AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Véronique Ovaldé (1269)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La grâce des brigands

Véronique Ovaldé nous raconte, un peu dans le désordre, l’histoire de Maria Cristina Väätonen. Au début, on sait d’elle qu’elle vit aux Etats-Unis près de l’océan pacifique, qu’elle est écrivain et qu’elle aime son quotidien libre et tranquille. Elle reçoit un coup de téléphone de sa mère qu’elle n’a pas vu depuis de nombreuses années et de là, démarre l’intrigue.

Maria Cristina est une héroïne qui se dépatouille comme elle peut avec une enfance austère et une adolescence marquée par la fuite. Avec sa candeur mêlée à une force de caractère, elle construit son destin entourée de personnages hauts en couleurs, qu’ils soient brigands ou pas. La solitude l’accompagnera toute sa vie mais elle saura comprendre que tout n’est pas noir ou blanc, même les brigands peuvent cacher de jolies choses.

Je suis sensible au style de Véronique Ovaldé et c’est avec un plaisir certain que j’ai lu son dernier roman. Si je n’y ai pas trouvé toute la magie « Des vies d’oiseaux » ou de « Ce que je sais de Vera Candida », j’ai à nouveau été touchée par sa manière particulière de raconter les choses avec fantaisie, sensualité et fraîcheur. Elle a une originalité de style et une petite touche personnelle entre fatalisme et optimisme qui fait d’elle, à mon sens, une écrivaine de talent.

Commenter  J’apprécie          200
13 à table ! 2021

Tous les ans, j'achète ce livre au profit des Restau du Coeur. C'est toujours un réel plaisir de faire une bonne action et en même temps une grande joie de retrouver des auteurs que je connaissais et aussi une façon de découvrir l'univers d'auteurs que je ne connaissais pas. Ce livre reste un recueil de nouvelles agréable à lire et comme chaque année, certaines sont plus intéressantes que d'autres.
Commenter  J’apprécie          190
Personne n'a peur des gens qui sourient

J’ai adoré et dévoré ce roman ! Une fois embarquée dans la voiture de Gloria, en compagnie de ses deux filles, Stella et Loulou, je me suis lancée dans cette fuite en avant afin de tenter de comprendre à quoi cette mère de famille tentait d’échapper. Les chapitres, partagés entre fuite en avant des personnages et retours dans le passé, font avancer le lecteur par étapes, par indices, à la manière d’un thriller.

Le personnage de Gloria m’a énormément plu : par son physique qui paraît décalé, mais aussi, et surtout par son caractère, pas mal colérique, qui m’a donné l’occasion de m’identifier à elle. Et puis, cette malédiction des femmes de sa famille, qui se désintéressent de leur progéniture sous prétexte que cela est inscrit dans leurs gènes… Gloria saura prouver, se prouver plus exactement qu’il ne s’agit en rien d’une malédiction !

Alors oui, on est dans le milieu corse, stéréotypé peut-être, mais il fallait au moins ce terreau pour développer un personnage féminin « qui en a », qui n’a peur de rien ni de personne… sauf d’elle-même. Et qui, de plus, sert l’auteure qui aime tant interpeller son lecteur avec des apostrophes régulières qui l’amène à réfléchir sur la personnalité intrinsèque de ces énergumènes qui ponctuent son histoire, ainsi que sur les mœurs d’une société méditerranéenne fondée sur la confiance absolue.



J’ai aimé le récit, son rythme, ce qu’il révèle, et la fin, qui fait des femmes des héroïnes de leur propre vie !

Commenter  J’apprécie          190
13 à table ! 2019

Déjà la cinquième édition de cette belle initiative qui ajoute un peu d'intelligence au principe caritatif. Non seulement on fait une bonne action mais on profite de la plume aiguisée ou savoureuse de quelque quatorze auteurs bien installés qui ne prennent pas l'exercice à la légère. Et puis, pourquoi pas, on redonne le goût de lire à certains, grâce à ces textes courts mais prenants.

