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Critiques de Tonino Benacquista (1386)
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13 à table ! 2021

Comme d'habitude, j'ai trouvé ces nouvelles inégales et certaines - une en particulier - m'ont plus marquées que d'autres. Le thème en était "Premier amour" et voici mon ressenti au gré de ma lecture des nouvelles de :

- Tonino Benacquista : ce qu'il est advenue de son premier amour change un homme au moins pour un jour.

- Philippe Besson : j'ai trouvé ce rappel d'autres histoires, réelles celles-là (Gabrielle Russier qui a marqué ma jeunesse et le couple présidentiel que l'auteur évoque à la fin du récit) facile et de peu d'intérêt.

- Françoise Bourdin : c'est l'histoire gentillette d'une petite fille myope devenue adulte qui retrouve son premier amour et ses souvenirs d'enfance.

- Maxime Chattam : une théorie tentante ? Celle d'un compte à rebours.

- Jean-Paul Dubois : on ne comprend pas tout de suite de qui il s'agit ; c'est de loin la nouvelle que j'ai préférée et j'en ai pleuré (en me souvenant de certains êtres toujours trop tôt disparus).

- François D'Epenoux : cette belle petite histoire est un peu trop émaillée de publicités des années 70 ...

- Alexandra Lapierre : une nouvelle assez réfrigérante (mais bien meilleure que celle de Philippe Besson, à mon humble avis).

- Agnès Martin-Lugand : trop sentimental pour moi.

- Véronique Ovaldé : très courte nouvelle absolument effrayante.

- Romain Puèrtolas : histoire surprenante à laquelle j'ai cru jusqu'à la fin (je ne peux rien dévoiler).

- Eric Giacometti et Jacques Ravenne : une histoire satanique que j'ai moins appréciée.

- Olivia Ruiz : nouvelle glaçante et réaliste.

- Leïla Slimani : cette histoire ressemble beaucoup à celle d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; lequel des trois a copié l'autre ?

- Franck Thilliez : cette dernière nouvelle n'est pas la moins bonne et ce voyage dans le temps est assez émouvant.
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Malavita encore

Quelques années après les faits rapportés dans le tome 1, Fred et sa famille sont toujours dans le programme de protection des témoins du FBI. Fred a déjà publié deux livres, Maggie a ouvert un resto à Paris, Belle est toujours aussi belle et Warren a le projet de s'installer aussi loin qu'il le peut avec la fille de ses rêves. Sauf que Fred a l'angoisse de la page blanche, que Maggie a des problèmes avec la concurrence, que Belle s'est entichée d'un mec qui la mésestime et que tout ça amène forcément à quelques rebondissements...



Il y a presque quatre ans, quand j'ai fini le tome 1 que j'avais beaucoup apprécié, j'avais tout de même émis l'idée que le tome 2 risquait d'être de trop, vu que franchement l'histoire n'appelait pas à être complétée. Ô combien j'avais raison...

Pendant les deux premiers tiers du récit, on assiste au nouveau train train quotidien de la famille Wayne anciennement Blake qui s'est fait un trou dans le territoire français. Chacun vaque à ses propres occupations et a ses propres projets, tout en étant toujours tous surveillés par le FBI. Franchement à ce stade et sur plus de 250 pages, on s'en fout de ce que les membres de cette famille sont devenus. Jusqu'à un sursaut page 260 de l'édition de poche quand les vieilles habitudes reprennent le dessus, quand le sang dans les veines se réchauffe, la violence constituant l'essence même de ces personnages se réveille après un long sommeil tumultueux. La succession d'évènements sur chaque personnage ranime l'attention du lecteur à qui on offre de beaux moments dignes du tome 1. Que ce soit Belle, Warren, Fred ou Maggie, tous récupèrent la fougue enfouie qui les caractérise. On s'attend même à ce que Fred venge sa femme à qui on a causé des misères de manière grandiose.

