Valentin Musso

Ce nouveau thriller psychologique de Valentin Musso est grandiose. Il emmène le lecteur dans l'histoire de ces trois femmes et arrive à le surprendre, à retourner complètement certaines situations. Impossible de poser le livre tellement l'intrigue comprend de rebondissements. La découverte du passé des personnages n'est pas de tout repos. Haletant!

Un thriller psychologique addictif ! J’ai été tout de suite intriguée par ce lien qui unit tout d'abord Emma et Ludivine. Le suspense monte crescendo tout au long du récit surtout dans la deuxième partie que j’ai trouvé très surprenante. L’auteur nous manipule en finesse jusqu’à la fin, j’ai mis du temps à remettre les pièces du puzzle dans l’ordre. La lecture est rythmée, le suspense est présent dès les premiers chapitres et la clé de l’énigme est inattendue… Le dénouement m’a laissé sans voix !

Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman que j’ai adoré.
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Un très bon polar. A lire pour se faire une idée de ce livre à la fois poignant et qui laisse dubitatif, justement quant à l'héroïne principale.... Mais on m'a alertée que j'avais dévoilée toute l'intrigue... Donc j'en resterai là.... Lisez et faites-vous une idée par vous-même !

Adepte des livres de son frère, j’ai voulu tenter celui-ci. Et comment dire ? J’adore ! Ça change du style de son frère. Plus réaliste ! L’histoire est prenante, les personnages attachants, on pense à quelque chose et au final non ce n’est pas ça. Et cette fin est juste parfaite ! Je recommande entièrement cette lecture. Il m’a fallu que deux jours pour le lire et j’en garde un bon souvenir.

Musso Valentin, ah tiens, ce n'est pas Guillaume.

Parce que Guillaume, j'ai déjà donné, une fois pour voir, une autre pour confirmer.

Alors tentons Valentin, juste pour voir.

Deux histoires en parallèle.

Celle d'Emma, une jeune aveugle d'une vingtaine d'année qui vit seule dans l'appartement de sa mère décédée.

Celle de Ludivine, jeune lycéenne de dix-sept ans, en conflit avec ses parents, amoureuse d'un garçon un peu louche

Et dans la troisième partie, l'histoire de Zora qui va nous éclairer sur le lien entre Emma et Ludivine.

Vous l'avez compris, ce n'est pas le livre du siècle.

Si l'histoire d'Emma m'a un peu intriguée, celle de Ludivine m'a prodigieusement agacée.

Trop d'incohérences, d'invraisemblance.

Heureusement l'histoire de Zora suscite un peu plus d'intérêt, mais elle arrive à la fin, quand on en a déjà un peu marre de tout ça.

Donc voilà, les Musso, qu'ils soient Guillaume ou Valentin, c'est fini pour moi.

Le lecteur va suivre la vie de deux personnages : Ludivine et Emma. Ludivine, 17 ans, issue d’un milieu bourgeois est une élève très populaire dans son lycée. Quant à ses parents, ils subissent sa crise d'adolescence. En cachette, elle sort avec Sébastien Lopez, nouveau dans l'établissement. C'est un « bad boy », exclu de son précédent collège pour faits de drogue et violence. Un jour, plus de nouvelle d’elle… Emma, 24 ans, est correctrice de livres en braille car elle a perdu la vue suite à un accident de roulage. Vivre constamment dans le noir peut causer des frayeurs et engendrer des sentiments paranoïaques. Alors, lorsque le beau Stéphane entre dans sa vie, elle peut enfin se reposer sur une épaule rassurante, bien que sa meilleure amie, Christelle ne voie pas cette relation d’un bon œil. Dans le dernier quart du roman, la lieutenante Zora M’Barek, travaillant à l’unité des affaires non résolues de la police judiciaire va découvrir un lien entre Emma et Ludivine. Ce n’est qu’à ce moment que le roman qui, jusque-là, était morne et sans saveur, commence à être un peu plus intéressant. Pourtant, à mon avis, cela ne suffira pas à récupérer la platitude antérieure. J’ai été terriblement déçue par la lecture de ce qui était annoncé comme un suspense psychologique. Cela fait déjà la deuxième fois que je suis affreusement désappointée par le frère Musso. Où est donc passée son écriture antérieure que j’appréciais tellement. Je n’ai donc pas du tout aimé.

