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Critiques de Véronique Ovaldé (1277)
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La grâce des brigands

La grâce des brigands de Véronique Ovaldé restera pour moi une réconciliation avec la rentrée littéraire 2013, jalonnée d'expériences décevantes jusqu'à cette découverte.

La grâce des brigands, c'est avant tout la grâce de l'écriture de Véronique Ovaldé, l'élégance, la simplicité.

La grâce des brigands, c'est ensuite l'histoire difficile de Maria Cristina, sa fuite de la maison familiale, la construction de sa vie à Santa Monica en compagnie de son amie Joanne et de l'écrivain Claramunt.

Un roman très agréable et émouvant.

Pour conclure une jolie phrase de Pennac "Oui, le charme du style ajoute au bonheur du récit. La dernière page tournée, c'est l'écho de cette voix qui nous tient compagnie."

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La grâce des brigands

Je suis allée jusqu'au bout mais je n'ai pas trouvé grand intérêt à l'histoire de Maria-Christina, fille d'une bigote canadienne rustre et folle à lier et d'un inuit aux ascendances finlandaises... Maria-Christina échappe à son destin, tant mieux pour elle, écrit un best-seller à 17 ans, découvre Los Angeles, ses stupres et ses excès, tombe dans les bras d'un mentor vieux, gros et héroïnomane et je m'arrête là pour ne pas dévoiler le reste de la vie mirifique de Maria-Christina qui m'a personnellement laissée de marbre.... Pareil pour l'écriture et comme je n'avais pas non plus été très émue par Ce je sais de Véra Candida, je vais arrêter là ma découverte de Véronique Ovaldé.
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La grâce des brigands

Maria Cristina Väätonen a échappé à son sordide destin en fuyant le fjord canadien de sa mère paranoïaque et mystique et de sa soeur débile légère, à l'âge de 16 ans, pour devenir la secrétaire de Rafaël Claramont un "immense écrivain" sur Santa Monica. Etiquetée "vilaine soeur", bourrée de talent, elle se lance dans l'écriture romancée de sa vie et dépasse son mentor vieillissant dont elle devient la maîtresse.

Un coup de téléphone de sa mère (qu'elle n'a pas revue depuis X années) lui demandant de prendre en charge son neveu autiste va la déstabiliser.

Avec brio, Véronique Ovaldé, romancière récompensée par de nombreux prix, analyse très finement les personnalités de chacun,la relation incestueuse qui s'établit entre Maria Cristina et Rafaël, la vulnérabilité de l'écrivain névrosé dont l'écriture est exutoire, la panne de l'écrivain acculé au plagiat, la jalousie entre soeurs, le processus d'émancipation lorsque la famille est destructrice,l'emprise des sectes...

Le sujet est original et donne envie de découvrir cette grâce qu'ont parfois les brigands surtout lorsqu'il s'agit d'un gentil surnom.

Lu dans le cadre du comité de lecture de la Médiathèque de Bandol, je ne peux qu'en recommander l'acquisition.
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Ce que je sais de Vera Candida

ABANDON DE LECTURE dès la page 53. Livre trouvé au hasard d'une boîte à lire et commencé aussitôt pour patienter dans une file d'attente. Depuis, je n'ai pas éprouvé le désir d'ouvrir à nouveau ses pages. Je le reprendrais peu-être un jour mais pour le moment je n'ai pas accroché et de nombreux autres ouvrages, passionnants, m'attendent...
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Des vies d'oiseaux

comme Mariech et d'autres j'ai passé un excellent moment ! j'ai aimé la fin

:;Elle nous montre aussi un chemin de vie :

foin des castes sociales : ils vivent et puis basta !

l'écriture est fluide ; Ovaldé nous emmène où elle veut et quel plaisir ! je ne suis pas déçue.

j'ai falli dire la fin : horreur et damnation !

j'ai essayé de le relire : le charme s'était enfui ...
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Déloger l'animal

Rose a quinze ans mais en paraît sept.

Petite et rondelette, elle a aussi une imagination débordante qui l'amène parfois à ne plus trop savoir où est le vrai, où est le faux.

Pour pallier à ces crises où son cerveau s'emballe, elle va dans un institut.

A la maison, Rose se partage entre l'amour de son père M.Loyal, le directeur de cirque et de sa mère, si belle, si mystérieuse avec ses hauts talons et sa perruque blonde.

Mais un jour, sa mère ne rentre pas et tout bascule.

Dans l'incertitude, l'attente, le chagrin, Rose se met alors à réinventer l'histoire de sa si jolie maman.



