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Citations de Thomas Geha (99)


— Aucun esprit ne te protège, Ocka. Aucun esprit ne me parle pour toi. Va-t’en, laisse-nous ! C’est toi qui attires ici l’aube violette. Maléfice !
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Sur les bords de la mer d’Os ne sont recensées que deux cités d’importance majeure, Heb-Osijel et Isamir, sise au nord-ouest du royaume d’Adimala, au bout de ce que l’on a coutume d’appeler la Corne, endroit le plus intérieur où s’achève la mer d’Os, là où se taisent enfin tous les sortilèges et les cauchemars.
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Le « soir », ça pouvait être n'importe quand, surtout dans une prison, où la notion de temps finit par disparaître, où jours et nuits se confondent en un seul moment grisâtre et long, très long, sans fin.
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- C'est quoi le Sentier Octuple ? demande Gregor à Amy en lui emboîtant le pas.
L'adolescence le regarde d'un air atterré, comme s'il professait une énormité.
- Pour les Bouddhiste, c'est la voie qui conduit à la fin des souffrances puis à la délivrance totale. Tu connais le mot nirvana ?
- Euh, je connais le groupe...
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Il était une fois rien du tout.
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- Bienvenu à vous, voyageurs. Vous n'êtes ni d'ici ni d'ailleurs. Ici vous n'êtes pas. Rien ne vous appartient, pas même vos motivations, vos buts. Ici le vent vous dépouille, le sel vous ronge, la pluie vous dissout. Ne croyez pas que votre âme sera épargnée. Ou votre cœur. Ce qui vole se pose, ce qui bat s'arrête. Mangez le silence, mâchez-le. Déjà, vous n'entendez plus ma voix. Il vous reste seulement le choix.
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Bah, déjà mort ? s'étonna-t-il, un bref instant ennuyé. C'était bien la peine de prier les dieux avec autant de ferveur !
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Ock ne comprenait pas comment cette magie était possible, il ne comprenait pas comment le « sang bleu » du monstre endormi ou mort, quand il recouvrait les os redonnait vie aux chevaux, et même à quelques guerriers laissés là, morts, parce qu’ils avaient été trop imprudents en leur temps. Non, Ock ne tirait pas là de conclusions hâtives, non il n’avait pas ce genre d’imagination : c’était un fait. Il voyait, de ses yeux, des os se relever quand le sang bleu ciel les atteignait.
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Un peu plus tard, alors que le soleil atteignait son zénith, il se présenta seul, essoufflé comme un buffle traqué, à l’entrée de son camp niché au bas de la grande falaise qui le protégeait du vent et des intempéries. Il se voyait déjà, le torse bombé, raconter l’effrayante rencontre du jour à sa tribu ; il se voyait déjà, pour justifier la disparition de ses deux compagnes et pour rester le chef de son clan, inventer quelque mammouth gigantesque, et tout en os, affronté seul. Sans cela, il serait défié.
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L'homme se tourna vers un serviteur maniéré, coiffé d'un léger bonnet, et surtout très efféminé.
- Rukié, va donc me chercher ce dossier.
- Bien, mon maître, répondit ce dernier après s'être incliné trois fois.
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[Kahrzoa à Tirik Shena] Tu te prends pour une espèce d'élu, tout ça parce que tu as trouvé un bout de ferraille que tu supposes magique. C'est n'importe quoi !
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Jamais cette Qivhvienne n'apprendrait la sagesse. A bien y réfléchir, ses actes se calquaient sur ceux des enfants. Comme si tout cela n'était qu'un jeu, un jeu bien sombre cependant.
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J'ai sortie ma carte routière Bison Futé, tandis que Grise scrutait l'horizon, assise sur un rocher. Je ne sais pas qui pouvait bien être ce fameux Bison Futé, mais je le remerciais d'avoir si bien cartographié la France.