Une fois encore, je me suis obstinée, en espérant de tout mon coeur retrouver le Valentin Musso de ses débuts qui a enchanté ma vie littéraire avec ses romans historiques, intelligents, documentés, bien écrits. Pour mémoire, je rappelle Les cendres froides ou le murmure de l'ogre. Et puis patatras... Plus il avance dans sa carrière, moins ses romans sont bons. Dans mon obscurité n'échappe pas à cette lente mais durable baisse de qualité.



Valentin saupoudre : quelques citations latines ou grecques de base (« connais-toi toi même », on dirait du Fabrice Midal), des histoires drôles ; il enfonce quelques portes déjà largement ouvertes sur la psychologie, la cécité. Il ne saurait oublier naturellement quelques références cinématographiques, une sorte de marque de fabrique, plaquées deci-delà en dépit du bon sens. La seule qui m'est venue à l'esprit au cours de cette lecture c'est Seule dans la nuit, de Terence Young, sorti en 1967, avec l'inoubliable Audrey Hepburn, mais bizarrement Valentin ne l'évoque pas, il y a pourtant d'étonnantes similitudes avec son intrigue. Je ne dis rien de plus pour ne pas déflorer le thème.



Aucune surprise, aucune sympathie pour aucun des personnages, des adolescents stéréotypés et une fliquesse qui en 2 intuitions irréalistes et en électron libre règle un cold case vieux de 7 ans. Les dialogues sont sculptés à la hache, attendus, et le style est d'une platitude confondante. Si je peux me montrer indulgente envers des premiers romans ou de jeunes auteurs en quête de reconnaissance, il ne m'est pas possible d'admettre qu'un professeur de lettres agrégé s'exprime de cette manière : « Les choses ne disparaissent pas parce qu'on ne les voit plus ou ne les entend pas ». Quelles choses ? « On décide des choses. ». Ah des choses se décident, bon... « Ma tante et ma mère ne s'entendaient pas si bien que ça ». Pas si bien que quoi ? Et enfin un dernier pour la route : alors qu'Emma essaye une robe dans une cabine de magasin, sa copine s'exclame « Cette crêpe... et cette dentelle ... » Mais non Valentin, les vêtements d'Emma ne sont pas tissés en farine de sarrazin, fourrés à l'andouille de Rennes. S'agissant d'un tissu, on dit « du crêpe » et ce qui fait le bonheur du 4 heures des enfants se nomme « une crêpe ». Je résume : un crêpe de Chine et une crêpe complète. Ne me remercie pas, paye-toi un correcteur... J'arrête là pour ne pas t'accabler, c'est toi qui es agrégé, pas moi.

Allez tout juste la moyenne, mais reprends-toi, tu mérites tellement mieux...

Un thriller qui ne m'a pas convaincue !



Je dois avouer que je ne suis pas habituée aux thrillers, mais j'ai décidé de sortir de ma zone de confort, tentée par cette histoire intrigante. Malheureusement, je n'ai pas été totalement convaincue par cette lecture.



Le roman tourne autour de trois héroïnes : Ludivine, une lycéenne de 17 ans, Emma, correctrice de 24 ans, et Zora, une enquêtrice chevronnée de l'unité des affaires non résolues de la Brigade criminelle. Quels liens unissent ces trois femmes ? J'ai trouvé l'histoire peu originale dans son ensemble.



L'écriture de Valentin Musso m'a semblé plutôt banale. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et cela a été un obstacle pour mon immersion dans l'histoire.



Ce qui m'a le plus déçue, c'est que l'ambiance thriller ne se met réellement en place qu'aux deux tiers du livre. Avant cela, j'avais l'impression de lire un roman pour ados. Je m'attendais à être happée dès les premières pages, mais cela n'a malheureusement pas été le cas.



Je suis un peu frustrée étant donné l'enthousiasme qui entoure ce roman et cet auteur. Ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi.

Rennes - 2015 - Ludivine, 17 ans, est amoureuse d'un "bad boy" qui a des démêlés avec la justice quand celle-ci s'évapore.

2022 - Emma, 24 ans, aveugle, est correctrice de livres en braille.

Renfermée sur elle-même et un peu paranoïaque, elle succombe pourtant au charme de Stéphane lors d'une soirée.

Paris - Zora, 34 ans, affectée aux cold cases, est bien décidée à élucider une de ces affaires sans l'accord de ses supérieurs et retourne dans sa ville natale, Rennes.....



