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Critiques de Valentine Stergann (505)
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël

A 35 ans et dans l’incapacité d’avoir des enfants, Irène se lasse du couple qu’elle forme avec Edouard depuis déjà dix- huit ans. Lorsqu’elle hérite d’une maison en Cornouailles, elle décide de tout plaquer et de refaire sa vie de l’autre côté de la Manche. Une fois sur place, elle sympathise très vite avec son voisin septuagénaire, Jacob, ainsi qu’avec Quincy, le fils de 9ans et demi de son autre voisin. Le père du gamin, véritable ours mal léché prénommé Rudolph, semble par contre beaucoup plus hermétique à l’arrivée de cette française un peu trop envahissante…



« Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noël » est une comédie romantique qui se déroule à l’approche des fêtes de Noël et qui invite à suivre la rencontre de deux êtres en pleine reconstruction qui, à la base, ne semblent pas avoir grand-chose en commun. Situé à Charlestown, petite bourgade côtière en Cornouailles où tous les habitants se connaissent et où les secrets ne font pas long feu, ce roman de Valentine Stergann est également une invitation au voyage et au dépaysement.



En plein confinement COVID-19 cela fait beaucoup de bien de côtoyer des personnages tellement attachants et en particulier le petit Quincy, à la maturité déconcertante et à la franchise on ne peut plus touchante. Même son père, totalement bourru et casanier, finit par trouver une petite place dans notre cœur au fil des pages.



Parsemé de scènes cocasses et de répliques marrantes, ce roman d’une grande légèreté se lit le sourire aux lèvres. En abordant plusieurs thèmes douloureux, tels que la pression sociale, le deuil, la dépression, le burn-out ou l’infertilité, l’auteure ne manque pas non plus de toucher les cordes un peu plus sensibles du lecteur.



Un roman qui devrait donc même pouvoir apprivoiser les ours mal léchés, peu importe la période de l’année. Même moi, qui était plutôt hermétique au genre, je me retrouve à vous conseiller une deuxième romance de Noël après l’excellentissime « Les étoiles brillent plus fort en hiver » de Sophie Jomain. Ça doit être un effet secondaire du lock-down !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël

Certaines d'entre vous m'ont demandé des titres de romances de Noël, alors en voici une lue grâce à la critique d'Yvan T. C'est la romance de Noël par excellence : pas trop feelgood (je mets là-dedans les romans détente classiques où je ne ressens rien, que je n'affectionne pas trop en général), mais pas non-plus réservée à un public averti (comme les new romances que j'aime lire de temps en temps), bref : le bon entre-deux pour qui a des envies de guimauves moelleuses en cette période de fêtes hivernales, envie de fin heureuse, de bons sentiments mais d'un peu d'intensité amoureuse quand même.





A 35 ans, Irène se sépare de son amour de jeunesse, avec qui elle restait par habitude et confort mais qu'elle n'aime plus vraiment. le couple n'arrivait pas à avoir d'enfant. Elle se retrouve donc sans attache particulière lorsqu'on lui annonce qu'elle hérite d'une maison dans un charmant village anglais. Elle qui voulait de belles vacances voire un nouveau départ, elle s'y rend avant Noël. L'environnement y est propice… Si ce n'est cet Ours mal léché qui se trouve être son voisin. Heureusement il a un fils adorable, mais la mort de sa femme l'a visiblement coupé du reste du monde. Un deuil de plusieurs années qui fait sa réputation au village : personne ne l'approche… Sauf Irène, qui bien sûr mettra les pieds dans le plat et, comme l'indique le titre, essayera de l'apprivoiser - mais pour notre plus grande joie, ce ne sera pas à sens unique !





Leur rapprochement est progressif et régulier, assez bien rendu et très agréable. Il nous offre de bons moments, et aborde aussi des thèmes plus larges comme la pression sociale qui pèse sur les femmes de 35 ans sans enfant, ou encore la notion de famille, d'amour conditionnel que certains parents vouent à leurs enfants, etc… mais sans éclipser trop sérieusement ce qu'on vient d'abord chercher dans une romance : de la détente et de l'amour. Mission réussie, j'ai lu ça en étant malade et l'humour et la tendresse m'ont bien changé les idées.





Mes deux bémols se situent au début et un peu avant la fin : J'ai trouvé un peu longs les chapitres d'introduction où l'on présente l'héroïne et pourquoi sa vie ne va plus en ce moment, tant j'attendais LA rencontre ; cependant ça rend ses hésitations ultérieures et sa rencontre avec l'ours plus consistantes. Ensuite dès que les tourtereaux se rencontrent ça s'intensifie, mais le clash avec la famille de l'Ours à Noël fait l'objet de dialogues un peu lassants car convenus et stériles : quand on voit à quel point ses parents critiquent ses choix et insultent ceux qu'il aime, on a qu'une envie c'est qu'il les foutent dehors dès le début. Mais l'ours mal léché se révèle plus sensible que moi.





Et finalement, c'est bien aussi pour une fois de ne pas tomber dans le cliché du mâle alpha qui contrôle tout et cache ses sentiments : Son côté expressif m'a permis de ne pas regretter de n'avoir que le point de vue de l'héroïne. Souvent, dans ces cas-là, on a l'impression de ne pas comprendre assez l'autre personnage ; Mais ici l'auteure a su tout nous faire passer par les descriptions de son héroïne : les sentiments des deux, leurs fêlures, leurs réactions et même leurs pensées puisque l'ours se livre assez facilement. Les personnages sont très plaisants. Ensemble, ils nous font aussi sourire. Même si le scénario est classique, les sentiments qu'on recherche dans une telle lecture sont au rendez-vous.





