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Critiques de Tsukasa Hojo (506)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 25 : Play ..

Dans "L’homme que je veux tuer !!", on nous présente Sonia Field la fille de Kenny Field, ancien partenaire de Ryo du temps où ils étaient guérilleros en Amérique Centrale puis où ils étaient chasseurs de primes aux États-Unis. Elle veut engager Umibôzu/Mammouth pour venger son père qui aurait été tué par Ryo : lui qui est en train de perdre la vue accepte, car c’est sans doute pour la dernière occasion de savoir qui de lui ou de Ryo est le meilleur des nettoyeurs… A partir de là Sonia Field n’est là plus que pour amener des éléments d’information sur le passé de City Hunter (qui en tant que problem solver n’a pas besoin d’avoir d’origin story, surtout quand leurs différentes versions ne s’accordent pas spécialement entre elles), Kaori veut empêcher Ryo d’aller au duel avec Falcon et Miki veut empêcher Kaori d’intervenir dans leur leur (duel qui est excellent par ailleurs, tant dans sa réalisation que dans sa conclusion). Cela aurait pu être très bien si on était pas dans la version 2.0 de l’histoire de Bloody Mary (avant le version 3.0 avec Mick Angel) : les similitudes sont trop grandes pour être honnêtes et c’est bien dommage !



Dans "Le grand-père débarque ?!", il y a clairement un petit côté Tarzan / Lord Greystoke car Michihiko Jingûji est persuadé que Ryo Saeba est son petit-fils Ryôichi Jingûji perdu en Amérique Centrale après la mort de ses parents dans un crash d’avion… L’humour joue beaucoup sur leurs similitudes dans leurs « petits défauts de personnalité », mais encore plus sur le master plan du papy : il intrigue pour forcer Ryo à épouser Haruka, la fille du meilleur amie de son fils qui est orpheline et qui aurait été promise à Ryôichi Jingûji. Heureusement Kaori veille : To Be continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 2 : Le Piège..

Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^



Ce tome 2 débute par la guerre entre le City Hunter et l'Union Teope qui se poursuit et s'intensifie ! le Général missionné par le mystérieux Maire doit éliminer à tout prix un Ryo Saeba impitoyable car en quête de vengeance… Nous sommes dans un actioner comme le cinéma des années 1980 savait si bien les faire, mais force est de constater qu'ici Tsukasa Hojo emprunte tout au presque à son mentor Buichi Terasawa : le super-vilain avec une arme à la place du bras, les gadgets et les situations jamesbondienne, l'organisation criminelle secrète avec son chef mystérieux et sa hiérarchie où chacun bute le subordonné qui a échoué, le mélange parfait entre action et humour et le dénouement epicness to the max ! (Pour ne rien gâcher Kaori joue peu ou prou le rôle de Lady ^^) L'épilogue est étrangement semblable à celui de "L'Enfer en retour", 7e partie du "Sin City" de Frank Miller pourtant sorti 15 ans plus tard : quel dommage que l'auteur ait shonenisé à outrance donc édulcoré au maximum son manga pour plaire aux vieux éditeurs conservateurs et aux jeunes lecteurs du Weekly Shonen Jump...

La suite du tome est consacré au premier contrat de l'équipe formé par Ryo et Kaori mais c'est truffé d'incohérences pour cause de changement de ligne éditoriale. On met en avant l'urgence de la guerre contre l'Union Teope qui va pourtant disparaître pendant une bonne quinzaine de tomes, Kaori presse Ryo de faire de l'argent avec la mafia alors que dans les tomes suivants elle va l'engueuler à chaque fois qu'il évoquera le sujet, et Ryo qui n'est pas insensible à la célèbre garçonne (qui l'a accepté comme partenaire pour la protéger de l'Union Teope) ne va pas arrêter de la bolosser pendant des tomes et des tomes... Toujours est-il que Ryo et Kaori finissent par travailler pour le parrain Nobuo Ryûjin qui leur demandent de veiller sur sa fille Sakaya qui a rompu avec lui pour fonder son propre gang d'adolescentes (on ne va pas se mentir il s'agit d'un clone visuel d'Hitomi Kisugi / Tam Chamade de sa précédente série "Cat's Eye"). Entre humour sympa à la Buichi Terasawa et gags potaches à la Weekly Shonen Jump, c'est aux côtés de Sakaya que Ryo joue le rôle d'un précepteur candide engagé son père. Chassez le naturel il revient au galop puisqu'il doit rapidement tomber le masque en affrontant les bikers cuir-moustache du dénommé « Tiger »… Les gags « mokkori » n'ont pas encore fait leur apparition dans la série, et je ne vais pas m'en plaindre hein ! (mais je note que Ryo qui dit aimer les vraies femmes et pas les jeunes filles se retrouve souvent à flasher sur des adolescentes de 15 à 20 ans : il faut bien aguicher le public cible du Weekly Shonen Jump)
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City Hunter rebirth, tome 4



Et ben voilà ce n’était pas difficile : avec ce tome 4 le mangaka sort des sentiers battus donc d’une zone de confort ronronnante pour faire du neuf, avec des enjeux différents du manga d’origine donc un véritable suspens. Au début Kaori / Saori et Yurika Tojo-In se disent que Tsukasa Hojo n’a pas raconté toute les vie de leurs héros favori dans leur manga chéri, jusqu’au moment où elles comprennent qu’en arpentant les voies de l’inconnu elles ne savent pas par avance ce qu’il va se passer donc qu’elles risquent désormais leurs vies…



