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Critiques de Tsukasa Hojo (507)
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City Hunter Rebirth, tome 1

Depuis quelques années la Planète Manga est assaillie de titres appartenant au genre « isekai », Portal Fantasy édulcorée dans le meilleur des cas, carrément éco+ dans le pire des cas. Le pitch est toujours le même et utilise tous les codes du fanservice : un geek lamba est victime d'un accident, il se réincarne en machin dans le monde trucmuche et vit les aventures dont il rêvait dans sa vie d'avant… C'est exactement le cas ici, et évidemment personne n'est dupe !



Kaori 40 ans est une célibataire esseulée et blasée qui se remonte le moral avec sa madeleine de Proust préférée, à savoir City Hunter d’après elle le meilleur manga du monde (comme je la comprends !)… Après un accident dans le métro de Tokyo (deus ex machina déjà utilisé dans plusieurs mangas), Kaori se retrouve projetée dans les années 1980 dans le corps qu’elle avait à la même époque… Elle pense avoir remonté le temps mais se trompe lourdement puisque d’après la théorie des supercordes elle est dans un autre monde. C’est en désespoir de cause qu’elle trace le sigle XYZ sur le tableau de la gare de Shinjuku, et là le miracle se produit : le légendaire Ryo Saeba la prend sous son aile, et elle se retrouve intégrée dans la maisonnée du légendaire City Hunter ! Plus exactement elle se retrouve projetée dans le chapitre 159 de son manga préféré, dans la guéguerre Falcon / Miki / Ryo et elle se retrouve coincée entre son rôle de pièce rapportée et son statut d’otaku privilégiée. Et si elle fait tout pour ce qui l’entoure ne dévie pas de l’histoire d’origine, force est de constater qu’elle est soumise à de fortes tentations en tant que fangirl de sa série adorée…



Sokura Nishiki est un bon copycat qui imite très bien le style so eighties de Tsukasa Hojo, et on retrouve ce dernier avec grand plaisir quand ce n’est pas avec nostalgie. Mais encore faut-il qu’on exploite bien les lois de la Portal Fantasy de bon aloi avec des personnages et des univers qui évoluent grâce à la confrontation des deux mondes, car autrement on ne passerait pas vraiment le cap du fanservice (ici de qualité certes)… Sinon je vous conseille la critique de Rickola qui est juste excellente !



PS: pour une série catégorisée "shonen" c'est vachement girly quand même donc on n'est pas loin d'un shojo finalement !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 26 : Renco..

Dans la suite et la fin de "Le grand-père débarque ?!", Haruka n’est pas insensible au charme de Ryo mais elle trouve la vie du nettoyeur de Shinjuku beaucoup trop dangereuse (et puis il est déjà pris par Kaori). C’est là que déboule de nulle part le dénommé Lézard Noir qui est persuadé que City Hunter est son rival et qu’il doit le tuer pour prendre sa place dans le monde underground, donc c’est tout naturellement qu’il s’en prend à sa « famille » pour l’attirer dans un piège. Ces ficelles ont déjà été utilisées à plusieurs reprises dans la série, mais ici c’est bien fait donc c’est sympa. Évidemment la conclusion est sitcomesque : on efface tout et on recommence car on n’entendra plus parler des origines de Ryo Saeba, de ses parents, de son grand-père et tutti quanti...



Le chapitre 266, "Une journée paisible dans la vie d’Hayato Ijuin", est un récit court dans laquelle tout va de mal en pis au café Cat’s Eye… Tsukasa Hojo est très à l’aise dans le récit court, du coup c’est bien dommage ne pas avoir offert plus de récit dans ce format à la saga City Hunter.



Dans "Le prétendant de Saeko !!", le super-intendant général de la police n’a toujours pas perdu espoir de marier sa fille aînée Saeko Nogami et il est persuadé que son 7e candidat sera la bon : il s’agit d’un superflic beau-gosse qui s’est mis martel en tête de mettre fin aux agissement d’un tueur à gages surnommé « City Hunter »… Le lieutenant Hirotaka Kitao se met à surveiller appartement de Ryo et Kaori, et tous les quiproquos dans le récit viennent du fait qu’il jette le trouble dans le triangle amoureux Ryo / Kaori / Saeko en étant le sosie du défunt Hideyuki Makimura partenaire de Ryo / Saeko et frère adoptif de Kaori… « Brother complex » oblige il se rapproche plus vite de Kaori que de Saeko qui essayent toutes les deux de le dissuader de poursuite son enquête, mais Kitao a autant envie de stopper le nettoyeur que de mettre fin aux agissement de l’autojusticier. Ryo lui n’est pas né de la dernière pluie et le trimballe de beuverie en beuverie dans tous les bars gay de Shinjuku… Mais justiciers légaux et illégaux font cause commune pour stopper un groupe terroriste ! Un excellent récit, sans doute l’un des meilleur de la série car il renoue avec le thème de l’autojustice des premiers tomes ! (avant que la Weekly Shonen Jump ne la transforme en sitcom cartoonesque)



Dans "Partenaire au péril de sa vie", après 3 mois de disette le signe XYZ est de retour sur le tableau des messages de la gare de Shinjuku : City Hunter est engagée pour être le garde du corps de la ravissante cascadeuse Yuki Oikawa à la renommée grandissante. Elle serait mystérieusement menacée et vue son métier sa vie est en danger, et la belle action woman soumet Ryo Saeba à un test de cascade. Le mangaka s’éclate une nouvelle fois à dessiner de véhicules tous plus réaliste les uns que les autres dans de chouettes scènes d’action, du coup c’est dommage qu’il nous ressorte le coup de l’amnésie et de l’hypnotiseur...
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City Hunter (Nicky Larson), tome 22 : Un py..

Dans la suite et la fin de du "Trésor égaré des anges ?!", on apprend que Yukari est la fille d’un célèbre armurier underground dont la pègre aimerait bien exploiter les talents. Ryo est disculpé concernant sa potentiel paternité, mais le récit tourne logiquement et joliment sur les thématiques familiales. Le retour de la Chauve-Souris (voir Tu as peur de voler) amène quelques péripéties, mais c’est pas ouf non plus : on est dans le cahier des charges à respecter pour qu’on reste peu ou prou dans une ambiance actioner des années 1980/1990 mais pas plus hein… Jolie fin avec Ryo qui dans un esprit résolument chevalier blanc octroie de nouvelles identités donc de nouvelles vies à Yukari et Shiori.



"La cliente est un fantôme ?!" est un récit carrément fantastique et force est de constater que si le mangaka n’a pas beaucoup œuvré dans les genres de l’imaginaire il ne manque pas d’idées et de talent les concernant. City Hunter est engagé par Ami Asaka pour être le garde du corps sa sœur jumelle Mami Asaka menacé par un serial killer (car ce dernier a été démasqué, mais il ne sait pas qui d’Ami ou de Mami peut l’identifier). Et c’est là que nous apprenons qu’Ami a déjà été assassinée et qu’elle possède le corps de sa sœur pour la protéger : tout le récit est source de quiproquos car City Hunter ne sait jamais s’il s’adresse à la morte aguicheuse ou à la vivante prude, et les choses se compliquent quand Ami se met à posséder Kaori… Sans doute l’un des meilleurs récits de City Hunter ^^
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City Hunter Rebirth, tome 9

MANGA POLAR / HUMOUR.



Dans ce tome 9 nous avons une aventure 100% inédite où Ryo, Falcon et J.J doivent affronter Robert Steiner dit le Bourreau et les membres des forces spéciales latuaniennes qu’il a emmenées avec lui. En bon admirateur des jeux de la mort, leur adversaire fait enlever Kaori, Miki et Saori avant de les enfermer des cuves de verre… Nos héros ont chacun un lieu à rejoindre, un militaire psychopathe attitré à affronter, et une demoiselle en détresse à sauver, le tout en moins d’une heure s’il vous plaît !



