AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Véronique Ovaldé (1277)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


13 à table ! 2019

J'achète et j'offre ce recueil de nouvelles depuis 2-3 ans surtout pour soutenir les restos du coeur.

Je suis un peu déçue par le cru de cette année, le thème est la fête mais je n'ai pas éprouvé beaucoup d'intérêt pour ces histoires. Je sauverais cependant celle de Leila Slimani ou Karine Giebel, plus touchantes que les autres.

Un livre à acheter surtout pour faire une bonne action, selon moi.
Commenter  J’apprécie          141
À cause de la vie

Voici un roman que je n’arrive à classer dans aucun genre: pas une BD ni une roman graphique, mais un livre illustré comme ceux de ma jeunesse bien que je ne crois pas que ce livre cible le public jeune. Mais à qui s’adresse-t-il au juste? Pour ma part je n’y ai pas trouvé mon compte. Les dessins de Sfar n’ont jamais su me séduire et en l’occurrence ils n’apportent rien au texte; texte qui m’a laissée également perplexe: l’héroïne, un peu perverse, me paraît plus tenir de Fifi Bridacier et de Zazie que de Boucle d’Or et d’Anaïs Nin, comme le laisse entendre la quatrième de couverture. La narration est pleine de fantaisie mais tout est à peine esquissé de sorte qu’on a du mal à s’identifier ou simplement s’attacher aux personnages. J’espérais aborder avec cette lecture l’univers de Véronique Ovaldé qui a si souvent été récompensée mais cette lecture m’a plutôt refroidie. Bref, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable…
Commenter  J’apprécie          140
13 à table ! 2019

Cette année encore, j’ai acheté le nouveau « 13 à table » ; en premier lieu pour faire une bonne action. Je trouve important de soutenir les associations qui œuvrent pour de belles causes. On ne peut pas toutes les aider alors on aide celles qui nous tiennent à cœur (sans jeu de mots !)... Donc les Restos.



Niveau nouvelles, j’ai été aussi satisfaite que les 2 dernières années. Le thème était la fête donc cela se devait d’être gai et pourtant... Ma nouvelle préférée est celle de Karine Giebel, comme souvent mais mon Dieu que c’était triste. J’ai eu l’impression de relire la petite fille aux allumettes !

Mention spéciale également à Leila Slimani, Maxime Chattam et à Tatiana de Rosnay qui ont su me surprendre avec une fin digne de ce nom.



Je n’ai pas aimé l’histoire écrite par Françoise Bourdin (trop gnan gnan), par Alexandra Lapierre (trop prévisible), Véronique Ovaldé (trop plan plan) et celle de Romain Puertolas (trop tirée par les cheveux).



Ce recueil se lit facilement. Longue vie à cette initiative et que Véronique Colucci et Coluche reposent en paix.

Commenter  J’apprécie          141
Soyez imprudents les enfants

1983 à Bilbao. Une sortie scolaire au musée et la vision d'un tableau représentant une femme nue bouleverse Atanasia Bartolome, 13 ans. La jeune fille veut en savoir plus sur l'artiste ayant réalisé cette toile, Roberto Diaz Uribe. Un peintre mystérieux qui semble avoir volontairement disparu au faîte de sa gloire. Le hasard faisant bien les choses, Atanasia apprend de la bouche de sa grand-mère qu'Uribe n'est autre que le cousin de son père. Un cousin dont personne ne sait grand chose, artiste fantôme qui l'obsède chaque jour davantage. Bien décidée à retrouver sa trace, elle part à 18 ans pour Paris afin de rencontrer Vladimir Velevine, professeur aux beaux arts et seul spécialiste connu du peintre.





Mon premier Ovaldé. Je découvre une écriture superbe et quelques passages vraiment somptueux. Je découvre une auteure qui a envie de me raconter une histoire, loin de toute auto-fiction, une histoire familiale riche et extrêmement construite s’étalant sur plusieurs siècles de façon non linéaire. Et j'aime beaucoup cette prise de risque.





