Tsukasa Hojo

A nouveau deux morceaux d’histoires dans ce huitième tome.



Tout d’abord, la suite de l’histoire entamée dans le tome précédent, où notre tueur de Shinjuku devait (de nouveau) jouer au garde du corps pour une jeune et jolie héritière d’une riche famille. Une jeune fille qui ne connaît rien à la vraie vie et à l’amour et qui a décidé de travailler dans un fast food dans un des quartiers mal fréquentés de Shinjuku. Elle pourra cependant compter sur notre City Hunter pour tenter de lui enseigner sa vision de l’amour et pour la protéger.



Dans la deuxième histoire, Ryô est engagé par le président d'une société de production afin de protéger les 20 candidates qui vont passer une audition publique pour un rôle au cinéma. Un récit qui va se concentrer sur la plus jeune des candidates : une jeune fille du nom d’Etsuko Kashima qui n’a que 16 ans et qui n’a jamais connu son père. Une histoire dont la conclusion est à découvrir dans le neuvième tome.



Deux histoires où les capacités de garde du corps ne seront pas trop mises à l’épreuve, étant donné que les plus gros problèmes que notre détective devra surmonter se situent au niveau de son pantalon et de son fameux Mokkori. La pire chose qu’il devra d’ailleurs affronter est une ceinture de chasteté !

En plus de la fin du récit précédent, où Ryo avait pris la défense d’une femme et d’un jeune garçon bien précoce pourchassés par des agents secrets de leur pays, ce septième tome est composé de deux histoires gentillettes et n’est certainement pas le meilleur de la série au niveau scénario.



Dans la première partie du tome notre étalon de Shinjuku va faire connaissance avec (le popotin de) Kasumi, sorte de croisement entre CatWoman et Cat’s Eye. Cette cleptomane de profession va charger Ryo Saeba de voler une tulipe noire auprès d’un pseudo savant fou local. A part la noblesse du but de cette mission qui peut émouvoir, le récit n’est pas très palpitant et les gags très prévisibles.



Dans la deuxième histoire notre tueur de Shinjuku va (de nouveau) devoir jouer au garde du corps pour une jeune et jolie héritière d’une riche famille et qui a décidé de travailler dans un fast food dans un des quartiers mal fréquentés de Shinjuku. La suite de cette histoire dans le tome suivant devrait nous en apprendre plus sur la qualité de ce récit qui n’a pas l’air très original à première vue.



Bref, un tome assez faible par rapport aux précédents.

Ce sixième tome commence par la fin de l’histoire précédente, où Ryo Saeba tentait de délivrer une jeune croupière de l’emprise d’un clan Yakuza. Malheureusement cette fin d’histoire est plutôt bâclée et ne prend que quelques pages.



Ensuite, Ryo Saeba va se retrouver garde du corps d’une jeune chanteuse japonaise et on va donc le retrouver dans un rôle qui n’est pas vraiment nouveau pour lui et donc dans une histoire sans trop de surprises.



Dans la troisième histoire (eh oui, trois histoires dans ce tome), Ryo va prendre la défense d’une femme et d’un jeune garçon bien précoce qui sont pourchassés par des agents du pays duquel ils se sont enfuis. Une histoire un peu plus originale, mais qui ne couvre donc qu’une partie réduite de ce tome.



Heureusement, l’humour est toujours au rendez-vous et au niveau du graphisme, Tsukasa Hojo va même battre le record du monde des gros plans dans ce tome.

Un quatrième tome où l’on va retrouver deux histoires de notre City Hunter.



Dans le premier récit, Ryo Saeba doit de nouveau jouer le garde du corps pour une jeune et jolie fille. City Hunter met d’ailleurs lui-même en question le peu d’originalité de l’auteur dans une des cases. Ce n’est d’ailleurs pas la seule interaction avec l’auteur dans ce quatrième tome.



L’humour est toujours très présent, avec entre autre un jeu de torture des kidnappeurs, qui est assez loufoque. Ryo Saeba utilise toujours l’érection comme moyen d’expression de ses sentiments primaires, alors que sa partenaire Kaori Makimura a opté pour un gros marteau qui fait bien mal.

Par contre, quand on remarque que les textes des dialogues dans la dernière case de la première planche du chapitre 33 sont inversés, cela fait un peu tache dans une réédition de luxe.