Ici c’est surtout Falcon et J.J qui sont mis à l’honneur dans des combats plutôt assez bien fichus, mais on se doute bien que c’est notre City Hunter bien aimé qui va faire des siennes dans le tome suivant. Cela serait bien que la série continue dans la voie des récits inédits, car une aventure de City Hunter cela fait toujours du bien…



https://www.youtube.com/watch?v=fxD3zQSHGlE&list=PLKyxEdjBm3mtambC9iB1Q0zD5qXey9VMB&index=8
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Cat's eye, tome 10

"La chat pris au piège" :

Nobuhiko Kizaki et Mitsuko Asatani essaye de forcer la main à Cat's Eye en les obligeant à hâter le vol du tableau « Un moment de repos » au musée du centre de la culture japonaise. Mais on ne l'a fait pas à Hitomi qui retourne contre eux tous leurs pièges : tel est pris qui croyait prendre, et on se retrouve avec l'histoire de l'arroseur arrosé.



"Ne regarde que moi !" :

C'est l'été, les jupes et les tee-shirts raccourcissent… Mitsuko qui a bien du mal à réfréner les anciennes habitudes de dragueur de son nouveau fiancé (eh oui, le Rat ressemble de plus en plus en Ryo Saeba), et met Hitomi au défi de tester la fidélité de son fiancée à elle en l'invitant dans le lieu rassemblant la plus grande concentration de jolies jeunes filles de Tokyo. Un filler humoristique : c'est le dernier, ouf j'en avais plus que marre !





"Le réveil d'Aphrodite" / "La déesse qui sourit" :

On ne va pas se mentir, Tuskasa Hojo comme son mentor Buichi Terasawa s'inspire largement de Monkey Punch et ici il recycle une bonne partie du 4e épisode de la 3e série "Lupin III" ! le Général Nagaishi informe les soeurs Kisugo que le tableau « Aphrodite » qu'elles viennent de voler n'est que la représentation d'une célèbre statue antique qui aurait disparue et ferait la convoitise des marchands d'art du monde entier… Elle serait la proue d'une navire coulé au large du Japon (un clipper dans la 2e moitié du XXe siècle ? Mais oui, on y croit !), ce qui nous offre des séquences requins et courants marins en plus de la Team Toshio qui débarque sur place grâce aux renseignement de Kamiya… L'idée c'est que Michael Heintz aurait dérobé cette statue aux pilleurs de trésors nazis et que les criminels du Syndicat Cranaff qui ont échoué à faire remonter la statue à la surface le recherchait lui pour lui faire avouer le moyen d'y parvenir.



"Les larmes emportées par le vent" :

Toshio donne rendez-vous à Hitomi pour lui faire sa demande de mariage avec une bague, mais c'est Cat's Eye qui vient à sa place et lui demande de choisir entre elle et Hitomi… Dans les chapitres suivants il n'arrête pas de dire qu'il doit récupérer la bague que Cat's Eye lui a dérobée, mais ce n'est pas vraiment pas ce qui est dit et montré ici ! Mr Hojo vous n'arrivez même plus à être cohérent sur un seul chapitre : il est grand temps de terminer votre série...



"Un messager venu du passé" :

Cat's Eye utilise Toshio pour raviver la mémoire de Katsuki, ancien ami de Michael Heintz qui a aurait perdu la raison après avoir été enlevé, séquestré et torturé par le Syndicat Cranaff pour découvrir le moyen de remonter la statue d'Aphrodite. le tableau « Zéphyr » est bien avec « Les Horaés » et « Ouranos » l'une des clés permettant de trouver la solution, mais il est déjà entre les mains du Syndicat Cranaff ! Mais le fait que Toshio qui est japonais soit le sosie de Michael qui est allemand, cela met encore une fois la suspension d'incrédulité à rude épreuve...



"Un jeu extrêmement dangereux" :

Toshio et Hitomi vont directement demander à Cranaff s'il détient bien le tableau « Zéphyr » (tiens-donc, le boss de fin est dans l'annuaire et il a pignon sur rue : c'était bien la peine d'autant nous tenir la jambe depuis le tome 2 !). En fait il tombe sur l'un de ses sbires dont la seule fonction est de se débarrasser des intrus façons Auschwitz… Mais face à Cat's Eye, il n'a aucune chance !

Cela attire l'attention du boss de fin qui invite Hitomi / Cat's Eye sur un paquebot de la Baie de Tokyo et il fait un pari avec elle : si elle gagne elle repart avec « Zéphyr », si elle perd elle meurt ! Et pour l'emporter elle préfère miser sur la force de l'amour que sur la déesse de la chance...



"Le dernier enjeu" :

Un gros chapitre de 80 pages où les soeurs Kisugi aidé par la Rat plus Ryo Saeba que jamais investissent le Musée Ffanarc, un véritable château construit au milieu d'un lac artificiel et truffé de pièges en plus d'être protégé par les forces de police de Tokyo. Action et émotion sont au rendez-vous, mais les révélations finales pâtissent de tous les errements précédents de l'auteur quant aux tenants et aux aboutissants de sa série…





"Enchaînés pour toujours" :

Toshio veut récupérer la bague de mariage que Cat's Eye lui a volé dans chapitre Les larmes emportées par le vent (sauf que pas du tout en fait donc bonjour la cohérence : à quoi servent les correcteurs, les relecteurs et les responsables éditoriaux ?). Il se demande si tous ses problèmes sentimentaux ne seraient pas résolus si Hitomi et Cat's Eye étaient une seule même personne, ce qui signifieraient le début de gros problèmes professionnels.

Et c'est là que Cat's Eye lui donne rendez-vous pour lui confier le secret de l'« Aphrodite » qui doit être révélé au monde entier pour mettre fin à la cavale de Michaël Heintz, et pour lui confier le secret de son identité qui ne doit être révéler à personne pour que ne début pas la cavale d'Hitomi. C'est un adieu, mais Toshio n'en démord pas et l'auteur réalise une chouette « scène d'aéroport » dont les reprises feront ensuite le bonheur des fans de "City Hunter"… (Franchement la série aurait pu et aurait dû s'arrêter là, car l'ultime chapitre est un peu paresseux quand même)



"Tomber amoureux une fois encore !" :

Toshio finit par démissionner de la police pour rejoindre Hitomi aux États-Unis. Et tout est résolu moins par le pouvoir de l'amour que par une pirouette scénaristique…
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City Hunter (Nicky Larson), tome 21 : Un si..

Dans la suite et la fin d'"Un Python 357 pour la demoiselle", Ryo et Kaori continue de venir en aide à Aîko Kamikura et sa volonté d'ouvrir une agence de détective privé et derrière les menaces l'intimidant de retrouver un chien perdu on tombe sur une histoire familiale et un lucratif héritage immobilier. J'appartiens aux masses stalloniennes donc ces histoires de gens riches qui n'ont jamais rien fait de leur vie et qui montent des intrigues pas possibles pour être encore plus riches (et qui pourrissent la vie des gens qui ne demande juste à vivre correctement de leur travail) me feraient bailler d'ennuis si leurs équivalents IRL ne me débectaient autant (et oui, on pensera encore une fois à cette saloperie de Macronie)...



Dans "Tu as peur de voler", l'avion de Shoko Amano s'écrase dans l'appartement de Ryo et Kaori. le jeune femme qui a l'aviation dans le sang a servi de mule à des trafiquants de drogue, et maintenant ces derniers veulent en faire un bouc émissaire et pour cela elle doit mourir dans un accident. On est dans un bon pitch de série policière des années 1980/1990 et cela aurait pu être bien voire très bien quand les trafiquants de drogue engage le tueur surnommé Chauve-Souris, malheureusement absolument tout le récit tourne autour de Ryo qui a peur des avions et qui doit faire mokkori pour la surmonter : l'humour en dessous de la ceinture a rendue la série célèbre, mais force est de constater que moins on y a recours et plus elle gagne en qualité !



Dans "Le Trésor égaré des anges ?!", Tuskaza Hojo reprend peu ou pour le pitch de "Trois hommes et un couffin". La mystérieuse Yukari a confié sa fille en bas âge Shiori à Ryo, et évidemment Kaori lui pourrit la vie à coup de massue parce qu'elle soupçonne ce dernier d'en être le géniteur… L'enfant réagit très bien à Ryo, Falcon et Miki mais se met à pleurer quand on la confie à Kaori : l'instinct maternelle de notre héroïne est mis à rude épreuve, mais elle jubile quand Ryo et elle doivent jouer à la papa et à la maman… To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 8 : Le Sou..