« Je fonds pour cet homme fort en apparence, mais aussi moelleux qu'un chamallow », dit Irène. Si vous aussi vous avez envie d'une pause dégoulinante d'amour baignée dans du chocolat chaud aux épices, vous passerez sûrement un bon moment ! Une parenthèse de douceur dans laquelle l'auteure a voulu montrer que « peu importe la situation, il y a toujours l'espoir d'une nouvelle aventure qui nous attend. » Comme disait Calvin COOLIDGE : « Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit » !
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La solitude des poissons rouges

Quelle histoire pouvait se cacher derrière la solitude des poissons rouges ?



J'ai hésité et puis lu un extrait sur ma liseuse.



Violette m'est apparue bien sympathique et déterminée avec son meilleur ami Otis. Je me suis laissée embarquée par ce pavé de 400 pages.



C'est un roman à quatre voix. L'auteur donne la parole à chacun des protagonistes à chaque chapitre.



Page après page, nous comprenons l'histoire fort agréable, drôle qui se trame et se devine. Il y a de nombreux rebondissements et je ne me suis pas ennuyée.



Ce qui fait le charme de la solitude des poissons rouges c'est la plume de l'auteur. C'est avec humour, finesse, que Valentine Stergann nous entraîne dans les portraits et les émotions de ces personnages bien affirmés à travers bien des pérégrinations et des rebondissements.



Un roman original sur la différence, la tolérance, le respect, l'amour, la liberté, l'amitié.

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La mer à boire

J'ai eu beaucoup de mal avec le début de ce roman. Le langage est très familier et les personnages sont peu attachants, en particulier Gaspard, un type, sans-gêne, grande gueule et fier de lui (le genre de personnes que je fuirais dans la vraie vie). Tout ceci m’aurait presque donné envie de refermer le roman si je n’avais pas adoré "La solitude des poissons rouges", le premier livre de Valentine Stergann que j’ai lu il y a a quelques semaines.



Il y a d'ailleurs beaucoup de points communs entre La Mer à Boire et La Solitude des Poissons Rouges :

- le récit à trois voix avec un quatrième narrateur qui intervient de temps en temps.

- les deux histoires d'amour (dont une histoire gay) qui avancent parallèlement.

- un hétéro, dragueur invétéré, qui tombe amoureux d'un homme et doit gérer cette nouvelle donne.

- un récit qui fait la part belle aux émotions, avec un happy-end presque excessif.

- le style parfois un peu maladroit de l'auteur qui donne la parole à ses personnages qui s'expriment comme s'ils racontaient leur histoire à un copain, avec beaucoup de familiarité...



La Mer à Boire est plus court que La Solitude des Poissons Rouges. Du coup les personnages m'ont semblé moins développés, moins nuancés et certains aspects de l'intrigue sont difficiles à croire.



Le roman se lit très vite et, heureusement, j'avais d'abord découvert Valentine Stergann avec un autre livre car je n'aurais sans doute pas terminé La Mer à Boire, et j'aurais ensuite évité ses autres livres....
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël



"Qui aurait pensé qu' Irène Deschamps, 35 balais, fraîchement célibataire et froussarde professionnelle, aurait osé franchir ce cap ?

Qui aurait imaginé qu'elle prendrait sa vie en main et partirait à l'aventure ?



Le manque d' enfant, une moue compatissante, les sentiments qui s'étiolent, une surprise, une maison rose pâle dans les Cornouailles, des instants merveilleux, des signes du destin, le clapotis des vaguelettes, une attitude déroutante, une tapisserie à fleurs, un air peu engageant, un petit garçon espiègle, un lien indéfectible, un papy loufoque, des sueurs froides, des muffins au lemon curd, une situation douloureuse, une lueur de tendresse, un agacement mutuel, un rouge à lèvres corail, une chaleur réconfortante, un déjeuner entre voisins, un blog de photos, une tension sexuelle, un spectacle désastreux, ne pas rentrer dans une case, un sentiment de liberté, des sensations inédites, une vie plus colorée, le cœur qui s'affole...





Je suis ravie d'avoir lu la comédie romantique de cette écrivaine que je ne connaissais pas du tout !

C'était réjouissant, attachant, la relation entre Rudolph casanier et grognon et Irène spontanée et passionnée est pleine de péripéties, d'états d'âme, de complicité, de fêlures, de confidences, de tendresse.



La magie de Noël a opéré !



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La solitude des poissons rouges

J'ai passé un excellent moment avec ce roman que j'ai eu beaucoup de mal à poser avant d'arriver à la dernière pages .



Valentine Stergann nous propose un récit à quatre voix avec une intrigue originale qui parle autant d'amour que d'amitié. Déjà, il fallait oser choisir une héroïne de romance asexuelle... En plus, certains des choix de Violette sont très discutables et lui vaudront quelques ennuis par la suite ; des ennuis qui rejailliront aussi sur son meilleurs amis, Otis, prêt à la soutenir en toute circonstance, même s'il a un peu les idées ailleurs : il vient de rencontrer Louison un jeune homme qui lui plaît beaucoup, mais qui préfère les femmes au point de multiplier les rencontres via Tinder pour oublier la solitude qui le ronge. En cette période compliquée, Violette découvre qu'elle peut aussi compter sur Matthieu, le collègue un peu lourdingue avec qui elle se prend le bec régulièrement depuis des années...



Le récit se déroule sur une année environ, une année qui voit leur quatre existences bouleversées, tandis que les péripéties s'enchaînent sans temps morts, entre coups durs et jolis moments...



Il y a parfois des maladresses dans le style, beaucoup de passages sont pleins de pleurs et d'yeux larmoyants et on a souvent l'impression d'avoir à faire à des ados plutôt qu'à des "presque quadra" (et l'ambiance au boulot fait plus penser aux chamailleries des cours de récré au collège qu'aux couloirs d'un Ehpad ou un service d'urgences), mais les personnages de Valentine Stergann sont si attachants qu'on passe facilement outre ces petits défauts tellement on a envie de découvrir ce qui va leur arriver.