Sauf qu'en fait non, le soufflé qui avait enfin commencé à monter dans le four s'est complètement ratatiné. Fred en réalité s'échappe aux Etats-Unis non pas pour trucider le géant de la pizza qui a fermé le business de Maggie mais juste pour s'échapper et se retrouve seul sur une île déserte, Maggie trouve la justice grâce à un pauvre livre publié, Belle veut former une famille avec un type qui l'a méprisée et Warren a perdu ses rêves de relation idyllique toute tracée avec sa fiancée.

Vous appelez ça une fin, vous ? Avait-on vraiment besoin de savoir ça après les évènements du tome 1 ??

En plus, la chienne Malavita, qui avait un rôle crucial dans le tome 1 d'où le titre du bouquin, ne sert à rien ici et n'apporte rien du tout au schmilblick. Au vu du tome 1 et du titre de ce tome 2, on était en droit de s'attendre à ce que cette chienne sauve encore la mise à ses maîtres par inadvertance. Mais que nenni, donc aucun intérêt, donc vous pouvez passer votre chemin et vous contenter du 1.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Les aventures de Lucky Luke d'après Morris, t..

Le travail d'Achdé est assez remarquable, respectueux du grand Morris. Mais pour ce qui est du scénario, je ne sais pas, il y a du mouvement, de l'action, des idées, mais il y a toujours quelque chose qui me gêne. le sujet ou chacun des Dalton part de son côté, c'est déjà dans “Les cousins Dalton”, il y a aussi l'idée de “Les Dalton se rachètent”, et lorsque Lucky Luke prend la peau du bandit, on retrouve ça dans “Billy the Kid”. J'ai l'impression que les nouveaux scénaristes reprennent ça et là des idées déjà utilisées et constituent une sorte de patchwork, mais l'intérêt de la série à l'époque de Goscinny ne se situait jamais dans l'originalité du dénouement, c'était le traitement, le large éventail de gags sur plusieurs registres qui en faisait tout le sel, si on résume en cinq ligne un scénario de Goscinny, on se rend bien compte que c'est très superficiel et simplissime. Ici, non seulement le récit n'est pas si original que ça, mais il est parfois trop compliqué et pour ce qui est de l'humour, rien à faire, personne n'arrive à se mettre à la hauteur de René Goscinny. Je viens dans la foulée de relire “Le 20e de Cavalerie”, et on en est encore très loin. En voulant donner plus de poids à Jack et William, ils font perdre de la contenance à Joe et Averell, comme si le principe des vases communicants s'appliquait ici, et sur le plan de la légalité, la chute est un peu bancale, Lucky Luke n'est plus tout à fait le chevalier servant du bien contre le mal. L'histoire est plaisante, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas tout à fait mon Lucky Luke, j'ai l'impression que les suites sont moins fidèles à l'esprit que les réappropriations comme “Jolly Jumper ne répond plus” de Guillaume Bouzard et “L'homme qui tua Lucky Luke” de Matthieu Bonhomme. Pourtant, le nom des scénaristes de ce numéro était plutôt alléchant. J'aimerais retrouver les rires procurés par “Le 20e de cavalerie” ou ”L'héritage de Ran-Tan-Plan”... J'attends toujours le scénariste à la hauteur de ces personnages. Bref, encore un nouvel auteur et toujours pas d'étincelles.

Je donne sans doute l'impression d'être un “c'était mieux avant”, détrompez vous, j'estime que beaucoup de séries s'en sortent très bien, Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer et beaucoup de séries d'action, mais René Goscinny doit être maudit, ou juste inimitable (je me demande si pour Astérix ce n'est pas pire).