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La Plupart des Alones sont épris de morale et de justice. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la justine et la morale appartiennent à ceux qui les exercent. Pour le Religion, c'est pareil, elle appartient à ceux qui l'entretiennent, c'est à dire ceux qui la définissent. Va annoncer à mes fidèles que leur Vierge n'existe pas : ils te lapideront.
Le salaud marqué un point. Putain de Justice. Putain de morale. Dans un monde où règnent la sauvagerie et le Big bordel, ces deux mots étaient caducs, Dents-Pourries avait raison. Chaque être humain défend sa couenne au mieux . Mais moi, je ne voulait pas survivre en profitant des autres, en retournant ma veste lorsque ça promettait de prolonger ma misérable existence.
Putain de morale.
Putain de justice.
Putain de pilori.
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Finalement, le Nicoloss, je l’avais plutôt à la bonne. Sous sa carapace d’homme de main, je percevais un cœur gros comme ça. Un peu simplet, le gars, c’était certain, mais il avait forgé ce corps de géant pour se faire respecter. Et ça, ce n’était pas spécialement idiot.
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Quelques gouttes de sang tombèrent dans l’herbe, qui les absorba aussitôt. Un vertige le saisit. Autour de lui, le jardin s’obscurcit, le temps se figea, comme s’il vivait un moment d’une très longue durée. Tout était silence. Il eut l’impression que la terre le recouvrait, le lierre l’enlaçait. (Dans les jardins)
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La porte en bois de la taverne s’ouvrit soudain, dans un bruit sec et fort, comme si les gonds avaient trop rouillé. Une femme armée d’une bassine pleine d’urine ou d’eau de vaisselle franchit le porche et jeta le contenu de son récipient dans les canalisations situées près des premiers pavés de la rue. Elle releva la tête, s’épongea lentement le front, replaça quelques fines tresses rousses derrière une oreille et leva les yeux. Elle me surprit alors que je me tenais adossé, le pied à plat contre la pierre, à un antique muret dont le ciment terreux se craquelait. La femme n’avait rien d’une ogresse, mais elle était grande, dégingandée, et ses longs cheveux tressés avec minutie depuis des années lui donnaient un air de prêtresse de Kaldu.
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- Moi je ne sais pas comment m'est venu ce pouvoir. Mes parents étaient normaux, ou en tout cas je n'ai jamais rien vu qui pouvait laisser croire le contraire. Peut-être qu'avec tous ces trucs qu'on mange ou qu'on respire, notre ADN se modifie et change nos capacités. Tous ceux qui ont imaginé ces héros aux super pouvoirs n'étaient pas si loin de la vérité. Le créateur du professeur Charles Xavier et de ses compères avait raison, notre espèce va se transformer et bientôt, il faudra faire avec une génération de mutants.
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Déjà j’aimerai parler de la couverture en noir et blanc. Une illustration de Anna Boulanger réaliser avec la technique de pointiïsme. Magnifique couverture qui colle parfaitement à la novella signée Thomas Geha, un auteur que j’aime particulièrement.
Nous voici donc propulsé sur une île bretonne, une île mystérieuse. Des personnes disparaissent certaines nuits de pleine lune sur cette île quasi déserte. Dès les 1ers pages mais aussi avec la couverture, on ressent quelque chose d’intriguant et mystérieux. Thomas Geha a su tel un maçon, façonner une histoire qui prend tout son sens à la dernière pierre qu’il posera pour terminer l’édifice qu’il construit. Un récit encore mené avec brio, une plume sublime, délicate et incisive à la fois. Je suis donc heureuse d’être en possession de cette novella qui a été publiée en tirage limité et numéroté. Je vous invite à découvrir cet auteur prometteur Thomas Geha qui a déjà plusieurs publications à son actif 😊
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Je me suis rapprochée de la margelle et j’y ai posé une fesse. Presque aussitôt, l’eau a cessé de s’écouler des seins de la statue tandis que dans le bassin bas, rond, où elle s’écoulait, une vibration intense naissait, et rythmait la surface de cercles concentriques, qui finissaient par s’écraser au pied de la statue. Je suis restée figée, incapable de réagir.
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