On pénètre dans les histoires de Véronique Ovaldé comme on entre dans l'univers des contes ou des fables, avec la sensation d'être au plus près de l'imaginaire et des rêves de l'enfance.

Les villes y sont chaudes et blanches, les personnages singuliers et intrigants, la réalité se transforme au gré des jeux de l'imagination et de l'esprit.

Ce côté enchanteur - pas forcèment enchanté - cette candeur déguisée, ces images de l'enfance à la fois fantaisistes et pleines de justesse, ont la saveur des songes qu'on fait les yeux ouverts, lorsque le réel se fait trop pesant.

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Et mon cœur transparent

Roman de Véronique Ovaldé. Lettre de O de mon challenge ABC critiques Babelio. Lecture commune avec Anne et Mrs Pepys.



La quatrième de couverture annonce "un roman enchanteur placé sous le double signe de Verlaine et de Boris Vian. Un pied dans la réalité, l'autre dans la fantaisie." Alléchant, n'est-ce pas ? Je cherche toujours Boris Vian et je ne suis pas certaine d'avoir croisé Verlaine qui a, de toute façon, mieux à faire ailleurs.



Un appel nocturne informe Lancelot Rubinstein que son épouse Irina est morte dans un accident de voiture. Premier choc et pas des moindres. Irina était la femme de sa vie, sa précieuse âme, son soleil éternel. Et voilà que survient le Très Grand Choc Supplémentaire : Irina n'est pas morte dans l'accident, elle n'était pas orpheline et elle dissimulait des recettes d'explosifs au milieu de fiches de cuisine. Lancelot perd pied devant le mystère étouffant qui entoure son aimée, "il ne connaissait d'elle que le grain de sa peau, sa tendance à privilégier les alcools forts et son amour des animaux en voie de disparition." (p. 118) Sur les lieux de la disparition, il cherche des réponses. "Le pont c'est un endroit à fantômes. L'air est limpide et mon coeur transparent." (p. 77) Laissant tout derrière lui, il suit le fil d'ariane qu'Irina a dévidé. Lancelot, en dépit de son nom, n'a rien d'un preux chevalier. Désemparé par les révélations post-mortem relatives à son épouse, il entame une quête hasardeuse sur les traces éparses qu'a laissées Irina.



Lancelot est un rêveur marginal et légèrement misanthrope. Il vivait pour sa belle Irina, mais il ne se sentait pas à sa place dans le monde. "Lancelot a le sentiment parfois d'être un dinosaure. Il lui semble avoir autant de grâce et d'intelligence que ces grosses bestioles-là. En outre, il est convaincu de vivre selon un système archaïque qui n'est pas plus en vigueur depuis quelques millions d'années." (p. 88) Les personnages marginaux ont toujours ma sympathie, mais Lancelot ne l'a pas gagnée. Son originalité et la conscience qu'il en a, au lieu de le servir, lui pèsent et il n'en fait rien. Lancelot est un naïf niais, comme je ne les supporte pas. "Il est fort probable que Lancelot accorde trop d'importance aux paroles. Il prend tout au pied de la lettre." (p. 88) Assommé de pilules calmantes, pleutre devant les découvertes qu'il fait d'Irina, empoté et abasourdi, il ne ressaisit que dans le dernier paragraphe et rend enfin hommage à sa drôle de bonne femme en reprenant son flambeau.



Les chapitres sont très courts et impriment au texte un mouvement saccadé, comme une bille qui n'en finit pas de dévaler un escalier en mouvement. Des éléments étranges et inexpliqués traversent le roman : Lancelot constate régulièrement que les meubles disparaissent. "Le monde de Lancelot était mouvant et précaire et les choses apparaissaient et disparaissaient selon une logique qui lui échappait, mais qu'il acceptait facilement. Lancelot aimait que les choses s'égarent. Ca lui rappelait en douceur l'existence de dimensions parallèles." (p. 18 & 19) Et ? Et rien. Voilà un élément étrange qui rebondit entre les pages et parasite l'attention sans vraiment faire sens, ni alimenter l'intrigue.



Ce texte n'est pas déplaisant. Il se lit rapidement. Mais je l'ai trouvé trop facile et niais, dans la veine qui charrie les Levy, les Gavalda et autres prosailleurs banalement prolixes. La poésie et la magie annoncée n'ont pas pris sur moi. Soit je vieillis (et décidément trop vite), soit ce roman ne valait pas la publicité dont il a bénéficié.



Heureusement depuis ce texte, l'auteure a affiné sa plume et son roman paru en 2009, Ce que je sais de Vera Candida, vaut beaucoup mieux !