PS. La série de dessins animés "Les Nouvelles aventure de Lucky Luke" par Olivier Jean-Marie chez Xilam était pourtant très réussie et vraiment drôle.
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Dieu n'a pas réponse à tout, tome 1

Dieu, qui n'a pas pas forcément réponse à tout, fait appel à des personnalités peuplant son paradis aussi diverses que Homère, Marilyn Monroe, Freud, Al Capone, Mozart ou Louis XIV pour lui donner un coup de main sur terre. Le tandem Benaquista et Barral leur font reprendre du service pour affronter des problèmes bien d'aujourd'hui, utilisant évidemment les compétences de chacun.

Les confrontations improbables s'enchaînent avec humour : Al Capone aidant la police, et surtout Louis XIV prenant en main des Sdf pour les aider à quitter la rue et même fonder un parti politique.



C'est drôle, insolite, parfois tendre.

Bref, une BD très réussie, aussi bien le graphisme que les textes : que demander de plus !

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La Boîte noire et autres nouvelles

Il y a peu je m'étais promis de renouer avec la plume de Tonino Benacquista. Pour ce faire j'ai choisi ce recueil de 5 nouvelles.



La Boîte noire donne le titre au recueil. C' est la boite où tout un chacun a enfoui ses faits et gestes, ses pensées les plus secrètes. C'est "grâce à une nuit dans le coma" et à la prise de notes d'une infirmière férue de psychanalyse que Laurent Aubier aura l'occasion de l'ouvrir ... Jubilatoire



La volière est un texte plein de tendresse, de fidélité à l'enfance. Emouvant à souhait , sans doute ma préférée.



Un temps de blues : un homme à la mitan de sa vie, aura t'il ou non l'énergie de se lever demain matin? A lui de se convaincre qu'il est encore capable du meilleur et que la vie en vaut la peine.



Transfert. Un couple, douze ans de mariage, Madame est convaincue que Monsieur fait une dépression, veut le convaincre de consulter, le harcèle 24h/24 à ce sujet. Il finit épuisé, plus déprimé que jamais à consulter..... Vous avez déjà entendu parler de Transfert? Chute improbable quoique !



Que dire de la dernière nouvelle: la pétition? J'avoue n'avoir adhéré ni au sujet ni à l'écriture . Quand les évènements s'enchainent , que l'imprévu s'en mêle il y a de quoi perdre le Nord. Et si je n'avais rien compris , va savoir?



Rendez-vous presque réussi .





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13 à table ! 2022

Comme chaque année, j’ai acheté et lu le dernier 13 à table : cette édition promettait d’être légère puisque le thème portait sur les vacances. Curieusement, pas mal d’auteurs les ont associées à des souvenirs d’enfance, vrais pour la plupart à mon avis et du coup, j’ai trouvé plus de ressemblances entre les nouvelles. Les vacances ne sont pas forcément synonymes de légèreté mais quasiment toutes les histoires se passent en famille.



Ma préférée est celle de Jean-Paul Dubois sur cet enfant qui découvre plus ou moins la politique mais j’ai passé un bon moment en lisant De Rosnay (pour le baume au cœur), Benacquista, Morel (nouvelle originale : le Président de la République décide de voyager incognito avec son masque sur la ligne Paris-St Lazare/Ermont-Eaubonne).

La nouvelle de Giébel et de Puertolas m’ont mise un peu mal à l’aise, mais pour des raisons totalement différentes : description d’une corrida d’un côté puis folie d’un homme de l’autre. D’Epenoux a choisi également de décrire une société de plus en plus violente.

Il n’y a pas une seule histoire que je n’ai pas aimée du tout.



La couverture, signée cette année encore Riad Sattouf, est belle et même si vous ne lisez pas ce recueil, achetez-le pour l’offrir à quelqu’un en plus de faire une bonne action pour les Restos du Coeur. Comme dirait Coluche (et plein d’autres encore aujourd’hui malheureusement) : « on compte sur vous ! »
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Dieu n'a pas réponse à tout, tome 3

Dieu n'a pas réponse à tout

Mais il sait déléguer

par Tonino Benacquista et Nicolas Barral

Chez Dargaud



Attirée par le nom de Tonino Benacquista , auteur emblématique des Malavita, je n'ai pas résisté au plaisir de découvrir un autre aspect de son talent, scénariste de bande dessinée en compagnie de Nicolas Barral qui signe les dessins.