Malheureusement je n’ai rien ressenti pour les personnages. Je n’ai pas forcément besoin de m’attacher à eux pour apprécier ma lecture, je peux même les détester, ce n’est pas un problème. Le souci est par contre réel lorsqu’ils me laissent indifférent. Et dans ce roman, aucun n’a suscité chez moi le moindre intérêt, que ce soit Atanasia, Velevine, les surfeurs qu’elle rencontre par hasard dans le sud de l'Espagne où le dernier personnage féminin croisant sa route. Pour chacun d’eux, mon encéphalogramme est resté désespérément plat. Concernant Atanasia, son détachement permanent et sa mélancolie « flegmatique » l’ont rendue pour ainsi dire transparente et m’ont gardé à distance.





Impossible néanmoins de nier les qualités d’un texte jonglant avec les époques qui dresse le portrait d’une jeune femme en quête de sens et d’émancipation, d'une jeune femme habitée par le désir de "couper le cordon" pour éviter que sa vie ressemble à celle de ses parents. Une famille décousue, un artiste mystérieux, un récit ambitieux, ce roman possède sans conteste de nombreux atouts. Et même si j'en sors mitigé à cause d'un manque total d'affect pour les personnages, je ne regrette aucunement la découverte, ne serait-ce que pour la très jolie plume d'une auteure que je serai ravi de retrouver à l'avenir.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          141
Et mon cœur transparent

Quand Irina meurt brusquement et dans des conditions étranges, Lancelot prend conscience que des zones d'ombre entourent sa défunte épouse. Il va essayer d'en savoir plus sur celle qui a partagé sa vie.

Entre pseudo polar et fausse romance, le récit est agréable et se lit facilement. Véronique Ovaldé a concocté pour ce roman une recette originale avec des mots choisis soigneusement en ingrédient principal, assaisonnés d'humour, de poésie et saupoudrés d'une pointe d'absurde. Si son soufflé monte bien, il retombe malheureusement en fin de lecture. Après avoir tourné la dernière page, je me suis dit " c'est tout " et quelques jours après j'ai eu beaucoup de mal à me souvenir de cette histoire que j'avais cependant eu plaisir à lire.
Commenter  J’apprécie          140
Et mon cœur transparent

Et mon coeur transparent est mon premier livre de Véronique Ovaldé, auteur, qui, je le reconnais, je ne connaissais pas du tout.

J'ai découvert un univers particulier, empreint de poésie, où l'art des mots transparait à chaque page.

Lancelot, apprend que son épouse Irina est morte dans des conditions un peu mystérieuses ( que faisait-elle dans une voiture inconnue alors qu'elle devait prendre l'avion ?). Il va aller à la découverte de cette épouse qu'il croyait connaitre . On suit avec intérêt ses questionnements, son cheminement à travers ses recherches...

Ce n'est pas mon genre de lecture habituelle, ce qui ne m'a pas empêché d’apprécier cette découverte !
Commenter  J’apprécie          140
Ce que je sais de Vera Candida

Cela pourrait se passer n'importe où, dans un pays, une ville ou un quartier pauvre. Cela se passe en Amérique latine et cela ajoute un peu d'exotisme à l'histoire. Cela pourrait se passer à n'importe quelle époque, car souvent l'histoire se répète. Ici, c'est l'histoire de trois générations de femmes qui se répète. Elle tombent enceintes d'un homme qu'elle n'aiment pas, n'ont pas voulu cet enfant. Elles réagissent de différentes manières, mais la dernière, Vera Candida quitte son lieu de naissance pour une autre vie. Celle ci ne sera pas facile au début, mais elle finit par rencontrer le grand amour. C'est passionnant et on veut toujours aller plus loin, apprendre comment ces femmes vont réagir. Et ces femmes ont une telle force, qu'on réagit de même. On ne s'apitoie pas. Jusqu'au moment où on apprend une

vérité qu’on n’aurait pas voulu apprendre. Tout s'est écroulé et moi avec... L'écriture est très fluide et parfois, l'auteur n'utilise même plus la ponctuation. A découvrir absolument.
Commenter  J’apprécie          140
Ce que je sais de Vera Candida

Ce que je sais de Vera Candida est un formidable conte moderne où Veronique Ovaldé fait le portrait de trois femmes, trois générations d'une même famille brisées par les hommes et l'amour qui semblent attirer le mauvais sort.

Il y a d'abord Rose, prostituée, qui parvient à s'en sortir mais qui se fait dupée par un homme, un filou, qui lui fait un enfant et l'abandonne. Rose se retrouve dans une petite cabane à élever seule et avec très peu de ressources sa fille Violette.