Un peu déçu par la suite et la fin de l’arc consacré à Yuki Minagawa. C’est frais c’est rigolo, il y a même un jolie idée derrière la fleur aristocratique élevée sous serre qui veut découvrir « la vraie vie », mais au lieu d’un Ryo Saeba passant de garde du corps à coach de vie peut-être aurait-il été préférable pour changer de mettre en avant tous les malfrats en pâmoison devant la pure et naïve jeune fille… Mais le mangaka offre une très jolie fin à tout cela !

Le récit suivant intitulé "Les Rives du souvenir" est très bien, c’est peut-être l’un des meilleurs de la saga "City Hunter"… Ryo et Kaori sont engagés par un promoteur cinématographique agent pour protéger les 20 candidates d’un casting pour un film menacés par un mystérieux individu, mais c’est Kaori qui récupère le rôle d’assistant (et les candidates belles-gosses la prennent pour un héros de shojo beau-gosse ^^) et qu c’est Ryo qui récupère le rôle de gouvernante (et les candidates belles-gosses l’identifient immédiatement comme un obsédé). Toujours est-il que Ryo prend sous son aile la seule candidate qui ne soit pas là pour l’argent : Etsuko Kashima 16 ans, en manque de figure paternelle, souhaite profiter du casting pour rencontrer le réalisateur Yôichi Shibata son père biologique qui n’est pas au courant de son existence en raison de tragiques circonstances… Une belle histoire bien racontée, et entre action et émotion j’ai bien aimé le running gag de Kaori que tout le monde prend pour un héros de shojo, un travesti ou un transsexuel ^^
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City Hunter (Nicky Larson), tome 3 : L'Actr..

Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^



Ce tome 3 débute par le nouveau caprice de Sakaya qui s'invite dans l'immeuble du City Hunter (schéma que l'auteur va reprendre moult fois) parce qu'elle est tombé amoureuse malgré elle de Ryo Saeba (schéma que l'auteur va reprendre moult fois). le nettoyeur le plus redouté de Shinjuku se retrouve donc avec deux assistantes quand il prend contact avec Naoyuki Hagio : pour retrouver sa fille ce dernier lui demande de simuler sa mort pour échapper au chantage de Sôzô Amachi l'immonde politicien (pléonasme ?) appartenant aux élites corrompues (pléonasme ?) qui lui a fait porter le chapeau de l'accident mortel qu'il a réalisé en état d'ivresse. Ryo prend donc la place d'un proto Umibozu pour accomplir la volonté d'un père éploré, mais il se fait quand même des sueurs froides quand Kaori et Sakaya se tirent dans les pattes : un client masculin, donc aucun gag mokkori et c'est tant mieux ! Par contre le départ de la lycéenne délinquante de la Team City Hunter est précipité et non expliqué, et c'est une grosse facilité pour retrouver la configuration d'un sérial (schéma que l'auteur va reprendre moult fois)...

Nouveau récit donc nouveau contrat : pour la protéger d'un mystérieux assassin Ryo Saeba devient le manager de la célèbre Yumiko Satô dite « l'actrice aux pieds nus »… Et l'étalon de Shinjuku découvre une femme neurasthénique et se moque de vivre ou de mourir. En l'absence de Kaori Il met un bazar pas possible sur les plateaux de tournage, et quand il découvre la vérité il se retrouve devant un sacré : comment protéger quelqu'un qui veut mourir ? Pour sauver définitivement sa client il va devoir lui redonner envie de vivre ! Personnellement je trouve que c'est un des meilleurs récits de la série, d'autant plus que les gags mokkori sont très réduits et l'auteur développe une ambiance de polar hongkongais de bon aloi dans laquelle Ryo et Umibozu s'affrontent dans des situations que n'auraient pas renié John Woo (toutefois la fin faussement ouverte est une nouvelle grosse facilité pour retrouver sans trop se fouler la configuration d'un serial)...
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Cat's Eye, tome 9 (ancienne édition)

Après une trentaine de chapitres sitcom de remplissage, Tsukasa Hojo revient a de meilleures intention et comme par hasard il pioche largement dans le "Lupin III" de Monley Ponch… Mais les soeurs Kisugi se retrouvent de plus en plus souvent en maillots de bain ou en sous-vêtements : la plaie soit du fan service !!!



"Réussir pour quelqu'un" :

Aï a le blues parce qu'elle n'a ni père ni mère pour la féliciter d'avoir réussi ses examens. Et elle a d'autant plus le blues que ses soeurs sont aux abonnées absentes et que Toshio a zappé le truc. C'est la 3e fois que l'auteur nous fait le coup donc même si c'est bien fait c'est encore une fois du réchauffé...



"La femme la plus importante !" :

Hitomi fait une énième crise de jalousie, mais cette fois-ci la cible est la défunte mère de Toshio. Toshio est d'autant plus perdu face aux sautes d'humeur de sa fiancée que sa grand-mère revient à la charge pour qu'il reprenne la boutique familiale dédiée aux sous-vêtements féminins...



"Un défi à relever !!" :

Au bord de sa dissolution de la brigade spéciale anti Cat's Eye, tous ses membres sont entrés en dépression. Pour remotiver les troupes Hitomi déguisée en Cat's Eye étrangère fait une entrée fracassante au commissariat pour y déposer la liste des oeuvres qu'elle compte encore voler !



"On a enlevé ma fiancée !" :

Kamiya n'en démord pas : les voleurs doivent sortir avec les voleuses et les policiers doivent sortir avec les policières. C'est donc tout naturellement qu'il sorte avec Hitomi, Toshio doit sortir avec Mitsuko. Pendant ce temps Aï invente une montre-bracelet explosive dont elle inscrit le code de désactivation sur un paquet d'allumettes. Hitomi veut se débarrasser de Kamiya entre en accrochant la montre-bracelet explosive autour de son poignet, sans savoir que c'est Mitsuko qui est parti sans le savoir avec le code de désactivation… de quiproquo en quiproquo, Kamiya le dragueur se retrouve fiancé à Mitsuko la dragonne !



"Une longue journée" :

Toshio est toujours avec ses histoires de lettres-cassettes, mais cette fois-ci pour expliquer à sa grand-mère qu'il ne veut pas reprendre la boutique familiale. Sauf que ce crétin oublie d'arrêter l'enregistrement qui surprend Hitomi et Aï en pleine conversation concernant le prochain vol de Cat's Eye. Les soeurs Kisugi font tout pour récupérer la cassette, mais Toshio est sur le point de diffuser la conversation mais Cat's Eye est sauvé par le gong quand débarque de Kyushu la grand-mère de Toshio qui n'en démord toujours pas… Mais c'est sur Hitomi qu'elle jette son dévolu pour reprendre sa boutique de sous-vêtement après avoir découvert son fichu caractère ! (On est toujours dans le sitcom, mais au moins il y a enfin un peu de neuf sous le soleil)



"Décalage horaire !" :

Enfin un récit de cambriolage dans une série de cambriolage : j'en pardonnerais presque le mangaka d'en avoir repiqué le scénario à "Lupin III"… Cat's Eye a annoncé le vol du tableau « La Marionnettiste », sauf que celui-ci est enfermé dans une panic room blindée qui ne peut s'ouvrir que de l'intérieur. Toshio enfermé avec celui-ci doit monter la garde toute la nuit jusqu'à son transfert à 6 heures du matin. Cat's Eye décale l'heure et compte sur Hitomi déguisé en inspectrice Asatani pour récupérer la tableau, mais chat échaudé craint l'eau froide et Toshio attend son adversaire pour l'enfermé avec lui jusqu'à l'arrivée des renforts. C'était bien joué, mais il avait oublié la possibilité d'un Plan B !



"Le petit boulot de Toshio" :

Par empathie Toshio reprend le petit boulot d'un repenti blessé et menacé de licenciement. Grillé en arrêtant un criminel, c'est Hitomi qui prend sa suite. Devant tant d'abnégation la grand-mère de Toshio renonce à ces ambitions (donc part presque aussi vite qu'elle était arrivé : un classique chez le mangaka).