La deuxième histoire est construite selon la recette de Golgo 13 ("Best 13 of Golgo 13") : un tireur hors-norme et le choix d’une arme d’exception. Une deuxième histoire qui est d’ailleurs à suivre dans le prochain tome.

Deux nouveaux contrats pour notre City Hunter dans ce troisième tome et plus d’affrontements avec l’Union Teope.



Notre tueur de Shinjuku est toujours aussi efficace, faisant toujours penser à l’autre emblématique tueur du manga, Golgo 13 ("Best 13 of Golgo 13"), auquel Sayaka fait d’ailleurs allusion en début de tome.



Une Sayaka qui tombe amoureuse de notre étalon de Shinjuku, tout comme l’actrice qu’il doit protéger dans la deuxième affaire. Si on tient en plus compte des sentiments de Kaori Makimura, son assistante, cela fait un peu trop de sentiments pour un polar. Cela détourne un peu trop l’attention de l’enquête même et donne un petit côté ‘shojo’ à ce tome, qui ne m’enthousiasme pas trop. Heureusement, l’humour caractéristique à cette série est toujours au rendez-vous, dans ce troisième tome de la réédition chez Panini Comics de cette série culte.

Alors que le tome précédent de cette réédition en format plus grand débutait par de petits contrats séparés pour notre City Hunter, celui-ci va se concentrer sur la guerre que livre Ryo Saeba à la mafia japonaise.



Comme le tome précédent a déjà planté le décor, les bases de l’histoire (et la fameuse Angel Dust) et les personnages, on peut directement se plonger dans la suite de ce combat que livrent nos deux compères à l’Union Teope.



Notre tueur de Shinjuku a l’humour et l’érection toujours aussi facile, et quelques remarques/situations font bien rire. Graphiquement, les pages entièrement colorisées peuvent donner un plus, mais les pages coloriées en rouge me laissent assez dubitatif. Heureusement celles-ci sont moins abondantes que dans le tome précédent. Mais, à part ce détail (et le prix), on ne peut qu’applaudir la qualité de cette réédition.

Je suis parfois assez critique envers la série depuis ses débuts, mais je dois reconnaitre que peu à peu certains défauts sont corrigés et que ça devient de plus en plus une bonne lecture.



Les auteurs continuent à s'éloigner du cadre d'origine tout en en prenant certains éléments clés et cela donne un joli résultat. Dans ce tome, on suit ainsi en parallèle l'affaire où Ryo, enfin surtout Kaori, protège la soeur de cette dernière sans qu'elle le sache, et une histoire de vengeance autour de J.J. Les deux s'emboitant merveilleusement bien et mettant en lumière aussi bien la superbe relation de confiance, voire plus, entre Kaori et Ryo, et celle qui est en train de se nouer de sempai à kohai entre Ryo et J.J.



Cela donne une lecture pleine d'humour et de rebondissement, l'auteur continuant à reprendre les codes de la série, telles que les incartades de Ryo avec les femmes ou les scènes d'échange de balles et de course poursuite en voiture. J'aime beaucoup. J'ai à la fois l'impression de me retrouver dans City Hunter et de découvrir de nouveaux épisodes.



Cependant, il y a toujours quelques petits ratés. Ainsi, certains dessins sont légèrement ratés au niveau des proportions, je pense à la course poursuite de J.J. où les rapports corps/véhicules ne vont pas. L'attitude bien lourde de Ryo, qui passait dans les années 80-90, a plus de mal à passer inaperçue de nos jours et fait vraiment harceleur de bas étage. Si des défenseurs(-seuses) du phénomène #MeToo passaient par là, il prendrait cher. De plus, on sent bien que ce n'est pas du Hojo. Je ne sais pas comment l'expliquer mais émotionnellement, on n'est pas autant impliqué.



Toutefois, j'ai passé un très bon moment. J'ai beaucoup aimé la dynamique entre Kaori et sa soeur, qui en révèle en fait beaucoup sur notre héroïne et sur Ryo, même s'il essaie de rester dans l'ombre. Je me suis amusée des nouveaux trouble-fêtes venant du passé de J.J., dont l'un ressemble à s'y méprendre à l'associé d'Edgard dans Edgard le détective cambrioleur. C'est très classique mais bien écrit.