J'ai donc beaucoup aimé ce très joli roman débordant d'émotions, et je vais aller de ce pas jeter un oeil sur les autres titres de l'auteur...
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L'indifférence de l'eau qui dort

Faustine est une maman solo qui a élevé seule son fils Tristan, âgé de seize ans lorsque débute le roman. Privé d'une présence masculine, ce dernier s'est pris d'une affection filiale pour Georges, le gentil voisin septuagénaire qui a aussi été d'un grand secours lorsque Faustine a débarqué enceinte dans sa petite ville de bord de mer après avoir fui l'Auvergne et sa vie d'avant. le trio nage en pleine tendresse depuis des années, malgré la crise d'adolescence de Tristan qui pointe à l'horizon ; une sérénité sans doute bien trop (com)plaisante aux yeux des dieux - et des lecteurs - qui décident de rappeler brutalement Georges à eux. Endeuillés, Faustine et Tristan se lancent alors dans la recherche d'un éventuel héritier pour que le patrimoine de Georges ne soit pas liquidé au profit de lointains parents inconnus.



"L'indifférence de l'eau qui dort" est un titre audacieux et risqué pour introduire une romance qui ne dit pas son nom. L'indifférence m'a en effet rapidement gagné au fil des pages et l'eau qui dort a évoqué pour moi la platitude de l'histoire d'amour qui va naître entre Faustine et - chut ! Quoique je pourrais bien vous révéler de qui il s'agit puisque c'est complètement prévisible. C'est aussi le risque lorsqu'on construit un roman autour d'une maigre poignée de personnages, les connexions entre eux deviennent vite limitées voire inévitables.



Le début du roman est assez bien écrit mais ça se corse très vite, dès que l'autrice développe l'aspect sentimental des rapports entre protagonistes. On tombe très très bas dans le déjà-vu, déjà-lu, déjà-digéré. Les dialogues sont sucrés et mièvres, l'action inexistante.



Un roman qui ne laissera aucune trace dans ma mémoire et qui ne m'aura pas émue une minute.





Challenge PLUMES FEMININES 2024

Challenge MULTI-DEFIS 2024

Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2024
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Nos coeurs en chute libre

J’avais trouvé beaucoup de ressemblances entre "La solitude des poissons rouges" et "La mer à boire", les deux romans avec lesquels j’ai découvert Valérie Stergann. "Nos cœurs en chute libre" s’éloigne de ce schéma pour se rapprocher des romances plus classiques et du coup le roman perd de son originalité.



J’ai eu l’impression de suivre une bande de gamins en vacances. C’est comme un huis clos au camping, entre copains, à enchaîner les activités en plein air et les soirées festives. Il y a des coups de cœur, des coups de gueules, mais ça reste très déconnecté de la vraie vie. Cette impression est renforcée par la manière dont les sentiments des uns et des autres sont exacerbés à l’extrême. Ce sont de vraies montagnes russes émotionnelles concentrées sur les quelques jours que durent le récit.



Le dénouement ne m’a pas trop plu non plus. Evidemment tout est bien qui finit bien, juste comme il fallait. Mais ils sont bien passifs nos deux héros liés par un amour si fort, si exceptionnel…



En lisant la quatrième de couverture, c’est l’héroïne qui m’avait donné envie de lire ce roman. Mais finalement je n’ai eu que peu d’empathie pour elle. En trois ou quatre jours, elle surmonte ses complexes, s’épanouit, etc.



Je ressors donc de cette romance un peu déçue de ne pas avoir apprécié davantage l’héroïne et surtout de ne pas avoir retrouvé le charme de "La solitude des poissons rouges".
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L'indifférence de l'eau qui dort

Cette fois encore, je n'ai pas retrouvé dans ce roman le charme de "La solitude des poissons rouges". En fait, je n'ai pas tellement apprécié cette lecture...



Le roman est écrit à la première personne du présent. Je ne raffole pas des textes au présent : il manque un recul, un effet "histoire racontée". Et puis avec la première personne, on est dans la tête de l'héroïne et elle rabâche quand même beaucoup ici...



Il y a quelques chouettes passages (lorsque la romance se tisse entre Faustine et Kit en général), mais il y a tellement de choses qui sonnent faux dès le départ ( une jeune femme qui se lance dans la quête de l'hypothétique héritier d'un voisin sur la seule base d'une photo, sans s'inquiéter des conséquences pour la famille où elle s’immisce...).



Tout ceci pour dire que je n'ai pas trop aimé "L'indifférence de l'eau qui dort" dont l'idée de départ était pourtant touchante.
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La dent dure, tome 1

Valentine Stergann - La dent dure tome 1 sur 2 (BMR) - 299 pages – 2019

– Repéré chez @Kirzy

Bonjour les Phoenix du début de la semaine !! ; -) Comment ça va bien j'espère ?!...

On peut dire que le début est très réussi / accrocheur !!

L'histoire d'une nana ordinaire (mais pas ennuyante !) Qui a dû adopter son neveu car accident de voiture…

Des petites joies sont communicatives !! Regarder « Forrest Gump » en se gavant de Pizza et de Glaces… Hum…

Eh non le titre n'est pas une métaphore !! La perso principal a terriblement mal aux dents…

Capucine prend rendez-vous avec le docteur Tanguy.

Beaucoup de références (Fifty Shades, Harry Potter, Johnny Depp…)

Un style très oral, jeune, frais ; -)…

« — J'ai apporté le dessert, lance ma meilleure amie en imitant la meuf de la pub pour les paniers de Yoplait »

Certaines répliques comme celle-là sont à mourir de rire x-)

Le docteur Tanguy est loin d'être dans la Friend Zone !! ;- p

Encore une fois le style est presque exalté, L'auteure prend un fil et le tire, toujours dans la bonne direction ; ).

Avec des personnages aux émotions crédibles et à fleur de peau. Vivant !

Il y a comme un double sens entre les pensées et les réponses de Capucine.