"Séduction dans l'obscurité" :

La brigade anti Cat's Eye et le centre de renseignement Kamiya ont emménagé au 6e étage du nouvel immeuble qui a été construit juste en face du café Cat's Eye. L'inspectrice Asatani a équipé leurs nouveaux locaux de détecteurs de micros, ce qui oblige Hitomi a jouer les filles de l'air pour en placer un au-delà de son rayon d'action. Sous que Toshio est de garde, donc Rui doit l'aguicher pour lui faire baisser la garde… du fan service quoi !



"Quant le Rat s'énerve"

Kamiya qui ressemble de plus en plus à Ryo Saeba vient accélérer le rythme de la série : il révèle à Hitomi que Michael Heintz est le père de Cat's Eye, et menace de tout révéler à Toshio si elle ne s'associe pas avec lui...



"Un fil à la patte !"

Kamiya relance les soupçons d'Asatani sur les soeurs Kisugi. Mais tel est pris qui croyait prendre, puisqu'en relançant la romance entre les deux compères, le Rat se trouve pris au piège et condamné à manger les petits plats de la pire cuisinière du monde...



"Le dîner de la peur !" :

Tous le monde essaye de faire comprendre à l'inspectrice Asatani qu'il faut qu'elle fasse des progrès en cuisine ou qu'elle arrête de cuisiner pour le bien de l'humanité… Mais Toshio ruine tous les efforts en engloutissant son bento en croyant qu'il s'agissait de celui préparé par Hitomi. du coup c'est soirée dîner chez les Asatani : quelqu'un survivra-t-il à son fameux agneau à l'estragon (à part Toshio qui est déjà à l'infirmerie à cause de son bento) ?



"Le secret des cartes de visite" :

Toshio a décidé de devancer Cat's Eye en l'arrêtant non le jour du vol mais le jour où elle dépose sa carte de visite. Car il est persuadé que la prochaine cible des ladies cambrioleuses est « le voyageur lointain », situé dans un restaurant panoramique situé au sommet de la tour du Silver Hotel. Il avait deviné juste, mais Cat's Eye est trop forte pour lui... La brigade spéciale vient en renfort et elle a appris de ses erreurs, mais pas encore assez : si elle évite le piège du gaz asphyxiant, elle n'évite pas le Plan B longuement préparé par Aï...



"Cat's Eye dans le soleil couchant" :

Le Rat n'a pas renoncé à découvrir les secrets de Cat's Eye : si elles cherchent la célébrité, c'est pour être sûr que leur nom fasse le tour du monde… Car Cat's Eye est le nom du cocktail préféré de Michael Heintz nommé ainsi en raison de la pierre précieuse préférée de Marié Heintz, et eux seuls le savent en plus de Rui Kisugi…

Depuis 20 ans Rui et le Général Nagaishi attendent la venue de Michael Heintz à l'endroit qu'il a réservé pour cette durée. le Rat fait-il vraiment preuve de compassion en intriguant pour leur offrir 5 années d'attente donc d'espérance en plus ? C'est un beau chapitre, mais qui contredit totalement ce qui nous a été dit au début de la série : Michael Heintz n'a pas disparu mais été enlevé, et s'il est encore en vie il est prisonnier du Syndicat Cranaff. Donc tout ce que font les soeurs Kisugi depuis le tome 2 pour inciter leur père à reprendre contact avec elles ne sert strictement à rien, et elles suivent leur plan d'origine au lieu de remonter la piste du Syndicat Cranaff !!! (donc on suit un polar qui s'est transformé en sitcom en plus d'être mal foutu car incohérent voire contradictoire, ce je que déteste vraiment)



"Un air de déjà-vu" :

En résolvant une affaire de fausse Cat's Eye, Toshio et Hitomi réconcilie un père veuf avec sa fille. C'est gentil, c'est mignon, mais je soupçonne le mangaka de faire du foreshadowing quant au dénouement de la série...



"Le tableau qui disparaît en fumée" :

Le Rat et Cat's Eye se tirent la bourre pour voler le tableau « Aphrodite » exposé au Musée Nagaoka. Et les soeurs Kisugi se font une joie de laissant croire à leur rival qu'il a gagné pour ensuite mieux le rouler dans la farine…



"Un peu de douceur dans un monde de brutes" :

L'inspecteur principal Nobuhiko Kizaki est à son tour mis au placard de la Brigade Spéciale anti Cat's Eye, et son arrogance est tel que ses collègues laissent Cat's Eye le remettre à sa place… Un épisode cartoonesque aussitôt lu, aussitôt oublié...
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Cat's Eye, tome 7 (ancienne édition)

1 tome entier de fillers sitcomesques : on a connu l'auteur plus inspiré !





"La déclaration oubliée" :

Entre comédie romantique et sitcom cartoonesque tout le monde joue les entremetteurs entre l'inspectrice Mitsuko Asatani et le voleur/reporter Masato Kamiya.



"Une bague pour moi ?!" :

Cat's Eye aurait laissé une carte de visite à l'Université de jeunes filles An'non. Toute la brigade anti Cat's Eye se précipite sur les lieux, mais c'est un canular organisé par l'association des fans de Cat's Eye… Les hommes célibataires de la série draguent à tout-va, mais les étudiantes tournent toutes autour de Toshio qui lui ne pense qu'à la bague de fiançailles qu'il veut offrir à Hitomi...



"La chasse à l'homme idéal" :

L'inspectrice Mitsuko Asatani tombe encore amoureuse se Rui Kisugi déguisée en homme, et se met martel en tête non seulement qu'il s'agit du complice masculin de Cat's Eye (alors qu'en réalité il s'agit tantôt du voleur Kamiya tantôt du Général Nagaishi), mais également qu'il est le petit-ami de Rui Kisugi… Elle met à contribution les soupirants de l'aînée des soeurs Kisugi au sein de la brigade anti Cat's Eye pour l'arrêter, et Aï se fait passer pour la Cat's féminine amante du Cat's masculin pour mettre fin à ce foutoir. Ce qui pour l'inspectrice Mitsuko Asatani relance la piste Masato Kamiya !

Travestissement, triangles/quadrangles amoureux, quiproquos cartoonesques… Les ladies cambrioleuses et les intrigues policières sont portées disparues !



"Le champion de l'amour" :

Par un concours de circonstances Toshio se retrouve à représenter le commissariat lors d'un championnat de boxe. Tout le monde le charrie et les paris sont lancés : s'il gagne, on organise son mariage avec Hitomi ! Et la force de l'amour transforme Toshio en Rocky Balboa, sauf que son adversaire est 4e dan de karaté… A défaut d'autre chose, l'épisode reste réussi mais on est dans la pure comédie romantique.



"Blonde !!!" :

Hitomi est rattrapée par son hérédité germano-japonaise et ses cheveux commencent à passer du noir au blond (mais bien sûr !). Elle décide de se teindre en blonde et de mettre des lentilles de contact vertes pour faire passer Cat's Eye pour une étrangère… Sauf qu'ainsi elle ressemble comme deux gouttes d'eau au tableau qu'elle projette de voler : « portrait d'une mère », mère qui n'est autre que sa grand-mère paternelle… Bien sûr Toshio ne voit que du feu en tout cela !

Je n'aime pas quand ma suspension d'incrédulité est mise à rude épreuve : c'est fort de café que personne y compris les forces de police ne remarque que les soeurs Kisugi soient métisses dans une société aussi raciste et aussi xénophobe que peut l'être la société japonaise ! (rappelons que le mot « métis » a longtemps été traduit dans la langue japonaise par les idéogrammes signifiant « demi-humains » : vous voyez le genre hein !)



"Arrêtez-moi pour la vie !" :

Toshio n'arrête pas de penser à Cat's Eye. Pour éviter de faire une bêtise, il finit par demander Hitomi en mariage encore et encore… Pour gagner du temps, Hitomi décide de le draguer sous l'identité de Cat's Eye mais en confortant son fiancé dans ses fantasmes elle ne fait finalement qu'aggraver les choses !