Cette année, va pour le thème de la fête, joliment illustré par Plantu.

Alors bien sûr, chacun a ses auteurs préférés. Pour les trouver, rien de plus facile, les textes sont rangés par ordre alphabétique, de Besson à Zeniter. C'est la première participation d'Alice Zeniter et c'est aussi le premier texte que j'ai dégusté car le lecteur a tous les droits, y compris celui de commencer par la fin. Précis, faussement léger, subtilement cruel... pas de doute, c'est bien elle. Je ne vais pas parler de chacune des nouvelles, mon avis dépend forcément de mes goûts personnels et c'est ce qui est bien avec ce recueil : chacun y trouvera son bonheur.

Une chose est sûre, il n'y a rien à jeter et, moi qui ai eu la chance d'assister à la soirée de lancement du recueil, je peux témoigner du vrai plaisir que semblent avoir pris chacun des auteurs à apporter leur modeste mais précieuse contribution.

Ah, quand même... j'ai adoré le texte de Philippe Jaenada qui m'a fait glousser de rire sous ma couette avec sa façon bien à lui de réécrire l'histoire. Un vrai bonheur !

Rappelons l'essentiel : 1 livre acheté = 4 repas offerts aux Restos du cœur.
Commenter  J’apprécie          190
Ce que je sais de Vera Candida

Un livre comme un mojito glacé, avec beaucoup de menthe, que j'ai bu à la paille, d'un trait. Juste après j'avais chaud aux joues, une légère nausée et une sensation de froid dans le ventre.

Parce qu'elle fait cet effet là, l'histoire de Vera Candida, elle emmène loin, sur une île où on n'a pas envie de rester, ni de revenir. Elle fait frissonner aussi, car qui a envie de son destin, d'amour si lent à naître et interrompu quand il s'épanouit enfin? Personne, sauf elle.
Commenter  J’apprécie          190
Soyez imprudents les enfants

Soyez imprudents les enfants : ce titre "à la Véronique Ovaldé" semble promettre, une fois encore, fantaisie et embardées poétiques. Force est de constater que non, pas tout à fait, en tous cas moins qu'à l'accoutumée chez une romancière que l'on apprécie pour sa verve, son humour et sa magie. Ce récit de l'obsession d'une adolescente basque pour un peintre mystérieux qui se révèle être le cousin de son père est l'occasion d'une émancipation voyageuse qui s'enrichit en parallèle d'une saga historique et familiale. On a l'habitude des digressions dans les livres de Véronique Ovaldé et elles sont le plus souvent source de ravissement mais c'est moins le cas dans Soyez imprudents les enfants où, il faut bien l'avouer, on trouve parfois le temps long. Bien sûr, on est sensible à cet hymne à la liberté et à l'imprudence, antithèse stimulante de la sécurité, mais il manque sans doute à ce dernier roman un liant ou même une épice qui lui permettrait d'exhaler les mêmes parfums enivrants que Ce que je sais de Vera Candida ou La grâce des brigands.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
Commenter  J’apprécie          190
Des vies d'oiseaux

J'ai savouré l'écriture de Véronique Ovaldé jusqu'à l'insomnie, et c'était bon! J'aime les mots qu'elle choisit pour décrire les gens, les situations et les émotions, j'aime les gens qu'elle décrit, et je ne me lasse pas de les écouter. Sans modération et sans aucune objectivité!
Commenter  J’apprécie          190
Déloger l'animal

Rose a quinze ans, mais son corps et son esprit sont ceux d’une enfant de sept ans. Fille spéciale, un peu attardée, elle vit dans un monde de songes et de représentations fantasmagoriques. Ses seuls amis sont les lapins qu’elle élève sur la terrasse. Vient un jour où sa mère disparaît. Rose se lance alors dans la découverte de l’histoire de ses parents et de leur rencontre. Aidée par une vieille voisine, Madame Isis, elle tente de percer les mystères de la calvitie de sa mère, de l’identité de son vrai père et des raisons du départ de sa mère. « Je fabrique quelque chose, j’ajoute à cet appareil une pincée de tout de que je connais de maman Rose et de Markus, je saupoudre, je colmate et j’invente jusqu’à ça tienne debout, je m’échine à ce que leur histoire tienne debout. » (p. 108) Mais à trop gratter sous la surface des choses, il apparaît souvent que la vérité est moins belle que l’imagination.