C’est dommage que commencer par une 1ère partie très "Sous un Rayon de Soleil" : on reprend l’adulte piégée dans un corps d’enfant qui revit les joies et les peines de l’enfance, sauf que le pédéraste érotomane qui faisait plus figure de pré-adolescent attardé qu’autre chose est ici remplacé par un authentique psychopathe qui vit du business de la pédérastie (et on n’ose imaginer le pire). Le professeur Goda a toujours été premier en tout, il est persuadé d’être parfait et supérieur au reste du monde, et que donc il a tous les droits y compris exploiter et terroriser des enfants et qu’il doit rester impuni parce qu’il serait un génie… Bref un hominus crevaricus comme les élites autoproclamés en compte tant qui insupportent autant Tsukasa Hojo que Sokura Nishiki (n’est-ce pas, Madame Ségolène Royale alias la Dame Blanche du Poitou). Pas de chance pour lui, Ryo Saeba et Umibozu les terreurs de Shinjuku ont pris le petit Takehiko sous leurs ailes donc il va prendre cher !!! Et pour Takehiko l’avenir est désormais tout tracé : quand il sera grand il sera comme Falcon et fera comme Falcon...



Car ensuite on a une 2e partie très "Angel Heart" ! Alors certes on reprend le schéma connu du nettoyeur qui vient d’Amérique défier City Hunter parce qu’il en marre de la vie et qu’il veut partir en beauté. Ici Jack James est un nettoyeur de 17 ans qui engage Ryo Saeba pour protéger Saori de lui-même et de tous les mafieux qu’il a trahi et qui sont désormais à ses trousses. Saori est un chapitre inédit et comprend que désormais elle risque sa vie : Umibozu affronte les affreux mafieux à coups de lance-roquette tandis que Ryo Saeba et Jack James jouent au chat et à la souris. Le City Hunter passe en mode serious business car Jack James est comme lui une âme perdue, une créature de l’Angel Dust qui a servi de cobaye aux marchands de morts et aux seigneurs de la guerre !



C’est 2e partie est une bonne surprise : c’est bien scénarisé, bien dessiné et bien rythmé. Pour ne rien gâcher on pioche largement dans les classiques du polar hongkongais sur le fond et sur la forme : si l’ambiance est sombre et désespérée Jack James n’est pas le fou suicidaire qu’il paraît être, comme Ryo il a un sombre passé et de tragiques secrets : encore un petit effort et on y est, To Be Continued !
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Sous un rayon de soleil, tome 2

Ce tome 2 de "Sous un Rayon de Soleil" est divisé en 3 temps :

- Dans un 1er temps, on suit la rééducation de Satsuki qui s’est lié d’amitié avec Kazuki Kajiwara qui lui aussi est en fauteuil roulant. Satsuki ne supporte pas que son ami qui a commencé sa rééducation bien avant elle et qui n’a cessé de l’encourager fasse aussi peu de progrès, et c’est ensemble ils fuguent pour retrouver les légendaires fleurs de lumière qui permettraient d’exaucer les vœux et de retrouver le bonheur…

- Dans un 2e temps, Tasuya se méfie du nouveau professeur stagiaire qui n’est autre que Masaki Sakuraï qui a bien grandi depuis Le Temps des Cerisiers et qui n’a jamais oublié son premier amour Sarah Nishikuho. Mais Sarah ne le reconnaît pas ou fait semblant de ne pas le reconnaître (vieille ficelle déjà moult fois utilisée dans "Cat’s Eye" et "City Hunter"). Finalement rassuré,Tatusya fait tout pour les rapprocher...

- Dans un 3e temps, Sarah s’inquiète pour le jeune châtaigner d’une villa abandonnée mais durant leur fusion psychique l’arbre s’empare du corps de l’humaine… Et voilà Sarah piégé dans son corps astral adulte qui doit retrouver avec ses amis son corps physique enfant un végétal en cavale qui découvre les joies et les complexité de l’humanité en remplissant la mission qu’il s’est donné : sauver la famille Shigaki ! To Be Continued !!!



C’est dingue comme la série gagne en intérêt et en qualité quand on laisse de côté les gags sur les pervers…
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Rash, tome 2

Dans ce tome 2 visiblement l'éditeur n'a pas apprécié le tome 1 et a demandé à l'auteur de faire du sitcom facile à faire et facile à vendre… On installe un triangle amoureux entre Yûki la doctoresse-justicière, Tatsumi son ami d'enfance policier, Makoto son ami de fac médecin, et Haruka la lycéenne bisexuelle fétichiste de l'héroïsme comme inévitable élément perturbateur / invitée indésirable… C'est on a gâcher les 18 tomes de "Cat's Eye" et les 35 tomes de "City Hunter", alors si c'est pour faire la même chose basta !!! Et justement Tsukasa Hojo n'a pas du tout envie de refaire du « gag manga », il veut faire du « story manga », et ambitieux pour ne rien gâcher ! le tome est entièrement dédié à lutte contre le trafic de cocaïne et Yûki et Tatsumi font équipe pour démanteler le réseau jusqu'au moment au Yûki doit prendre l'identité de Bloody Rose présumée morte pour mettre fin à la guerre des gangs entre ses deux anciens lieutenants Abe et Tsujii. On est peu ou prou dans la caricature de "Yojimbo" / "Pour une poignée de dollars", et le mangaka utilise son gag favori : le travestissement, puisque la légendaire Boss Lady interprétée par Yûki était un ladyboy qui n'est bien sûr au courant de rien...



