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Critiques de Véronique Ovaldé (1277)
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Soyez imprudents les enfants

La vie d'une adolescente espagnole change lorsqu'elle voit lors d'une visite au musée un tableau d'un peintre contemporain. Quelques mois plus tard, elle apprend que ce peintre est un cousin de son père que sa grand-mère a a élevée suite au décès de ses parents. A dix-huit ans, ce peintre ayant mystérieusement disparu, elle se lance à sa poursuite, à Paris d'abord où vit le plus grand spécialiste de son oeuvre puis en Andalousie où vit une de ses filles. Cette recherche est entrecoupée de chapitres sur l'histoire familiale. Entre les méduses, le Congo, le Brésil, le franquisme, on s'y perd un peu dans ce roman selon moi.
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À nos vies imparfaites

Il existe des romans qui ressemblent plutôt à un assemblage de nouvelles mais l'inverse, Véronique Ovaldé le prouve dans A nos vies imparfaites, est également possible. Sans se répondre tout à fait, les huit nouvelles qui composent le recueil ont parfois des personnages en commun, qui de principal deviennent secondaire et vice-versa. Au début, le livre semble devoir ressembler à La Ronde de Schnitzler mais finalement non, l'autrice préfère les surprises aux scenarii trop prévisibles. Une fois de plus, Véronique Ovaldé démontre que la légèreté et la fantaisie font bon ménage avec la profondeur et la réflexion, combien d'écrivains peuvent se targuer de réussir une telle alchimie ? Les nouvelles sont courtes et plaisantes, toujours centrées sur un personnage attachant, lequel se débrouille tant bien que mal avec son inné et ses acquis, dans une vie imparfaite, laquelle ne l'est pas, mais c'est la sienne. Quelques drames, incidents et regrets surviennent mais de ces aléas et de la mélancolie de l'existence, en général, V.O fait son miel avec l'ironie, l'humour et l'élégance qu'on lui connaît. A nos vies imparfaites ne remplace pas un gros et bon roman de l'écrivaine mais il serait injuste de déprécier cet exercice de style qui pourrait représenter, pour ceux ou celles qui n'ont pas encore découvert son talent, une entrée en matière idéale pour goûter la petite musique d'une autrice qui ne déçoit jamais quand il s'agit de réenchanter la vie.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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À nos vies imparfaites

🫴 Un recueil de vies avec leurs blessures, leurs petits côtés claudiquants, leurs gaucheries, leurs petits défauts, leurs tas de poussière sous le tapis.



🫴 En lisant ce livre j'avais l'impression d'être penchée à ma fenêtre et d'observer la vie de chaque habitation de l'immeuble d'en face. Sans voyeurisme, ni méchanceté, juste cette coquetterie d'observer un peu la vie des autres.



🫴 Et j'ai trouvé cela doux et beau. Un peu court par contre, j'aurais aimé entendre parlé de José le concierge, de John le nouveau stagiaire de la grosse firme internationale... C'est tellement succulent que l'on ne peut qu'en redemander.



🫴 J'aime beaucoup le style de Véronique Ovaldé, la rythmique des textes, le jeu des consonnes, les sifflantes, les percutantes. C'est délicieux à voix haute.



🫴 J'ai eu de l'affection pour Rachel, Bob/Rose, Lilly et Joe. Des bribes de vie plein d'humour, de positivité malgré les aléas. C'est vivant et humain. Tout ce que j'aime dans l'écriture.
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À nos vies imparfaites

J aime lire des nouvelles, de temps en temps, pour aller au bout d une histoire en une seule lecture, ce qui est difficile face à un roman.

J ai bcp aimé les personnages mis en scène pour Véronique Ovaldé: on entre rapidement dans leur vie, on attend la chute comme un moment fort de leur vie.

Sans spoiler le déroulement global, bravo à l auteure pour l enchâssement des nouvelles les unes dans les autres. A la fin ce fut un délice pour moi de repenser à ce que j ai lu.

Une question tout de même : qui est le narrateur ??
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Fille en colère sur un banc de pierre

Ce roman m’intriguait depuis qu’il avait obtenu le prix des romancières au Forum du Livre de Saint Louis l’an dernier. J’ai sauté sur l’occasion de le lire lors de la préparation du Club de Joss du mois de mars (lien). J’ai bien aimé pour l’ambiance et le mystère.



L’histoire nous est contée par un (une) narrateur (trice) qui nous fait suivre Aïda à son retour sur l’île de son enfance pour l’enterrement de son père. Son retour est étrange, plein d’évitements et de non-dits dans une ambiance malaisante.



