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Critiques de Will Eisner (196)
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L'appel de l'espace

Ouaiiiis, la suite de l'appel de Cadix ! Trop super !

Ben mon Luis, qu'est-ce qu'il se passe-t-il ? Je peine à retrouver tes yeux de velours, Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay ! 



Peu n'importe puisqu'on y gagne ici en m² loi Carrez, tout bon en cas de revente.

Sommes-nous vraiment seuls dans l'univers ?

N'existerait-il donc point une entité extra-terrestre avec qui il serait possible d'établir un éventuel contact qui pourrait, rêve absolu, déboucher sur une nouvelle demande d'ami sur mon compte Fastbock ?



Will Eisner prend le parti du oui affirmatif !

Postulat de départ, la captation d'une bête séquence modulée par un groupe de chercheurs sis à Mesa, New Mexico. Il n'en faudra pas plus pour chambouler la face du monde mais surtout instaurer un certain climat d'hostilité entre Russes et Américains.

Faut dire que chacun veut être le preum's dans cette course aux étoiles, alors en piste !



Bande Dessinée d'une richesse incroyable, tant au niveau graphique qu'anecdotique, cet appel de l'espace mixe habilement politique et thriller tout en dézinguant joyeusement l'opportunisme politique habituel. Il n'omet pas de pointer du doigt ces tout nouveaux messies, prétendus porteurs de la parole nouvelle et bien plus focalisés sur leur trajectoire personnelle, souvent grassement rétribuée, que par la cause originelle.



Et que dire du coup de patte d'Eisner ?

Ouaaaah a big a-ma-zing ! Oui, j'aime à rendre hommage au phrasé si dense de la divine diva Carey lorsque le temps me le permet.

Un contraste blanc/noir d'une perfection et d'une intensité peu commune !

Le dessin claque, la mise en page originale achève de vous achever. Tiens, comme une gêne gênante dans la phrase précédente.

Heureux papa du Spirit, Eisner, en maître justement reconnu, influença bon nombre de futurs grands du comics. L'exemple le plus frappant, Sin City d'un Frank Miller au sommet de son art.



L'appel de l'espace, wxhzzynnntftrrqurt*



*Allô, qui est à l'appareil ?
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L'appel de l'espace

Peu adepte des comics, je me suis laissé séduire par le thème du message venu de l’espace.

L’expérience a été assez remuante…

Commençons par le dessin qui est assez succinct, rapide et là uniquement pour illustrer le propos qui est l’élément essentiel de ce livre. La mise en image et la disposition des vignettes est symptomatique de ce genre : ça va dans tous les sens… Mais reste lisible malgré tout.

En ce qui concerne le récit, eh bien vous en avez pour votre argent ! Plus de 130 pages très denses, où les actions, les rebondissements et l’avancée narrative vont à une vitesse hallucinante. Il faut s’accrocher… Pas le temps de s’installer, on passe quasiment toutes les pages d’un lieu à un autre. Là-dessus, vous imaginez que la moitié de la page est consacré à l’écriture. Je déconseille d’ailleurs la lecture en une traite parce qu’il faut quand même un peu réfléchir sur les enjeux globaux présentés par l’écrivain. Après le choc des yeux, le remuage de méninge commence….

Le style : dialogues, personnages, ambiance, culture est évidemment très américain même si l’auteur cherche à intégrer des éléments mondiaux dans son analyse politique. Parce que évidemment, il ne s’agit pas d’un livre scientifique ou d’aventures mais bien d’une critique politique du monde actuel même si l’action se passe pendant la guerre froide. L’auteur n’a d’ailleurs pas beaucoup de commisération ni d’espoir pour l’espèce humaine (un peu comme moi, tiens). Les petits profits passent très souvent au-dessus de l’intérêt général et notre héros, le fil rouge de cette histoire, le plus altruiste ou humaniste de la bande, a bien du mal à s’en sortir… Le bémol que je mettrais à ce travail impressionnant est, je pense, là encore symptomatique d’une certaine culture américaine. Il s’agit de l’exagération, grossir le trait, moyen stylistique pour clarifier le message mais qui alourdit et amène souvent à la caricature. Je n’irai pas jusque-là pour ce livre mais malgré tout, j’ai trouvé certains passages assez lourds, avec des manques de finesse ou de nuance.

L’auteur est réputé pour son analyse sociétale assez acérée, mais je trouve que son propos est un peu brouillé au milieu de ces actions et événements trépidants. C’est malgré tout un bon livre qui ne m’a pas fâché avec le genre….

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Un pacte avec Dieu

Où sont les autres étoiles que cet ouvrage précurseur mérite?

Will Eisner amène tout son immense talent graphique à ces récits aussi émouvants que ciselés dans l'atmosphère de la Grosse Pomme.

Il y a, dans ce Eisner - là, une part du talent pittoresque développé par O. Henry dans New-York Tic-Tac.

Mais Will Eisner, en bon génie des comics américains, amène une dimension humaine jusque-là inconnue et une force dans son propos que son dessin magnifie.

Mon immense regret est de n'avoir jamais pu rencontrer Will Eisner.
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Bande dessinée art sequentiel

Ce livre fut mon livre de chevet pendant pas mal d'années, et je le relis encore régulièrement avec plaisir.