Dieu sait déléguer c'est certain, Gandhi, Audiard, La Callas et Victor Hugo que du beau monde et pas con en plus.

J'en pleure.... de rire! Je souris bêtement en me posant l'éternelle question mais où donc va t'il chercher toutes ces idées dans le but certes de nous réjouir mais aussi bien sur de nous faire un brin réfléchir Quel bonheur de lecture.

Bref j'ai aimé j'ai lu et relu cet album.

Un grand merci aux éditions Dargaud pour leur confiance

#Dieunapasréponseàtout #NetGalleyFrance !
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Saga

Excellent roman de Tonino Benacquista !

Il s'impose avec brio en véritable visionnaire avec "Saga" publié en 1997, autour de quatre scénaristes de séries télévisées. À l'époque les séries n'avaient pas la même côte qu'aujourd'hui.

Il faut dire qu'il a choisi ce sujet central parce qu'il sait de quoi il parle, étant lui-même scénariste (il a travaillé notamment avec Jacques Audiard).

Marco, le narrateur, va croiser les chemins de Louis, Jérôme et Mathilde parce qu'ils sont tous les quatre en galère professionnelle et qu'ils ne vont pas être exigeants face aux besoins de scénaristes d'une chaîne de télévision. Ils ne vont pas se priver de pouvoir bosser sur un feuilleton même s'il est diffusé en pleine nuit. Leur esprit créatif va être en ébullition et ils vont se mettre à dire des choses face au cynisme de ceux qui les commande.

Ce qui est vraiment passionnant c'est la façon dont on les voit construire le scénario au fur et à mesure, la façon dont les idées surgissent pour créer une fiction. On assiste à une véritable mise en abyme où la frontière avec la réalité et souvent ténue.

Et puis, en plus des personnages attachants par leurs différences, Tonino Benacquista a eu la bonne idée de parler de la fiction par ceux qui la fabrique, comme une vue de l'intérieur.





Challenge XXème siècle 2021



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Malavita

La Malavita c'est la chienne, un bouvier australien qui tient son rôle dans ce récit. C'est aussi le nom donné à la Maffia, la mauvaise vie, qui tient son rôle, également, dans ce livre.

Pour le prix d'un, nous avons droit à deux livres, dont la confession de Giovanni/Fred, la balance, caché, lui et sa famille, par le FBI dans le cadre de la protection des témoins, dans une petite ville de Haute-Normandie (imaginaire) de sept mille habitants. La confession tapée sur une vieille machine à écrire à rubans, genre Remington, ne manque pas de sel. Benacquista tente un style différent et y réussit, parfois. Le naturel revient vite au galop et il est difficile de croire que l'auteur de cette confession est un amateur, novice de l'écriture.

L'histoire racontée par Benacquista est noire de chez noire, la Mafia, le contrat, purée vingt millions de dollars ! Enfin c'est justifié, le capo di capi est tombé, ça se paye, non ?

il est démontré qu'un truand, un voyou, un Homme, un vrai, le restera toujours, contre vents et marées, comme on dit par ici, et ce, quelle que soit sa destination et son nouveau mode de vie. apparemment ce serait vrai, du moins selon l'auteur et pourquoi ne pas le croire ?

Donc, au bord de l'Avre, rivière paisible s'il en est, on rejoue "Réglements de comptes à O.K. Corral", mais sans Burt Lancaster, ce qui manque un peu, soit dit en passant.

Il faut, en grattant un peu, voir dans la main mise, par la descendance dudit truand, sur la ville, le vide de l'existence de ces pauvres mômes comme celui de la compagne de Fred, qui se lance, à corps perdu, dans le bénévolat social pour laver la boue accumulée au fil de la grande truanderie du chef de famille.