Les triangles amoureux et les inévitables imbroglios qu'ils amènent sont anéantis dès la fin du chapitre 10, puisque Tatsumi avoue ses sentiments à Yûki qui après avoir cherché la caméra cachée lui avoue elle que son coeur est déjà pris par le dénommé Tadanori Nitta (qui a la même tête que les boss de fin de "City Hunter" et "Cat's Eye")… Elle est ainsi venue au pénitencier d'Ôtsuki moins pour retrouver son amant que son mentor… Yûki Asaka et Tadanori Nitta sont tous les deux médecins, et tous les deux justiciers : pour eux la souffrance de leurs patients ne sont les symptômes des maux dont souffre la société japonaise toute entière, abandonnée à son sort par des autorités davantage intéressées par l'argent que par les gens (nous sommes au début de la Grande Dépression japonaise commencée avec le krack boursier de 1991 et les choses ne se sont pas du tout arrangées depuis 1995-1996 : la planche à billet permet de renflouer l'État et les entreprises, mais les gens n'ont qu'à se débrouiller et la précarité et la pauvreté ne font qu'augmenter années après années en même temps que le nombre de scandales politico-financiers et de nostalgiques du Japon Impérial suprématiste et totalitaire). Pour eux deux, les patients ne peuvent guérir que si la société est soignée, mais Tadanori Nitta a opté pour la chirurgie invasive alors que Yûki Asaka est pour des options plus douces, moins radicales et moins définitives… Révolutionnaire contre réformiste, qui du maître ou l'élève a la meilleure solution pour le Japon ?

Finalement un manga sérieux sur la société, l'économie, la politique, qui pose des questions philosophiques sur la justice, l'autojustice et le meilleur moyens de remédier aux maux de la société (soit en gros que qu'avait fait l'auteur au tout début de "City Hunter", avant qu'on lui ordonne de faire un sitcom ecchi pour que lecteurs et lectrices n'aient pas à réfléchir) ? On ne le saura jamais, car les chercheurs d'or du Weekly Shonen Jump ont stoppé net le meilleur manga de Tsukasa Hojo… (les mauvaises langues diront que c'est à cause du manque de vente, mais tu l'aurais édité dans un magazine seinen et ton problème de vente il passe à la trapinette illico presto !)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 24 : Confe..

Dans l’épilogue de "Rencontre inattendue !!", c’est Ryo qui est hospitalisé pour une appendicite aiguë… Quand Mayuko retrouve la vue elle se rend compte que c’est non Kaori que son père veut épouser mais l’infirmière Takigawa qui ressemble à sa mère : on reste dans le statu quo du sitcom, et tout cela n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau pour remplir un « épisode ».



Dans "La femme qui m’a draguée ?!", Kaori retrouve son ancienne amie au lycée Eriko Kitahara. Elle est devenue designer de mode. Cette dernière fait d’une pierre deux coup en embauchant City Hunter pour la protéger, et en embauchant Ryo et Kaori comme mannequins pour son grand défilé de maillots de bains. L’humour est bien dosé, et le côté policier même capillotracté n’est pas là juste pour faire genre : Eriko a utilisé les motifs d’une formule chimique pour décorer le clou de sa collection de maillots de bain, et ladite formule chimique est celle d’une arme de destruction massive convoitée par des espions (encore un bon pitch de série policière des années 1980). Enlevée par les méchants qui font bobo, Eriko s’aperçoit que les vêtements ringards et immondes de Ryo ont été spécialement conçus pour leur practicité en cas de crise ^^



Dans "Cendrillon dans la ville !!", Eriko effectue le relooking Kaori et Ryo se fait une joie de ne pas la reconnaître pour pouvoir sortir avec elle… jusqu’à minuit seulement !



Dans le tout début de "L’homme que je veux tuer !!", une Américaine blonde vient à Tokyo : elle veut engager Umibôzu/Mammouth en train de perdre la vue pour tuer Ryo Saeba… To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 23 : La Résu..

Dans "Ryo a dit : « L’amour sauvera la planète » ?!", City Hunter se fait vamper pour ne pas dire manipuler par Azusa Goto une séduisante et dynamique militante écologiste se battant pour la cause animale. Mais au final c’est son père PDG d’une entreprise d’import-export qui les engage pour la protéger… Ryo et Kaori doivent sauver la fille qui se bat pour empêcher l’extinction programmée par la ploutocratie mondialisée de centaines voire de milliers d’espèces (et depuis les choses se sont nettement dégradés au point qu’on parle d’extinction de masse et de crise de la vie, mais le Veau d’Or reagano-thathéro-macronien en a rien à foutre), mais ils doivent aussi sauver le père contraint et forcé de participer à l’international trafic d’ivoire. Un bon pitch de série policière des années 1980-1990, et comme l’auteur lâche du lest sur les gags mokkori c’est plaisant à lire.



Dans "Rencontre inattendue !!", Kaori est hospitalisée pour une appendicite aiguë. Elle fait connaissance avec Mayuko une enfant mal voyante qui doit être opérée pour retrouver la vue, et elle se rapproche de son père célibataire et beau-gosse. Reika et Kazumi ajoutent de l’huile sur le feu de la relation Ryo / Kaori, histoire bien sûr de prendre la place de partenaire attitrée de City Hunter, et le suspens est son comble quand Mayuko déclare à Kaori que son père va la demander en mariage. Pour justifier le côté policier, il a des menaces qui pèsent sur Mayuko qui aurait été le témoin d’un crime, car les criminels en question veulent l’éliminer car ils ne savent pas qu’elle est aveugle...
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City Hunter (Nicky Larson), tome 20 : Ce n'..

