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Citations de Thomas H. Cook (532)


Dans mon esprit, les morts retrouvent la vie, reprennent leur enveloppe charnelle. (...)
Me présentant une nouvelle fois sur le seuil de mon passé, je retrouve mes quinze ans, tous mes cheveux et une peau dépourvue de taches de vieillesse, le ciel loin de moi et l'enfer de mes préoccupations.

Chapitre I
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Je ne me serais jamais imaginé, par exemple, que la policière arrivée en premier lieux s'intéresse à la petite feuille de papier jaune posée à côté du lit de mort de ma femme, me demande ce que c'était et note ma réponse sur son calepin. C'est seulement plus tard que je pris conscience qu'en voyant une morte étendue sur un lit, à moitié nue et sans marques apparentes sur le visage ou le corps, elle s'était tout naturellement demandé : Comment cette femme est-elle morte ?
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Dans le Noir-Etang
Est partie ta maman
Noyée par la mangeuse d'hommes
p.313
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Loretta m'avait fait remarquer un jour que les fins des livres de Julian sonnaient toutes comme un glas. Cela correspondait-il réellement à son état d'esprit lorsqu'il en écrivait les dernières lignes ? Ou bien, comme dans Les Tortures de Cuenca, au sentiment que la vie est une belle canaille spécialiste des coups tordus qui n'épargnent personne.
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Plus sombres à mes yeux ce soir-là ?
Quel lieu commun, décrétais-je, portant un jugement critique sur ce que je venais pourtant de ressentir. Trop annonciateur de la suite. Dans un roman, comme fin de chapitre, il ne manquerait pas d'agacer le lecteur le plus exigeant.


4

- Lorsque Bernal Diaz del Castillo...
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Il faudrait savoir se contenter du simple fait d'être vivant.
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Tout ce qu'on peut offrir à ceux qui vous aiment, c'est l'illusion qu'on les aime en retour.
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Sandrine : prénom dérivé du grec ancien , diminutif d'Alexandrine , féminin d'Alexandre qui signifie "celui qui protégé les hommes " .
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Impressionnant de maîtrise dans la construction de l'intrigue.
Un style incisif et impeccable
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l'air était immobile, figé dans le manteau de brume étalé au-dessus de l'eau et sur tout le reste autour de nous, jusqu'à ce que, soudain, je distingue une silhouette qui venait lentement dans notre direction, déchirant la grisaille à mesure de son approche, de sorte qu'elle semblait se lever tout doucement vers nous, tel un cadavre remontant à la surface d'une eau trouble.
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Elle l’avait peint tel que nous sommes tous, limités, aussi tourmentés les uns que les autres par des amours conflictuelles, essayant, du mieux que nous le pouvons, de trouver notre place entre la passion et l’ennui, l’extase et le désespoir, la vie à laquelle nous ne pouvons que rêver et celle qui nous est insupportable.
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Je me rappelle avoir gravi l'escalier quatre à quatre, m'être affalé sur mon lit et avoir relu le livre de M.Channing de la première à la dernière ligne. Une phrase me frappa à jamais : « La vie ne vaut d'être vécue qu'au bord de la folie
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Ils se regardèrent un bref instant en silence, mais avec une telle intensité et une telle attirance que la petite distance qui les séparait semblait plus qu'ils ne pouvaient supporter. Ce fut en cet instant que je mesurai pour la première fois la profondeur de ce qu'ils en étaient venus à éprouver l'un pour l'autre. Ça avait émergé lentement, graduellement, ça s'était construit de jour en jour, de parole en parole, de regard en regard jusqu'à ce que, finalement, ça brise la surface de leur éternel respect des convenances et flamboie irrésistiblement entre eux, transformant la moindre démonstration d'amitié en ruse d'amants.
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Je connaissais parfaitement l'idée que mon père se faisait du bonheur, les satisfactions qu'il signifiait pour lui : une vie marquée par des événements prévisibles et de faible portée, étriquée et sans inspiration, pâle compensation aux aspirations plus profondes et plus insistantes qui devaient bien le tenailler de temps à autre.
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-- Tu ne veux pas me la montrer ?
Je sortis de ma rêverie pour découvrir que Meredith tirait sur la photo que je retenais sans réfléchir entre mes doigts.
-- Bien sûr que si.
Je lâchai la photo et regardai Meredith, qui examina le cliché sans émotion.
--Et pourquoi la cherchais-tu ? s'étonna-t-elle ?
Je haussai les épaules.
--Je ne sais pas. Parce que c'est la dernière où tout semble... (ma voix se brisa) normal.
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Rien ne s’achève du jour au lendemain, lâcha Danforth d’un air de ne pas y toucher. Et certaines choses, jamais. Elles font des ricochets à l’infini.
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Les espoirs inassouvis cachent un glaive sous leurs habits
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Quand j'atteignis la porte de la petite maison en bois, j'avais complètement accepté cette réalité, et j'avais la certitude que l'on ressent lorsqu'on croit avoir enfin découvert le complot qui nous a dérobé notre bonheur, et révèle des cartes si longtemps cachées.
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Mais une véritable discussion, c'était autre chose. Les vraies conversations sont porteuses de rêves et d'espoirs, elles font tomber les masques. P. 224
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C'était une belle matinée d'avril 1954, un peu moins d'un siècle après le début d'un conflit qui, à son terme, avait rendu orphelins la moitié des enfants du Sud.
J'avais vingt-quatre ans et, depuis trois ans, enseignais au lycée de Lakeland. A l'époque, là comme partout ailleurs, il existait une ligne de démarcation entre les races et les classes sociales, matérialisée par un splendide secteur des Plantations, où mon père habitait toujours, et un nouveau quartier sud où se concentraient artisans et commerçants locaux dans de modestes maisons de plain-pied accolées les unes aux autres le long de petites rues bordées d'arbres. Les ouvriers qui travaillaient dans les quelques usines de la ville résidaient dans une zone du nom de Townsend, qui consistait en de petites maisons bâties sur des terrains tout aussi petits pouvant tout de même contenir un soupçon de pelouse. Un peu plus à l'est, on trouvait la catégorie de gens pour qui, selon l'histoire ancienne, l'auberge affichait toujours complet, et qui vivait dans le quartier connu sous le nom des Ponts.
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