"Non aux fiancés infidèles !!" :

Toshio connecte enfin ses neurones et fait le lien entre « le portrait d'une mère » de Michael Heintz et Hitomi. Mais pour s'en sortir les soeur Kisugi font comme d'habitude : Hitomi part en rendez-vous amoureux avec Toshio, et Rui déguisée en Hitomi déguisée en Cat's Eye étrangère (c'est-à-dire blonde aux yeux verts) s'invite pour semer la zizanie et éloigner les soupçons pesant sur Hitomi… ça sent le réchauffé tellement le procédé a déjà été usité !



"La fiancée venue du passé" :

La dénommé Keïko déboule de nulle part et se déclare fiancée de Toshio. Quiproquos et scènes de ménage mais tout est bien qui finit bien puisque le commissaire qui était à Fukuoka avec Toshio explique à tout le monde que Keïko était une adolescente qu'il avait sauvé d'un incendie il y a 6 ans et qui depuis s'est entiché de lui… vu que l'auteur nous a déjà fait le coup, là aussi ça sent le réchauffé !



"Hésitation fatale" !

Cat's Eye annonce un nouveau vol et la brigade spéciale tend un nouveau piège. Vidéo surveillance déjouée, trompe-l'oeil savamment disposé, gaz paralysants et déguisement en policier : l'auteur a déjà utilisé cela moult fois donc rien de neuf sous le soleil… La seule nouveauté vient d'Hitomi qui sous sa double identité joue avec les sentiments de Toshio.



"Songe d'une journée de septembre" :

Hitomi sous son identité de Cat's Eye étrangère vient invite Toshio sur son yacht pour lui révéler toute la vérité sur les liens entre elle, lui, Heintz et Hitomi mais celui-ci refuse, et est ramené sur la plage après avoir été gazé… avoir de croire que tout cela était un rêve : ouf, le mangaka va pouvoir continuer le statu quo de son sitcom pendant plusieurs tomes ! Soupirs !!!



"La lettre cassette" :

Quiproquos et scènes de ménage : Hitomi passe au commissariat une lettre cassette d'amour du temps pour bolosser Toshio… Ce n'est pas du goût de toute le monde, et Rui décidé de passer au café Cat's Eye une autre lettre cassette d'amour pour rendre la monnaie de sa pièce à Hitomi… C'est un récit « tranche de vie » à la fois romantique et nostalgique, mais encore une fois les ladies cambrioleuses et les intrigues policières sont portées disparues !



"Mon amour n'est rien que pour toi" :

Le commissariat identifie la cause des cafés et des thés imbuvables : Mitsuko Asatani, à qui on oblige de faire un stage d'un jour au café Cat's Eye pour améliorer ses talents en la matière… C'est une catastrophe, et on nous refait le coup de Rui déguisé en homme qui vient remonter le moral de l'inspectrice strong independant woman mais pas trop quand même hein...



"J'suis plus une enfant" :

Encore un récit « tranche de vie », cette-fois ci consacré à Aï qui est une jeune fille mais qui veut être une jeune femme et qui manque de se faire agressé sexuellement par Toshio qui de dos l'a confondue avec Hitomi (agression sexuelle sur mineure en plus au vu des lois japonaises). C'est ensuite à Kamiya de se faire rouler dans la farine par la 3e membre du trio Cat's Eye et on finit par Aï qui se plaint de devoir renouveler sa penderie après avoir grossi… Un mauvais épisode dont on aurait pu aisément se passer !



"Un casse-croûte de 3 milliards de yens" :

Le Rat demande un retour sur investissement pour toutes les fois où il a aidé Cat's Eye, et c'est Rui qui s'y colle pour l'aider à voler u saphir de 85 carats à 3 milliards de yens. Entre burlesque et cartoonesque le récit fait la part belle à l'humour, mais comme c'est l'un des rare de ce tome moyen a comporter une petit part de policier...
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Rash, tome 1

Pour l’inspecteur de police Tatsumi le cauchemar recommence… Après avoir fini ses études de médecine à Tokyo sa terrible amie d’enfance Yûki Asaka qui l’a toujours surnommé « crevette » revient dans sa région natale pour remplacer sa grand-mère au pénitencier. Une générosité sans limite, un sens aigu de la justice, aucune sens des responsabilités, aucune sens du danger, des compétences martiales hors normes, et surtout une tendance à créer des ennuis, à foncer tête baisser et à aggraver les choses : c’est une véritable Miss Catastrophe ambulante ! Mais c’est plus fort que lui, il l’admire et a toujours été amoureux d’elle, d’ailleurs c’est pour cela qu’il est devenu policier : pour remonter la pente, réduire l’écart qui séparer leur confiance en eux dans l’espoir d’arriver à sa hauteur…

Le côté médical évidemment tient d’Osamu Tezuka le Dieu du Manga et c’est à la fois un hommage et un héritage. La relation Tatsumi / Yûki n’est pas sans rappeler la relation entre Toshio et Hitomi dans "Cat’s Eye", sauf que Yûki est carrément la fille cachée de Kaori Makimura et Ryo Saeba de "City Hunter" : dès son arrivée elle empêche une évasion, elle remet au pas les prisonniers, avant de récidiver dans les jours suivants en neutralisant un stalker serial violeur, un patron voyou et deux dealers… Et dans un monde gouverné par l’argent, Yûki se moque royalement de l’argent !



Pour les mauvaises langues "Rash!!" est le vilain petit canard de la bibliographie de Tsukasa Hojo. Je pense moi au contraire qu’il aurait pu et aurait dû être son magnifique cygne s’il avait été soutenu par un éditeur digne de ce nom, car ce n’est pas le très commercial Weekly Shonen Jump qui allait donner sa chance à un manga social aussi ambitieux que celui-ci, mais je vous expliquerai cela dans ma critique du tome 2…
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Cat's Eye, tome 5 (ancienne édition)

"Jour de fête" :

Hitomi infiltre le casino flottant de leur cible comme joueuse et « déesse de la chance », Rui l’infiltre comme croupière et « ordinateur humain » : le propriétaire des lieux, donc je vous laisse le plaisir de la découverte, les oppose l’une à l’autre dans leur laisser l’occasion de se concerter, donc elles doivent compter sur le hasard ou plutôt sur leur intuition et leur connaissance l’une de l’autre. Un vrai bon récit, que l’auteur ne faisait pas toujours comme cela au lieu de donner dans le sitcom comico-romantique !



"Ne pars mon amour !" :

Alors qu’il prépare ses examens, Toshio est promu inspecteur en chef à condition qu’il accepte de retourner à Fukuoka (qui est je le rappelle la région d’origine du mangaka). Est-ce que Toshio va sacrifier sa carrière de policier pour rester avec Hitomi ? Est-ce qu’Hitomi va sacrifier sa carrière de voleuse pour rester avec Toshio ? Nous sommes dans un sitcom donc aucun suspens ^^



"Ne provoquez jamais une femme !" / "A l’abordage !!" :

On commence comme dans le film jamesbondien Goldfinger / Moonraker en approchant la cible lors d’une partie de golf, puisque Cat’s Eye compte utiliser le vice-président pour accéder à la présidente qui est la vanité incarné et la mystérieuse acheteuse de leur nouvelle cible. Sauf qu’Hiroki Yasuoka est le sosie du Rat, et que si le premier est un misogyne convaincu le deuxième est un véritable homme à femmes : c’est une source inépuisable de quiproquos pour le mangaka qui a utilisé cette grosse ficelle dans toutes ses séries…

La présidente est une collectionneuse d’art en plus d’être une fausse monnayeuse et parmi ses victime il y a des mafieux qui compte bien récupérer leur argent. Le but est de forcer la pétasse narcissique à fabriquer du grisby pour localiser sa presse de faux billets et ses tableaux. Le lieu est ingénieux, dans la grande tradition des actioners des années 1980, et évidemment Cat’s Eye met à contribution la police pour faire diversion ^^



"Joyeux noël Aï" :

Aï déprime car tous ses camarades de classe reçoivent des cadeaux de la part de ses parents mais pas elle. Toshio se coupe les cheveux en quatre pour se substituer à son père, mais en pure perte pour cause de gags cartoonesques. Ce qui remonte le moral d’Aï c’est le message audio de son père enregistré sur vinyl amené par le Général Nagaishi : Tsukasa Hojo sait joliment mettre en scène les émotions humaines...