Dans "Et le popotin se retourna", Ryo découvre que va venir au Japon le top model étranger dont tout le monde parle et sur lequel il a complètement flashé : pas de bol pour lui, il s’agit d’une dénommée Rosemary Moon qui en sait long sur lui et vient semer la zizanie entre lui et Kaori… Bloody Mary se présente comme l’ancienne partenaire de City Hunter, mais elle est en fait la fille de l’ancienne partenaire de City Hunter. Alors Tsukasa Hojo a décidé de donner une « origin story » à son « problem solver » : ce n’était pas nécessaire, et comme il va constamment la réécrire plus il s’acharne plus il se plante, et pour la bonne histoire de Bloody Mary va être gâchée par le fait que le mangaka va se plagier lui-même en racontant peu ou prou la même histoire quelques tomes plus tard ! Car Bloody Mary est ici obligé de tuer Ryo Saeba son ancien mentor car son manager et fiancé a été enlevé par David Clive le terroriste de l’enfer qui veut se venger d’eux, un méchant random qui n’existe que parce qu’il en faut un pour que l’intrigue avance (soupirs)… Kaori fait équipe avec Bloody Mary, et Ryo fait équipe avec Falcon, bastons, gunfights, exploz et tout est bien qui finit bien quand City Hunter joue les cupidons pour remettre en couple la tueuse à gage reconvertie en top model et le photographe de mode qui l’avait révélée avant de les faire disparaître pour qu’ils vivent leur amour pleinement et tranquillement. On aurait pu avoir une nouvelle Nikita, mais le mangaka ne sort pas du cahier des charges de la série et c’est bien dommage !



Dans "Un Python 357 pour la demoiselle", City Hunter est engagé comme professeurs par Aïko Kamikura une étudiante qui veut absolument devenir une véritable détective privée… La jeune femme s’avère être une surdouée du tir, se transformant en dure à cuir caractérielle sous l’emprise de l’alcool, et malgré son affaire la plus banale du monde (retrouver un chien perdu) elle reçoit de réelles menaces : To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 9 : Les Ri..

Passons rapidement sur la suite et la fin du récit "Les Rives du souvenir" (voir critique du tome précédent) pour se consacrer au récit suivant intitulé "Runaway Bride – Une Mariée en cavale" qui est très sympa car riche en action… Après avoir assisté à un mariage Kazué Natori tombe dans les bras du City Hunter : c'est une spécialiste en immunologie qui veut trouver un antidote à l'arme de destruction massive créé contre son gré par son défunt fiancé. Ryo, Kaori et le Doc participent à la vendetta de la jeune femme contre l'entreprise et la famille Kitagawa qui veut vendre ses abeilles tueuses génétiquement modifiées dans le monde entier. Pour ne rien gâcher on troque les gags mokkori contre des gags anti-mokkori car Ryo piqué par les abeilles tueuses est sauvé par un remède expérimental qui a pour effet secondaire l'impuissance !

Dans "Ne touchez pas à l'infirmière !", Ryo Saeba doit se faire passer par le pire patient d'un hôpital pour être confié à Yoshimi Iwai la pire infirmière de l'hôpital… En effet, un yakuza atteint d'un cancer mais pété de thunes a décidé de léguer la moitié de sa fortune à celle qui a pris soin de lui lors de son hospitalisation. L'infirmière enthousiaste mais gaffeuse est sympathique, comme la suite de gags qui s'ensuit avec Ryo qui se blesse lui-même pour rester à l'hôpital et continuer sa mission (et qui subit l'enthousiasme et les gaffes de Yoshimi), Kaori qui se déguise pour assister Ryo et l'assassin stipendié qui se déguise pour tuer Ryo, Kaori et Yoshimi !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 29 : Un jo..

"Le « meilleur ami » de Ryo !!" occupe tout le tome, et l’auteur s’en donne à cœur joie à comparer les qualités et les défauts similaires du Japonais et de l’Américain… Mais Mick Angel est venu à Tokyo pour tuer Ryo, sauf qu’il n’exécute jamais un contrat sans avoir séduit la femme de sa cible : c’est ainsi que Kaori qui finalement a toujours été la véritable héroïne du show se retrouve au centre d’un triangle amoureux. Obligée de s’avouer ses véritables sentiments, elle décide de prendre les choses en mains en se chargeant elle-même du cas Mick Angel pour protéger son mec !

On a ensuite un long flashback où entre garçonne manquée et sugar boy tourmenté, Kaori s’inquiète des activités de son frère depuis qu’il a quitté la police : assassin ou justicier ? (on revient à l’époque où la szrie était un détournement du légendaire "Golgo 13" avant de devenir un sitcom cartoonesque à tendance ecchi) C’est ainsi qu’elle fait la rencontre de City Hunter alias le duo Makimura / Ryo Saeba. C’est très bien fait, et cela prouve encore une fois que la série est d’avantage celle Kaori que celle de Ryo, mais je me répète un problem solver n’a pas besoin d’origin story et à chaque fois que le mangaka s’y colle il s’emmêle les pinceaux : les personnages se rencontrent une première fois plusieurs fois, et à chaque fois ils oublient tout ou ils font semblant de tout oublier de ces premières fois… C’est pénible Monsieur Hojo, d’autant plus que c’était déjà le cas dans "Cat’s Eye" donc vous êtes un récidiviste ! ^^

Toujours est-il que Mick Angel révèle à Ryo Saeba le nom de son commanditaire : l’Union Teope ne pardonne pas à ceux qui l’ont trahi et le cliffhanger de fin est affreusement tragique. La guerre est déclarée et la créature Ryo Saeba va devoir faire face à son créateur Shin Kaibara ! To Be Continued, Oh Yeah !!!
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Cat's Eye, tome 1 (ancienne édition)

Au début de ce 1er tome, j'avais l'impression que Cat's Eye n'était qu'une suite de petites aventures où on retrouvait le trio des sœurs voleuses et l'inspecteur Toshio Utsumi.

Ce n'est qu'arrivée à la fin que j'ai compris le véritable lien entre tous ces cambriolages et le fait que les œuvres d'art ne réapparaissaient jamais sur le marché de l'art!!

Pour le coup, ça me donne envie de lire la suite puisqu'on m'a prêté les 6 premiers tomes :-) Pour pouvoir enfin savoir comment les 3 sœurs vont faire pour retrouver leur père disparu :-)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 30 : Effac..