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Ce que je sais de Vera Candida

Une histoire de femmes, 4 générations. De la grand-mère Rosa, prostituée puis pêcheuse de poissons volants, elle fera la malheureuse rencontre de Jeronimo, un homme riche, sans principe ni scrupule. Ils auront une fille Violette qui aura une courte vie et tragique même si sa mère aura tout fait pour l'aider. Elle aura eu une petite fille Vera Candida qui sera élevée par la grand-mère.

Vera Candida est une magnifique petite fille mais pour échapper à son sort et à la malédiction, elle partira de l'île pour rejoindre le continent tout en étant enceinte. Sa vie ne sera pas facile mais elle rencontrera Itxaga, un homme bon, juste, loyal, par rapport à tous ces hommes violents, violeurs, méchants.

Un joli roman sur les femmes, les relations entre elles; une belle écriture, fluide, sensible, un peu comme un conte.

Une réussite.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Ce roman se déroule sur une île au sud de la Sicile, Iazza, de nos jours.



Aïda vit à Palerme depuis 15 ans et revient sur l'île où elle est née et a vécu, suite au décès de son père Salvatore Salvatore qui était surnommé "Sa Seigneurie". Elle retrouve ses deux soeurs aînées, Violetta et Gilda, et leur famille, et sa mère, Silvia, éthérée et absente.



Aïda était très proche de Mimi, sa petite soeur, Elles étaient les préférées du père. Un soir de carnaval à Iazza, en février, Mimi a suivi Aïda au village. Elles avaient 6 et 8 ans, et se sont perdues de vue. Mimi n'est jamais rentrée et Aïda a été jugée coupable de la disparition de sa petite soeur. Mimi n'a pas été retrouvée et son père ne le lui a jamais pardonné. Après une enfance saccagée après ce drame, Aïda est devenue une adolescente puis une femme rebelle, une "fille en colère sur un banc de pierre". A 16 ans elle est partie vivre à Palerme, aidée par sa mère mais rejetée par le reste de la famille.



Revenue à Iazza, Aïda veut comprendre ce qu'il est arrivé à Mimi, et va interroger Pippo, "le veilleur invisible", un peu simplet, qui aimait bien lui aussi la petite Mimi surnommée le colibri et veillait sur elle.



J'ai aimé l'écriture de Véronique Ovaldé qui nous conte l'histoire de cette famille Salvatore et ausculte avec humour leurs relations, nous dévoilant peu à peu les secrets de ces soeurs.



Je me suis attachée à Aïda, "la Grande Fautive", qui rêve d'amandiers en fleurs et aimait tant Mimi.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Fille en colère sur un banc de pierre

J'avais vu l'auteur à la Grande Librairie, j'avais du coup très envie de découvrir ce titre.



Malheureusement cela n'a pas été une réussite me concernant, si j'ai beaucoup aimé le début et cette famille en Italie j'ai rapidement déchanté, le récit étant à mes yeux pas mal décousu.



J'ai peut-être également fait trop la comparaison avec le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé que j'ai beaucoup aimé et qui évoque une famille en Italie également.



Certains évoquent même pour ce récit un thriller psychologique mais à mes yeux il n'en est rien. le milieu du récit étant vraiment ennuyeux.



Je ne suis pas sûre de réitérer une lecture de cet auteur.



Un récit court mais j'ai trouvé celle-ci d'un ennui, des personnages creux sans profondeur, un récit aussi vite lu et oublié.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Une petite île proche de Palerme, une mère effacée, un père surnommé Sa seigneurie, quatre filles.

Anecdote: quand jeune célibataire, il débarque sur l'île un jour de carnaval, il reçoit un âne mort sur la tête!

Il sera jardinier de la Grande Maison où Sylvia est employée; ils se marient et auront Violette, Gilda, Aïda et Mimi; prénoms issues de la passion du père pour l'Opéra.

Le père ne semble aimer que les dernières mais après la mystérieuse disparition de Mimi, il ne supportera plus Aïda que tous considèrent comme la coupable et ne lui adressera plus la parole: basta. Sylvia aide Aïda, 16 ans

à fuir à Palerme d'où elle ne reviendra que 15 ans plus tard pour l'enterrement de son père (bien décidée à avoir sa part d'héritage). C'est elle "la fille en colère sur un banc de pierre"

Pippo, simplet, va finir par lui faire découvrir la vérité sur Mimi. La vérité est difficile à supporter.

J'ai aimé ce livre qui nous fait vivre dans un petit village, une île proche de la Sicile, le silence, la rancoeur, l'hypocrisie...

et le suspense: où est passée Mimi, petite fille un peu étrange de six ans.