Vous allez me dire que le résumé semble plus que décousu avec ces 3 femmes qui n'ont de prime abord rien en commun.

Vous vous doutez bien que ça n'est pas le cas.

Je ne vais pas tergiverser, je n'ai pas été emballée.

L'auteur plante le décor un peu trop longtemps à mon goût.

En effet on découvre le quotidien de Ludivine et d'Emma, ce qui est légitime, mais cela prend beaucoup de place dans le récit.

Ce n'est qu'au moment où il est, enfin, question de Zora que la tension monte et que ça devient vraiment intéressant.

J'ai l'impression que, comme beaucoup d'auteurs "bankables", celui-ci s'essouffle aussi au fil du temps, je regrette ses 1ers opus que j'ai adorés......

Ceci n'est évidemment que mon opinion, à vous de tester.

Trois femmes que le destin va réunir. Ludivine une lycéenne de 17 ans, Emma une correctrice qui se sent observée et Zora lieutenant à la brigade criminelle de Paris.



Au départ, l'auteur plante le décor, la vie et l'environnement de Ludivine et Emma sans que le lecteur comprenne où l'auteur veut nous emmener.

L'écriture est fluide et agréable.

Valentin Musso nous entraine dans des fausses pistes et des manipulations en maintenant le suspens.



La couverture illustre parfaitement le personnage d'Emma avec une partie de caractères en braille et en relief.



C'est ma première lecture de cet auteur, je n'ai donc pas d'éléments de comparaison. Je n'ai pas été happée, pas d'attachement particulier aux personnages.

Le turn-over a été très tardif, pas de véritable surprise me concernant même si le dénouement pourra surprendre certains lecteurs.



Méfiez vous de l'empathie que vous éprouverez pour certains protagonistes. Qui sont les victimes ? Qui sont les coupables ?
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Emma, jolie jeune femme dans la vingtaine sort peu et ne voit personne. Aveugle depuis un accident, elle travaille à domicile comme traductrice en braille. Christelle, sa seule amie, l’invite un soir à une fête de son bureau. Elle s’y rend avec des pieds de plomb n’aimant pas sortir de ses habitudes.

Ludivine est lycéenne à Rennes. Bonne élève, jeune fille sérieuse, ses amis d’enfance, Solène et Lucas, sont tout son univers. Jusqu’à ce qu’un nouvel élève arrive dans sa classe.

Zora, maman d’une fillette de 3 ans est inspectrice à la brigade criminelle de Paris. Récemment séparée de son mari, elle ne vit que pour sa fille et son travail. Un jour, un dossier de Cold Case atterrit sur son bureau. Contre l’avis de son chef, elle va mener l’enquête en douce.

Le hasard, les circonstances vont les mettre en contact. Comment ? Pourquoi ? C’est la question qui nous taraude jusqu’aux deux tiers du roman où les pièces commencent à s’assembler.



Comme toujours avec Valentin Musso, les apparences sont trompeuses et la chute inattendue. Entré dans une atmosphère assez oppressante dès le départ, il nous présente deux histoires en parallèle, alternant les chapitres racontant l’histoire de Ludivine et celle d’Emma. La psychologie des personnages est dressée avec soin au fil des pages et l’histoire ancrée dans la société de notre époque.



Le rythme est assez lent, nous permettant d’entrer en empathie avec les héroïnes et quelques rebondissements font voler en éclats nos certitudes au moment où on ne s’y attend pas. Cela permet au suspens de se maintenir jusqu’au bout.



Un thriller délassant et tout en finesse où les rapports humains tiennent une place primordiale. Un récit différent des précédents ; Valentin Musso se renouvèle à chaque roman et c’est appréciable.

Un bon moment de lecture.

Retour sur mon premier Valentin Musso, « Dans mon obscurité « , un thriller de bonne facture, mais qui ne m’aura pas entièrement convaincu.

En effet, ce roman alterne à mes yeux de bons et de moins bons passages, ne serait-ce que de par son style, à la fois fluide et simpliste. Le roman est divisé en deux parties de longueur égale, la première, censée camper les personnages, ressemble davantage à une bluette, une histoire à l’eau de rose dans laquelle l’auteur laisse quand même planer un début de suspense, lorsque Emma, son personnage principal, aveugle depuis un accident de la circulation, a l’impression d’être épiée depuis quelque temps. A noter que dans les 30 premières pages du récit, Musso réussit le tour de force de ne pas révéler la cécité d’Emma, sans doute l’un des meilleurs passages du livre.