La guerre entre les nettoyeurs de Shinjuku et les trafiquants de drogues de l’Union Teope fait comme si les tomes 3 à 28 n’avaient jamais existé, et c’est Shin Kaibara le boss de fin de la série "City Hunter" (sosie du Cranaff le boss de fin de la série "Cat’s Eye", mais aussi du récit "L’Île au Trésor" qui lui aussi s’appelait Shin Kaibara) qui en personne dans l’appartement de Ryo et Kaori sonner la fin de la récré. On apprend qu’il a une double personnalité (qui a dit Saga des Gémeaux), et qu’il était un leader respecté de la rébellion en Amérique Centrale avant d’élever Ryo Saeba comme son fils adoptif à qui il a tout apprit. Puis l’Oncle Sam a lâché ses commandos de la mort surentraîné et suréquipé tandis que le Grand Frère soviétique a laissé les combattants de la liberté à leur triste sort… Face à la violence et à l’injustice Shin Kaibara s’est radicalisé avant de sombrer dans la folie : avec l’Angel Dust il a crée des supersoldats ne craignant rien ni personne, et son premier cobaye fut Ryo Saeba qui tua à lui tout seul une division de mercenaire dont le seul survivant fut Umibôzu/Mammouth. L’affrontement entre Ryo et Shin, le fils qui veut vivre et le père qui veut mourir est donc éminemment tragique, et tous les partenaires de City Hunter font place nette pour les laisser régler leurs comptes (Kaori, Falcon, Miki, Bloody Mary, mais aussi Mick Angel miraculeusement sauvé pour être transformé par l’Angel Dust en émule de Dark Vador). Pathos et epicness to the max avec Kaori qui essaye de ramener Mick du Côté Lumineux, et Ryo qui ne sait plus à quel saint se vouer au point qu’il avoue enfin ses sentiments ! Il va de soi que le cliffhanger de fin à base de duel à mort est insoutenable : vite la suite du meilleur récit de "City Hunter" !!!
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La Mélodie de Jenny

L’Empire du soleil levant, terre de l’honneur et de la mère patrie. Nous voilà plongés au cœur même du Japon dans la tourmente de la guerre. Une culture et un pays qui me sont complètement étrangers. Mais voilà qu’à travers ces trois petites histoires, je comprends peu à peu ce qui fait l’empreinte de cette nation aux caractéristiques si strictes et si humbles à la fois. Ces moments de l’histoire nippone, durant cette sombre période, nous expliquent les valeurs et les coutumes de ce pays. Les japonais ont une seule règle «le devoir de vivre et de construire l’avenir du Japon» quel que soit le sacrifice, le plus cher étant de le payer de sa propre vie mais toujours avec fierté et patriotisme.



1er destin :

C’est une mission sans retour que devra honorer Junpei, 16 ans, « Aux confins du ciel ». Durant Pearl Harbor, il rejoint l’armée japonaise comme son frère et comprend très vite que pour servir son pays, il doit intégrer une unité kamikaze. Un aller simple pour ce bon samouraï qui respectera jusqu’au bout son uniforme et le blason de son pays.



2eme destin :

«La mélodie de Jenny», une rencontre fabuleuse et tragique à la fois entre quatre enfants japonais qui s’échappent d’un centre de Nagano et vont croiser au hasard de leur chemin un prisonnier américain. L’amitié se révèle parfois surprenante.



3eme destin :

1935 aux états unis. Hideo est le lanceur vedette de l’équipe japonaise de Base Ball. Il affronte l’équipe adverse. Son jeu impressionne les américains qui voient rapidement en lui leur futur champion. Ils veulent le garder comme leader, mais c’est le début des hostilités entre les U.S.A et le Japon. Pour Hideo, son « American Dream » s’amenuise au fur et à mesure que les relations entre les deux pays se dégradent et qu’un sentiment antijaponais plane.



Trois destins marqués par les caprices de l’Histoire qui nous en apprennent beaucoup sur un épisode émouvant et terrible du Japon.



Un manga, aux illustrations fluides et expressives, une écriture touchante mais qui souffre d’un manque de profondeur, sans doute amplifié par le fait que ce petit recueil regroupe trois histoires. Néanmoins un manga très intéressant pour un jeune public et qui m’a donné envie de suivre le travail de l’auteur, Tsukasa Hojo et de découvrir encore un peu plus le Japon.



«La mélodie de Jenny» une douce musique mêlée à un défilé d’images qui saura toucher votre âme et votre cœur.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour cette jolie lecture.


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City Hunter Rebirth, tome 3

Dans ce tome 3, Sokura Nishiki continue de revisiter la saga culte "City Hunter" à la sauce « isekai » (alias la Portal Fantasy eco+). Après "L'Éléphant est à moi !" on est passé à "L'Ange triste", et on est toujours spectateur du personnage principal elle-même spectatrice de l'intrigue tant la fangirl quadragénaire ne ménage pas ses efforts pour éviter tout contact avec l'enfant télépathe qui pourrait révéler ses secrets…

On est dans le plus pur fanservice, mais on innove un peu quand Sokura Nishiki rencontre Yurika Tojo-In son ancienne camarade du club manga elle-aussi fangirl de "City Hunter" et elle aussi piégée dans l'univers de "City Hunter", mais non dans le corps d'un lycéenne mais dans celui d'une écolière… C'est ambivalent que le chapitre 16 s'aventure sur les terres de "Sous un Rayon de Soleil" du même auteur, car mine de rien on retrouve une adulte piégée dans le corps d'une enfant qui développe une romance avec un enfant sous le regard d'un bellâtre sans doute pédophile en embuscade (selon le principe du Fusil de Tchekov, c'est forcément le professeur des écoles beau-gosse qui est le voleur de vêtements et de sous-vêtements des élèves de sexe féminin de moins de 12 ans)…



Les graphismes évoluent en se simplifiant, échéances hebdomadaires obligent j'imagine. C'est toujours sympa de retrouver l'univers de "City Hunter" mais on est dans la redite, et le côté isekai amène finalement plus de distance que de rapprochement vis-vis de l'oeuvre originale. le fan-service n'est pas aussi efficace que cela, et il devient girly vu que la principale attraction est d'espionner Ryo Saeba pour le voir agir pour de vrai en direct-live (ou d'épier les moments « kawai » de son existence »)… Vu que la série a du mal à décoller avec les meilleurs récits de la série d'origine, je n'ose imaginer ce que cela va donner avec les moins bons d'entre eux !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 10 : Ne to..