Globalement, si l'on retire, les péripéties du "Bulletin des élèves du lycée Jules Vallès", qui sont rigolotes à souhaits, il n'y a guère d'humour et j'imagine, très bien, la vie insoutenable, telle qu'elle est décrite, de cette famille comblée, vivant dans la pollution du New Jersey, obligée de subir l'agression de la campagne normande.

En fait ce n'est pas si mal que cela et suffisamment bien écrit pour ne pas descendre en flèche un livre comme celui-ci, qui, s'il ne représente pas un summum ni de la littérature classique ni de la littérature policière, a été agréable à lire et a représenté un bon moment que je ne regrette pas.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Malavita

Un titre mystérieux et une quatrième de couverture plus que succincte, voilà qui intrigue le lecteur potentiel.

Et pourtant on entre très vite dans ce roman plaisant et plein d'humour.



Une famille Américaine s'installe en Normandie dans la plus grande discrétion. Frédéric, le père est en effet un repenti de la mafia, bénéficiant du programme de protection des témoins du FBI. Malheureusement la discrétion n'est pas le propre des membres de cette famille et leur séjour va bientôt déraper.



L'auteur n'a pas construit un scénario extraordinaire mais met en oeuvre quelques idées intéressantes en particulier sur le cheminement à travers le monde d'un journal qui va déclencher une expédition punitive depuis les Etats Unis.

Ce roman sans prétention vous fait passer un très bon moment de détente et on court, page après page vers le dénouement de l'histoire (Même si la fin ne relève pas non plus du génie).

On apprécie cependant le côté « Clochemerle » du récit.

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La Maldonne des sleepings

Le jeune Antoine employé des couchettes sur le Paris-Venise doit prendre en charge les voyageurs, c'est à dire le passage en douane et la collecte des passeports (la Suisse et l'italienne) ainsi que le service réveil lors des arrêts en gare. Au cours d'un voyage il va devoir prendre en charge un passager clandestin poursuivi par d'obscurs hommes de main. Mais les choses vont vite tourner vinaigre.

Si j'ai aimé le style de Tonino Benacquista avec des expressions qui font mouche et surtout sa gouaille de titi parisien, j'ai moins aimé le contexte de La Maldonne des sleepings que j'ai trouvé daté : la collecte des passeports par l'employé paraît surréaliste ainsi que les passages en douanes qui ne vont pas spécialement parler aux jeunes lecteurs. Sur l'intrigue elle-même j'ai trouvé qu'elle démarrait assez tardivement (vers la page 100 sur 229 pages) et même si les évènements s’enchaînent par la suite à un rythme soutenu, je me suis perdue dans ce train où les différents protagonistes passent de wagons en numéro de couchettes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire........

Bref même si l'ai apprécié l'unité de lieu (ou presque) l'unité d'action et l'unité de temps qui inscrivent La Maldonne des sleepings dans un certain classicisme, je suis restée un peu sur ma faim, Trois étoiles, parce que j'aime bien le bonhomme et son humour à la Michel Audiard.
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Homo Erectus

Une confrérie, en quelque sorte : des hommes, exclusivement, se retrouvent le jeudi soir, dans des lieux différents à chaque fois. Ceci pour discuter de femmes, de mésaventures conjugales et/ou sexuelles... Après une période de crise, de souffrance, chacun d'eux va connaître un changement dans sa vie - pour le meilleur ou pour le pire ?



On suit ainsi quelques histoires spectaculaires (trois, principalement) qui sont autant de prétextes pour l'auteur pour disserter brillamment et avec humour sur le couple, les relations hommes-femmes, l'adultère, la prostitution (vue par un homme, cette fois) et surtout sur l'éternelle insatisfaction humaine.