La seconde partie de l’ouvrage nous dévoile enfin que nous avons un thriller entre les mains. L’histoire s’emballe, le mystère s’installe, le suspens sera entier jusqu’à la fin. Les amateurs de thrillers seront alors comblés, mais celles et ceux qui en lisent régulièrement pourraient avoir une impression de déjà-vu. Il n’empêche que cette seconde partie est globalement réussie et les lecteurs auront leur compte en matière de rebondissements.

A mon humble avis, mais cela n’engage que moi, « Dans mon obscurité » est un thriller qui sait divertir les lectrices et lecteurs, mais qui ne leur laissera pas forcément un souvenir impérissable.

Trois femmes… un terrible secret…

Emma, 24 ans a l’impression d’être observée depuis quelque temps, des objets sont déplacés dans sa maison, elle reçoit des appels malveillants en pleine nuit, elle est terrorisée.

Ludivine est une jeune lycéenne qui se rend compte que son petit ami a des comportements peu adaptés.

Zora est policière à la Brigade criminelle, elle travaille sur des affaires non résolues.

La menace place… Comment ne pas tomber dans la paranoïa? Et surtout, en quoi ces femmes sont-elles liées?



Un thriller rythmé et haletant. L’écriture est agréable et transmet bien les émotions notamment l’angoisse qui va monter crescendo.

Les intrigues s’imbriquent, se relient et l’histoire se dessine peu à peu.

Il se passe beaucoup de choses vers la fin du roman et cela tient le lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page.

Saurez vous deviner le dénouement?



Merci bcp à #netgalleyfrance et#editionsseuil pour cette découverte.

Le dernier roman de Valentin Musso ne manque pas de commentaires élogieux, le mien sera plus mesuré.



L’histoire est plutôt classique et le roman ne devient thriller que sur le dernier tiers. Les deux premiers se rapprochant d’avantage à une romance pour ados.

Emma, 24 ans, aveugle suite à un accident, vit recluse et se sent harcelée. Ludivine, 17 ans, tombe amoureuse d’un garçon étrange. Deux histoires indépendantes qui sans grand mystère finiront par se lier.

( je n’en dirai pas plus et je regrette les nombreux commentaires qui développent au point de dévoiler les 3/4 du roman. Raconter jusqu’à l’intrigue revient à résumer le roman !)



L’écriture est fluide, la lecture aisée et plaisante, mais les fans de thriller seront frustrés. Les liens entre les personnages sont insoupçonnables et l’auteur nous les apporte en fin de roman sans beaucoup de subtilité, trop directement. Difficile de s’investir donc dans ce récit, on reste spectateur…

Emma est aveugle, chez elle comme ailleurs, elle se sent observée et menacée. Réalité ou illusion due à sa trop grande solitude? Sa seule amie, Christelle, l'aide et la pousse à sortir. Un soir Emma accepte de sortir et rencontre Stéphane. Très vite une relation débute entre eux.

Ludivine est une ado conforme à sa génération. La jeune fille est attirée par le nouveau de la classe, un bad boy un peu sombre ils flirtent à l'abri des copains du lycée et surtout de la famille très stricte de Ludivine. Or un jour la jeune fille disparaît.

Sept ans plus tard, comme l'affaire en est toujours au point mort, l'inspectrice Zora s'y intéresse malgré l'interdiction de son chef.



C'est un roman qui se lit agréablement et facilement. Les événements s'enchaînent sans agitation et distillent leur suspense en l'injectant à petites doses régulières. Comme on s'en doute les parcours des deux jeunes femmes possèdent des points de convergence un peu forcés mais acceptables.

Néanmoins j'ai trouvé la fin décevante,. J'ai eu l'impression que l'auteur, pour éviter que sa fin ne soit totalement conventionnelle, a rajouté un élément censé nous surprendre mais qui dénature l'intrigue en altérant son personnage principal.
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2015, Rennes. Ludivine 17 ans tombe amoureuse d'un nouvel élève de son âge qui est connu pour avoir un passé houleux. Celle-ci va éprouver autant d'attirance que de peur envers lui.

Elle va disparaître.