Vers les chapitres 12 – 14, l'additivité baisse un peu…

Et ce jusqu'aux dates entre Marceau et Capucine (SMS, etc…)

Bref ! Un excellent livre mais qui peine à tenir la barre haute tout du long.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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L'indifférence de l'eau qui dort

Challenge oblige une fois encore, une LC ..Voilà comment j'ai découvert L'indifférence de l'eau qui dort de Valentine Stergann , Prix du livre romantique 2023.



Et patatras, je referme ce livre ravie de l'avoir lu, une lecture qui était celle qu'il me fallait à l'instant T aussi éloignée que possible des fracas du monde.



Faustine pleure la mort de Georges son voisin et ami, celui qui l'a accueillie quand elle a débarqué enceinte et seule à Bréteville. Elle et son fils sont les seuls présents à l'inhumation de Georges. Ce n'est pas possible de partir dans l'indifférence générale.

Et si Georges taiseux dans l'âme, plus proche du monde animal que des humains, avait gardé enfoui quelque part dans sa maison la trace d'une autre vie .

Faustine décide de chercher ... et la machine se met en marche ... Le Sussex n'est pas si loin et si et si ..



Valentine Stergann a la plume alerte, l'écriture est fluide, l'émotion affleure au risque que les larmes ne coulent un peu trop, mais l'éclat de rire suit ..C'est joliment écrit. Les personnages sont bien croqués, les relations entre la mère et son adolescent de 16 ans sonnent justes.



Un fort joli roman étiquetté à juste titre romantique .









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Love & Roll, tome 1 : Manoah

Je remercie de nouveau l'autrice pour l'envoi de son roman en avant-première. Je suis impatiente que vous puissiez à votre tour le découvrir, car il en vaut la peine ! J'espère que vous serez au rendez-vous ; n'oubliez pas, ce dernier sort le 5 février 2022 (et oui, aujourd'hui !).



Storm O'Shea, de son vrai prénom Manoah, est un homme arrogant, insolent et rongé par ses démons qu'il cache grâce à l'alcool. Storm est le chanteur d'un groupe de rock en vogue : les Disty Shelters ; et comme toute bonne rock star qui se respecte, il entre souvent en scène avec l'esprit embué sous les effets de la boisson.



Lors d'un concert à Dublin, il saute pour une énième fois dans la foule. Une énième fois de trop. La foule le rattrape puis le fait tomber après quelques secondes…



Janis, elle, est une étudiante en médecine qui subit, plus ou moins, ce concert. En effet, Cillian, son meilleur ami, devait se rendre au concert avec son ex-petit ami, Jack. Alors, bien évidemment, ce dernier la supplie pour y aller avec lui et elle finit par céder. Pendant le concert, Janis est complètement hermétique face à ce groupe et, surtout, face au chanteur. A contrario de son meilleur ami et de toutes les fans qui s'évanouissent les unes après les autres.

Lorsque Storm saute dans la foule, il s'écroule près d'elle. Pour s'excuser, Storm propose à Janis de monter sur scène en sa compagnie. Elle souhaitait refuser, mais malheureusement pour elle Cillian l'entraîne sur scène.



En peu de temps, un malheur s'abat sur la salle de concert. Janis fait une mauvaise chute, qui pourrait bien lui coûter…



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Avant d'ouvrir ce roman, je savais par avance que j'allais le dévorer et que j'allais l'aimer. Et j'avais raison, cette lecture est un coup de coeur, mais est-ce étonnant de la part de cette autrice ? Non. Pas vraiment. J'ai lu trois livres écrits par cette dernière et j'ai eu trois coups de coeur. Valentine Stergann est, selon moi, une autrice à suivre et à lire. Chacune de ses histoires est originale et nous y retrouvons toujours sa petite touche. Chacun de ses romans possède des personnages humainement beaux et comiques – ce qui fait leur charme. Chacune de ses phrases nous envoie des messages importants. Chacun de ses mots nous fait passer par une multitude d'émotions.



Je vous spoile : il s'agit de mon premier coup de coeur de l'année.



Le début in medias res de ce premier tome nous plonge dans cet univers musical, à la fois euphorique et brut qui peut détruire des vies et rendre addicts ses chanteurs, ses musiciens et leur public.

Certes, Storm baigne dans ce milieu, depuis plusieurs années maintenant. Il y est donc habitué, même, s'il s'enfonce de plus en plus dans les profondeurs néfastes de cet univers, rempli d'addictions. Tandis que pour Janis, qui est étrangère à tout cela, elle voit sa vie basculer en un seul claquement de doigts. le diagnostic est tombé, Janis est paraplégique et l'affaire s'ébruite. Arrachée à sa vie d'avant, elle doit apprendre à se battre pour récupérer ce que Storm lui a volé : sa motricité.



Vous l'aurez compris, Valentine Stergann nous offre une histoire originale remplie d'humanité, avec des personnages juste incroyablement beaux. Ce sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts. Ils sont loin d'être parfaits, mais la nuance qui leur est donnée les rend réels.

Janis, par exemple, est une femme forte, déterminée et, surtout, inébranlable qui n'hésite pas à dire les vérités en face. C'est un personnage féminin que j'ai tout de suite aimé pour sa franchise, son sarcasme et son courage. La hargne qu'elle possède tout au long du roman lui permet de s'accrocher, de lutter et de se frayer un chemin pour tenter, coûte que coûte, de retrouver sa vie d'avant.

Storm, quant à lui, est imbu de sa personne et, pour ne rien vous cacher, j'ai aimé le détester. Pourtant, lorsque l'on gratte et que l'on fouille un peu sous cette grosse carapace, nous y découvrons un homme bien différent. Manoah. J'avais l'impression qu'il existait un monde entre la personne qui portait le pseudonyme musical et celle qui portait le prénom. Telle une dissociation. Puis, plus les pages avancent, plus les mots puissants et touchants de l'autrice se dévoilent à nous, lecteur.ice.s, et plus nous nous rendons compte que Storm et Manoah ne font qu'un. Un seul homme, à la fois, brut et attentionné, borné et profond, robuste et sensible.