Rose est fascinée par sa mère, créature magnifique et outrageusement coquette. « Je m’appelle Rose comme ma mère. » (p. 21) Ce prénom en partage est un trésor extraordinaire pour la jeune fille. Si elle le pouvait, Rose ne ferait qu’un avec sa mère. Mais la distance de celle-ci sonne comme une dépossession : « C’est tout ce qui m’est resté de cette époque, l’anxiété de maman avant l’arrivée du livreur du journaux et le bruit du sable quand il fabrique des dunes. » (p. 38) Rose cherche tous les stratagèmes pour attirer l’attention de celle qui ne rêve que d’ailleurs. Sa disparition est alors la pire des trahisons : « Comment avait-elle osé partir et ne pas m’emmener ? J’ai pris la disparition de maman entre mes mains, j’en ai fait une boule toute serrée, je l’ai avalée pour que l’ennemi ne la trouve pas. » (p. 52)



Étrange personnage que Rose, entièrement tournée vers l’autodestruction qui devient moyen d’exister : « il s’agissait simplement de moi, moi qui ne me voulait peut-être pas du bien, moi contre moi, moi toute seule contre moi. » (p. 50) Entre la compassion et l’agacement, difficile de définir mes sentiments pour Rose et pour ce roman en général. L’auteure écrit du point de vue d’une enfant attardée : ce présupposé devrait enjoindre le lecteur à douter de toutes les réflexions de Rose. Mais la conclusion est tellement déceptive que l’on préfère les certitudes de Rose. Je suppose que le lecteur est mis dans la même position que l’héroïne quand elle voit s’effondrer la belle histoire qu’elle a conçue autour de ses parents. Je sors troublée de cette histoire après une lecture très dérangeante. Le malaise persiste et je me demande si l’animal à déloger, ce n’est finalement pas le lecteur qui n’a pas le loisir de rester tranquillement derrière son livre.

Commenter  J’apprécie          193
Ce que je sais de Vera Candida

Ce livre est très fort. L'écriture de Véronique Ovaldé exerce dans cet art subtil et rare de conjuguer des destins terribles à des énergies puissamment positives. Dans une sorte d'abstraction contée, on découvre le destin de trois femmes quelque part en Amérique du Sud. Trois générations qui vivent sous le joug de la domination masculine, de ses travers et de ses régulières agressions à tout niveau. Vera Candida se bat, se défend, esquive, affronte, avance toujours et encore. Avec la mémoire de sa grand-mère et l'espoir de sa fille, elle porte en elle une très inspirante capacité à poursuivre. Son destin la fait revenir sur les traces de son point de départ, se croyant seule, elle qui ne l'est plus. Les stigmates des pervers sont encore là, sévissent toujours avec de jeunes âmes. Elle sait que certains sont différents. Elle sait que la "justice des hommes" est une blague ou un abus de langage, mais jamais, elle ne cède à autre chose qu'à sa puissante capacité à aimer, vivre et respecter son intuition fondamentale. Ce roman est prenant, poignant, révoltant, vivifiant et tellement juste.
Commenter  J’apprécie          181
Fille en colère sur un banc de pierre

Une île au large de la Sicile. Quatre soeurs. La plus jeune, Mimi, 6 ans disparaît alors qu'elle était partie, en cachette, avec sa soeur Aïda, 8 ans, au carnaval auquel leur père leur interdisait d'aller. A 16 ans, la mère d'Aïda, l'envoie à Palerme afin qu'elle échappe aux brimades de ses soeurs, à la condamnation populaire et à la rancune et la colère du Père. Quinze ans plus tard, sa soeur aînée l'appelle pour lui annoncer la mort de leur père et lui proposer de venir aux funérailles. Que va déclencher ce retour?