Aïda va-t-elle repartir? Au plus vite au mieux pensent les deux antipathiques soeurs...
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Fille en colère sur un banc de pierre

Le début était mieux.

Pourtant je l'ai vue à LGL du mercredi soir, et elle m'avait donné envie de lire son livre.

Elle a style bien particulier.

L'histoire était prenante mais au milieu, j'ai commencé à m'ennuyer.

Je ne saurai dire pourquoi précisément.

C'est une sorte de thriller psychologique.

Mais où est donc Mimi ?

Nous le savons près de la fin.

Je l'ai lu sans grand enthousiasme.

Pire, j'avais hâte de le terminer.

Allez, je commence le dernier Pierre Lemaitre.

J'espère qu'il me détournera de mon humeur chagrine...



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Déloger l'animal

Un court roman dont le personnage principal et narratrice s'appelle Rose, Rose la fille, 15 ans mais n'en paraissant que 7, qui vit entre Rose, sa mère et Monsieur Loyal, qui n'est pas son père mais tient la place du père.



"C'était une période où je me tenais le mieux possible, où j'étais si douce et si charmante que je les entendais se demander l'un à l'autre, on ferait mieux de la retirer de l'Institut, ou bien alors je ne les entendais pas se dire ça, j'espérais juste qu'ils se le dissent, peut-être se méfiaient-ils des accalmies, ou me connaissaient-ils assez pour savoir que je pouvais pendant un certain temps tenir à distance la petite folle qui sommeillait, que je pouvais la laisser frétiller sans y toucher ... (p40)"



Rose regarde, écoute et tente de comprendre ce qui l'entoure : pourquoi sa mère porte une perruque, qui est son vrai père, pourquoi sa mère disparait, où est le "cirque" de son père, qui est le lion, que sait sa voisine, Madame Isis, sur sa drôle de famille. Il y a bien des choses mystérieuses et Rose se construit un monde, son monde et répond aux questions que les adultes jugent parfois inutiles de répondre mais elle le fait à hauteur de son esprit, de ce qu'elle voit et interprète et à 7 ans tout n'est pas toujours ce que l'on voit et les mots n'ont pas toujours le sens qu'on leur donne.



Petite Rose, tu imagines et tu t'es bâti un monde avec ce que tu vois, tu crois voir, tu entends ou que tu crois comprendre. Mais la vie, Petite Rose, est parfois bien plus simple, bien plus dramatique et tu vas le découvrir parce qu'à un moment il faut voir les choses en face pour pouvoir avancer.



C'est un roman étrange, à hauteur d'un petit bout de femme dont l'apparence ne correspond pas à ce qu'elle est vraiment : un esprit de moitié son âge corporel, qui navigue entre le domicile de ses parents, l'Institut et l'appartement de sa voisine. Elle est fascinante cette petite narratrice, elle nous décrit son monde pendant les 150 pages, on s'interroge, on s'inquiète et puis en 5 pages apparait la réalité, la vérité lorsque les adultes décident de lui dire réellement les choses, de ne plus la laisser vivre dans ses histoires et qu'il est temps de lui avouer la vérité, que le miroir des illusions se brise.



C'est un roman mais cela pourrait être un conte noir, tout au long du récit pèse des mystères qui s'emmêlent les uns aux autres, que Rose tente de démêler mais transcrit dans sa manière de s'exprimer, avec des dialogues qui s'intègrent à son récit, de longues phrases qu'elle livre sans respirer, afin de suivre son ou ses idées. Et justement là est apparu pour moi un petit problème :  la narration et le langage de Rose n'est pas raccord avec l'âge qu'elle est supposée avoir mentalement, les mots qu'elle utilise et même parfois ses déductions ne sont justement pas en adéquation et cela m'a gênée car il y avait distorsion entre le supposé et ce que je lisais.



J'ai aimé parce qu'il est malgré tout bien construit, on sent qu'il y a des chausse trappes et qu'à un moment où l'autre il faudra bien que cela s'éclaircisse et Véronique Ovaldé nous livre un final où chaque pièce prend sa place avec ce qu'il faut de tendresse pour Rose et pour Monsieur Loyal malgré ce que la vie parfois peut réserver.
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13 à table ! 2021

7 ans déjà. L’excellente initiative des Restos du cœur et de Pocket n’est malheureusement pas prête de s’arrêter au vu des crises successives au fil des ans. C’est terrible…

Mais essayons de rester positifs : on dit qu’en amour, les 7 premières années d’une relation sont déterminantes. D’où le choix du « premier amour » comme thème commun aux nouvelles.