Les secrets semblent habiter cette île et l’autrice les dévoile petit à petit, comme dans un thriller. Il y a un soupçon de tension psychologique qui nous fait nous demander pourquoi Aïda a été tellement mise au banc de la société.
Lien : https://lesmotsdevirginie.wo..
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Fille en colère sur un banc de pierre

Je pense que c'est le 3ème Ovaldé que je lis, je sais que j'avais bien aimé "Ce que je sais de Vera Candida" il y a un paquet d'années,

ici, comment dire ? J'aime toujours beaucoup le style de l'écrivaine, son rapport à ses personnages, mais

pfff, ce roman est trop long pour ce qu'il est; rapidement on se traîne, on se démotive.

Il y a (pour moi) une très grosse surprise vers la fin, mais la fin en elle même est juste frustrante.



C'est l'histoire d'une vie écrasée par le poids d'une culpabilité...

Lorsqu'elle avait 8 ans, Aïda a perdu Mimi, sa petite soeur de 6 ans, une nuit de carnaval dans la petite île sicilienne où elles vivent. Pendant 9 ans, elle reste subir la colère de son père; puis sa mère l' "extrade" à Palerme. 15 ans plus tard Aïda revient sur son île pour enterrer son père. Comment sa mère, et surtout ses 2 soeurs aînées qui n'ont jamais pris de ses nouvelles vont-elles l'accueillir?

Réveil de souvenirs toujours en embuscade, la petite Mimi est plus qu'omniprésente dans les esprits ..
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Personne n'a peur des gens qui sourient

J'aime les livres qu'on me recommande.

Celui-ci est le livre qu'une collègue m'a prêté et dont elle m'a dit le plus grand bien. Intriguée par le résumé et en confiance totale avec son choix (elle m'a fait lire La décision de Karine Tuil qui a été une magnifique découverte que j'ai tout bonnement adorée) je met le livre dans mon sac.



Alors forte de sa recommandation et de mon ancienne découverte, je me plonge dans ce livre.



Et alors là, les pages durent et durent, le temps s'éternisent comme 1h de cours dans une classe surchauffée avec un prof qu'on déteste.

J'ai mis beaucoup de temps à le lire car je n'ai pas accroché. Mais hors de question de rendre le livre sans l'avoir terminé (pas de défaite svp).



Bon les critiques (en dehors de la mienne) sont plutôt bonnes. Alors on va dire que je suis passée à côté de l'histoire, des personnages et du message de fond.



Est-ce que j'ai perdu mon temps ? Oui et non. Je vais pouvoir rendre ce livre à sa propriétaire et lui dire ce que j'en ai (sincèrement) pensé. J'ai découvert une nouvelle autrice. Et grâce à ma critique je me souviendrais de ne pas emprunter ou acheter un nouveau livre de cette autrice.



Enfin sûrement jusqu'à ce qu'on me conseille de façon dithyrambique un nouvel ouvrage et que je me plonge dedans en me disant : pourquoi pas ?
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Déloger l'animal

Dès le départ je me suis dit "ok là on tient quelque chose".



Rose petite fille de 15 ans, probablement avec un retard de développement, un problème de croissance, de comportement, peut-être une déficience, un problème de santé mentale ou un TSA, cherche des explications à la disparition de sa mère. Ne cherchez pas, on n' arrive pas vraiment à comprendre son trouble à l' exception de sa petite taille.



Rose nous raconte son histoire, elle est impulsive, farfelue et crue. Elle porte une cape de magicien, s'occupe de ses lapins et déteste aller à l' institut. Sa mère, une femme superbe, diaphane et fantasque, portant une perruque blonde synthétique et un maquillage vulgaire ne rentre pas à la maison. Monsieur Loyal, son père/beau-père/ pas son vrai père ne dit rien, ne cherche pas à expliquer sa disparition, il reste complètement apathique.



Menée par la blessure de l' absence de sa mère qui ne "serait jamais partie sans elle" et par la colère de voir son entourage lui dissimuler tout ce qui la concerne elle, son histoire et celle de sa mère, elle enquête dans son petit monde pour élucider le mystère. Car bien qu'elle soit différente, elle n' est pas idiote. Sa perception biaisée ne l' empêche pas d' avoir un regard incisif sur le monde.



Face à l' apathie de Monsieur Loyal, Rose n' a d'autres choix que de se tourner vers la vieille voisine madame Isis, qui semble connaître les secrets de sa mère.