Véronique Ovaldé dépeint avec justesse et une certaine ironie les relations familiales, qui sont sous sa plume, loin d'être idylliques. Elle en fait un creuset d'amour parfois mais surtout de haine, de jalousie, de mensonges, de duplicité, de culpabilité.

Elle présente l'histoire douloureuse de cette famille avec l'aide d'un narrateur extérieur omniscient et omniprésent qui explique, complète, commente, un peu comme les choeurs des tragédies antiques. Mais ce narrateur ne se limite pas au registre dramatique puisque il a également recours à un humour décalé, à l'ironie. Le lecteur oscille sans cesse entre drame et burlesque, entre tragédie et conte, entre réalité et onirisme.

Le roman manque de rythme et l'usage intensif des parenthèses qui, à mes yeux, n'amènent la plupart du temps rien de particulier, m'a agacée et parfois perdue, obligée de relire pour reprendre le fil de la narration. J'ai trouvé également certains personnages caricaturaux (la Gandolfi, Gilda...) et n'ai pu m'attacher à aucun protagoniste à part la petite Mimi, proche de la nature, fantasque, libre, trop tôt disparue.







Commenter  J’apprécie          182
Fille en colère sur un banc de pierre

Je n’avais pas lu de livres de Véronique Ovaldé depuis longtemps mais je gardais un très beau souvenir de mes anciennes lectures et ce titre de rentrée d’hiver me tentait particulièrement. N’est-il pas absolument antigonesque ? Et quelle lecture satisfaisante ! Pour tout dire, je me suis plongée dans l’écriture de Véronique Ovaldé avec le sentiment que c’était ainsi que je voulais écrire, exactement comme ça, avec cette justesse, et cette grande liberté… Aïda vit à Palerme depuis des années, dans un immeuble miteux qu’elle aime mais qu’elle devra bientôt quitter. Un beau jour, sa soeur Violetta l’appelle, pour lui apprendre que le Vieux n’est plus, et l’inviter aux funérailles. Elle décide de se rendre à Iazza, cette île qui l’a vue naître et où habite le reste de sa famille, encore en vie. Aïda est la pestiférée de la famille, celle par qui le malheur est arrivé. Mimi a disparu alors qu’elle n’avait que six ans, un soir de carnaval et son aînée était avec elle, après avoir enfreint l’interdiction paternelle. Aïda retrouve sa mère et ses soeurs, mais aussi Léonardo, son ancien amant. Et elle observe beaucoup, ce qui a changé, et ce qui est resté intact, les rôles assignés depuis l’enfance, la dégradation, les mensonges et les silences, tout ce qui se joue dans une famille et dans l’univers clos d’une île… Ce que j’aime dans l’écriture, dans le style de Véronique Ovaldé, est cette impression qui naît de ses mots de suivre une pensée, le flux d’une conscience. Nous sommes loin d’une écriture académique et pourtant chaque mot est juste, à sa place et bien choisi. J’ai parfois souri devant l’utilisation d’un adjectif original ou devant certaines remarques sur la vie, les liens et la famille. j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour le personnage d’Aïda. Ce n’est pas si souvent que l’on prend un tel plaisir à lire un roman. Merci à elle donc ! Et je me rends compte à présent que j’ai omis de lire ses deux ou trois derniers livres. Où avais-je donc la tête ? De quoi me rattraper donc après ce très beau coup de coeur de rentrée de janvier !
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          180
Fille en colère sur un banc de pierre

SECRETS DE FAMILLE

Trois soeurs, Violetta, Gilda, Aïda se retrouvent après de longues années d'absence à Iazza , village éponyme d'une île Italienne.



Leur père, "le vieux", "Sa Seigneurie" est mort, elles ne le regrettent nullement, lui qui était gouverner par ses humeurs.



Aïda répudiée de la famille il y a de cela quinze ans, revient sur sa terre natale, le coeur encore fracassé par une mystérieuse tragédie...