Premier constat à la lecture : l’amour a un sens large. Si les couples et les premiers émois de l’adolescence reviennent souvent, certains auteurs ont donné un sens plus large : l’amour dans la religion, l’amour envers un animal, l’amour interdit… Comme toujours, il y a des nouvelles, peu nombreuses, que j’ai aimées, des « ça va » et des « vraiment pas terribles ».



Mes 2 coups de cœur : celle de Jean-Paul Dubois, très émouvante et celle de Franck Thilliez, pure science-fiction mais hyper bien. Je profite de ce paragraphe pour souligner que la couverture dessinée par Riad Sattouf est magnifique.



Lecture pas mal non plus concernant Benacquista, Bourdin, Lapierre, Giacommetti/Ravenne, Martin-Lugand et Ruiz.



J’ai détesté la nouvelle de Maxime Chattam, trop prise de tête et surtout, le premier amour de Véronique Ovaldé : je pense que le sien est la poudre blanche qui vous fait voir les éléphants roses. Mais si un lecteur a compris autre chose, qu’il me l’explique en commentaire !



J’aime lire des nouvelles et ce recueil en particulier. J’y suis allée plus par tradition que par envie parce que le thème ne me branchait pas à première vue. J’avais raison.

Celui de l’année prochaine ne pourra que me plaire plus !

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13 à table ! 2021

Comme tous les ans j'aime à découvrir les nouvelles proposées pour le format des restau, et offrir 4 repas à cette association qui compte beaucoup pour moi.

Cette année j'ai adoré découvrir Eric Giacometti et Jacques Ravenne "Le premier sera le dernier", Jean-Paul Dubois "Une belle vie avec Charlie" et Agnès Martin-Lugand "Des lettres oubliées" que je ne connaissais pas.

Franck Thilliez me bluffera toujours, cette fois-ci avec "Un train d'avance"!

Et toujours une chouette couverture avec la petite Esther de Riad Sattouf.

N'hésitez pas à passer un bon moment sur le thème du premier amour, c'est 5 euros pour une bonne cause ;-)
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Personne n'a peur des gens qui sourient

Une femme qui se retrouve à faire ses valises, prendre un flingue et ses deux filles et à fuir, loin, sans laisser de traces pour se protéger, elle et ses filles.



S’en suit un roman très bien construit, fait de flash-back pour comprendre pourquoi et par qui ?



Et, petit à petit, la personnalité de la mère apparaît, son histoire, enfance, mariage, Tonton Gio, Santini… Le voile se lève
Lien : https://www.noid.ch/personne..
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Toutes choses scintillant

Déjà le titre interpelle. Sur une île polaire, une usine de traitements de déchets chimiques sème pollution et désastres, dans une atmosphère glaciale et assez sinistre . Nikko est une enfant que le lecteur va voir grandir dans les interrogations et la peur. Une écriture magnifique pour un sujet terrible. La lecture de cette histoire ne peut pas laisser indifférent. Mais ce n'est qu'une fiction, n'est-ce pas?
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Personne n'a peur des gens qui sourient

Très originale cette manière qu’a l’auteure de s’adresser au lecteur qui devient alors partie prenante de l’intrigue.

Nous découvrons Gloria, une femme enfant qui s’est faite toute seule, à la force de caractère incroyable. Devenue mère, Gloria sera prête à tout pour protéger ses enfants de ses secrets.

Des allers-retours entre le passé et le présent nous permettent de comprendre la menace qui plane sur Gloria. Le lecteur est tenu en haleine jusqu’au bout.

J’ai bien aimé le personnage de Gloria emmené par un style d’écriture déconcertant au début, puis auquel on adhère au fil des pages.

Un bon moment de lecture.

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Déloger l'animal

Difficile d'imaginer que cette "petite"Rosea passé l'âge de 15 ans. Naïve, spontanée, curieuse comme peut l'être une fillette de 7ans, elle essaie de comprendre l'histoire de sa famille, de sa mère qui a un jour disparu. Je m'y suis un peu perdue et en même temps j'ai perdu le fil du récit. Dommage.
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Personne n'a peur des gens qui sourient

C’est étrange combien un sujet intéressant, une autrice à la plume singulière peuvent finalement laisser si peu de traces dans mon souvenir, et ce seulement quelques semaines après sa lecture.

Le roman débute par une fuite, celle de Gloria qui embarque ses enfants loin de leur père. Une fuite comme ultime protection quelque part au fond des forêts de l’Est de la France. Là reviennent des souvenirs flous et troublants de sa propre enfance.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ni l’histoire, ni le style ne m’ont touchée. J’y ai vu objectivement des qualités, cependant l’ensemble a glissé sur moi comme l’eau sur les plumes des canards. Je passe donc mon tour.

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