Alors, bien évidemment, ce n'est pas étonnant, si je vous dis que je me suis attachée aux personnages principaux - je pense que leurs joutes verbales, composées essentiellement de répliques piquantes, ont énormément joué.



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De cette manière, Valentine Stergann nous dévoile une magnifique romance d'acceptation, de rédemption et de reconstruction. Les deux protagonistes combattent chacun leurs démons, ils essayent de s'en défaire, afin de pouvoir respirer à nouveau. En parallèle, l'autrice nous propose de nouvelles thématiques importantes et complexes à explorer, pour nous sensibiliser, comme par exemple : les addictions (notamment l'alcoolisme), le racisme, l'homophobie, le regard des autres vis-à-vis d'un handicap ou, encore, l'abandon d'une mère. Comme toujours, l'auteure nous véhicule des messages beaux et primordiaux, telle une piqûre de rappel – autant nécessaire pour les personnages que pour nous.



Au travers de ses personnages, l'autrice nous motive à toujours nous dépasser, à atteindre nos rêves, à prendre conscience de nos addictions – ce qui peut nous sauver -, de se rendre compte que nos amis et notre famille sont importants dans les moments difficiles et que, dans la majorité des cas, ils ne souhaitent que notre bonheur. Il ne faut pas oublier que rien n'est impossible. Nous sommes capables d'outrepasser des difficultés dites insurmontables et presque inchangeables. Il suffit de saisir les mains tendues et, par conséquent, de laisser partir les personnes qui ne sont plus d'actualité dans nos vies.



Je pense que le mot le plus important à retenir de ce roman est : l'espoir.
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël

À l’approche de Noël, la télévision est envahie de téléfilms hivernaux dégoulinants de bons sentiments. Certaines personnes préfèrent éteindre ou zapper sur un autre chaîne, tandis que d’autres visionnent avec plaisir pour se remettre dans l’ambiance. Les plus puristes attendent ces films de pied ferme afin de les (re)visionner avec un délicieux chocolat chaud rempli de guimauves… Depuis quelques années, les maisons d’édition surfent également sur cette tendance, proposant alors une pluie de nouvelles romances de Noël. Pour ma part, j’aime en lire quelques-unes (quel que soit la période de l’année) toutefois, je me fie surtout aux différents avis qui sont sur la toile, car il est difficile de faire le tri, d’espérer lire quelque chose de mignon mais pas trop niais ou de tomber sur des éléments sortant légèrement des sentiers battus ! Je préfère donc écouter les chroniques des copines. Or, face à son résumé, je craignais « Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noël » soit un peu trop classique pour moi. Cependant, les critiques de cette comédie romantique étaient unanimes : c’est un bonbon à savourer au moment des fêtes ! (ex : Kimy ou La pomme qui rougit) Je le reconnais : c’est un ouvrage léger, mêlant humour, tendresse et émotions, qui va prôner de belles valeurs comme l’entraide, l’amitié, la famille et l’optimisme. Bien que certaines choses soient un peu trop parfaites à mon goût, j’ai apprécié le côté positif du récit.



Les personnages sont relativement stéréotypés : on a l’héroïne protectrice avec du mordant, le beau-gosse traumatisé par la mort de son épouse, le fils gentil et enthousiaste, le vieux râleur sympathique, l’ex qui débarque, … Néanmoins, à ma grande surprise, on finit par s’attacher à la plupart d’entre eux. Car, bien que leur tempérament soit habituel dans ce genre de littérature, l’auteure va les nuancer petit à petit. Par exemple, j’ai beaucoup aimé le développement de Stella, l’ancienne petite-amie du beau Rudolph ! Les choses commencent avec la jalousie habituelle, puis vont évoluer différemment de d’habitude. J’ai également été agréablement surprise par la place donnée à la famille proche, en particulier les parents du veuf. De coutume, les histoires d’amour hivernales montrent toujours des familles un peu loufoques, mais surtout soudées, aimantes et accueillantes qui suivent la romance naissante avec un regard bienveillant. Pour une fois, les choses vont être complètement différentes et vont prouver que tout n’est pas rose dans la vie. Heureusement, la famille ne concerne pas uniquement le sang…



Le quatuor principal (Irène, Rudolph, son fils Quincy et leur vieux voisin Jacob) a finalement réussi à trouver une place dans mon cœur. Certes, tout ne m’a pas plu dans leur caractère toutefois, ils sont très attachants et on prend plaisir à voir leurs relations évoluer progressivement. Il faut également avouer que l’humour, omniprésent sans être lourd, a une jolie place dans le récit. Jacob a des liens taquins, doux et paternels avec les trois autres personnages principaux. Il a réussi à me décrocher quelques sourires grâce à ses répliques pleines de malice ! Évidemment, j’ai également apprécié les joutes verbales du couple principal qui va commencer par se chamailler avant d’entamer une relation indéfinissable. Le petit Quincy m’a également fait fondre avec son répondant et sa franchise sans filtre. Ainsi, même si j’ai du mal à imaginer un garçon de neuf ans et demi aussi mature, je l’ai trouvé adorable ! Enfin, la narration fluide, pleine de peps contenant des références à des films, des séries ou à de la pop-culture m’a également conquise. C’est pile ce qu’il me fallait après la lecture d’un roman noir et morbide dont je vous parle bientôt !



« Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noël » ne propose pas qu’une romance se déroulant à l’approche du réveillon. Ce point est d’ailleurs assez léger : on n’est pas sur des actions traditionnelles, mais sur une histoire qui se déroule à Noël. De ce fait, si vous cherchez une aventure plus classique, vous serez peut-être déçus par ce point. Ce n’est pas mon cas toutefois, cela a été le souci relevé par un ou deux lecteurs. Pour moi, c’est surtout un texte qui aborde des sujets sensibles et contemporains. Il y a bien sûr la thématique du deuil, de la résilience et du bonheur, mais on distingue également la parentalité (famille monoparentale, éducation, pression sociale pour être mère, impossibilité de tomber enceinte, rejet de la faute sur la femme, etc.). Je ne pensais pas que l’on toucherait à ces points et, pourtant, ces derniers auront une très grande place dans l’intrigue, en particulier du côté d’Irène. Certes, il y a encore des choses à dire sur ces sujets pour pousser davantage la réflexion néanmoins, ce roman se veut avant tout positif, réconfortant et non moralisateur. Ce n’est pas le meilleur titre hivernal que j’ai lu cette année cependant, ce livre est distrayant et vous mettra dans l’ambiance des fêtes. Je suis contente d’avoir passé un bon moment en compagnie de tous ces personnages…
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La dent dure, tome 2 : La sourde oreille

Je remercie énormément les éditions BMR pour l'envoi, en service presse et en avant première de La sourde oreille de Valentine Stergann.

Il s'agit d'un tome deux puisque j'ai découvert l'héroïne de ce roman avec La dent dure, roman que j'avais adoré. Ce fût donc un réel plaisir pour moi de retrouver Capucine :)

Tel est pris qui croyait prendre ! Le cœur de Capucine balance entre Marceau, dont elle tentait pourtant de se venger, et Gabriel, son bel ex-stagiaire…

Lassée de ces histoires de garçons, elle arrête tout. Mieux vaut être seule que mal accompagnée.

C’est alors que Julien, son meilleur ami d’enfance, réapparaît après une longue absence. Il apporte avec lui tout un tas d’explications sur son passé et celui de Marceau, semant le trouble dans l’esprit de Capucine.

Est-elle prête à entendre ces révélations ou fera-t-elle la sourde oreille ?

La sourde oreille est un roman que j'ai ADORE :)

Comme je le disais plus haut, j'ai été super contente de retrouver Capucine. Elle s'occupe toujours de son neveu Elias suite à la mort des parents de celui-ci. Ce n'est pas tous les jours facile même si c'est une tata d'enfer ;)

Elle est toujours aussi déjantée. Elle en a marre des hommes et a décidé d'éviter à tout prix deux spécimens un peu trop proches d'elle... Mais ses bonnes résolutions volent en éclat quand son meilleur ami revient, treize ans après avoir disparu ! Il est bel et bien vivant... et va lui apporter de sacrés explications sur sa disparition.

Les aventures de Capucine sont toujours aussi savoureuses. Elle est piquante, drôle, a des amies aussi dingues d'elle et c'est une héroïne que je ne suis pas prête d'oublier.

La plume de Valentine Stergann est fluide, c'est agréable à lire et parfois un peu moins léger que l'ont pourrait le croire au premier abord. L'autrice continue à aborder un peu le harcèlement scolaire mais aussi l'homosexualité, l'homophobie. Elle fait mouche avec son écriture et j'ai vraiment adoré ma lecture.

Que du bonheur :)

Vous l'aurez compris, je vous invite à lire La dent dure puis La sourde oreille, promis vous passerez de bons moments avec Capucine et les siens.

Ma note ? Un énorme cinq étoiles, évidemment :)
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L'ingrédient secret pour un Noël parfait

Loin de mes lectures habituelles, j'ai voulu me laisser tenter par une romance (de Noël, en plus !) afin de répondre à une catégorie du Cold Winter Challenge.



Dans cette histoire, nous sommes à Rennes, peu de temps avant la période des fêtes. Roméo, un jeune homme très populaire sur TikTok, adoré cette fête et, avec son meilleur ami Tom, il se montre très enthousiaste. Roméo et ses parents vont proposer à Tom et à son grand-frère Léon qui sont orphelins, de venir passer les fêtes avec elleux... Seulement, Léon est maussade, n'aime pas Roméo et déteste Noël et tout ce qui s'y rapporte. Tom et Roméo vont lancer une opération pour lui communiquer la joie de Noël...



Si je craignais de lire une romance de Noël, c'était parce que j'avais peur de retrouver les mêmes clichés que dans les films du genre. Alors, je me suis lancée dans cette lecture en me disant que, de toute façon, il y aurait des éléments vus et revus, et que c'était aussi ce qui faisait le charme de ce genre d'histoires...



Bien que ce livre m'ait été chaleureusement recommandé à la librairie Nilmë à Rennes, je n'en attendais pas grand chose et j'avais peur d'avoir dépensé 15 euros pour rien. Mais... Je dois bien admettre que la magie de Noël a fonctionné sur moi !



J'aurais pu être gênée par la différence d'âge (Léon a 33 ans et Roméo en a 23), j'ai même failli ne pas acheter le livre à cause de ça. Mais, finalement, les deux personnages ont déjà eu des relations amoureuses et il n'y a pas vraiment le déséquilibre que je craignais.



J'ai beaucoup aimé que Roméo et Tom essaient de sauver la pâtisserie Chamberlain, tenue par Léon, qui appartenait à leurs parents avant leur mort... J'ai trouvé que c'était le commerce parfait pour instaurer une ambiance de Noël même chez un personnage comme Léon qui y est réfractaire !



J'ai moins aimé l'aspect TikTok, parce que je trouvais ça un peu gros que Roméo ait 5 millions d'abonné•es (ça fait de lui quelqu'un de très connu) et je n'aimais pas du tout qu'il soit nommé sans cesse "l'influenceur" ou "le tiktokeur". Malgré tout, le réseau social a un réel intérêt dans l'histoire et était bien intégré !



Ça m'a amusée que ça se passe à Rennes, étant donné que j'y vis depuis plusieurs années. Certains lieux sont cités et j'ai donc pu m'imaginer facilement Léon et Roméo dans les rues de la ville...