"Le bal de la nouvelle année" :

La nouvelle cible de Cat’s Eye se trouve dans un grand hôtel qui organise un bal masquée pour la nouvelle année. Le Rat est déguisé en centurion romain, Mitsuko est déguisé en matrone romaine, Toshio est déguisé en astronaute, Takeshi est déguisé en Cobra, Takéuchi est déguisé en samouraï, Aï est déguisé en amiral et Rui et Hitomi en roses de Versailles… Tout le monde se positionne pour le baiser de minuit, et bien évidemment Cat’s Eye profite de la confusion de la nouvelle année pour s’enfuir avec son butin : on reste dans le cartoonesque, mais c’est sympa quand même ^^



"Entartage au mariage" :

Le mangaka pense enfin à exploiter le personnage patricien de Mitsuko. Elle est la fille d’un patron d’entreprise pharmaceutique, et pour sauver sa boîte elle doit épouser un fils à papa qui s’est enticher d’elle. Sauf que Cat’s Eye et le Général Nagaishi se font une joie d’utiliser leur fortune pour faire capoter le mariage à grand coup d’OPA hostile !



"La légende de la dame des glaces" :

Le mangaka a toujours dit qu’il avait placé ses séries au centre de Tokyo pour ne pas avoir à faire de recherches graphiques pour les décors, et là il réalise un récit entier dans les neiges des Alpes japonaises. Cat’s Eye convoite une statue en bronze de 2 tonnes, en possession du nabab local. Hitomi est suspectée par sa fille égotique d’être Cat’s Eye, tandis que Rui qui est suspectée par Toshio fait semblant d’être blessé. C’est super bien dessiné et plein de rebondissements à la Lupin III. Les clins d’œil à James Bond sont encore une fois un héritage de Buichi Terasawa, et c’est fascinant de voir que le style du « maître » et de l’ « élève » ont évolué en parallèle de manière très similaire !



"Invitation pour l’île Runan" :

Un seigneur du crime détenteur de la prochaine cible de Cat’s Eye a besoin d’un transporteur, et il recrute parmi les pilotes de courses clandestines du Kanto. Le mangaka s’éclate donc à dessiner des voitures de sport dans des scènes très Fast & Furious, mais ce n’est qu’une introduction et le champion local, le duo Toshio / Hirano et Hitomi et sa Crazy Cat sont invités à l’épreuve suivante : To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 18 : L'Eléph..

Dans la suite et la fin de "Le retour du popotin volant !", la course au trésor continue de tirer sur la corde des gags mokkori pour savoir qui a la plus grosse sur fond de mesmérisme. On rattrape le coup avec un histoire de Roméo et Juliette au pays des ninjas : c'est très émouvant mais c'est complètement hors-sol. On rattrape aussi le coup avec la thématique de l'émancipation de la femme, mais l'auteur a déjà fait mieux pour ne pas dire beaucoup mieux dans ce domaine donc je suis obligé de signaler qu'il s'agit d'une des moins bonnes histoires de "City Hunter", même si Kasumi qui est tombée amoureuse de Ryo Saeba s’installe chez lui (en fait au Cat’s Eye, mais c’est quand même un refrain connu) pour lui voler son cœur à son tour (refrain connu) avant de disparaître du récit pour ne pas changer la formule du sitcom éternellement bloqué dans les mêmes comiques de situation et de répétition (refrain connu).



"Le signal d'appel de la rue des gratte-ciel" est un très bon récit. Nous suivons les heurs et malheurs de la petite Kozue clouée dans son fauteuil roulant et qui vit par procuration en espionnant l'appartement de City Hunter. L'enfant a assisté à un meurtre et elle est doublement témoin donc doublement en danger : par ce qu'elle a vu et par la balle logé à côté de sa colonne vertébrale. C'est donc tout naturellement qu'elle emménage chez City Hunter pour mieux être protégée : pour Ryo c'est l'occasion de draguer sa grande soeur qui est totalement son type, pour Kozue c'est l'occasion de vivre vraiment et non par procuration quitte à faire en sorte que sa grande soeur épouse City Hunter… Il y a quand même un os, c'est qu'elle est persuadé que Kaori est un homme et le petit de Ryo, c'est donc reparti pour moult gags travestissement avec Kaori obligé de jouer le rôle Kaoru pour ne pas faire de peine à Kozue ! La partie polar est réussie (même si on ne dépasse pas le stade d'un épisode de série policière des années 1980), la partie dramatique est réussie et la partie humoristique est réussie. Toutefois la plus grande réussite de ce récit, c'est que tout ou presque est raconté du point de vue de Kozue et cela apporte beaucoup de fraîcheur dans la narration.



"My sister, le coeur serré" est lui aussi un très bon récit. Oui bon, la mise en place du récit est un peu capillotracté mais c'est l'un des défauts de Tsukasa Hojo : la rédactrice en chef Sayuki Tachiki est à la recherche de sa petite soeur Kaori Hisaishi enlevée par son père quand leurs parents se sont violemment séparés, et elle découvre qu'il s'agit de Kaori Makimura… Elle veut absolument la faire quitter le monde des nettoyeurs qu'elle trouve bien trop dangereux pour elle, mais Ryo depuis toujours au courant de la vérité réussit à la convaincre de prendre le temps de sa décision avant de tout lui révéler. C'est ainsi que Kaori se retrouve dans la peau du garde du corps de sa soeur sans savoir qu'il s'agit de sa soeur, car Sayuki est vraiment menacée du coup Ryo doit s'employer : To Be Continued !
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City Hunter (Nicky Larson), tome 13 : Le Re..

Après la suite et la fin du sympathique récit intitulé "Accroche-toi, Kaori !", le mangaka change enfin sa formule : ce n’est pas une nouvelle cliente qui est au centre du récit "Une femme qui s’installe" mais une rivale puisqu’une nouvelle détective privée a emménagé juste à côté de l’immeuble de City Hunter… Nous découvrons Reika Nogami la sœur de Saeko Nogami qui a démissionné de la police pour redorer le blason de son défunt coéquipier traîné dans la boue, et qui racket les yakusas pour venir en aide à sa famille. La jeune et dynamique détective dérange, et Ryo et Saeba doivent rapidement la protéger d’un boss à tiroir : de : le commissaire Fukamachi, médaille d'or aux Jeux olympiques, et le commissaire principal Kurokawa, de la brigade des stupéfiants… Ce dernier pense piéger le City Hunter, mais tel est pris qui croyait prendre ! Impressionné Reika demande Ryo en mariage pour devenir Lady Hunter !!! Un bon récit qui pioche joliment dans les séries policières des années 1980, et force est de constater que le travail du mangaka gagne nettement en qualité quand il délaisse les mokkori du « gag manga » pour développer un vrai bon scénario de « story manga »...

Dans "L’enfer du harem", tout la Japon et Reika en particulier est à la recherche de la princesse Alma de la principauté de Serjina qui a disparu… Et pour cause, la petite princesse Alma et sa sculpturale servante Salina ont fugué avant d’engager le City Hunter comme garde du corps. Bien évidemment elles emménage chez Ryo et Kaori (refrain déjà trop bien connu alors qu’on est même pas à la moitié de la série), mais cette dernière n’a pas trop à jouer de la massue car le mokkori-man est soumis au chantage : Alma lui a promis un harem, à la seule condition qu’il ne touche pas à un cheveu de Salina… Sauf que les apparences sont trompeuses ^^
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City Hunter (Nicky Larson), tome 11 : L'Oub..

