Thierry Robberecht

Un petit livre court, à l’écriture limpide et pourtant remplie d’urgence… Le parallèle entre notre petite extra terrestre et la dure expédition des migrants actuels se fait de plus en plus claire au fil des pages et rajoute une densité à ce roman. Les plus jeunes n’y verront que la route et les péripéties de Bethia, arrachée à sa vie; les lecteurs d’un autre âge apprécieront la dimension cachée, le second message.



J’ai sauté à pieds joints dans ce petit livre que je n’ai pas pu refermer. Après une heure de lecture, mon petit cœur s’était serré, et je repassais dans ma tête tout ce que venais de vivre de Bethia, tout en sachant qu’au moment où j’y pensait, des personnes du même monde que moi étaient en train de vivre le même cauchemar.



L’idée de placer l’intrigue dans un contexte extra-terrestre est très bien trouvé, et permet ainsi une confrontation moins brutale pour les jeunes lecteurs à l’actualité, tout en ouvrant un vaste champ de discussion et en rapprochant petit à petit les aventures de Bethia à la réalité migratoire actuelle.



Les personnages sont en quelques mots très bien cernés et le scénario se déroule sans heurt. Tous les ingrédients de la dure aventure sont présents et on ressent avec justesse une palette d’émotion riche : la peur, le froid, la solitude, la faim… Mais aussi des émotions plus positive comme l’entraide, la reconnaissance, l’amitié.



Ce roman nous permet donc une immersion très réussie sur un thème d’actualité traité avec beaucoup d’originalité mais qui ne banalise pas pour autant le fait. Le personnage de Bethia nous entraine avec justesse dans une prise de conscience salutaire sur ce qu’endure les migrants et remet à sa place quelques idées reçues.
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Bethia,une jeune extraterrestre installée sur la Terre depuis de nombreuses années est brutalement renvoyée sur Cyrus, sa planète d'origine, où sévit la guerre menée par un dictateur qui surveille et brime tous les opposants au régime... On se croirait presque dans 1984 !

Dans le premier et le dernier chapitre, c'est une camarade de classe qui parle nous proposant son point de vue extérieur très intéressant. Mais au centre de l'histoire c'est Bethia qui nous raconte, le voyage vers sa planète, son placement chez sa tante, une activiste contre le gouvernement en place, la guerre, les bombardements, la fuite, l'arrivée sur terre et son lot de contrôles et de décisions arbitraires de renvoi, le traitement des extraterrestres migrants, la soif d'une vie meilleure...

Bref vous l'avez compris, l'analogie avec le parcours tragique des migrants est évident mais le faire vivre à des extraterrestres, permet aux enfants qui liront l'histoire de comprendre tous les rouages même politiques, tout en ayant un peu de recul.



Un très bon roman pour les plus jeunes pour aborder ce sujet.

Bethia est une Cyrusienne, une extra-terrestre née sur Terre après que ses parents aient fui des conditions de vie difficiles et la guerre civile. Mais le nouveau président de la Terre a décidé que tous les maux terriens étaient dûs aux Cyrusiens et qu’ils devaient être expulsés. Bethia est arrêtée et renvoyée sur sa planète. Après avoir réussi à s’enfuir, elle va retrouver une tante qui mène la résistance.

Ce roman fait forcément écho à la situation actuelle des migrants. Sous un aspect SF, le roman donne à réfléchir sur la différence, l’étranger et l’acceptation de l’autre.

Je m'en suis avalé 23 tomes quand même! Jacques Martin était une sorte de monstre qui publiait à tour de bras. Dessinateur et scénariste, on se demande comment il pouvait tenir le rythme. Ses livres ont bercé notre jeunesse et, adultes, nous avons continué. Puis le maître a disparu, d'autres l'ont relayé, et çà continue encore. Mais, franchement, c'est devenu trop pour moi.

Le scénariste Thierry Robberecht a su faire une histoire digne du grand maître, bien rythmée et peuplée de surprises au détour de chaque page.
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L'après guerre est compliquée pour le Japon, il se reconstruit lentement sous la tutelle des États-Unis qui occupe le pays.

Cela n'est pas au goût de tout le monde. Les héritiers de l'aristocratie ainsi que quelques nazis de haut rang ont une idée derrière la tête pour reprendre le pouvoir. Lefranc est quant à lui sur les lieux pour réaliser une reportage auprès du service culturel du palais impérial.



C'est un très bon tome de Lefranc, le scénario est passionnant à suivre jusqu'à la dernière page. Graphiquement irréprochable, j'aime particulièrement les albums inspiré de l'histoire ou se passant dans des villes connues car les auteurs excellents pour restituer les lieux avec minutie.