Tsukasa Hojo a un don pour transformer une suite de gags burlesques en situation mélodramatique : dans la suite et la fin de de "Ne touchez pas à l’infirmière !" une fois sa mission finie Ryo confronte Yoshimi Iwai à son « parrain-fée ». D’un côté nous avons un self-made man et requin des affaires rongé par l’avarice et la misanthropie qui découvre une nouvelle vision de la vie, et d’un autre côté nous avons une jeune fille sensible, idéaliste et enthousiaste qui découvre un monde monde : évidemment tout est bien qui finit bien !

Dans "L'Oubli de Makimura" on retrouve une configuration connue avec Saeko Nogami qui manipule Ryo chouchou pour qu’il réalise et conclut son enquête à sa place… Filles sexy, gags mokkori, gags travestis et représailles de Kaori : toujours est-il qu’on est dans l’affaire de traite des blanches qui a abouti au départ de la police de Hideyuki Makimura et que Kaori se retrouve au centre de la dernière enquête de son grand frère (mais rappelons qu’elle ne connaît pas ses véritables origines). Kaori joue involontairement l’appât à la place de Saeko, qui demande à Ryo d’aller au fond des choses en assassinant directement le boss de fin. Sauf que Ryo flash sur le boss de fin qui est une boss lady 100% miss mokkori : cette dernière est très réceptive au charisme animal du City Hunter qui découvre au lit un/une ladyboy adepte du sado-maso ^^

Ce ne n’est pas la meilleure histoire de la série, mais on découvre quand même que Hideyoki Makimura était le partenaire de Saeko Nogami avant de devenir celui de Ryo Saeba et que les deux hommes était amoureux d’elle… Ah le vieux truc du triangle amoureux, et Saeko se fait une joie de déclarer à Kaori que Ryo est désormais la pierre angulaire d’un nouveau triangle amoureux : To Be Continued !
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Rash, tome 2

C'est toujours un plaisir de lire un manga de Tsukasa Hojo, surtout quand il est dans la même lignée que « City Hunter » et « Angel Heart ». Ce tome est donc la suite et fin des aventures de Yuki, le médecin « catastrophes ». Pour un médecin, c'est une vrai casse-cou qui se mêle de ce qui ne la regarde pas au risque de se faire tuer ou d'apporter du tort à ses amis.



Dans ce tome, nous en apprenons plus sur le passé de Yuki et sur ce qui l'a conduite à revenir dans son village natal. L'histoire est donc un peu plus noire et plus axée sur une enquête criminelle. Elle en est donc que plus intéressante. Par contre, la fin de ce tome suggère une suite. La verra-t-on un jour ? J'aimerais d'ailleurs bien connaître la solution miracle à tous les maux de Yuki.



Comme vous l'aurez compris, il est donc toujours aussi agréable de lire un manga de Tsukasa Hojo, de par ses graphismes très réalistes ainsi que de par ses histoires très abouties. Il y a toujours une pointe d'humour dans celles-ci, ce qui est bien dans certaines histoires plus tragiques que d'autres. Je vous conseille donc plus que fortement de vous laisser tenter par ce diptyque très rafraichissant!! Pour ma part, je vais continuer à explorer les séries de ce mangaka !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 28 : L'iss..

Dans l’épilogue de "L’évadeur au petit cœur ?!", Miyuki Kobayshi pense avoir trouvé le partenaire idéal en la personne de City Hunter… sauf qu’elle pense à Kaori et non à Ryo, qui une fois de plus s’est fait un gros film ^^



Dans "Un complot à dix coups ?!", la femme fatale Kimiko engage Ryo Saeba pour protéger Umibôzu/Mammouth de tous ses anciens ennemis qui rappliquent en masse depuis qu’ils ont appris qu’il est devenu aveugle. City Hunter est persuadé qu’il s’agit de la maîtresse de Falcon, mais il s’agit évidemment de Miki déguisée et assistée par Kaori : nous sommes dans le sitcom cartoonesque et nous sommes au maximum de la suspension d’incrédulité pour que le mangaka puissent caser ses gags et ses comiques de situation et de répétition (ainsi que quelques boobs)...



Dans "Ryo et les sœurs et la ressemblance terrifiante !!", on reprend un classique de l’humour japonais à savoir l’empêcheur de tourner en rond qui s’incruste à la maison et qu’on n’ose pas flanquer à la porte (refrain que trop bien connu dans Cat’s Eye et City Hunter). L’importune est ainsi Yuka Kitano, la romancière lycénne qui enchaîne les best-seller (une lycéenne encore, on est bien dans une série du Weekly Shonen Jump) et qui en passe d’inspiration veut écrire un livre sur le célèbre City Hunter. Pour s’en débarrasser Ryo fait tout pour passer pour un boloss mais bon sang ne saurait mentir et la jeune fille qui a su entrevoir son côté chevalier blanc ne lâche pas l’affaire… Là où retombe dans le sitcom, pour une fois de la bonne manière, c’est qu’en fait Yuka Kitano est Yuka Nogami, et que déboule l’inspectrice Saeko, la détective privée Reika, et le super-intendant général de la police qui se demande pourquoi toutes ses filles sont folles de City Hunter (ne manquent plus que les deux benjamines jumelle qu’à ma connaissance l’auteur n’a jamais su exploiter)… Bon il y a un côté policier avec un groupe de terroristes antigouvernementaux qui veulent enlever Yuka pour faire libérer leurs compagnons emprisonnés, mais le plus intéressant c’était quand même le côté métafiction : Yuka dit à Ryo que les lecteurs et lectrices attendent une conclusion à la tension amoureuse entre l’homme et la femme, et qu’il serait grand temps que City Hunter trouve un moyen de définir concrètement leur relation pour que la série ne se termine pas sur une situation ambiguë…