Entre les bribes des souvenirs qu'elle garde de sa mère et les anecdotes révélées par la voisine, une histoire se dessine. Rose met en scène le passé de sa mère. Une ode pleine d' amour, de compassion et de mystères l' accompagne dans sa détresse.



Il s'agit ici d'un récit qu'on ne souhaite pas quitter. Plus le roman avance, plus on panique: mais comment tout cela va finir?

L' auteur nous mène et nous malmène. Entre les réflexions impudiques de Rose, on découvre l'humour noir de l' auteur.

On ne sait plus distinguer le vrai du faux, mais on souhaite ardemment que la petite Rose trouve la vérité.

Rose, une enfant différente et difficile à comprendre, nous reflète ce que c' est que la disparition d'un parent qu'on n' a pas assez connu. Lorsqu'on recherche notre passé sans que personne ne sache nous le raconter.

Une histoire sur l'amour, l' admiration et parfois le jugement qu'on porte sur nos mères.



Déloger l' animal, c' est grandir, admettre et accepter cette peur, cette douleur et cette colère qu'on ne peut éviter lors d'un abandon. Déloger l' animal, c' est exorciser l' illusion pour regarder la vérité en face, même lorsqu'elle est décevante.

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À nos vies imparfaites

Comme un maillage de l’humain avec les doutes, les ressemblances et surtout les imperfections ces 8 nouvelles qui sont 8 portraits de personnes liées par le hasard de la vie.

C’est écrit avec humour et élégance avec toujours quelques mots inventés comme une signature cachée de l’autrice.



J ai picoré chaque portrait, avec une préférence pour celui d’Herman !
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Ce que je sais de Vera Candida

Une lecture envoûtante, très bien écrite, où le destin tragique de ces trois générations de femmes, dans un décor imaginaire mais que l’on touche du bout des doigts, se dilue dans un univers tellement romanesque qu’on a bien du mal à le quitter. Existe en audio.
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À nos vies imparfaites

Nos imperfections, nos doutes, les réflexions que nous pouvons tous rencontrer à certaines périodes et situations de nos vies, sont au coeur de cet ouvrage.

Mais pas seulement. Car les liens sont aussi primordiaux dans ce livre. Huit tranches de vie liées les unes aux autres, de près ou de loin.

Véronique Ovaldé a tissé un maillage complexe de liens entre les personnages des 8 nouvelles rassemblées dans ces pages.

L'exercice de style n'est pas évident. Il ne s'agit pas de perdre le lecteur dans les méandres de trop nombreux protagonistes et le pari est réussi haut la main.

Nos imperfections et nos "vies imparfaites" oui, mais jamais sans humour et même une certaine autodérision parfois.

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À nos vies imparfaites

NOUVELLES

Qu'est-ce qui rassemble cette constellation de personnages qui vont, viennent et se répondent dans ces huit histoires de vies imparfaites ? Une manière de naviguer, sans doute, et de se débrouiller dans l'existence, ce long fleuve parfaitement intranquille. Des vies compliquées parfois par la malchance, celle qui semble poursuivre Auguste ; par le travail, celui qu'Éva a accepté pour mieux s'occuper de son adolescente ingrate ; par la peur, celle de Rachel quand elle découvre un cambrioleur dans son salon ; ou encore par le silence, celui soudain et obstiné de Lili qui avait promis de rester votre amie. Pour ne pas couler, il est préférable d'avoir de l'humour, de parvenir à composer ou à patienter, ou au contraire de savoir trouver au plus vite la sortie. Avec un esprit rieur et corrosif, Véronique Ovaldé cueille une poignée de personnages qui savent combien de courage il faut pour vivre, et les met en scène dans des nouvelles où son art de l'ellipse et de la chute nous ravit.



Ce roman est un bonbon !

Après "fille en colère sur un banc de pierre " paru en 2024 aux éditions Flammarion, l'autrice revient cette fois ci avec huit nouvelles.

Chaque page est d'un délice! A travers une plume corrosive et remplie d'humour, l'autrice retrace la vie de huit personnages affrontant les aléas de la vie entre courage et désillusion.

C'est un roman qui se lit vite mais qui se savoure !



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À nos vies imparfaites

Avec sa plume toujours alerte et élégante, Véronique Ovaldé nous conte, nouvelles après nouvelles, ces vies, ces personnages que nous pouvons tous connaître ou deviner autour de nous. Le prisme de la nouvelle peut rebuter certains lecteurs. Pour ma part, j'aime ce sentiment de "picorer" des petites histoires qui ne le sont pas toujours. Merci Véronique Ovaldé pour cet excellent moment de lecture.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Aïda retourne à l'île d'Iazza quinze ans après son départ à cause du décès de son père. En effet, elle avait fuit la maison familiale parce que des années auparavant, quand elle était une gamine de 8 ans, elle avait assisté en cachette au carnaval de l'île accompagnée de sa petite sœur Mimi, dont la disparition fera d'Aïda une ostracisée au sein de sa famille.