L'intrigue est bien menée, l'histoire se lit avec un grand plaisir et fait apprécier cette nouvelle aventure de Lefranc […].
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Dans les années 50, Lefranc part pour le Japon, où il enquête sur le vol de l'armure du dernier Shogun. C'est un album plaisant avec beaucoup d'action et de rebondissements. Lefranc verra le retour de son meilleur ennemi Borg, qui donne un coup de main aux Nazis et aux Japonais pour déclencher une nouvelle guerre.

Cet épisode de Guy Lefranc renoue avec la magie de cette grande série classique, mais hélas, sans qu’on y croie vraiment.
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Cuba libre a une seule cible : celle des lecteurs historiques de Lefranc. Nul doute qu’ils seront charmés s’ils n’ont pas encore quitté le navire.
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Un récit captivant qui se lit d’un trait et suscite immédiatement l’intérêt en raison du sujet traité, le clonage…
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Lefranc débarque en 1953, en Russie, où il va être au cœur d'une affaire pour le moins originale. J'ai trouvé cette lecture passionnante. J'apprécie plus les intrigues teintées de réalisme, où Borg brille par son absence, qui sont pour moi beaucoup plus crédible.

Certains évoqueront peut-être une "BD à la papa", mais ce classicisme revendiqué n'est en aucun cas synonyme d'absence de surprise, comme le confirme ce Cuba Libre. Nous préfèrerons parler, de notre côté, de renouveau dans la continuité.
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C’est le dernier ouvrage dessiné d’après le personnage du journaliste Guy Lefranc, créé jadis par Jacques Martin, disparu il y a peu. Il est dû à l’équipe Thierry Robberecht – Régric – Bruno Wesel. Et, comme toujours, nous revoilà plongés dans l’atmosphère des années de plomb de la Guerre Froide.

J’imagine que cette période ne doit pas évoquer grand-chose aux jeunes lecteurs. Pourtant, cette ambiance de propagande permanente des intellectuels staliniens faisait rage en France, où le Parti Communiste, qui se définissait comme le Parti des Fusillés, régnait en maître dans le monde des Lettres, l’Enseignement et souvent aussi la Recherche scientifique. A l’époque – j’étais jeune mais je m’en souviens fort bien – mon père se rendait souvent professionnellement en Union Soviétique et nous racontait à son retour comment on vivait réellement là-bas. Pas du tout comme on en parlait en France. Et tout à fait comme le décrit la BD qui vient de paraître. Moi-même me suis rendue en URSS en 1962, et j’en ai un souvenir tout à fait précis.

En revanche, le scénario de cette BD qui se déroule au début de l’année 1953 est invraisemblable : les savants russes auraient réussi le clônage humain, et un enfant de 12 ans serait le fruit de cette extraordinaire découverte. Il aurait donc été conçu en 1941 … et serait la copie conforme de Joseph Staline !

A part cette incongruité, les dessins sont très bien documentés, les couleurs réalistes et harmonieuses, l’esprit de l’époque habilement rendu, et l’intrigue menée tambour battant.

Malheureusement, les continuateurs de Jacques Martin ne réussissent pas à égaler l’originalité du récent renouveau du personnage d’Alix Senator, ni le talent des continuateurs de Blake et Mortimer (dont on attend le prochain opus au début du mois de décembre prochain !)
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Sous ses allures de Blake & Mortimer, ce nouveau Lefranc renoue avec les codes de la série : complots, courses-poursuites et tentatives de déstabiliser le monde. Armé d’un très bon dessin, ses qualités sont suffisamment probantes pour ne pas bouder notre plaisir.
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J'ai été très déçu du style d'écriture de ce livre car on a vraiment l'impression de lire une rédaction d'un élève de collège.

Le récit est écrit à la première personne ; d'habitude c'est plutôt fait pour que le lecteur vive de l'intérieur l'histoire, mais ici, tout est lent, plat, sans action… il n'y a aucune énergie et aucune émotion qui ressort de ce roman. Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages ou à leur sort.

Ensuite l'histoire est extrêmement prévisible et bourré de clichés. Une histoire très simpliste qui regorge aussi d'incohérences : Jonas qui revient comme si rien n'était chez lui ; Jeff retrouvé à la casse ; les parents qui libèrent facilement les enfants, sans oublier une fin très (trop) facile… Bref, une écriture très simpliste et une histoire tout aussi naïve pour un roman d'anticipation qui manque clairement d'originalité.

Heureusement - et c'est pour cela que je l'ai lu complètement - le roman est très court (à la limite d’une nouvelle).

L'histoire est originale et intéressante parce que les personnages changent beaucoup d'endroits. Ils sont pourchassés par la milice, il y a beaucoup d'actions et de mystère. Mais le livre est répétitif ce qui devient lassant. L'entourage de Jonas est très sérieux ( un peu trop à mon goût ) et le livre serait encore mieux avec un peu d'humour. Je trouve la fin décevante car avec toute l'aventure on pourrait croire à une fin plus attachante.