En effet, la saga City Hunter s’approche de la sa fin et Tsukasa Hojo ne s’est pas trop comment s’y prendre pour y parvenir… C’est ainsi que dans "Le « meilleur ami » de Ryo !!" arrive au Japon Mick Angel le Ryo Saeba américain que Kaori ramène chez eux sans savoir que… To Be Continued !
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Rash, tome 1

C'est toujours un plaisir de retrouver ce mangaka pour de nouvelles aventures. Dans le cas présent, il s'agit d'une réédition d'une série en 2 tomes racontant les aventures rocambolesques d'une jeune femme médecin, Yuki.



Celle-ci revient dans son village natal pour remplacer sa grand-mère au poste de médecin de la prison. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer avec elle. C'est un aimant à catastrophes ambulant mais également un médecin dévoué à ses patients qui fait tout pour les soigner durablement quitte à donner plus que des baffes. Yuki est également une athlète accomplie car elle a appris le Kenpo grâce à son père, il s'agit d'un art martial avec les poings. Du coup, à sa suite, les aventures les plus invraisemblables s'enchaînent avec des scènes de combat toujours aussi superbes et pleines de détails intéressants. Tsukasa Hojo est vraiment un mangaka que j'adore. Encore merci à nekomusume de me l'avoir fait découvrir !!



L'histoire est remplie de l'humour très particulier de ce mangaka. J'ai plus d'une fois éclaté de rire voire eu des fous rire à la lecture de ce tome. Il me tarde d'ailleurs que le 2 sorte !! Si vous avez le bourdon, lisez ce mangaka et vous retrouverez la pêche. Bien plus efficace que les médocs !!



Les graphismes de ce mangaka sont toujours aussi beaux et bien travaillés, aussi bien dans les combats que dans les décors ou pour les personnages. Yuki a d'ailleurs un petit air de Kaori tout en ayant les talents de combats d'une des sœurs du Cat's Eye.



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc plus que fortement de découvrir cette mini-série d'un grand mangaka. Pour ma part, j'attends avec impatience la sortie du tome 2. Par ailleurs, on ne peut pas dire que le tome 1 soit resté très longtemps dans ma PAL, aussitôt acheté aussitôt lu !! Petite précision sur la couverture qui est absolument superbe, on y voit Yuki avec ses « fans » et ceux qui subissent les conséquences des catastrophes qu'elle traîne à sa suite !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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City Hunter (Nicky Larson), tome 17 : Le So..

Dans la suite et la fin de "L’Éléphant est à moi !" Kaori et Miki intriguent pour vaincre Ryo donc pour obliger Umibozu/Mammouth à épouser Miki, mais rien ne se passe comme prévu car nous sommes dans un shonen et quand les deux hommes se retrouvent face à face on nous fait le coup du « c’est l’heure du duel, battons-nous ! »… Heureusement tout est bien qui finit bien puisque tout a été orchestré pour qu’Umibozu/Mammouth ouvre son cœur et avoue ses sentiments : un couple se forme, et le café Cat’s Eye va devenir l’un des principaux lieux d’attraction de la série (et cela sera plus vrai encore dans "Angel Heart" la suite alternative de "City Hunter") !

Dans "L’ange triste" Akiko Asagami la nurse de charme et de choc engage City Hunter pour protéger la jeune Sara Nishikujô, 18e héritière de la famille Nishikujô depuis la mort prématurée de son père... Le récit comprend une part importante de paranormal puisque l’enfant dispose d’une télépathie de contact (le personnage est le prototype de la Sara Nishikujô de "Sous un rayon de soleil" qui peut communiquer avec les végétaux) : elle s’est renfermée au point de devenir mutique voire autiste car depuis toujours elle n’a fait que côtoyer les homines crevarices des élites autoproclamées, et pour elle le côté pur et simple de Ryo Saeba est à la fois une bouffée d’air frais et un rayon de soleil qui lui permet de prendre confiance en elle (mais interdiction de le toucher pour lire dans ses pensées quand il fait mokkori). Sara déguisée en garçon est encadrée par Akiko qui joue le rôle de sa mère et par Ryo qui joue le rôle de son père : elle reprend goût à la vie, s’imagine enfin un avenir loin des monstres à visages humain qui ne pense qu’à l’argent (vous savez les « premiers de cordée » qui ne sont que des rentiers prêts à tout et au reste pour toucher un gros héritage : remember tous les bouquins écrits par Agatha Christie). Mais il va lui falloir affronter l’assassin de son père, et elle aura besoin de la force d’Akiko, de Laura et d’Akiko… Dans ce récit, même l’humour est très réussi car Akiko formée à toutes les techniques de combat n’a rien à craindre de Ryo, ce qui laisse Laura désœuvrée mais aussi jalouse : City Hunter n’a-t-il pas trouvé un meilleur partenaire qu’elle à la maison comme à la ville ?