Ainsi Sokura Nishiki continue à prouver que c'est dans les vieux qu'on fait la meilleure soupe. Sa reprise de City Hunter, même si elle ne vaut pas l'original et en est même bien loin, offre tout de même un très bon divertissement !
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Rapide tour d'horizon de la 2e guerre mondiale au travers de trois histoires courtes, scénarisés par un autre mangaka Shingo Nihashi (pour deux d'entre elles). trois points de vue qui dénoncent les kamikazes, ici des gamins de 17 ans envoyés au casse-pipe au nom de l'honneur national, la haine americains-japonais et son pendant l'amitié.

le trait est toujours aussi sublime. Les histoires tristes, dramatiques pour certaines. Des histoires pleines d'humanité.

Des histoires sérieuses qui changent du ton plus décalé des oeuvres de tsukasa.

Des dessin superbe, une histoire touchante et pleine d'humanité. Un bonheur de Tsubasa Hojo.

Des dessin superbe, une histoire touchante et pleine d'humanité. Un bonheur de Tsubasa Hojo.

Des dessin superbe, une histoire touchante et pleine d'humanité. Un bonheur de Tsubasa Hojo.

Nostalgique du dessins animé, je me suis mis à ce genre (le MANGA) très récemment. C'est le 2ème que je lis, je ne suis pas une spécialiste mais j'ai bien aimé mais je crois néanmoins préféré le dessin animé. Suite à lire très bientôt...

Ce neuvième opus est un peu particulier, dans la mesure où l'action se concentre davantage sur Toshio et Mitsuko Asatani. Il s'agit sans aucun doute de l'un des tomes les plus comiques de la série (surtout que Cat's eye est une série bien sombre, lorsqu'on y réfléchit bien): l'auteur fait le choix d'explorer la relation entre Hitomi et son inspecteur favori. Comme toujours, avec son style de dessin très cinématographique, Tsukasa Hojo nous offre des images épurées, délicates et expressives: c'est très agréable de feuilleter cet ouvrage réaliste dépourvu de fioriture. Concernant la construction des récits, une fois de plus, le mangaka réalise un beau travail: les histoires se suivent de manière limpide. Je pense que vous ne manquerez pas de bien vous amuser en lisant un certain chapitre au cours duquel Rui, l'aînée du trio, se costume en homme afin d'aller et venir à sa guise dans le commissariat Inunaki… le climat général de ce manga est par conséquent propice au rire, sans doute pour changer la donne, étant donné que les précédents tomes relataient essentiellement les stratégies et les opérations mises en œuvre par notre trio de charme afin de récupérer quelques unes des œuvres de la collection de leur père.



Ce qui me plaît le plus dans Cat's eye, c'est la manière dont l'auteur dépeint la vie de commissariat: au Japon, le poids de la hiérarchie est très marqué, quelle que soit la profession que l'on exerce: on découvre les pressions que les départements préfectoraux infligent aux commissariats de quartiers, les rivalités entre collègues.

Si certaines ficelles de l'intrigue sont un peu grossières (comme par exemple Toshio qui devient momentanément aveugle alors même qu'il se retrouve coincé avec Cat's Eye dans un puits...) j'ai néanmoins apprécié ce tome. Ce dernier est rendu un peu plus palpitant du fait que Toshio se retrouve contrait d'habiter sous le toit de sa dulcinée Hitomi. Cela complique les choses pour les 3 sœurs, c'est certain, mais cela pimente l'ensemble. Dommage que ce tome n'aborde pas la quête de vérité des sœurs, pourtant abordée dans le tome précédent.

C'est un manga que j'ai lu il a 2 ans et que j'avais bien aimé. L'histoire était originale : trois sœurs voleuses dont l'une d'elles est en couple avec le policier qui cherche à les arrêter. C'est plutôt drôle et sympa à lire, mais je dois dire que la fin du tome 15 est un peu décevante… Ce livre reste quand même un petit coup de cœur !

La première chose qui m’a bluffée, c’est le trait du mangaka. Difficile à croire que ce n’est pas Hojo qui a dessiné. Si on est vraiment très très pointilleux, on peut reconnaître des maladresses ici et là, mais sans plus. A ces débuts aussi, Hojo avait un dessin un peu plus maladroit, vais-je dire. Du coup, j’ai pu facilement me projeter dans la série, car je retrouvais des repères familiers. Mais le dessin se suffit-il à lui-même ? La réponse est non, pas vraiment.