Violette, un peu simplette, tombe elle aussi enceinte très jeune. Alors Rosa Candida naît. Elle est élevée par sa grand mère Rose et comme sa mère et sa grand mère tombe enceinte très jeune. Mais elle fuit la petite île et part pour la ville afin de tenter de briser ce cycle "maléfique".
Commenter  J’apprécie          140
Et mon cœur transparent

Ce livre, de Véronique Ovaldé a reçu le prix France Culture-Télérama ! Il est surprenant de constater qu'ils aient pu attribuer un prix à ce livre. Tant d'autres l'auraient mérité bien davantage.

Déçu est peu dire quand la dernière page se referme. L'écriture faussement naïve, le parti-pris d'idées minimalistes ne trompent personne. Il s'agit d'un système. mais le vrai problème est qu'il est assez instable pour se perdre en cours de route et Véronique Ovaldé ne semble pas tenir la distance. Il reste une impression de remplissage, de 'trucs' usés jusqu'à la corde. Le livre en devient long et la fin paraît une délivrance pour l'auteure qui ne semblait plus en pouvoir.
Commenter  J’apprécie          140
Ce que je sais de Vera Candida

C'est un bouquin que j'avais acheté, il y a déjà un bon moment.

La couverture m'avait plu ainsi que le titre, je lui trouvais une consonnance un peu "mycosique"

Souvent, je me suis dite qu'il serait le suivant du suivant à etre lu et je ne joignais jamais le geste à la pensée.

Le challenge ABC 2011/2012 a été une bonne occasion de se lancer dans la découverte de cette auteur.

Il y a des livres qu'on n'oublie pas facilement, dont on ne sort pas indemne.

Celui-ci en fera partie.

Il m'a rappellé à plusieurs reprises, deux autres romans que j'avais lu ado : Dom Juan en automne de G.Cesbron ainsi que la maison aux esprits d'Isabel Allende.

Je ne parviens plus à me rappeller si c'est lié à des similitudes dans l'histoire mais ce sont 2 romans qui m'ont fait forte impression.

Que dire de celui d'Ovaldé ? qu'il vous remue l'estomac :-)

Au début, j'ai eu du mal à accrocher, le langage cru, le milieu glauque me dérangeaient un peu. Mais, si j'avais voulu l'abandonner je ne pense pas que j'y serais arrivée.

Et pour m'en décrocher.... il aurait fallu une excellente raison.

Donc, en résumé, voila, moi il m''a retourné ce bouquin, j'ai vécu avec lui, j'ai eu des noeuds à l'estomac à certains moments, j'ai eu des envies de rencontrer des IXTAGA dans ma vie, j'ai adoré.

L'auteur, tout en parlant d'un pays imaginaire, fait tellement bien ressortir le contexte politique de certains pays.

L'histoire pourrait ne pas être si imaginée que ça !

Un tout bon moment lecture :-)
Commenter  J’apprécie          140
Ce que je sais de Vera Candida

Je ne supportais même pas le titre de ce livre. Quand au résumé je l’ai lu en diagonale. Je parcourais les avis des lecteurs en me disant : « non vraiment ce n’est pour moi ! » Puis la semaine dernière il me faisait de l’œil sur un rayon de la bibliothèque municipale…. J’ai commencé par lui tourner le dos mais je revenais toujours dans ce rayon attirée irrésistiblement par la couverture. Bref je l’ai lu ce bouquin infernal et j’ai été séduite, charmée captivée par ce conte des temps modernes. Je me suis retrouvée bien des fois en vera candida, surtout face à son enfant, à mon enfant, à cette peur qu’il lui arrive quelque chose, à cette peur de le perdre. Cet amour pour son enfant qui pourtant plus tard deviendra de la maladresse exaspérante. Mais avant tout ça il y a la lutte, fuir son destin ou plutôt celui de sa mère et de sa grand-mère, apprendre à affronter la vie, les hommes, l’amour, le tout dans un grand désordre, une sorte de chaos. Puis accepter et avec cette acceptation le retour aux sources, le retour sur le lieu du viol de l’inceste, retour inévitable pour un autre départ définitif. C’est beau. Maintenant j’ai la chanson de Zazie dans la tête : « toc, toc, toc mais qui est là ? Le loup qui te mangera ! »




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          140
Personne n'a peur des gens qui sourient

Ce roman démarre avec une intrigue enigmatique. Dès les premières pages, l'auteur installe une tension palpable qui titille notre curiosité et nous poussent à continuer la lecture.