2022, Rennes. Emma est aveugle et corrige des manuscrits en braille. Elle va être traînée à une soirée par sa meilleure amie, elle n'a aucune envie d'y être. Surtout qu´elle se sent epiée depuis un petit temps.

Elle va faire la rencontre de Stephane. Il coche toutes les cases. Va-t-elle enfin pouvoir croire en l'amour et être heureuse ?



En parallèle, on rencontre Zorha qui est flic à Paris. Elle va vouloir elucider le Cold case sur la disparition de Ludivine, qu'elle a connue et ce, malgré l´avis négatif de son patron.

Elle va donc partir direction Rennes chez sa mère.



On va mettre du temps à comprendre le fil rouge qui va relier ces histoires.

Je découvre l'auteur via ce livre et j'en ai apprécié la lecture. Il donne de petites informations à gauche à droite sans en donner la finalité ce qui donne de plus en plus envie de finir le bouquin.

Il n'est peut-être pas le meilleur bouquin du genre que j'ai lu mais il m´a fait passer un super moment.



Merci à seuil et netgalley.

Si un auteur arrive à vous faire sentir proche de l’un ou de plusieurs de ses protagonistes alors la partie est presque gagnée. Je dis presque car évidemment, il y a d’autres facteurs qu’il faudra maintenir dans le vert afin que l’expérience soit concluante. Donc sur ce premier point, Valentin Musso a marqué des points.

Si je ne suis plus lycéenne depuis très longtemps, j’ai une fille qui l’est encore et donc je me projette assez bien.

Si je ne suis pas déficiente visuelle et plus âgée qu’Emma, certaines de ses craintes/failles ne me sont pas totalement étrangères.

Si je ne suis pas enquêtrice, Zora ne me laisse pas de marbre non plus. Son arrivée plus tardive dans l’intrigue va donner encore un petit coup d’accélérateur que j’ai apprécié. Casser les rythmes de narration donne du peps au texte.

Bref, trois femmes différentes, mais dans lesquelles la lectrice que je suis trouve des aspérités auxquelles je puis me raccrocher.



Style simple en apparence, les pages défilent assez vite et bien. On aurait peut-être pu condenser encore quelques menus détails pour gagner en intensité, mais c’est chipoter un peu.



Il faudra aller vraiment au bout de sa lecture pour tout comprendre et être surpris. C’est de plus en plus rare et j’aime cette sensation de ne pas avoir tout deviné depuis le début ou presque.

Pas de révolution littéraire néanmoins. C’est juste bien fait, bien pensé, bien construit. Et c’est déjà très bien.
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Si on veut prouver que le thriller est multiple, qu’il existe bien des manières de raconter des histoires à travers ce genre littéraire, on peut prendre appui sur Valentin Musso. Aucun de ses livres ne se ressemble vraiment, Dans mon obscurité en est une nouvelle preuve.



En 11 romans, l’écrivain arrive toujours à se renouveler. Je garderai par exemple longtemps en mémoire le scénario de fou de Un autre jour. Cette fois, l’ambiance est tout autre, dans la veine des thrillers dits domestiques.



Le résumé du roman parle de trois femmes, mais ce sont surtout deux d’entre elles que nous suivons durant une bonne partie du roman. Ludivine, une adolescente de terminale qui a tout pour elle, un peu la coqueluche du lycée. Et Emma, une jeune femme, correctrice, qui a la particularité d’être aveugle. Le titre du roman s’explique donc rapidement, mais partiellement seulement. Regarder le noir… Une enquêtrice, Zora, de l’unité des affaires non résolues de la brigade criminelle de Paris, vient compléter le tableau.



Ces vies sont éloignées l’une de l’autre, sans aucun rapport apparent. Le jeu (car s’en est bien un) de l’auteur est de nous faire vivre en parallèle ces histoires en s’interrogeant sur la manière dont elles pourraient se rejoindre. Bonne chance aux plus imaginatifs d’entre vous, parce qu’une fois de plus les explications finales vont se révéler surprenantes.



Le mieux est donc de se laisser porter, de suivre les existences de Ludivine et d’Emma, l’une qui s’acoquine avec un jeune homme à la mauvaise réputation, l’autre qui pense être harcelée.



L’intrigue est totalement ancrée dans son temps, avec les réseaux sociaux et le mouvement #MeToo qui sont passés par là. Ces personnages vont aussi nous émouvoir, nous toucher par leurs parcours et par leurs failles.