Dans "Une révélation surprenante", Ryo Saeba est devenu fan de la belle présentatrice Reiko Yûki et coup de bol cette dernière a reçu des lettres de menace et la chaîne qui l’emploie l’engage pour lui servir de garde du corps ! En tant que cameraman Ryo la suit partout, et Kaori le suit lui pour l’empêcher de harceler et d’agresser sa nouvelle cliente qui comme d’habitude découvre les mauvais côté du City Hunter avant d’en découvrir les bons. Car malgré ses pitreries, il fait avancer et aboutir son enquête sur les connivences habituelles entre politicien véreux et milieux mafieux… C’est dommage que ce thème n’ait pas été approfondi au lieu de multiplier les gags mokkori, et encore une fois une fin qui n’en est pas vraiment une (Reiko demandant en direct à ses auditeurs de lui ramener le petit-ami qui l’a plaquée ^^)

Dans "Je déteste l’astrologie", Ryo Saeba sauve une adolescente qui se met martel de l’épouser et pas de bol pour lui cette dernière a reçu des lettres de menace et l’agence qui l’emplie l’engage pour lui servir de garde du corps ! Car Akemi Tekuza est d’un côté un top model glamour et sexy et un d’un autre côté une adolescente de 15 ans passionnée par la photographie et l’astrologie. Ryo victime d’accidents à répétition depuis qu’Akemi Tezuka veut se marier avec lui n’est pas dupe, et démasque rapidement son petit jeu pour quitter le monde du showbusiness et celui de son petit frère qui intrigue lui aussi dans le même sens, mais les deux compères sont réellement sous la menace de Renard Argenté assassin spécialiste en déguisement qui veut éliminer ceux qui ont vu son véritable visage… Il y avait matière à développer, mais l’affaire est rondement menée pour aboutir à fin qui n’en est pas vraiment une puisque Akemi qui a renoncé à l’astrologie pour prendre en main sa vie emménage chez le City Hunter mais serial oblige l’épisode suivant fera comme si cela n’avait jamais existé ^^
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City Hunter (Nicky Larson), tome 4 : Le Gla..

Pour dissiper tout malentendu, je tiens à préciser que j'ai lu et relu la série culte "City Hunter" dans l'édition Panini, parce qu'il y a a toujours des tâcherons pour associer dans les bases de données l'édition simple de J'ai lu en 36 tomes et l'édition deluxe de Panini en 32 tomes ^^



Dans ce tome 4 Ryo est de nouveau engagé comme garde du corps (le mangaka a vraiment du mal à se renouveler, et c'était déjà le cas dans sa précédente série "Cat's Eye"), en raison de sa ressemblance avec le preux chevalier blanc qui par le passé avait sauvé Yûko Kataoka héritière d'une firme multinationale japonaise, et c'est tout naturellement que pour mieux la protéger il se fait passer pour un enseignant dans l'université de lettres dans laquelle étudie la nouvelle sosie d'Hitomi Kisugi / Tam Chamade... Alors il y a tout un côté polar à la Agatha Christie (les fameux cosy mysteries) puisqu'on assiste à un drame familial et une querelle d'héritage sus fond de lutte entre multinationales, il y a tout un côté conte de fées puisqu'on a Cendrillon, la marâtre, la belle-soeur, le prince charmant et tutti quanti (Ryo se faisant une joie de préserver jusqu'à la fin le suspens sur le fait qu'il soit ne soit pas le preux chevalier blanc de l'enfance de Yûko). Fort heureusement peu de gags mokkori en dépit de l'apparition du Doc mentor de notre City Hunter (personnage absent de l'adaptation animée), mais Yûko s'installe chez Ryo (refrain déjà connu alors qu'on est au tout début de la série) et Ryo se fait une joie de faire passer Kaori pour un homme travesti (refrain déjà connu alors qu'on est au tout début de la série)… Tout va de l'avant grâce à un bon mélange entre action et émotion, Ryo agissant en problem solver faire émerger les sentiments des membres de la famille Kataoka pour mieux la pour reconstruire !

La suite du tome est consacré à la première apparition de Saeko Nogami, inspectrice de police ancienne co-équipière d'Hideyuki Makimura et au centre d'un triangle amoureux avec Ryo Saeba. Elle engage notre City Hunter pour ses talents de tireur d'élite pour récupérer un trésor royal porteur d'un microfilm particulièrement convoité... Si on est entre actioner et récit d'espionnage jamesbondien force est de constater que le mangaka emprunte tout ou presque à son collègue des seventies Monkey Ponch tant ici Ryo et Saeko ressemblent à Lupin III et Fujiko, qui eux-mêmes étaient conçus pour ressembler à D'Artagnan et Milady de Winter : dois-je préciser que Buichi Terasawa qui est le mentor de Tsukasa Hojo avait déjà fait exactement la même chose dans "Space Adventure Cobra" ? ^^
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Sous un rayon de soleil, tome 1

Cette série n'a rien à voir avec « Rash! », elle est beaucoup plus douce et fait plus penser à un conte. Certaines scènes font sourire mais jamais rire aux éclats, ce n'est pas le but recherché. Par contre, cette série est également très courte, seulement 3 tomes.



Même si l'ambiance générale change, c'est toujours un plaisir de suivre les histoires inventées par Tsukasa Hojo, ne serait-ce que pour la beauté de ses graphismes. Même si cette histoire est très loin de ses séries à succès, nous avons le plaisir de retrouver le patron du bar « Cat's Eye » du manga « City Hunter » (et sa suite) en la personne du père de notre héroïne. Celle-ci est d'ailleurs particulière car au fil des pages, nous apprenons qu'elle est capable de communiquer avec les végétaux. Du fait de ce don, elle est souvent obligée de déménager pour réparer les cœurs malades et pour ne pas éveiller les soupçons sur elle et sur son père. Mais sa rencontre avec le jeune Tatsuya va changer tout ça.



Ce que j'apprécie le plus avec ce mangaka, outre son humour décapent, est la beauté de ses paysages et la retranscription exacte des émotions sur chacun de ses personnages. Même sans lire le texte, on sait ce qui arrive aux personnages. Quelque soit les émotions, elles sont superbement faites, c'est donc toujours un plaisir de détailler chacun des dessins. J'aimerais pouvoir dessiner comme lui...



Comme vous l'aurez compris, quelque soit les histoires racontées par Tsukasa Hojo, c'est toujours avec bonheur que je les lis et que j'aime les découvrir. Les deux derniers tomes de cette série étant déjà sortis, je vais sous peu les acheter pour connaître la fin de ce conte merveilleux et de ce début d'amitié entre le génie des arbres et Tatsuya.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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City Hunter Rebirth, tome 6

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Dans ce tome 6, Sokura Nishika a enfin trouvé sa voie en faisant du neuf avec du vieux : les frères Snake en quête de vengeance débarquent d'un action movie des années 1980 pour foutre le bordel dans l'arc de La Soeur triste... La coolitude est forcément au rendez-vous, et c'est ce qu'attendent les fans de "City Hunter" de leur meilleur manga du monde !
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La Mélodie de Jenny

Comme je n’ai pas trop envie de lire des romans, même s’il faudrait que je me mette à jour de mes pioches, j’en profite pour lire mes mangas car j’ai trop de séries en cours. Je continue donc ma découverte des trésors de Tsukasa Hojo.



L’histoire de celui-ci se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale où on rencontre deux jeunes gens qui veulent aider leur pays. L’auteur nous fait un cours d’histoire du point de vue du Japon par la même occasion. Les graphismes sont toujours aussi beaux et réalistes, tous les personnages sont facilement reconnaissables. Ou l’histoire des kamikazes vue de l’intérieur. J’ai finalement choisi un manga très triste.



Celui-ci comporte en fait trois histoires différentes : « Aux confins du ciel », « La mélodie de Jenny » et « American Dream ».



La seconde histoire se passe à la même période mais concerne des enfants qui ont été séparés de leurs parents pour le bien de la guerre. On va ainsi suivre un petit groupe qui veut rejoindre leurs parents dont ils n’ont plus de nouvelles. Une histoire très triste mais également très belle.



La troisième histoire se passe aux Etats-Unis en 1935 . Elle concerne un jeune lanceur de base-ball japonais qui, avec son équipe, vient jouer aux USA pour 6 mois. Il y rencontre un recruteur très, voire trop, enthousiaste. L’histoire est très différente des deux autres mais la fin les rejoint sur comment d’innombrables vies ont été brisées pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je ne sais pas si c’est tiré d’histoires vraies mais comme d’habitude avec ce mangaka, c’est incroyablement bien raconté et servi par de superbes graphismes. Seul l’humour de ce mangaka est absent tant les sujets racontés sont graves.