L'histoire se déroule sur deux niveaux : le présent de Gloria et les souvenirs de son enfance, où l'on découvre des éléments sombres et traumatisants de son passé. Cette structure permet de comprendre progressivement les raisons de sa fuite et son état d'angoisse constant.

Cependant, le développement du récit présente plusieurs faiblesses. Le rythme du thriller, bien qu'initialement prometteur, s'essouffle rapidement. De nombreuses longueurs ralentissent la progression de l'intrigue, ce qui nuit à l'intensité et à la tension que l'on attend d'un bon thriller psychologique. Le style d'écriture de l'auteur, avec ses fréquentes digressions et ses apartés entre parenthèses ou tirets, alourdit le récit et donne une impression de lourdeur. Ces précisions souvent superflues peuvent frustrer le lecteur, rendant la lecture laborieuse et pesante.

Malgré ces défauts, la curiosité pour le dénouement de l'histoire peut encourager à persévérer. On veut savoir ce qui pousse Gloria à fuir, quels secrets se cachent dans son passé et comment tout cela va se résoudre. Malheureusement, la conclusion du roman ne parvient pas à rattraper les faiblesses de la narration. La fin, jugée peu crédible et insatisfaisante, laisse un goût amer et renforce l'impression de déception globale.

En somme, "Que fuis Gloria ?" est un thriller psychologique qui avait le potentiel d'être captivant, mais qui souffre de longueurs et d'un style d'écriture peu engageant. L'intrigue, bien que prometteuse, ne parvient pas à maintenir l'intérêt jusqu'à la fin, rendant la lecture décevante. Pour ceux qui cherchent un thriller intense et bien rythmé, ce roman risque de ne pas répondre à leurs attentes.

Commenter  J’apprécie          130
Fille en colère sur un banc de pierre

Quel plaisir de retrouver l'écriture de Véronique Ovaldé dont j'ai presque tout lu (depuis ma découverte de Ce que je sais de Vera Candida) mais que j'avais délaissée. Cette écriture avec des parenthèses, et dans ce livre-ci l'intervention de la narratrice d'une manière que j'ai beaucoup aimée (humour et réflexion à bon escient), pleine de sensualités (les 5 sens), au service d'héroïnes prises dans les filets de familles mortifères. Ici, c'est le retour sur l'île natale de l'Italie du sud qui donne des réponses.

Il me semble que c'est son livre le plus équilibré entre le côté réaliste et le côté fable. Mon bémol ? La dernière page
Commenter  J’apprécie          130
Ce que je sais de Vera Candida

Destin d’une lignée de femmes de Vatapuna une petit île imaginaire des Caraïbes.

Destin de ces femmes qui ne peuvent compter que sur elle-même pour vivre.

Destin de ces femmes qui subissent le joug des hommes.

Destin de ces femmes qui génération après génération essaient de vaincre le tracé tout fait de la vie miséreuse qui les attend.



Il y a Rose Bustamente, qui se prostitue pour vivre, puis qui l’âge arrivant et les clients la délaissant, osera se lancer dans un métier d’homme : aller en mer pêcher des poissons volants.

Rose Bustamente qui après une liaison avec un certain Jeronimo venu se faire oublier sur l’île aura une fille.



Il y a Violette la fille de Rose Bustamente et Jeronimo au destin si tragique.



Il y a Vera Candida la fille de Violette dont personne ne sait qui est le père.

Vera Candida dont l’autrice nous raconte ce qu’elle sait d’elle, et qui pour échapper au destin de sa mère et de sa grand-mère quittera l’île pour le continent, essayant d’avoir un avenir meilleur elle qui a à peine un présent.



Il y a Monica-Rose la fille de Vera Candida dont nous ne saurons qu’à la fin du livre qui est son père, Monica-Rose qui fait des études universitaires et qui est la première à pouvoir enfin espérer mener sa vie comme elle l’entend.