Clément



J'ai bien aimée se livre car il et intéressant . J'étais captivé car Jeff

commence à paniquer et on voyait qu'il l'avait peur .Il est en danger , il entre chez , Jonas pour se protéger et Jonas est plutôt gentil ; il l'a protégé

Nolan.B



J'ai bien aimé ce livre car il y a du suspense de l'informatique,de la technologie,de la science-fiction de la robotique,de l'amitié mais il manque un peux d'amour.

Joaquim.F

Genre : ROMAN

Style d’écriture : 2/5

Originalité du sujet : 3/5

Illustrations, couverture : 4/5

Lisibilité : 3/5

Note d’ensemble : 11/20

Résumé :

Jonas étudie dans un collège très réputé, qui forme les plus grands de ce monde. Une mort soudaine, des informations improbables, des choses étranges qui se passent dans le collège… Jonas et ses amis doivent trouver la clé de tous ces mystères, et vite ! Le danger approche …

Mon avis :

Ce livre ne m’a pas plu, parce que le texte est mal écrit dans un langage parfois un peu trop familier. L’histoire est assez difficile à suivre, et compliquée. Les émotions des personnages ne sont pas ressenties par le lecteur. Je ne conseille pas ce livre, sauf pour les passionnés de science-fiction, qui sont prêts à s’accrocher à tous types de romans !!!

J.B 5èmeJ

Jonas est un jeune garçon fréquentant le collège de Palo Alto en 2028. Ce collège forme les élites de tous les pays du monde. Le jour où Harold, un ancien élève disparaît dans le crash d'un avion, la vie de Jonas va s'en trouver bouleversée. Jeff, un ami de classe va lui demander de l'aide. Et si les apparences étaient trompeuses ?

J'aime beaucoup les éditions Mijade. J'y trouve toujours des lectures intéressantes. Ici, l'auteur nous parle de robots humanoïdes et de leur intégration dans la société humaine. Livre court mais très intense, il se lit vite. La fin est pleine d'espoir. Je ne sais pas si un jour nous arriverons à avoir des robots avec une conscience propre, mais l'idée peut faire peur. Ici les robots ont plutôt bien conscience du bien et du mal, mais peut-on le garantir à chaque fois ? Les sentiments humains sont tellement complexes...

Ce livre a gagné le 28e Prix des Incorrutibles et c'est mérité.
Lien : http://laptitesourisduweb.si..

Ce cours roman de science-fiction se déroule dans les années 2020-2030. Jonas Huizinga, élève du collège Palo Alto en Californie, se rend compte, grâce à Jeff Taylor et Harold Bettany, qu'il n'est pas un humain comme il le croyait mais un robot intelligent créé par Pateson, le directeur de son établissement, à des fins d'espionnage et d'enrichissement personnel.

L'assassinat d'Harold, exemple de la réussite du collège et conseiller du président des États-Unis, est l'élément déclencheur. Avant de mourir, ce robot s'est rebellé contre Paterson et a mis Jeff au courant de sa véritable identité. Ce dernier, à son tour, a prévenu Jonas avant d'être réduit en miettes avec d'autres robots par les miliciens.

En cherchant à échapper à ces hommes de main prêts à tout pour le mettre hors d'état de nuire, Jonas rencontre Raymond Grishkov, savant ukrainien. Ce dernier, passionné de robotique, est son créateur ainsi que celui de nombreux androïdes. Il travaillait avec Pateson avant leur brouille en raison de valeurs divergentes : Ray voulait créer des robots sensibles et intelligents pour faire avancer la science alors que son ex-collaborateur souhaitait fabriquer des machines faciles à manipuler pour en faire des espions efficaces et lucratifs.

Jonas, qui n'en peut plus d'être séparé de son père, ne suit pas les conseils de prudence de son protecteur et est capturé dans sa maison avant d'être enfermé dans une cellule avec Jimmy, Joe et Jennifer, des robots de la même année que lui, comme leur prénom commençant par la même lettre en atteste. Ils sont libérés grâce à Ray et envoyés par leurs parents en Chine pour aider les habitants meurtris par une explosion nucléaire de l'ampleur de celle d'Hiroshima. Ray pense en effet que la seule façon de se faire accepter des humains, c'est de se rentre utiles à leurs yeux.

Ce livre, assez court, est adapté pour de petits lecteurs. Il porte sur un sujet intéressant : celui des androïdes presque humains, créés pour être sensibles, intelligents à notre image mais utilisés comme des objets au mépris de leurs envies, de leur ressenti.

Je trouve que ce roman de Thierry Robberecht n'est pas assez abouti : sa réflexion n'apporte rien de novateur par rapport à un thème déjà rebattu. Certes Jonas, le robot-protagoniste, est attachant, mais pas plus que cela et l'intrigue comme le style n'ont rien d'exceptionnel.