Derrière cette famille loufoque et dysfonctionnelle, se cache de terribles secrets tus depuis bien trop longtemps...



Une plume drôle, rythmée et incisive, une alternance entre passé et présent parfaitement maîtrisée, font de ce roman un ouvrage lumineux qui explore avec minutie les relations familiales, les accommodements incessants avec la réalité...



Vous l'aurez compris, j'ai vraiment aimé le nouveau roman de Véronique Ovaldé. Ne le ratez pas!



A découvrir également ce soir sur @france5 dans #lagrandelibrairie aux côtés de @atrapenard



Commenter  J’apprécie          180
13 à table ! 2021

Acheté comme chaque année pour allier l'utile à l'agréable, j'ai une fois de plus trouvé que les nouvelles étaient de qualité très variable.



Sur le thème du premier amour, certains ont fait preuve d'inventivité, d'autres ont été plus paresseux.



Je suis complètement passée à côté des écrits de Véronique Ovaldé, et, dans une moindre mesure, d'Olivia Ruiz.

Mes coups de cœur vont à Tonino Benacquista, Jean-Paul Dubois et Franz Thilliez, et j'ai bien apprécié Philippe Besson et François d'Epenoux.



Bonne année et à l'année prochaine !

Commenter  J’apprécie          180
13 à table ! 2019

L'apparition de Philippe Besson : Histoire assez classique, l'histoire est plaisante, nous suivons Louise qui a quitté New York pour La Louisiane pour oublier son chagrin d'amour, en effet, Thomas est parti du jour au lendemain sans explication, elle attendra 3 ans pour en connaître la raison.



Laissé-pour-compte de Françoise Bourdin : Lilybeth est célibataire et son statut lui pèse, elle organise de façon régulière des fêtes dans lesquelles, elle invite des amis qui viennent avec des amis, afin de pouvoir faire une belle rencontre, celle-ci aura-t-elle lieu ?



Le point d'émergence de Maxime Chattam : Alors que j'adore cet auteur, cette nouvelle ne m'a pas laissé un très grand souvenir, une histoire d'un homme qui perd la tête et qui fête sa "renaissance"



Big Real Park, que la fête commence de François d'Epenoux : Je n'ai pas trop accroché à cette histoire futuriste, qui voit la fête et la joie d'un autre oeil, même si nos vies évoluent très vite, je suis restée assez hermétique à cette histoire.



Nuit d'ivresse de Eric Giacometti et Jacques Ravenne : J'ai beaucoup aimé cette histoire d'ivresse, l'histoire est intrigante, jusqu'à la fin, on se demande pourquoi ?



Dans les bras des étoiles de Karine Giebel : Quelle triste histoire, en quelques lignes Karine Giebel arriverait presque à nous faire verser une petite larme, devant l'histoire de cet homme et de son ami Sam, une superbe amitié qui va au delà de tout, j'ai vraiment été émue par cette nouvelle.



Une vie, des fêtes de Philippe Jaenada : Philippe Jaenada a décidé de raconter l'histoire vraie de Marguerite Steinheil, il nous raconte la vie très particulière de cette femme, qui adorait faire la fête, qui aimait séduire, qui voulait toujours épaté tout le monde, elle arrivera grâce à sa séduction a beaucoup de choses, je ne connaissais pas du tout cette femme et j'ai été ravie de découvrir son histoire au travers de cette nouvelle.



Bulles amères de Alexandra Lapierre : Nous sommes le soir où on va enfin connaître le lauréat ou la lauréate du prix Nobel, deux écrivaines sont en lice, chacune à un étage différent mais dans le même bâtiment, une des deux va gagner, mais laquelle et pourquoi ses bulles vont-elles êtres amères ?



La crémaillère de Agnès Martin-Lugand : Cette histoire assez banale, pourrait être le quotidien de beaucoup d'entres nous, Sophia emménage avec son nouveau compagnon Eric dans une nouvelle maison et elle veut fêter ça, elle décide donc de pendre la crémaillère, mais elle veut en faire trop, au détriment de sa famille.