Parlons scénario, maintenant. Quelques lignes plus haut, je vous disais avoir une impression de déjà-vu avec le résumé. Cela ne m’a pas quitté pendant la lecture. L’héroïne se retrouve projetée en plein milieu d’une affaire qu’elle connaît par cœur. Elle réussit à s’incruster et se fait passer pour une médium pour expliquer tout ce qu’elle laisse filtrer et qu’elle ne devrait pas savoir ou qu’il ne s’est pas encore passé. En bref, on est dans le fanservice à mort. Alors oui, c’est drôle, oui c’est bien dessiné, oui on retrouve bien l’univers de Tsukasa Hojo, mais est-ce original ? Pas tant que cela. C’est un petit trip distrayant mais quel est son avenir ? Part-on sur une série en quinze milles volumes ? J’espère que non.

En conclusion, ce premier volume de City hunter rebirth me laisse perplexe. Le scénario est bateau et ne repose que sur le fanservice. Je ne suis pas sûre que le dessin assez, certes bluffant, justifie l’existence de cette fanfiction officielle sur des milliers de tomes. C’est un bon délire, mais sans plus.
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Le manga City Hunter-Rebirth, quant à lui, ravira autant les nombreux fans que les néophytes, et permet de (re)découvrir la série sous un autre angle. Fidèle au chef-d’œuvre de Tsukasa Hojo, Sokura Nishiki prend brillamment la relève avec un récit dynamique, quoique manquant d’un méchant marquant. Entre les éternels coups de massue de Kaori et les tentatives maladroites de Ryo à vouloir désespérément tripoter la première venue, ce manga régalera les lecteurs.
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Voici un autre manga légendaire qui fit sensation dans les années 1980: Cat's eye, créé par le talentueux Tsukasa Hojo (le créateur de City hunter, Angel heart). Nous suivons les péripéties des sœurs Kisugi: Rui, l'aînée, Hitomi la cadette et Aï, la benjamine, tiennent un café appelé le Cat's eye. Toutefois, elles mènent une double vie. A la nuit tombée (il leur arrive parfois d'agir en plein jour cela-dit), elles endossent combinaisons d'acrobates et s'aventurent dans des musées afin de dérober des œuvres d'art. Elles avertissent toujours la police des larcins qu'elles s'apprêtent à commettre. Car Toshio Utsumi, inspecteur de police, n'est autre que le petit ami d'Hitomi, laquelle en profite afin de lui soutirer des informations sur les systèmes de sécurité des musées et les stratégies de la police. Toutes les œuvres d'art qu'elles dérobent viennent du même artiste, Michael Heintz, qui n'est autre que le père des trois voleuses. Le but des Cat's eye est d'attirer l'attention de leur père sur leurs vols, puisque la presse relate leurs cambriolages, afin de le rencontrer, puisqu'il a mystérieusement disparu. Les sœurs Kisugi ne sont même pas sûres que leur père soit encore au Japon. Si l'intrigue peut paraître répétitive puisqu'elle se concentre le plus souvent sur les larcins du trio Kisugi, les déboires sentimentaux d'Hitomi et de Toshio, la série a le mérite de très bien explorer la personnalité de ses personnages. Graphiquement, le dessin est superbe, et son style ne vieillit pas: les décors ont un style très cinématographique qui rappelle les films policier des années 1960 (on pense à Bullit, le film avec Steve McQueen, lors des passages qui décrivent des courses-poursuites en voiture). Intemporel, comme toutes les œuvres de Tsukasa Hojo d'ailleurs). Un véritable classique du manga, on ne se lasse pas de lire et relire les aventures de ces trois sœurs en quête d'elles-mêmes.

Ce second volume est plutôt pas mal, introduisant quelques nouveaux personnages et des trouvailles scénaristiques assez inspirées. De plus ça reste bien dessiné.

Intéressant même si ça reste répétitif.

J'ai lu du 07/03/2018 au 08/03/2018.

Une finale extraordinaire et à la hauteur de la série.

En effet, on voit le dernier vol de Cat's Eye, le plus dangereux et le plus dur. J'apprécie la tournure des évènements ainsi que l'intrigue.

Enfin, j'ai adoré quand tout est révélé à tout le monde et l'histoire entre Toshio et Hitomi est encore plus touchante.

Le seul bémol (qui n'en est pas un) est cette fin tellement triste pour nos tourtereaux mais tellement beau qu'en fait, ce n'est pas du tout triste mais on espérait un happy end avec un mariage. Dommage qu'on n'a pas la suite après l'accident d'Hitomi (qui est vivante je rassure).



Ma note : 10/10