Un joli livre qui, avec la superbe écriture de l’autrice nous emporte dans le tourbillon de la vie de ces femmes et qui aborde les plus terribles des épreuves auxquelles elles doivent faire face : viol, inceste, mais qui également magnifie l'amour maternel.

Commenter  J’apprécie          130
Fille en colère sur un banc de pierre

Véronique OVALDE n’est pas mon autrice préférée, et je dois avouer que j’ai un peu de mal avec ses romans. Mais mon Club de Lecture ayant choisi ce livre pour notre prochaine rencontre, j’ai dû me résoudre à le lire.



Bien m’en a pris, j’ai aimé ces trois soeurs qui ont du mal à s’entendre.



J’ai aimé cette île de Iazza quelque part en Italie, son microcosme, son carnaval annuel.



J’ai aimé que les 4 filles portent chacune le prénom d’un personnage d’opéra : Violetta, Gilda, Aïda et Mimi.



J’ai aimé que Aïda soit la rebelle de la famille et accepte d’emmener la dernière, Mimi, en douce au carnaval interdit par le père.



J’ai aimé que la famille croit que Mimi ne soit pas morte mais quelque part et reviendra.



J’ai aimé Pippo, le simplet du village qui connait les secrets de tout le monde.



J’ai aimé les ânes sur les toits chaque 1er mai.



Un roman à l’imaginaire plein de poésie qui m’a emmené dans son monde le temps d’une lecture.



L’image que je retiendrai :



Celle des nombreux bancs de pierre du village.
Lien : https://alexmotamots.fr/fill..
Commenter  J’apprécie          130
Personne n'a peur des gens qui sourient

Qui sont ces personnes ou peut être cette personne qui sourie.nt et dont on devrait avoir peur? Attention ( faux) spoiler:Vous allez commencer la lecture d'un roman qui va vous retourner comme un gant.

Ce livre raconte la confiance, l'équilibre,la résilience,l'amour maternel,la peur de l'abandon, la passion,l'amitié, l'honneur,le refus de règles autres que les siennes propres, viscérales,ce livre raconte tout ça et son contraire.

Ce livre est palpitant et douloureux, au bord de folies croisées.

L'histoire est servie par un style alerte,original, avec des phrases longues et des images inattendues,les personnages sont tous sensibles, l'auteur nous prend souvent à témoins,nous demandant notre avis, c'est comme la relation d'une histoire de voisins par une copine devant une tasse de thé,sur votre terrasse au soleil,sauf que là,il est conseillé de se méfier même du thé dans la tasse.

Sûr ! Au prochain rendez vous avec ma médiathèque je vais reprendre une tranche d'Ovaldé.
Commenter  J’apprécie          130
Fille en colère sur un banc de pierre

Fille en colère sur un banc en pierre : le titre du dernier roman de Véronique Ovaldé installe déjà une certaine ambiance et promet de retrouver le romancière dont on a appris à aimer l'originalité et la singulière fantaisie depuis déjà deux décennies. Ce n'est sans doute pas son meilleur livre car il n'est pas exempt de quelques longueurs, surtout à partir du moment où les secrets de la famille Salvatore ont été en partie révélés (quoique le dernier, le plus terrible, n'arrive qu'à la fin), mais son écriture, toujours aussi élégante et narquoise, ne fait jamais défaut. Et puis c'est un ouvrage qui a une vraie gueule d'atmosphère, localisée sur une petite île (fictive) au large de la Sicile, et dont les personnages, notamment trois sœurs, sont joliment dessinés par une plume qui semble s'adresser parfois au lecteur, en le prenant à témoin du caractère instable mais cependant touchant de la nature humaine. Avec cela, l'autrice sait parfaitement agencer les différentes temporalités d'une histoire marquée par une tragédie qui a changé à jamais les relations entre les sœurs Salvatore. Fille sur un banc en pierre pourrait certainement être adapté au cinéma mais il y perdrait à coup sûr une qualité essentielle de l'écrivaine, à savoir sa manière, à la fois légère et intense, de nous embarquer dans un récit où le romanesque ne se déprend jamais d'une lucidité profonde, parfois cruelle, mais le plus souvent indulgente, pour les imperfections et les aspirations, plus ou moins déçues, de l'être humain et aimant.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
Commenter  J’apprécie          130
13 à table ! 2021

Ce recueil de quatorze nouvelles m'a été conseillé par ma librairie car je cherchais des textes courts pour des séances de lectures que j'offre aux pensionnaires des EHPAD.