Je suis longtemps restée une clématite de Véronique Ovaldé : Perpetua vit seule avec son père, ils vivent dans une toute petite maison, un peu comme des sauvages, et elle ne s'extériorise jamais en dehors de ses heures d'école, elle essaye de se créer des amitiés, mais sa vie familiale est tellement difficile, qu'elle n'y parvient pas.



Les cochons de Karl Lagerfeld de Romain Puèrtolas : L'histoire d'une arnaque qui aurait pu réussir, oui mais...



Trouble-fête de Tatiana de Rosnay : nous suivons Margaux, qui est une femme qui veut toujours paraître impeccable, sa tenue, sa coiffure, sa silhouette, sa maison, elle aime être regardée et ne supporte pas l'indifférence, elle décide de préparer une énorme fête pour les 60 ans de son mari, mais pendant cette fête, elle va faire une rencontre qui va la bouleverser jusqu'au restant de sa vie, à vous de lire cette nouvelle pour la découvrir, j'ai vraiment adoré cette histoire.



La fête des voisins de Leïla Slimani : L'histoire d'une femme maltraitée par son mari, qui va décider de changer de vie de façon radicale, je ne peux pas en dire plus, mais j'ai adoré cette histoire.



Le goût des fraises sauvages de Alice Zeniter : L'histoire d'une famille joyeuse comme aime le dire le père, qui organise régulièrement des fêtes, des goûters, des barbecues, il aime recevoir. Un jour, une de ses fêtes va être bouleversée par le petit copain de sa fille aînée.
Commenter  J’apprécie          180
13 à table ! 2019

Un recueil de 13 nouvelles au bénéfice des Restaurants du Coeur, ça ne peut pas être fondamentalement mauvais, et ça doit même être conseillé à tous, compte tenu du prix de vente (5€) accessible à presque toutes les bourses.



Je ne vais pas tenter de résumer l'ensemble, car même s'il a un thème commun, la fête, les noivelles sont très différentes les unes des autres..



Comme toujours dans ce genre de recueil, il y a du bon, et même tu très bon, et des textes plus décevants, ou des auteurs dont on attendait mieux. Parmi les nouvelles du recueil :



- j'ai beaucoup aimé : Dans les bras des étoiles, de Karine Giebel (la face triste de la fête...) ; La fête des voisins, de Leïla Slimani (encore une fête triste ...).



- j'ai bien aimé : L'apparition, de Philippe Besson ; Nuit d'ivresse, de Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; Une vie, des fêtes, de Philippe Jaenada ; Bulles amères, de Alexandra Lapierre (un Nobel peut en cacher un autre...) ; Je suis longtemps resté une clématite, de Véronique Ovaldé ; Les cochons de Karl Lagerfeld, de Romain Puértolas ; Trouble-fête, de Tatiana de Rosnay.



- j'ai moins aimé : Laissée pour compte, de Françoise Bourdin (un peu trop prévisible) ; Big Real Park, de François d'Epenoux ; La crémaillère, de Agnès Martin-Lugand.



- j'ai été déçu par : Le point d'émergence, de Maxime Chattam (si quelqu'un comprend le sens de ce texte...) ; Le goût des fraises sauvages, de Alice Zeniter.



Au final, j'ai moins aimé cette opus que le précédent.

Mais on ne peut refuser une bonne action. Et puis vous n'avez pas forcément les mêmes goûts que moi, alors essayez !


Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
Commenter  J’apprécie          180
La salle de bains du Titanic

Trois nouvelles qui en réalité n'en font qu'une ou, si vous préférez, se rejoignent puisque les deux premières "Tous ceux qui n'ont pas de nombril sont des martiens" et "Les mouettes de Camerone"" racontent en réalité la même histoire mais vue sous les yeux d'un narrateur différents. Aussi, ne sont-elles pas identiques puisque le narrateur utilisant un type de focalisation interne, le lecteur découvre des éléments dans la première nouvelle qu'il ne découvrira pas dans la deuxième et vice-versa. La troisième nouvelle, "La salle de bains du Titanic", titre éponyme de ce recueil, est en quelque sorte la suite des deux premières.