Quant à la romance, venons-en aux faits, elle m'a plu ! L'homme bougon et le jeune homme solaire, ça fait très cliché, mais ça fonctionne ! J'étais ravie de voir l'évolution des personnages et j'ai adoré les voir se détester puis se tourner autour...



Même si ça n'est pas la lecture du siècle, je m'attendais totalement à ce genre d'histoire et elle a bien fonctionné ! C'était parfois drôle, parfois touchant, pleins de bons sentiments, de pâtisseries, de déco de Noël... Une romance gay très mignonne et totalement adaptée à la période des fêtes !
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël

Ce roman a été ma dernière lecture de l’année 2022.

Contente d’avoir terminé l’année avec cette lecture toute douce.

Alors, merci à Onee pour son chouette billet qui m’avait bien donné envie de le lire.



Ici, ça se passe en Angleterre avec Irène. Une histoire où se mêle amitié, amour, paysages à couper le souffle, voiture rose, un enfant de 9ans (et demi) à croquer, une maison jaune et un homme (un ours mal léché) s'appelant Rudolphe.



Cette lecture fût légère, drôle et touchante.

Il y a un an, je lisais beaucoup de feel-good parce que oui, c’était mon dada. Et depuis, j’ai laissé ça de côté pour découvrir d’autre styles. Du coup ce livre m’a permis de retourner un peu dans ce monde où on y respire de l’air frais qui nous ravigote.

Un chouilla déçue parce que malheureusement, je l’ai trouvé un peu trop léger à mon goût. Bien entendu, c’est un avis personnel. Il manquait ce petit quelque chose qui émoustille...

Peut-être est-ce dû au fait que je suis à la recherche de lectures qui me prennent aux tripes et me retourne le cœur ?



Pour résumer, chouette lecture pour finir l’année en toute légèreté, mais sans plus.

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La dent dure, tome 1

Je remercie énormément les éditions BMR pour l'envoi, via net galley, du roman La dent dure de Valentine Stergann. Aussitôt téléchargé, aussitôt.. dévoré, et sans avoir mal aux dents pour autant ;)

Capucine a la dent dure. Pour tout.

Il faut dire qu'elle a des raison d'avoir la dent dure ! Notamment une rage de dent qui la rend complètement folle... de rage ;)

Capucine a perdue son frère il y a un an et elle se retrouve à assumer seule son neveu adolescent, Élias.

Capucine a repris la librairie de son défunt frère toutefois cela ne fonctionne pas du tout, et elle préfère faire la sourde oreille plutôt qu'affronter les problèmes !

A ceci s'ajoute un stagiaire qui craque sur elle, une vie sexuelle plate, bref tout s'accumule.

Alors quand elle se rend compte que le dentiste chez qui elle doit se rendre en urgence n'est autre que Marceau, LE Marceau qui la persécutait à l'école Capucine voit rouge et décide de se venger...

Mais c'est pas une vengeresse qui le veut, comme va s'en rendre compte la jeune femme...

La dent dure est un roman qui m'a énormément plu.

Capucine est une héroïne comme je les aime, totalement déjantée ! Elle est folle à lier quand elle s'y met lol

Elle s'occupe plutôt laborieusement de son neveu adolescent, ce qui donne des scènes très drôles. Car on ne improvise pas maman de substitution du jour au lendemain ! Quand elle découvre certaines choses sur son neveu, elle est très bienveillante. Moqueuse parfois mais toujours prête à l'aider, à lui faire comprendre que certaines choses ne sont pas graves, qu'il faut s'accepter comme on est.

Capucine a souffert du harcèlement à l'école, pas évident de s’appeler Monsallot ! Son surnom était Ma Salope, ce qui est charmant quand on a 11 ans ! Certaines scènes m'ont fait mal au cœur. Même si c'est un roman, beaucoup d'entre nous ont vécus des méchancetés à l'école, ce qui ne laisse jamais indifférent.

La dent dure est un bon roman, pas seulement une romance et il aborde différents thèmes tels que le harcèlement, le fait de devenir mère célibataire, ou encore l'homosexualité.

J'ai passé un bon moment de lecture et c'est tout naturellement que je mets cinq étoiles. Une seule chose à rajouter, vivement la suite car la fin... m'a laissée sur ma faim :)
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Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël

Je viens de vivre ma première expérience de "romance de Noël"!



Tout y était : le thé de Noël dans le joli mug reçu en cadeau, le sapin, les cartes de voeux sur la console, les bougies créant de jolies ombres sur les murs du salon et les chocolats. Tant qu'à faire, je choisis le grand jeu.



J'ai eu un peu peur au début car je ne m'intéressais pas du tout au problème de couple d'Irène et à son désir d'enfant. Cela ne correspondait pas du tout à mon imaginaire romantique de ce type d'histoire... J'ai bien fait de persévérer car dès que je me suis retrouvée avec Irène à Charlestown en Cornouailles dans la petite maison sur le port dont elle a héritée de Maggy (une amie de sa grand-mère) la magie a commencé à opérer.



Il faut dire que les personnages sont plein de charme. Il y a Jacob le voisin septuagénaire un peu coquin, plein de malice et d'énergie. Quincy charmant et touchant gamin de 9 ans et demi très résilient, Zoey la pétillante serveuse du bar. Bien sûr il y a Irène,notre héroïne qui apprend à s'accepter, se construit une nouvelle vie, va au bout de ses passions. Et puis j'ai gardé le meilleur pour la fin, il y a notre ours mal léché. Il a souffert et donc il est solitaire, ronchon, désagréable mais plutôt beau gosse, grand costaud, le regard de jade. J'imagine très bien... Je devine vite que sous la carapace bien épaisse il y a de la douceur, de la tendresse et que tout va bien se passer. C'est une romance non?



Il y a des méchants, un peu, des gentils, beaucoup, de l'humour, de la neige, de la séduction, tout plein de bons sentiments tout doux, tout chaud. C'est léger, je sais que tout va bien se passer, qu'ils vont se trouver, s'aimer. Durant quelques heures j'ai retrouvée mon âme d'ado et cela fait du bien de temps en temps.