J'hésite entre le formidable coup de coeur et un avis plus mitigé ; en fait j'ai oscillé entre les deux après 100 pages de lecture jubilatoire. De nombreux passages m'ont paru vraiment excellents (comme en témoignent toutes les citations relevées), tandis que je me suis ennuyée par moments. Réelles longueurs dans le livre ou manque de patience de ma part ?



Quoi qu'il en soit, ce roman est riche de réflexions percutantes, tantôt drôles, tantôt sombres, souvent très sages. Je le recommande vivement à tous les sexes.
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Saga

Quatre scénaristes sont embauchés pour créer une série dans le but d'assurer le quota de programmes français d'une chaine de télévision. Comme l’émission passera en plein milieu de la nuit et n'aura donc qu'une faible audience, le producteur se fout bien du contenu et de la qualité du programme. Il leur laisse donc carte blanche, et ils ont bien l’intention de s'en servir...



Dans ce roman plein d'humour, de tendresse et d'intelligence, Tonino Benacquista parodie avec brio le monde de la télévision et des médias. De manière plus générale, on peut y voir aussi une critique de la société dans laquelle nous vivons où l'argent et les faux semblants sont maîtres et où les réalités, comme les rapports humains, sont faussés. Même des années après ma lecture, je repense parfois au "quart d'heure de sincérité" de Saga et je souris en imaginant un monde un peu plus authentique où ce serait possible...



Comme souvent avec Benacquista, ce roman se dévore. Le style est fluide et émouvant et les personnages sont tous très attachants. On ne s'ennuie pas une seconde et même au contraire on en redemande : allez, s'il vous plait, encore un dernier épisode...
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La Commedia des ratés

Antonio hérite d'un vignoble dans le sud de l'Italie, ce qu'il n'a pas prévu ces les emmerdes qui accompagne le cadeau de son pote Mario.

Il se rend dans le village ou il s'aperçoit très vite qu'il est devenu un étranger.

On ne dira jamais assez le plaisir qu'on a à lire Benacquista. Ce roman prouve une fois de plus le talent et l'inventivité de ces textes. De rebondissements en arnaques, le prauve Antonio va déguster sec, mais ce retour au pays va être l'occasion de ce réconcilier avec le pays de ces origines. Entre tendresse et un humour plein de dérision,

la langue de Benacquista fait merveille, truffant le récit de mots italiens aussi savoureux qu'un tiramisu, on rit de bon coeur, et l'on finit son roman avec un seul mot en tête : encore.
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Malavita

Tonino Benacquista nous offre là un roman jouissif, bien écrit, divertissant et rythmé qui, en dépit de nombreux clichés et de quelques invraisemblances, n' a pas à souffrir de la comparaison avec le style d' un certain Donald Westlake.C' est le sourire aux lèvres que nous suivons les pérégrinations de cette famille américaine hors normes suite à son débarquement dans un petit village de Normandie.J'inscris dès à présent " Malavita encore" à mon pense-bête.
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13 à table ! 2022

Est-ce une petite fille aux allures d'Esther, ou le champ de marguerites dessiné par Riad Sattouf qui a attiré mon attention ? Ou peut-être le logo des Restaurants du Coeur ? Quelle est belle l'idée de transformer la lecture de quinze nouvelles inédites, en repas distribués par les Restaurants du Coeur !

Depuis huit ans, des autrices, des auteurs offrent une nouvelle et des partenaire solidaires permettent la réalisation d'un recueil dénommé "13 à table".

Les souvenirs de vacances, tel est le thème retenu pour cette édition 2022.

J'ai beaucoup aimé lire l'ensemble du recueil, m'évader pendant quelques heures, partir en vacances, retrouver des images du passé... J'ai particulièrement aimé le jeune figurant, qui, pendant quelques heures, incarne un jeune soldat qui revient de la guerre ; et Millicent et Imogen qui se retrouvent dans une maison de retraite et montent un spectacle. L'escapade, le temps d'un aller-retour Saint-Lazare Ermont-Eaubonne d'un homme célèbre s'offrant "une petite vacance" et se frottant à la vraie vie, m'a beaucoup fait fait rire.