L'histoire est intéressante et ne manque pas d'intérêt, surtout que l'on découvre de nouveaux éléments de l'histoire au fur et à mesure. Les personnages sont bien travaillés et définis, mais je n'ai pas réussi à sympathiser avec aucun d'eux, même pas avec Aïda. Par contre, ce qui m'a vraiment gêné a été le style et surtout ce narrateur qui prend à part constamment le lecteur pour nous raconter des "confidences" et qui moi, m'empêche de m'immerger vraiment dans la narration et l'histoire.
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Fille en colère sur un banc de pierre

L'histoire d'une tragédie familiale, sur une île italienne. Le soir du carnaval, Mimi, la petite dernière des 4 soeurs disparait. Que s'est-il passé? A l'occasion de la mort du père, bien des années plus tard, Aîda revient sur cette île, retrouve ses soeurs qu'elle n'a plus revues, qui ont fait leurs vies, chacune avec ses failles, son histoire, sa culpabilité à porter. Peu à peu, les enjeux et la véritable histoire émerge. J'ai beaucoup aimé cette histoire, ces personnages qui portent un traumatisme, et une intrigue qui m'a tenue en haleine.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire qui comporte des longueurs. A l'exception d'Aïda, personnage très intéressant, les profils des autres protagonistes ne sont pas fouillés. Je suis restée extérieure à leurs comportements et sentiments.

Cela étant, roman bien écrit et bien ficelé.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Quel plaisir de retrouver l'écriture de Véronique Ovaldé dont j'ai presque tout lu (depuis ma découverte de Ce que je sais de Vera Candida) mais que j'avais délaissée. Cette écriture avec des parenthèses, et dans ce livre-ci l'intervention de la narratrice d'une manière que j'ai beaucoup aimée (humour et réflexion à bon escient), pleine de sensualités (les 5 sens), au service d'héroïnes prises dans les filets de familles mortifères. Ici, c'est le retour sur l'île natale de l'Italie du sud qui donne des réponses.

Il me semble que c'est son livre le plus équilibré entre le côté réaliste et le côté fable. Mon bémol ? La dernière page
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Fille en colère sur un banc de pierre

A la faveur d’un récit dramatique et bouleversant, la romancière aborde le thème de la disparition mystérieuse et jamais élucidée de Mimi Salvatore sur l’île de Iazza, au sud de la Sicile. L’intrigue est axée sur la charge de culpabilité pesant sur les épaules d’Aïda, accusée d’avoir imprudemment entraîné sa jeune sœur dans une virée nocturne, en plein cœur d’un carnaval. Une quinzaine d’années plus tard, Aïda revient sur les lieux du drame pour assister aux obsèques de son père et devra affronter son passé dans un environnement familial hostile.



En dépit de l’émotion et de la tristesse intenses du sujet évoqué dans le roman, je n’ai pas été vraiment séduite par le style d’écriture employé pour la narration. Si le sort funeste de la jeune Mimi, disparue quinze ans plus tôt, est scellé dès le début du récit, il n’est avoué qu’à demi-mot au fil des pages pour n’être finalement révélé que dans un épilogue aussi brutal que surprenant. Pour autant, cela n’enlève en rien le sentiment de culpabilité qui pèsera toujours autant sur la conscience d’Aïda, laquelle restera, sa vie durant, responsable de la disparition de sa sœur.

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Fille en colère sur un banc de pierre

Je ne connaissais pas cette autrice et je n'ai pas succombé à cette première lecture: ce style narratif avec overdose de virgules était totalement indigeste.

Cela casse complètement le rythme de l'histoire et je ne me suis accrochée à aucun personnage.

Cela fait quelques jours que j'ai fini ma lecture (très rapide car très platonique) et je n'en garde absolument rien. Il n'ya finalement pas d'intrigue, pas de réel rebondissement.

Je n'aime pas être aussi cassante mais j'ai réellement perdu mon temps.
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Les hommes en général me plaisent beaucoup

J’ai bien aimé ce livre, mais personnellement je n’ai pas adhéré entièrement l’écriture de l’auteur, cependant l’histoire est poignante, on ressent bien les émotions, j’ai pu quand même me projeter et j’avais hâte de savoir comment allait finir cette histoire.
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