Des surprises il y en a, sans exagération, des fausses pistes également. De quoi garnir le quotidien de ces jeunes femmes, dans un récit qui ne s’appuie pas sur un rythme endiablé. De quoi laisser le temps au lecteur d’échafauder ses hypothèses, et de le dérouter.



L’auteur ne révolutionne rien avec cette histoire, mais tout est pensé pour son final. Les récits des protagonistes nous portent vers cette fin qu’on croit parfois entrevoir, mais qui va se révéler remuante et renversante.



Un livre qu’on a envie de lire d’une traite, preuve que le montage de l’intrigue tient la route.



Que se cache t-il Dans mon obscurité ? Blessures et secrets, mensonges et angoisses, avec un Valentin Musso qui montre une fois de plus qu’il est un auteur majeur dans ce genre de thriller grand public.
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Valentin Musso se joue des codes de l’empathie dans son nouveau thriller, Dans mon obscurité, et balade son lecteur dans un faisceau de fausses pistes pour mieux l’attirer dans le monde ombrageux de son imaginaire, complètement noir !



Christelle recherche le prince charmant dans des applications de rencontres. Mais, surtout, elle est la seule à rendre encore visite à sa meilleure amie, Emma, contrainte à l’obscurité depuis son accident. Heureusement, son travail de traductrice la relie encore au monde social, même si elle le pratique à son domicile.



De plus en plus, Emma a la sensation très désagréable d’être observée, et même épiée. Paranoïa ou réalité ?



Heureusement, elle rencontre à une fête où Christelle l’a traînée un homme beau et effacé, Stéphane, qui va tout faire pour la forcer à quitter sa solitude.



Par ailleurs, Ludivine vit ses dix-sept ans avec sa crise d’adolescence en effervescence et émergence de boutons d’acné, même peu visibles, lorsque déboule, dans sa classe, le “Bad Boy” dont elle va tomber amoureuse, éperdument !



Seulement, tout va aller trop vite pour elle ! Au début, elle aime se sentir femme, pour la première fois, mais à un moment, tout va déraper…Sera-t-elle capable de combattre l’emprise qu’il excerce sur elle…



Valentin Musso choisit de décrire deux situations où deux femmes différentes et vulnérables tombent sous l’emprise d’hommes aux intentions malsaines. Une autre femme viendra compléter ce tableau !



Ainsi, en détaillant leurs relations, Valentin Musso identifie tous les signaux qu’une femme accorde, sans y réfléchir vraiment, à son agresseur. Emma abandonne toute sa réserve sans méfiance. Ludivine rappelle son Bad Boy même s’il n’a pas respecté son avis.



Néanmoins, si ce récit était encore une énième histoire d’emprise, ce ne serait pas un excellent thriller. Ici, Valentin Musso conduit son lecteur de fausse piste en fausse piste pour que la fin le scotche, comme un uppercut !



Bien sûr, impossible d’en dire plus. Il faut se laisser embarquer dans ce style si simple et si précis où la vérité n’a rien à voir avec ce qui est décrit et où l’obscurité n’est pas que celle éclatante de son héroïne !
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D'après les premiers retours sur ce roman, j'ai eu hâte de me lancer dans ce récit qui semblait être plus tourné vers le thriller psychologique.



J'aime le fait que Valentin Musso n'écrive pas tout le temps le même style de roman et j'ai aussi beaucoup apprécier ici le fait que le personnage d'Emma soit aveugle c'est assez rare dans les romans je trouve, la couverture du roman a d'ailleurs une partie en braille.



Comme souvent le personnages d'Emma correctrice de roman et Ludivine jeune adolescente vont se rejoindre et Zora va également faire son apparition un peu plus tard.



Les chapitres sont courts, nous avons donc envie à chaque fois de lire quelques pages de plus ou un chapitre de plus et du coup cela se lit très rapidement.



Sans être véritablement novateur il y a cependant quelques techniques habiles dans ce récit que je ne dévoilerai pas afin que chaque lecteur puisse en avoir la surprise.



J'ai passé un agréable moment de lecture et pas mal de sujet sont évoqués comme l'adolescence, les premiers émois amoureux de cette période, le harcèlement scolaire, les pervers narcissiques, le consentement etc....



Un récit du coup bien ancré dans notre société actuelle.