AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Virginie Grimaldi (4120)


On vit, on respire, on fait des projets, et soudain, on n'existe plus.
La vie est comme un château de cartes. On met un temps infini à le construire, on essaie de poser des bases solides, on monte un étage après l'autre, et puis, un jour, tout s'effondre et quelqu'un les range dans une boîte. A quoi bon, pouvez-vous me dire ?
Commenter  J’apprécie          00
J'ai longtemps vu les personnes âgées uniquement comme des personnes âgées, en faisant fi des personnes qui se cachaient sous leurs cheveux gris.
Un jour, peut-être, quelqu'un regardera les photos d'une mamie en prenant conscience qu'elle a été jeune. Qu'elle prenait des selfies en faisant la puck-face, qu'elle aimait rire aux éclats, qu'elle avait pas mal d'amoureux, qu'elle adorait ses amies. Un jour, la mamie de la photo, ce sera moi.
Commenter  J’apprécie          00
C'est le plus dur, (...), comprendre que le corps est une machine qui s'use et finira par tomber en panne.
Commenter  J’apprécie          00
« Ces deux femmes sur son chemin, toutes deux tellement différentes, ce n’est certainement pas pour rien. Elles sont comme elle, à la croisée des chemins, à l’un de ces instants où la direction prise va déterminer le reste de leur existence. Ensemble, elles ne seront pas plus lucides, sans doutes pas plus fortes. Mais, au moins, elles ne seront pas seules. »
Commenter  J’apprécie          00
Pour se relaxer, certaines personnes vont au hammam, d'autres font su sport. Moi, je repasse.
Je ne connais rien de plus apaisant que le fer brûlant qui glisse sur le tissu et le transforme en un clin d'oeil. De froissé et rêche, il devient lisse et doux. Pourvu qu'un jour on invente un fer à repasser sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
De notre vie,il ne reste que les souvenirs.Je ne veux pas les perdre.
Commenter  J’apprécie          00
Elle aime les tours de magie. Et elle sait pourquoi. Parce que la vie, c'est comme un tour de magie. Quand on est enfant, on ne voit que le devant de la scène. C'est fabuleux, on s'émerveille, on se pose des questions, on a envie d'en savoir plus. Et puis, on grandit.
Peu à peu, les coulisses se dévoilent, on réalise que c'est compliqué. C'est moins joli, c'est même parfois moche, on est déçu. Mais on continue quand même à s'émerveiller.
Commenter  J’apprécie          00
-Ma tête à couper qu'il ne se doute de rien...
Commenter  J’apprécie          00
– Ça va, Papa ?
Il lève la tête du poulet qu’il est en train de préparer.
– Ça va, ma puce, et toi ?
– Pas trop mal. Et toi ? Vraiment bien ?
Il fronce les sourcils et beurre le dos de la volaille.
– Oui oui, pourquoi tu me demandes ça ?
– Je sais pas, je te trouve un peu… fatigué.
– Ah bon ? Non non, vraiment, je me sens bien.
– D’accord, je te crois. C’est donc juste une coïncidence si tu viens d’enfoncer la salière dans le cul du poulet.
La sonnette du portail l’exempte de répondre. L’air de rien, il retire l’objet de la volaille et l’enfourne, avant de se diriger vers l’entrée pour accueillir sa nièce.
Commenter  J’apprécie          00
«  Je veux qu’on divorce. »
Cinq mots. Deux secondes. Une phrase.
Il ne faut pas grand-chose pour qu’une vie bascule. 
Commenter  J’apprécie          00
Les chocs marquent davantage que les bons moments. Ces derniers, je les consigne dans un cahier depuis sa naissance, un peu pour lui, un peu pour moi. Je le lui donnerai le jour de ses dix-huit ans, dans la grande boîte bleue avec ses premiers chaussons, sa première sucette, son doudou et son carnet de santé. Si je pouvais, j’enfermerais dans une autre boîte ses mauvais souvenirs et j’y mettrais le feu.
Commenter  J’apprécie          00
À force de vivre dans le même quartier, nous avions fini dans le même lit. Il était tout le contraire de ce que l’on attend de son premier amour : égoïste, rustre, infidèle, moqueur. Il m’avait fait perdre ma virginité et pas mal d’illusions. À part eux, tous les garçons qui m’avaient intéressée ne l’avaient même pas su. Toi, je ne te reverrais pas après le stage.
Commenter  J’apprécie          00
Ma plus grande peur à moi, c’est d’oublier. Plus les jours passent, plus je redoute de perdre le son de sa voix, son odeur, sa peau. Quand j’ai fait ma valise, j’ai pris un de ses tee-shirts dans la panière à linge sale. Je l’ai plié dans un sac plastique, que j’ai fermé d’un double nœud, puis je l’ai rangé dans une boîte. Si l’odeur disparaît un jour de ma mémoire, je pourrai la retrouver.
Commenter  J’apprécie          00
La joie a déserté, l’envie s’est fait la malle, l’espoir a fui. Je vis parce qu’il le faut, j’existe par automatisme. Je suis éteinte à l’intérieur d’une enveloppe qui fait semblant.
Commenter  J’apprécie          00
On dit que le temps adoucit le chagrin, pour moi c’est le contraire. J’ai mis du temps à aller mal. Au début, je n’avais aucun doute : Ben allait revenir. C’était une terrible erreur, il ne pensait pas réellement ce qu’il disait, il allait s’en rendre compte et on en rigolerait tous les deux. Lui plus que moi.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’aime pas le champagne. Je n’aime pas l’alcool, de manière générale, ni tout ce qui peut me faire perdre le contrôle. Mais, ce soir, je vais faire une exception. On ne fête pas ses dix ans de mariage tous les jours !
Commenter  J’apprécie          00
Un jour, nous aurons tous disparu, me dit Louise. Nous, vous, tous ceux que nous connaissons... Le soleil continuera à enchanter les gens, mais nous ne serons plus là. Le temps passe, et on passe avec. Il est souvent trop tard quand on se rend compte que l'on est passé à côté de sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
tu verras, mon petit. Tout au long de ta vie, tapis au fond de toi, tu garderas les mêmes besoins. Être aimé, rassuré, ne pas être seul, avoir toujours à manger et à boire, te distraire, qu'on s'occupe de toi et avoir à tes côtés une personne qui t'aime plus qu'elle-même.
Commenter  J’apprécie          00
Si la vieillesse était douce à vivre, personne ne voudrait que ça s'arrête. Le fait qu'elle soit si rude rend l'existence moins attachante. La vieillesse a été inventée pour se détacher de la vie.
Commenter  J’apprécie          00
Rien ne ressemble plus à un vieux qu'un autre vieux, un peu comme les bébés ou les caniches abricots. Ils ont tous les mêmes cheveux - qu'ils soient vrais ou synthétiques -, le même dos voûté, les mêmes lunettes, les mêmes tremblements et les mêmes regrets plein la voix.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Virginie Grimaldi Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Virginie Grimaldi ?

Il est grand temps de rallumer les ... ?

Lumières
Etoiles
Feux
Fours

10 questions
162 lecteurs ont répondu
Thème : Virginie GrimaldiCréer un quiz sur cet auteur

{* *}