Merci à Tonino Benacquista, Françoise Bourdin, Martine Carrère d'Encausse, Jean-Paul Dubois, François d'Epenoux, Karine Giebel, Marie-Hélène Lafon, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Etienne de Montety, François Morel, Romain Puértolas, Tatiana de Rosnay et Leïla Slimani pour des textes bien écrits, des images qu'on n'oubliera pas. Merci à Cyril Lignac pour son Poulet au Citron, qui malgré son titre n'est pas une nouvelle policière. Une bise à Esther !

Je n'oublie pas de souhaiter de Belles lectures 2022 à toutes et tous les Babeliotes.



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13 à table ! 2022

En général, j'achète ce volume de nouvelles ou je l'offre, car cela permet de financer 4 repas.

Le thème général cette année était de raconter des souvenirs de vacances.

Cela donne lieu à des nouvelles très variées où les souvenirs peuvent être heureux ou tragiques. Chaque auteur laisse libre court à son imagination.

C'est inégal, bien sûr. Certaines nouvelles sont très réussies (avec une belle chute qu'on ne voit pas venir), d'autres sont plus banales ou moyennes.

L'important c'est plutôt de faire une bonne action en achetant ce livre.

Cette année, on notera la présence de ... Cyril Lignac.
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Romanesque

Après avoir refermé ce livre au bout de quelques pages seulement, assez décontenancée par rapport à ce que Tonino Benacquista avait pu écrire jusqu'à présent, j'ai repris ma lecture quelques jours plus tard, ne voulant pas rester sur cette première impression... Une fois sa "mécanique" dévoilée, ce roman a finalement su me surprendre, me capter et m'entraîner avec plaisir dans ce "road-movie" à la fois médiéval et contemporain, qui pose quelques questions sur les sentiments, la société et la religion.
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Malavita

Lorsque la famille Blake s'installe dans la petite bourgade de Cholong-sur-Avre, Normandie, la population locale est loin de se douter qu'elle vient d'accueillir un baril de poudre explosif. En effet, si ces américains du New Jersey sont forcés d'emménager dans ce trou perdu, c'est parce qu'ils ont été condamné à l'exil à cause des actes du père de la famille. Et ce passé qu'ils fuient pourrait bien les rattraper un jour...



J'ai découvert Tonino Benacquista avec Les Morsures de l'aube, un roman sur les nuits parisiennes avec une fin décevante, mais dont la plume et l'ambiance m'avaient beaucoup plu. Malavita est une histoire totalement différente, mais j'y ai retrouvé avec plaisir le style de l'auteur, mélange d'humour et de cynisme, une écriture moderne, mais avec des phrases bien tournées. La lecture est très agréable.



Le roman est grosso modo découpé en deux grandes parties, avec un chapitre pivot génial qui raconte l'improbable voyage d'un journal local (ceux qui auront lu comprendront).

La première partie raconte comment les américains s'adaptent à leur nouvelle vie. Mais rapidement, c'est Cholong-sur-Avre qui s'adaptera aux Blake, et non l'inverse. Ensuite, le roman devient plus un thriller, tout en conservant son humour bien particulier.



Malavita est souvent cité comme le meilleur roman de l'auteur. Pour n'en avoir lu que deux, je ne peux décemment pas confirmer, mais cela ne me surprend pas. J'ai apprécié de bouquin et j'en reprendrais bien encore.

Ça tombe bien, une suite existe et elle s'appelle... Malavita encore.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Malavita

Une famille en apparence comme tout le monde mais qui cache en réalité bien des secrets. Ce livre nous entraîne dans une aventure folle, d'une famille légèrement atypique, un récit drôle et haletant qui nous fait passer un bon moment.
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