Comme vous l’aurez compris, ce volume a été une excellente découverte et confirme que Tsukasa Hojo est un grand artiste quel que soit le sujet qu’il aborde dans ses mangas. Il m’en reste encore quelques uns à découvrir et quelques séries à terminer, je n’en ai pas encore fini avec son œuvre. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cet auteur aux multiples talents, il n’est pas que le créateur de Ryo Saeba et de Cat’s Eye.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le cadeau de l'ange

Nous sommes en présence d’un recueil de récits courts, genre dans lequel excelle le mangaka héritier de Buichi Terasawa qui comprend 2 récits fantastiques, 2 récits policier, et un 1 récit plutôt typé school life…





"Je suis ! un mec, un vrai !" (1980)

On reconnaît bien le style des premiers tomes de "Cat’s Eye" et les deux personnages principaux auraient pu être les alter egos de Toshio et Hitomi quand ils étaient ensemble au lycée. Officiellement pour raison de travaux, officieusement pour raison de SPOILERS, les élèves du Lycée de garçons Otoko Date et les élèves de institut de filles Sainte-Caroline doivent cohabiter dans un pensionnat mixte. La guerre des sexe fait d’autant plus rage que les garçons sont conservateurs et très traditions japonaises et que les filles qui ont fait leur women’s lib sont libérales et très nouveautés occidentales. A force d’habiter ensemble les ennemis finissent par fraterniser / sororiser, sauf le chef des garçons Sho Yamato qui fait de la résistance car c’est un misogyne forcené depuis un traumatisme amoureux datant de l’école primaire. Pour mettre fin à la guerre des sexes, Yuko Iwaki la cheffe des filles doit prendre sur elle pour parler à Sho de son propre traumatisme datant de l’école primaire… Finalement tout est bien qui finit bien avec la reformation d’un couple, la formation de nouveaux couples et le mariage des chefs d’établissement !

Tsukasa Hojo se dit effaré par la piètre qualité de son récit. Je ne veut pas être méchant avec lui, mais ce dernier est plus réussi qu’un paquet de chapitres de "Cat’s Eye" ou de "City Hunter" !





"City Hunter – XYZ" (1983)

Nous sommes dans un prototype de la série la plus connue de l’auteur qui démarrera 3 ans plus tard 1986. Il reprend le personnage de Kamiya dans "Cat’s Eye", dragueur impénitent et déconneur permanent, qu’il transforme en beau-gosse tueur à gages fan de Dirty Harry assez proche de Toshio sur la forme et de Jean-Paul Belmondo sur le fond. Il est missionné par une chimiste détentrice du secret d’une potentielle arme de destruction massive convoité par les États-Unis et le Japon (voir le film "Au service secret de Sa Majesté" et son poison qui foutait la trouille au monde entier mais qu’entre-temps les savants fous et les apprentis sorciers de Monsanto-Bayer ont balancé dans le monde entier). Sa mission ? L’empêcher de tomber entre les mains d’un gouvernement ou de la tuer si cela devait arriver…

Chouette récit un peu sombre sans douteuses shoneneries, Ryo a déjà une assistante nommée Kaori mais c’est un vrai cageot !





"City Hunter – Double Edged" (1983)

Nous sommes toujours dans un prototype de la série la plus connue de l’auteur qui démarrera 3 ans plus tard 1986 et on passe du récit d’espionnage à l’anglo-saxonne au thriller à l’italienne. Un serial killer sème la peur sur la ville, et Ryo Saeba est missionné pour le tuer : il s’agit d’un acteur que son rôle de Docteur Jekyll et M. Hyde a rendu fou au point qui ne fait plus la distinction entre la fiction et la réalité. Toute la tragédie vient que le client est la partenaire et amante du schizophrène qui veut qu’il meurt dignement avant qu’il ne fasse une autre victime ou que la vérité soit révélée au grand jour…

Chouette récit très sombre sans douteuses shoneneries, et la Kaori qui présente dans ce récit est déjà très proche de cette de la série mère sur le fond comme sur la forme !





"Histoire de chat" (1985)

Un conte de fée urbain correspondant au conte-type 402 selon la Classification Aarne-Thompson  : je vous le dis tout de suite préparez à l’avance vos mouchoirs ! On ne pourra pas dire que je ne vous aurais pas prévenus !!!

Yuichi Moriyama est un photographe malchanceux qui pour manger à sa faim s’est reconverti en paparazzi à hauts risques. La chance tourne la nuit où il sauve la chatte blanche Mimi : le lendemain il fait la rencontre de la très excentrique et très féline Miku propriétaire de Mimi qui devient à la fois sa muse et son porte-bonheur. Sa carrière décolle, s’envole et monte en flèche, mieux il devient un photographe renommé et recherché. Il demande alors Miku en mariage, mais belle s’enfuit sans lui répondre. C’est là qu’il se rend compte qu’il ne sait rien de sa vie et qu’elle disparaît toujours avant minuit… Il se persuade qu’elle est une femme mariée et que leur relation n’est qu’une passade pour s’amuser, et c’est alors qu’il se perd en femmes faciles et en alcool fort. Mais Miku revient et lui promet que s’ils passent le réveillon ensemble elle lui révélera toute la vérité. Yuichi ne veut pas laisser passer cette seconde chance et court acheter une bague de mariage à lui offrir…

Mélusine + Cendrillon + La Petit Sirène : je vous avais dit de préparer à l’avance vos mouchoirs !!!*





"Le Cadeau de l’Ange" (1988)

Masahiro rêve d’un amour extraordinaire avec une personne extraordinaire et passe sont temps à essayer de sortir avec des filles canons, au grand désespoir de son amie d’enfance Kyoko persuadé qui perd son temps (nous sommes donc entre le couple Toshio / Hitomi de "Cat’s Eye" et le couple Ryo / Kaori de "City Hunter"). En allant à un novuea rencart il tombe sur une petite fille de 3 ans qui l’identifie comme son papa, et quand il essaye d’expliquer la situation à Kyoko la dénommé Anna l’identifie comme sa maman… Les voilà obligés de passer la journée ensemble comme un vraie famille, et que Masahiro et Kyoko ouvrent les yeux l’un sur l’autre !

Une petite mais belle histoire d’amour sur fond de fantastique et voyage dans le temps en mode supercordes. Les fin connaisseurs de la Planète Manga auront reconnu que la mangaka Naoko Takeuchi a repompé cela avec Usagi, Bourdu et Chibiusa Tsukino dans la 2e saison de "Sailor Moon"...





* Attention je vais partir très très très loin :

Il fut un temps où tu avais le dimanche matin "Princesse Sarah" et le dimanche soir "L’Oiseau Bleu" : il y a déjà sérieusement de quoi déprimer. Tout la semaine on en rajoutait une couche avec "Rémi sans Famille" (misère sociale, pauvreté, injustice, violence, maladie, deuil,), où les chiens Capri, Zerbino et Dolce se faisaient dévorés par des loups tandis que le singe Joli-Cœur mourrait d’épuisement et que Maître Vitalis mourrait d’hypothermie. Et ce n’est pas fini ! On te prenait en traître dans "Candy" où le prince charmant mourrait d’une longue maladie avant que l’héroïne devenue infirmière pour la Croix ne soit confrontée aux horreurs de la WWI. On te prenait aussi avec dans "La Rose de Versailles" André devenait aveugle avant de mourir aux Invalides et Oscar développait une tuberculose avant de mourir à la Bastille. Et je ne parle pas de "Clémentine" où après être devenue paraplégique suite à un accident d’avion l’adolescente était pourchassée dans ses rêves par le seigneur démon Malmoth qui voulait faire d’elle son esclave… Si tu avais survécu psychologiquement à tout cela, on te diffusait à 8 heures du matin juste avant d’aller à l’école la mort de la magical girl Gigi écrasée par un camion. Et le pire du pire, après une journée de merde au bord de la dépression tu rentres le soir, tu allumes la télé, et sur quoi tu tombes ? La diffusion de cette horreur glauquissime de "Téléchat" (voir la vidéo du youtuber Joueur Du Grenier pour eux qui ne connaissent pas, mais les autres ne ravivez surtout pas le traumatisme hein au risque de devoir recourir à un jet de SAN) !!! Et après ça, tous les ministres qui se sont succédé au poste de la santé se sont étonnés que les Français soient les champions du monde des anxiolytiques…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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