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Citations de Timothée de Fombelle (1016)


On croit que l'art du mensonge est l'art de la vraisemblance. C'est faux. Rien ne semble plus vrai que l'invraisemblable.
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Chez les Oko, le mot « alma » signifie « libre ». Mais ce genre de liberté n’existe dans aucune autre langue. C’est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l’être pour toujours. Le père d’Alma raconte que chez lui, ce nom pourrait se dire "marquée au fer rouge de la liberté".
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«C'est la peur qui fait tomber.»
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Je relis ces lignes que jamais je n’aurais pensé écrire un jour. Des mots traversés par la vie d’une fée. Rien ne me préparait à la familiarité des fées.
Je les mettais dans le même panier que toutes ces créatures indéfiniment recyclées dans le grand magasin du merveilleux.
L’imaginaire de chacun est pour moi unique et impossible à dupliquer. Une réserve, un sanctuaire intime. Dans chacune de nos têtes, des bestioles étranges, un herbier et de petits peuples, mais je ne supportais pas les fées ou les farfadets qui se promenaient d’une tête à l’autre comme des poux. Pourquoi se laisser imposer des créatures inventées par d’autres?
Mais les histoires nous font changer. Et certaines rencontres nous retournent sur le dos comme des tortues. Elles nous obligent à nous laisser faire.
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Chasser, cultiver, soigner, chanter ou se battre. Dans chaque Oko se réfugie l’un de ces pouvoirs. (page 348)
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Elle compare son chant à une pirogue dans le torrent. Elle dit que sa voix nage dans le courant des larmes. Elle parle de la voûte très basse des branches sur le fleuve et chacun regarde au-dessus de sa tête le plafond de l’entrepont en y voyant des lianes et des oiseaux. (page 345)
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C’est la meilleure heure pour marcher. Ils ont dépassé toute fatigue. La lune est comme une huile brillante que leur corps. Il leur semble que l’air ne résiste pas et qu’il suffirait d’un coup de talon pour s’envoler. La lune efface toutes les étoiles. On voit seulement étinceler dans les arbres le regard jaune des galagos, ces petits animaux aux yeux plus grands que le corps. (page 102)
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Tous les chagrins valaient mieux que l'incertitude.
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À force d'être encerclée par les prisons des autres, la liberté de Nils Amen était devenue un sombre cachot.
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[...] les mots importants doivent être envoyés d'un souffle comme les flèches des sarbacanes.
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La tristesse. C'est quelque chose qui peut remplir la vie. Et tourner dans toi jusqu'à ta mort.
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" C'est la peur qui fait tomber. (...) Quand on vit dans la peur, on tombe à chaque pas. C'est la peur qui nous fait tomber. Maintenant qu'il se savait au-dessus d'un lac, il ne craignait plus de glisser: l'eau amortirait sa chute. Et comme il n'avait plus peur, il ne glissait plus" (p.38)
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"L’équinoxe, dit Sim Lolness.
-Les quoi?
-L’équinoxe de printemps.
-On se fiche de vos kinox!"
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Gabrielle de Polignac est depuis sept ans la gouvernante des enfants royaux. Louis-Charles, le petit prince de quatre ans, loge dans les appartements voisins, tandis que l’aînée, Madame Royale, douze ans, habite les dix pièces juste à côté. Depuis qu’on réduit les budgets du château, il n’y a plus que cinquante personnes au service de ces deux enfants.
(page 380)
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Jour après jour, Alma va découvrir le quotidien de cette prison flottante : la chaleur, la puanteur, les cris pendant la nuit, les malades qu’on met à l’écart, ceux que l’on nourrit de force, ceux qui ne reviendront jamais dans l’entrepont, les requins qui suivent patiemment le navire. (page 288)
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Qui ne se souvient pas du jour où il a renoncé à son plus beau rêve ?
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La vallée est entièrement fermée par des falaises. Elle est belle et chaude comme un paradis. Elle ressemble à une main immense remplie de prairies, d'arbres et de bêtes sauvages. Une main ouverte qui donne tout ce qu'il faut pour vivre : la nourriture, les nuits étoilées et les petits singes dans les branches pour s'amuser. Elle donne les pluies battantes dans lesquelles ils s'enfoncent tout nus en courant, les siestes entre leurs parents, les hautes herbes qui penchent quand passent les lions ou le vent.
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«  L’enfant est une île .Il ne sait et ne possède rien. Il devine des forces immenses sous les bandelettes qui serrent son corps .
Pour lui, le lendemain n’existe pas. Le passé a déjà disparu.L’enfant commence par être cet instant suspendu , désarmé , qui jaillit comme un bouchon au milieu de la mer et regarde autour de lui. »
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Mais les grands secrets qu'on ne partage pas finissent par s'effacer un peu [...] Ces secrets se mélangent aux rêves. Et quand on les réveille, ils nous rappellent seulement notre solitude.
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Chers libraires,
[...]
Il m'a suffit de quelques lignes pour que réapparaisse l'imaginaire, par bouffées. Je ne pouvais pas m'en empêcher. L'imaginaire rendait ce monde vivable.
Victoria vit au milieu des livres et des histoires. Mais comme moi, elle va se cogner pour la première fois au réel. Je me souviens d'un personnage, dans une pièce de théâtre que j'ai écrite quand j'avais dix-sept ans. Il s'écriait : "Le vrai, c'est quand on ferme les yeux : le noir s'allume et tourne !" Victoria, elle, va ouvrir les yeux et trouver cela encore plus beau.
[...]
Je vous confie donc ces pages, chers amis libraires. Victoria rêve est un roman sur la force de la lecture et de l'imaginaire aujourd'hui, envers et contre tout. [...] C'est un petit livre sur les grands livres qui nous habitent.

Timothée de Fombelle

(épreuves non corrigés à destination de libraires)
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