Citations de Wilfrid Lupano (1348)
Il bouffera quand il aura faim ! Ça m’étonnerait qu’il se laisse dépérir. On parle quand même d’un gars qui dégaine son barbecue à la moindre éclaircie depuis cinquante ans.
Un volcan, cette femme-là, tu aurais dû voir ça à l'époque ! Toujours les fesses à l'air à couture dans les couloirs, amante de tous, propriété de personne. Une femme libre comme on n'en fait plus.
- Tiens, je t'ai pris un pain au chocolat.
- T'es resté trop longtemps à Paris Pierrot, ça c'est une chocolatine.
- Merde, t'as raison d'être vigilant.
- Yeah ?! Le biouche ? You know ?
- Il veut prendre le bus.
- Tu parles anglais, toi, Roger ?
- Il était pas mauvais à l'école, le Roger. Il aurait pu faire des études, même. Mais y avait que la pêche qui l'intéressait.
- Allez, suivez-moi, je vous montre. Follomi... Là ! Zeu bus.
- Bus ? Nah ! Not the bus ! Le biouche ! Le biouche ! Orpiniac ? Something like that... La biouche !
- Eh bé oui, le bus ! Vroum ! Zeu biousse !
- Nah ! Forget it. Stupid ass.
- Kesseussé, ce zèbre, encore ?
- On dirait le pépé de Barberousse.
- Je croyais que tu parlais anglais, Roger...
- Eh bé, oui, mais... pas lui apparemment.
(p. 18-19)
J'ai déjà eu honte, dans ma vie, comme ça, en amateur, mais depuis deux jours, j'ai vraiment l'impression d'être passé professionnel.
- Eleveurs de flics ! Traître à la cause !
- Tu vas m'donner des leçons de militantisme, peut-être ?! La dernière fois que t'as manifesté, c'était pour le retour de Julien Lepers !
- Et alors ? Parfaitement ! Rendez-nous Julien Lepers !
(p. 8)
Le progrès, ça ne se mesure pas à la quantité d'antidépresseurs qu'on fabrique !
— Salut, Jean-Jacques. Sors la boîte à couture et lave-toi les pognes, je me suis fendu le… ?!
— ?!?
— V… Vous n’êtes pas Jean-Jacques !
— Bien observé. Vous entrez toujours chez les gens sans frapper, comme ça ?
— Ben… Chez Jean-Jacques, oui. En général, il est tout seul. Il fout les jetons à tout le monde avec son pendule de radiesthésiste et sa théorie de l’apéro perpétuel. Il… Il est où ?
- Ah ? Vous avez été marchand d'esclaves ? Vous ne me l'aviez pas dit.
- C'est parce que je préfère ne plus en parler.
- Des regrets ?
- Boaf ! Sur la fin, on n'y gagnait plus autant sa vie qu'avant ! Ces satanés humanistes, toujours à nous empêcher de travailler... à nous coller des droits de l'homme partout, y compris chez les nègres ! Croyez-moi, on ne mesure pas encore que le mal que le soi-disant siècle des lumières a fait à l'idée de grandeur nationale. On n'a pas fini d'en payer le prix, c'est moi qui vous le dis. Un jour, on viendra vous dire qu'un nègre peut commander un bateau.
Notre vidéo de l'attaque des Abeilles a fait "la buse" sur Internet.
- Elle vient de Roumanie.
- Quoi ?
- Madame Gheorghiu. Le docteur. Elle vient de Roumanie. Mais elle est très bien quand même, hein.
[La brigade des blaireaux]
- Et nous, qu'allons-nous devenir à la brigade anti-loup ?
- Si les gens n'ont plus peur, on ne sert à rien du tout !
- Hansel et Gretel, elle ne le faisait plus, à la fin.
- Ah bon, pourquoi ?
- Plusieurs maires de la région n'achetaient plus le spectacle, car certaines associations se plaignaient qu'on utilise les budgets culturels pour un spectacle qui incitait les enfants à manger des sucreries.
Ils réclamaient une application plus stricte du programme nutrition et santé. Genre "cinq fruits et légumes par jour, et bouge ta couenne".
- HAHAHA ! LES CONS ! Hansel et Gretel avec une maison en brocolis et des fenêtre en navets ! Hahaha ! MONDE DE MERDE !
Pfffiou ! Dis donc, parler à des flics, ça reste quand même le dernier grand vertige intellectuel. À nos âges on devrait être dispensés.
L’important, ce n’est pas que l’histoire à laquelle on croit soit vraie, c’est qu’elle nous unisse ! Qu’elle nous fasse aller de l’avant ! Et j’excelle en cela Torq ! Notre empire est fort, dominant ! Faut-il que je croie moi-même aux histoires que je raconte ? Je suis là pour veiller à ce qu’elles s’imposent, voilà tout. Lorsqu’elles sont un peu difficiles à croire, je les rends belles et mystérieuses. Et lorsque survient un élément qui fait naître le doute, je l’élimine !
-" Y a de la gonzesse !" Comment tu peux dire des trucs pareils, un jour comme aujourd'hui ? [Crémation de Lucette] Tu ne changeras jamais !
- Mais, c'est bon, c'est une blague entre mon filleul et moi, une "privette joque", comme disent les angliches.
- Bonjour, une baguette, s'il vous plaît.
- Oui, vous voulez quoi ? La Sarmentine © ? La Fleurimeuline du Papé © ?
- Non, juste une baguette.
- Ah, bah oui, mais il faut me dire laquelle, monsieur.
- Une comme ça, là.
- La Grand Siècle © à la farine de meule ?
- Non, l'autre...
- La Câlinette © ?
- Pfff... la Câlinette... Filez-moi deux pains aux raisins, finalement.
Merci également à Henri Guaino, pour avoir écrit le discours sur l'héritage de Mai 68, cette petite pépite de rhétorique et de mauvaise foi prononcée par Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007, et dont j'ai repris ici un court extrait.
Je me suis rarement autant poilé devant un discours politique.
Je n'ai pas ri longtemps, cependant...
Wilfrid Lupano, préface.
Apprenez docilement la culture des blancs ! Vénérez les écrivains des blancs, l’histoire écrite par les blancs ! Les noms des hommes célèbres blancs ! La philosophie des blancs ! Gavez-vous du monde des blancs ! A la fin vous serez toujours aussi noires.
L'hiver est tombé sans faire paf, ni pof, ni pouf.
Dans la forêt, on le sait, quand la neige est là, il fait un froid de ouf.