Vienna, le personnage central ou pivot de ce recueil, apparaît d'abord au lecteur comme une fillette âgée de six ans, insouciante, jouant sur la plage de Camerone avec son frère Jules de trois ans son aîné ou encore se promenant avec son père afin d'admirer des orques qui sont venus s'échoués sur la plage. La mère, elle, est bien présente, mais elle n'intervient jamais directement en raison de son état de santé qui est assez alarmant, ce que le lecteur comprend parfaitement même si le nom de sa maladie n'est jamais dit explicitement.



Gorha, lui, est un homme que l'on peut supposer d'une quarantaine d'années en raison des éléments qui nous sont donnés par l'auteure, à savoir un homme deux fois divorcé de la même femme, père de famille, portant moustache et chemise à carreaux, alcoolique et ayant, mais cela le lecteur doit le déduire de son propre jugement, des problèmes psychologique. Sur ce dernier point, je n'en dirai pas plus sinon cela gâcherait le suspense et votre propre sens de déduction.



Un ouvrage très court, très vite lu, bien écrit mais assez difficile, non pas au point de vu de la compréhension mais au contraire, de ce qui n'est pas toujours dit clairement mais très largement suggéré, assez pour faire fonctionner l'imagination du lecteur, ce qui, je crois, est bien pire !
Commenter  J’apprécie          180
Fille en colère sur un banc de pierre

Aïda qui vit à Palerme, revient dans son île natale après quinze ans d'absence et de silence.

Elle appréhende les retrouvailles avec ses deux sœurs et sa mère.

Enfant, elle était fusionnelle avec sa petite sœur Mimi qui a disparu le jour du carnaval.

La famille l'a tenue pour responsable, d'où son exil à Palerme.

Elle compte bien en rentrant sur l'île comprendre la disparition de Mimi.

C'est une histoire de famille.

Une famille un peu complexe et des relations pas forcément faciles.

L'ambiance est intense et l'écriture serrée, pleine de longues phrases et de nombreuses virgules accentue cette intensité.

J'ai aimé découvrir cette histoire, cette famille, ces personnages, ces secrets, cette région.
Commenter  J’apprécie          171
Ce que je sais de Vera Candida

Superbe roman sur l'amour que portent les mères à leurs filles.

Superbe histoire d'amour aussi entre Vera Candida et Itxaga.



Pour le reste, c'est un plaidoyer contre les violences faites aux femmes...Pas forcément physiques, quoique les héroïnes dégustent pas mal quand même, mais aussi le combat pour l'accès à l'éducation, au monde du travail.



Alors forcément vu le thème, cette histoire m'a embarquée...



J'ai passé un très bon moment avec la plume flamboyante de Véronique Ovaldé.
Commenter  J’apprécie          170
13 à table ! 2021

Un nouveau 13 à table plein de belles surprises ! La plus grande fut quand même de découvrir qu'il manquait des pages à mon exemplaire (de la 215 à la 218)!! Du coup, une nouvelle non terminée et la dernière non commencée.. Mis à part ce petit problème d'édition, j'ai aimé particulièrement la nouvelle de Jean-Paul Dubois et celle de Romain Puertolas pour leur originalité sur ce thème.

Lire des nouvelles est devenu un rituel à Noël et c'est agréable de plonger dans des univers aussi différents chaque année.
Commenter  J’apprécie          170
13 à table ! 2021

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la majorité des nouvelles de ce cru 2021 !

Une bonne action de tous qui permet de financer 4 repas pour chaque livre acheté.

A offrir
Commenter  J’apprécie          173




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Véronique Ovaldé Voir plus

Quiz Voir plus

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé

Qui est Rose Bustamente ?

La mère de Vera Candida
La tante de Vera Candida
La grand-mère de Vera Candida

10 questions
166 lecteurs ont répondu
Thème : Ce que je sais de Vera Candida de Véronique OvaldéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}