Après deux très bons récits, c’est presque la douche froide avec "Le retour du popotin volant !" Les années ont passée depuis le tome 7 et Kasumi Asô n’est plus lycéenne mais étudiante, et elle manipule Ryo pour qu’il passe et réussisse une épreuve traditionnelle de son clan : l’idée est qu’elle préfère épouser Ryo que Takashi le fiancé que son clan a choisi pour elle… La ninja voleuse doit entraîner Ryo pour qu’il puisse vaincre le ninja hypnotiseur, mais tout n’est que gag mokkori pour savoir qui a la plus grosse sur fond de mesmérisme : je n’ai pas trouvé ça drôle, et comme on joue complètement là-dessus c’est assez chiant.
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Cat's Eye, tome 4 (ancienne édition)

"La lettre d’amour de Cat’s" :

Après Mitsuko voulant saboter le rendez-vous entre Toshio et Cat’s Eye, c’est Hitomi qui veut saboter le rendez-vous que Mitsuko a donné à Toshio en se faisant passer pour Cat’s Eye. Les triangles / quadrangles amoureux qui n’évolue pas ont tendance à rapidement me gonfler...



"Un témoin de trop", "La chasse au scoop", "Une fille agaçante" :

Kazumi du club journal est un camarade de classe d’Aï qui a pris Cat’s Eye en photo. La benjamine des sœurs Kisugi doit récupérer les négatifs avant la Team Toshio, mais Kazumi ne désarme pas et comme les déctective-reporter des romans feuilletons à l’ancienne elle décide de mener l’enquête pour démasquer Cat’s Eye ! Rui surveille les arrières d’Hitomi, mais il faut redoubler de ruse quand Kazumi accepte de s’allier à Mitsuko pour confondre les sœurs Kisugi ^^



"Dans la gueule du Loup" :

Une galerie confie la nouvelle cible de Cat’s Eye à la Team Toshio, mais comme le commissariat est un vrai moulin ils décident de la mettre au mitard rempli de yakuzas qui sert de sert de cellule de dégrisement express. Hitomi se fait donc passer pour un pochtron pour s’infiltrer avant d’entamer un duel psychologique avec les criminels endurcis. Il y avait de l’idée donc dommage que le récit soit si court !



"Portée par le vent" :

La nouvelle cible de Cat’s Eye réside dans un musée entourée par des falaises. Toshio pense coincer la Lady cambrioleuse en se postant à l’échappatoire la plus improbable, mais Hitomi la cascadeuse encore plus de tours dans son sac qu’il ne le pensait ! Simple et efficace, et encore une fois on dirait du "Lupin III" à la sauce Buichi Terasawa ^^



"La dernière balle" :

La nouvelle cible de Cat’s Eye est un tableau volée, et son propriétaire est un ancien champion de tir adepte de l’autodéfense ! Toshio pensait sauver Cat’s Eye mais finalement c’est Cat’s Eye qui sauve Toshio. Nous sommes dans un épisode qui sent bon les actioners de Clint Eastwood ou Charles Bronson, donc c’est aussi tout naturellement qu’Hirano Takéshi sert enfin à quelque chose...



"Amoureux pour une journée" :

Un épisode « tranche de vie » dans lequel Rui essaye de faire avance la relation d’Hitomi et Toshio en soumettant ce dernier à la tentation : on est quand même pas loin du fanservice !



"Un chagrin d’amour" :

Le chef du commissariat met à contribution tous les célibataires sous ses ordres pour sortir avec sa pimbêche de fille, et Hirano Takéshi est au fond du trou car elle l’a envoyé baladé sans même l’avoir rencontré parce qu’il ne gagne pas assez… Pour lui rabattre son caquet Hitomi se déguise en garçon (refrain connu dans les séries de Tsukasa Hojo) et se fait passer pour lui avant d’épater la greluche avec son argent ! Car le mangaka change son fusil d’épaule et les voleuses prolétaires deviennent des voleuses milliardaires… Ce qui permet d’introduire le personnage du Général Nagaishi, ancien ami de leur père et gestionnaire de leur fortune qui est un peu le prototype de Falcon / Umibozu ^^



"La grande évasion" :

Un récit court où les sœurs Kisugi mettent à contribution le Rat pour une évasion par les airs tirés du film jamesbondien "Opération Tonnerre "(héritage Buichi Terasawa ?), qui finalement ne sert qu’à montrer à quel point elles sont riches...



"Un garçon de course exceptionnel" :

Aï repère des faux tableaux dans un musée dirigé par un conservateur véreux qui compte bien remporter le jackpot en revendant au prix fort ses croûtes. Avec l’aide du Général Nagaishi, elle utilise l’immense fortune des sœurs Kisugi pour faire venir les vrais de New York en avion de chasse et confondre les faussaires avec sa propre exposition. Un récit court éminemment sympathique.



"Le dernier adieu" :

Le président de l’union internationale des musées donne une grande réception sur un paquebot dans la baie de Tokyo. Mitsuko qui fait partie de la haute société est invitée et se fait une joie de brocarder le reste de la Team Toshio, mais quelle est surprise quand elle voit Hitomi qui finalement est bien plus riche qu’elle au bras de Monsieur Godard l’hôte de la soirée, fan et ami de Michaël Heintz ! Et elle se fait une joie de l’enlever pour lui montrer la collection de Cat’s Eye ^^



"L’inoubliable rendez-vous" :

Le Général Nagaishi s’improvise metteur en scène du rendez-vous amoureux entre Hitomi et Toshio, met ce dernier est un peu mal à l’aise voire inhibé face à un tel déploiement de moyens ^^



"La reine des joueurs" :

Enfin un bon vrai bon récit de voleur ! La prochaine cible de Cat’s Eye appartient à un mystérieux propriétaire de casino, donc Hitomi met à contribution Toshio puis le Rat pour se faire remarquer comme « déesse de la chance » : To Be Continued !
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Hérïne de la série Rash!, femme médecin, capable de déclencher des catastrophes, sexy en diable, je suis:

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