Des nouvelles sur le thème du premier amour de qualité très disparate… Certaines très convenues et superficielles… , d'autres inspirées par la vie de personnalités publiques ou de séries américaines …





J'en ai retenu deux, pour leurs qualités littéraires et leur originalité :

- L' Amour volé de Romain Puertolas

- le premier sera le dernier de Eric Giacomettiet Jacques Ravenne.



Pourquoi ne publier que des auteurs ultra connus qui n'ont pas besoin de pub ?

Pourquoi les Restos ne font pas appel à de jeunes auteurs…

Peut-être font-ils partie, maintenant, du système médiatique et je ne renouvellerai pas l'expérience…

Je n'oublie pas que ces mêmes Restos ont refusé, il y a trois ans, un chèque venant du mouvement des Gilets Jaunes…
Commenter  J’apprécie          130
13 à table ! 2021

13 à table c'est évidemment l'occasion d'aider les malheureusement nombreux bénéficiaires des restos du coeur mais du point de vue de la littérature c'est aussi l'occasion de découvrir ou redécouvrir certaines plumes.



Comme dans tout recueil de nouvelles hétéroclites, il y en a forcément certaines qui m'ont davantage touchée que d'autres : c'est complètement normal et c'est aussi la force de ce concept : il y en a pour tous les goûts!



En ce qui me concerne j'ai été agréablement surprise et touchée par la brute justesse du texte de Tonino Benacquista. Surprise, car c'était le seul auteur de cette liste, pourtant truffée d'auteurs connus et reconnus, que j'avais déjà lu , et que cet unique essai (avec son roman "Saga") m'avait laissée dans un grand panier de fruits quelque part entre les figues et les raisins. Ici, en beaucoup moins de pages, il m'a totalement convaincue de retenter l'expérience.

J'ai été grandement émue par la nouvelle de Jean-Paul Dubois qui décrit à merveille le lien viscéral qui peut vous unir à un animal adoré. J'ai beaucoup apprécié la folie douce pleine de malice et de fantaisie qui anime la nouvelle de Romain Puértolas. Et, pour finir, je me suis faite embarquer avec curiosité dans le train de Frank Thilliez.



Le reste m'a globalement laissée sur le quai de gare, quelque part entre les contrées de l'indifférence et les grands espaces de l'intérêt plus ou moins bourgeonnant. Mais j'en ressors avec plein d'envies de lectures, prête à m'élancer vers de nouveaux voyages de mots et d'émotions.
Commenter  J’apprécie          130
13 à table ! 2021

13 à table 2021, ce n’est que de l’amour !



C’est la septième édition de cette belle initiative qu’est 13 à table, proposée par les éditions Pocket. 14 nouvelles dans un recueil en faveur des Restos du cœur. Une bonne action de tous qui permet de financer 4 repas pour chaque livre acheté.



Cette fois encore, tous ont participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…). Près de 5 millions de repas supplémentaires servis grâce aux premières éditions !



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action !



Il y en a pour tous les goûts, cette fois-ci sur le thème du « Premier amour ».



Les auteurs (tous des pointures) ont joué le jeu, de manière traditionnelle où en détournant avec créativité le thème de cette année.



Cette bonne action permet de se faire plaisir et de découvrir certaines plumes qu’on n’aurait peut-être pas lu. Encore un bon cru.



Je vous donne mon top 3, sans hésiter : Franck Thilliez (avec une idée qu’il adore traiter, une nouvelle formidable, comme toujours) / Maxime Chattam (quelle épatante et touchante idée !) / Eric Giacometti et Jacques Varenne (pour une chute qui vaut le coup).



A l’année prochaine !
Lien : https://gruznamur.com/2020/1..
Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Véronique Ovaldé Voir plus

Quiz Voir plus

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé

Qui est Rose Bustamente ?

La mère de Vera Candida
La tante de Vera Candida
La grand-mère de Vera Candida

10 questions
166 lecteurs ont répondu
Thème : Ce que je sais de Vera Candida de Véronique OvaldéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}