Rendez-vous est pris pour l'an prochain! Merci à Biblidonee et YvanT pour leurs chroniques qui m'ont aidée à choisir dans la multitude de titres des romances de Noël.
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L'ingrédient secret pour un Noël parfait

D’habitude, je ne lis jamais de roman sur Noël en décembre, me les réservant pour l’été, c’est plus marrant.



Je lis rarement des romances (ce n’est pas mon truc et c’est souvent guimauve) et encore moins de la littérature parlant d’homosexualité (non pas que je sois contre, ce n'est juste pas mon truc non plus).



Alors, qu’est-ce qui m’a pris d’aller lire une romance gay de Noël en décembre, alors que ce roman cumule tout ce qui n’est pas ma came et qu’en plus, à l’instar d’un téléfilm de Noël, je me doutais que tout serait téléphoné et guimauve à souhait ??



Ben tout simplement l’envie de sortir totalement de mes sentiers battus et de perpétuer, cette année encore, mon petit rituel de lire une romance gay de Noël durant la période des fêtes, où même les pubs puent la neige synthétique et les bons sentiments.



Mes lectures dans le même genre, en décembre 2020 et 2022, m’avaient plu, donc, j’ai récidivé. Voilà le pourquoi du comment… Rassurez-vous, ce ne sera pas une habitude.



Alors, qu’est-ce que j’ai pensé de cette lecture ?



Ma foi, ce roman n’échappe pas aux clichés habituels que l’on trouve durant cette période et dans les romances, qu’elles soient hétéros ou homos : un bougon qui déteste Noël, face à un jeune homme pétillant qui adore les fêtes, un qui tombera amoureux de l’autre sans que celui-ci s’en rende compte tout de suite, des hésitations, des "je-te- tourne-autour", des papillons dans le ventre, de la guimauve sirupeuse, des étoiles dans les yeux, un soupçon de jalousie et un happy end totalement attendu et téléphoné.



On rajoute à la recette de cette bûche assez classique : un commerce qui bat de l’aile, quelques banquiers au cul (et pas pour vous masser les épaules), des hésitations, des "c’est compliqué", des drames anciens, des deuils qui ne sont pas terminés et du mal-être et on mélange le tout dans un récipient avant de le passer au four et le tout est joué.



Oh, j’oubliais de rajouter aussi des mecs beaux, sexys, avec des beaux petits culs bien galbés dans le legging d’un elfe du père Noël. Oui, dans les romances, tout le monde est beau et on nous le répète souvent, des fois que nous n’aurions pas bien compris…



Oui, c’est bourré de clichés (et ce sont toujours les mêmes qui reviennent), autant qu’une bûche de Noël est bourrée de gras, de sucre, de saccarose et de chocolat.



Oui, le scénario est ultra-prévisible, hormis quelques détails, mais, tels les desserts de Noël, ça fait du bien au moral, met un peu de baume au cœur et on termine la lecture avec un sourire niais, avant de reprendre ses esprits et de reprendre un roman avec des meurtres. On ne me changera plus…



Malgré les clichés, j’ai apprécié les personnages (Léon le Grinch bougon, Tom, son petit frère de 23 ans et Roméo, meilleur ami de Tom et Tiktokeur). Le temps que j’ai passé dans la pâtisserie de Léon était agréable et j’ai aimé l’entendre soupirer devant tous ces gens mordus de Noël, parce que dans le fond, il est tout comme moi, Noël le fait chier.



Ce roman m’a fait penser à celui que j’avais lu en décembre 2020 : Un chocolatier pour Noël (de Hope Tiefenbrunner) : presque le même univers, même scénario à quelques détails près, mêmes clichés, mêmes personnages avec celui qui ne croit plus à la magie de Noël et celui qui est à fond dedans.



Sauf que dans le chocolatier, il y avait une scène de sexe hot ! Ici, il n’y en a pas. La plume n’a pas détaillé la nuit de sexe.



Alors oui, cette lecture n’est pas indispensable, oui, elle a réuni bon nombre de clichés, non, elle ne révolutionne rien, mais nom d’une pipe, elle met un peu de baume au cœur, ajoute un chouia de lumière à la noirceur ambiante et donne la pêche (ou la banane, à vous de choisir votre fruit).



C’est comme boire un bon chocolat chaud, ça réchauffe et met de bonne humeur.


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L'indifférence de l'eau qui dort

BOULEVERSANT

Faustine est sous le coup de l'émotion. Son voisin Georges est décédé dans l'indifférence générale.



Georges, le taiseux, le solitaire au grand coeur, a vécu loin des gens par crainte, par méfiance ou par lassitude...? Que s'est-il passé ?



Georges a cependant répondu présent pour Faustine lorsqu'elle s'est installée dans cette maison de location vétuste, en améliorant son confort.

A la stupéfaction de Faustine, les héritiers de Georges sont d'illustres inconnus, des cousins éloignés qu'il ne côtoyait plus.



Pourquoi cet homme si généreux a-t-il disparu dans une telle indifférence ?



Faustine se demande alors si, quelque part dans le monde, Georges a un héritier ou une héritière.

Dans un coup de folie, elle part en quête d'un improbable hériter en Angleterre, accompagné de son adolescent sur qui son autorité n'a plus aucune prise...



Parce que les eaux dormantes ne sont pas toujours aussi calmes qu'il n'y paraît, que va-t-elle découvrir qui changera à jamais son destin...?



J'ai fait la connaissance de Faustine, Georges, Tristan et les autres, dont leurs histoires sont bouleversantes.



Entre la France et l'Angleterre, j'ai suivi le parcours de ces personnages abîmés par les difficultés de la vie.



Un roman profondément touchant et humain, écrit d'une plume sensible que j'adore, et à la lecture addictive.



Un coup de coeur !



@doresixtine
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