un changement d'attitude au quotidien permet de résoudre le problème à sa base de manière efficace et définitive. Cela suppose de définir ses priorités, d'identifier ses besoins essentiels , de mobiliser la volonté de son esprit et de respecter la sensibilité de son corps . Au lieu de cela beaucoup de gens préfèrent justifier leurs contradictions en accusant la société et les lois du monde moderne. Ils poursuivent leurs consommation de médicaments, rêvent aux deux semaines de repos qu'ils s'offrent chaque année, et fument et boivent pour oublier leur inconfort.
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J'accepte parfaitement l'idée de ma propre finitude. Elle donne à ma vie une intensité que pour rien au monde je ne voudrais échanger contre la promesse de pouvoir m'accomplir dans d'autres lieux et d'autres temps. elle m'oblige à assumer la responsabilité de faire de chaque instant une opportunité d'exprimer le meilleur de moi-même, dans le plus grand respect de ce que je crois avoir compris de la vie. (p.81-82)
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 Lorsque nous acceptons de suivre notre intuition et de partir vers l’inconnu, nous découvrons bien plus que ce que nous espérions, nous allons au-delà de ce que nous appelons Moi, nous découvrons un nouveau continent qui s’appelle Soi.
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En ces temps troublés, la spiritualité devrait être une priorité. La priorité. Une spiritualité affranchie des raisonnements philosophiques et des dogmes religieux, nourrie par la méditation et la contemplation, fondée sur l'expérience du silence, de la paix et de la joie intérieure, basée sur l'acceptation sans condition de ce qui est mais refusant toute résignation, animée par l'amour inconditionnel, au service de l'essentiel. Cette spiritualité-là nous aiderait à dépasser les préoccupations égotiques de notre personnalité apeurée pour réaliser l'essence qui nous rend confiant et pleinement vivant. Elle prolongerait le travail de connaissance de notre Moi entrepris par la psychologie et la psychothérapie, pour révéler la nature profonde de ce que l'on appelle le Soi. Non pas ‘notre Soi' mais ‘le Soi'. Le divin en nous. Le divin en tout. La pure conscience paisible et silencieuse, vacuité dans laquelle tout naît et tout disparaît, vide rempli de tous les possibles, espace de vérité, de liberté et de responsabilité.
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La vie est comme de l'eau qui nous passe entre les mains. Si on la laisse filer sans la boire, on n'étanche pas sa soif.
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Nous aimons utiliser notre intelligence,et, souvent , la joie de remporter un défi de l'esprit vaut plus que n'importe quelle récompense matérielle.
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Thierry Janssen
L'être humain ne peut changer ses comportements que s'il change lui-même. Il ne s'agit même pas de se changer, il s'agit de révéler ce qu'il y a au fond de nous et avec lequel nous ne sommes plus en contact, c'est à dire notre vitalité.
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Tout changement implique en effet une phase de chaos durant laquelle, de façon non consciente, dans l’intimité de notre être, quelque chose est appelé à se réorganiser. Cette réorganisation s’opère grâce à la cohérence que nous mettons au service de nos désirs et de nos intentions. Plus nous sommes cohérents, plus nous sommes sensibles aux « faux hasards ». Cela nous aide à donner un nouveau sens à notre existence.
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Comprendre qu’il est absurde de s’identifier à ce que l’on fait m’a ouvert les portes de la vraie liberté. Je rencontre tant de gens qui ont l’impression de ne plus exister s’ils doivent cesser de faire ce qu’ils ont toujours fait. Certains en tombent malades ou en meurent. Comme c’est dommage. Car, quelle que soit l’activité, sociale ou professionnelle, à laquelle on se consacre, il est évident que l’on est plus que cela. Il y a en nous un immense potentiel largement inexploité, des qualités et des aptitudes non manifestées.
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Encourager un enfant à apprendre de nouvelles aptitudes, lui tenir un discours clair et bienveillant, lui témoigner de la confiance, lui donner la possibilité de faire des choix tout en insistant sur la nécessité d'en assumer les conséquences, ne pas l'éduquer d'une manière répressive mais, au contraire, l'"élever" au maximum de ses potentialités : tout cela permet de "construire" un adulte ouvert et curieux, original et créatif, indépendant et responsable, apte à connaître davantage d'expériences optimales.
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L'important n'était pas ce que nous attendions de la vie, mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure.

Viktor Frankl
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si tout ce qui existe s"appelle la vie, alors je dirais que je crois en l'existence de la vie. Je préfère plutôt parler de vie que de Dieu. Les être humains ont commis tellement de crimes au nom de Dieu qu'il me parait sage d'éviter d'utiliser ce dernier pour désigner la vie.
La vie est cette intelligence supérieure, cette énergie qui fait tourner les planètes autour du soleil, battre notre coeur dans la poitrine, grandir le foetus dans le ventre de leur mère et fleurir les bourgeons au printemps. La vie, c'est beaucoup plus qu'un concept ou une représentation mentale.
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Notre essence est spontanéïté et liberté. Elle est notre élan vital, le noyau de notre être, la source intarissable de notre créativité. C'est elle qu'enfant nous exprimions en dansant et en chantant sans retenue. Elle connaît le projet profond qui nous rendra heureux. Elle nous encourage à réaliser ce projet en nous murmurant à l'oreille: "Laisse-toi porter par la vie, ne résiste pas, fais confiance. Accepte qui tu es dans l'instant, n'attends pas le futur, ne t'attarde pas au passé. Tu n'es pas ta souffrance: ne t'attache pas à celle-ci, laisse-là derrière toi. Exprime qui tu es, réalise qui tu es sans compromis car tu es merveilleux comme tu es, sans peur, sans défense, rempli de joie et de projets. Tu es bien plus que tes peurs, tes défenses et les croyances de ton ego. Tu es tous les possibles, ton potentiel est immense. Tu es bien plus que ce que tu nommes ton 'moi'
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Ainsi tel un artiste, nous faisons de notre existence une œuvre qui nous ressemble. Et parce que nous veillons à exprimer le meilleur de nous-même, cette œuvre d'art est belle.
Faire de notre vie une œuvre d'art implique d'accepter l'idée que notre création ne sera jamais achevée.
Il faut être capable d'agir jour après jour, instant après instant, avec le maximum authenticité en accord avec nous-même, en nous découvrant et en nous inventant.
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En effet, l'expérience méditative nous révèle que la pure conscience est simple présence, constatation et acceptation de ce qui est, au-delà de toute interprétation, de toute explication, de tout commentaire et de tout jugement. Silence, paix et amour inconditionnel. La pure conscience est au-delà des sensations, des émotions et des pensées, tout au fond, à l'arrière-fond. Elle est l'essence, l'immuable, ce qui reste quand tout ce qui est transitoire et éphémère a disparu.
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...Sous l'influence coupable du Malaga, Mogrhabine et Gastibelza s'assoupirent devant le feu moribond, la braise virait à la cendre et la cendre volait au vent, la nuit était silencieuse des cigales de l'après-midi...lorsqu'il vit le pain et le Niolo tombés de la besace de l'homme à la carabine, Victor Hugo songea avec nostalgie à Esmeralda et Quasimodo prisonniers du cri des gargouilles de Notre Dame de Paris...une larme se forma sous la paupière de son oeil gauche...

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