J'y ai trouvé de nombreux conseils pratiques sur comment découper une histoire en planches ainsi que leurs compositions, la manière de donner un rythme de lecture en se servant de la taille, l'agencement et la composition des cases, la façon dont la forme d'un phylactère altère le texte qu'il contient, la manière de gérer la quantité de texte, par rapport à l'image et tant d'autres choses...

La perspective, l'anatomie et les expressions du corps et du visage sont également traités.



Le texte est clair et didactique, on sent vraiment l'expérience de l'auteur derrière les mots, et le tout est illustré par des planches de Will Eisner himself, ce qui ne gâche rien.



Si un jour vous caressez l'idée de vous lancer dans la bande-dessinée, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de cet ouvrage.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Les femmes fatales du Spirit.

Super!!

Pourquoi....ma 1ere BD je devais avoir 8/9 ans

Je ne l'ai jamais oublié je me souviens des textes...des images...des odeurs...de l'ambiance.... des émotions, d'un magnétisme. J'ai 45 ans. Bravo à Will Eisner
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Fagin le juif

Will Eisner, auteur américain, est convaincu que les auteurs ont leur rôle dans l'élaboration des préjugés et des stéréotypes. Ainsi Charles Dickens a participé à l'image qu'avait la société des juifs. Une image construite par son roman Oliver Twist où apparait Fagin le juif, receleur menteur et avide d'argent. Une image que l'on sait mise en avant par les nazis...

Eh bien Will Eisner a décidé de redorer le blason de ce Fagin le juif, d'en faire un personnage plus nuancé et moins stéréotypé.

L'histoire reprend donc globalement celle d'Oliver Twist mais l'on commence bien avant. Les parents de Fagin, immigrés, ne trouvent à Londres que misère et pour survivre se réduisent à la mendicité et aux menus larcins. Fagin va enchainer les malheurs et les déconvenues qui fera de lui l'homme que l'on verra dans Oliver Twist.

Cela part de très bons sentiments, et revenir sur un méchant d'un roman hyper connu n'est pas mauvaise. Mais je trouve que tout au long de la bande dessinée, nous survolons trop les choses. L'auteur n'arrive pas à nous faire rentrer dans une vraie histoire et du coup l'intérêt n'est pas si grand. C'est vraiment dommage car même s'il rend un coté plus humain à Fagin le juif, on aurait pu d'avantage s'attacher à lui et au récit de sa vie.



Le dessin est tout en nuance de gris. Des jolies petites vignettes toutes en légèreté. Les traits sont semi réalistes avec un coté un peu humoristique parfois.
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New York - Intégrale

Un récit graphique raconté via le regard aiguisé d'un réel observateur. Belle fresque anthropologique. Superbe.
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Au coeur de la tempête

Le sujet était séduisant et l'auteur reconnu alors je me suis lancé.



Finalement, je n'ai pas vraiment accroché au ton choisi par l'auteur: un mélange de caricature et d'auto-dérision. Le dessin est simple, en noir et blanc, et cherche à mettre en valeur le discours.



Je me suis ennuyé et n'ai jamais vraiment été intéressé par le propos. Finalement, j'abandonnerai au 2/3.

L'aspect le plus séduisant est finalement la couverture.
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Dropsie Avenue : Biographie d'une rue du Br..

L'histoire d'un quartier sur un siècle.

Un roman graphique sur un siècle ça donne une histoire en vitesse rapide. On survole l'Histoire et les gens à partir de 1870.

Du coup, ça met en évidence des choses différentes que si on avait une histoire sur une seule décennie. On ne s'attache pas vraiment aux personnages mais plutôt aux pierres. Intéressant.

Pour ma part, je retiens l'explosion démographique.

Je retiens les éternels conflits qui opposent les ethnies, le dernier arrivé étant toujours le plus récriminé.

Je retiens la fréquente envie de quitter ce quartier d'origine parce que ce n'est plus comme avant.

Je retiens l'Amérique raciste.

On croise dans l'ordre chronologique, Hollandais, Anglais, Irlandais, Allemands, Italiens, Juifs, Latinos, Afros.

Vous remarquerez que les premiers habitants sont déjà des immigrés, ça ne les empêche pas de détester la vague suivante d'immigrés d'origine différente. Et ainsi de suite...

Ce roman graphique ne laisse pas entrevoir le visage avenant des États-Unis. S'il existe...

Ce côté négatif est peut-être accentué par le noir & blanc exclusif de ce comics.

Le coup de crayon est, lui, précis et détaillé. J'aime ça.



Par contre une fois terminé cette biographie d'une rue du Bronx, j'ai découvert qu'il s'agit d'un troisième volume de la trilogie du Bronx ! Je n'ai aucune idée si la lecture dans l'ordre est conseillée ou pas !
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Fagin le juif

Rapidement lu. Cette BD est à la fois une adaptation BD succinte d'Oliver Twist, un spin-off racontant la vie avant et après de Fagin, et une histoire de la misère dans laquelle vivaient certains juifs dans le Londres du XIXè siècle.
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Petits Miracles

Cette bande dessinée n'est en aucun cas mon style de lecture, c'est toute bête mais j'ai choisi de la lire à cause de la police d'écriture à la Disney du nom de l'auteur de cette bande dessinée. Je n'ai même pas pris la peine de lire la quatrième de couverture avant de la commencer. Et j'ai été très déçus une fois tourner la dernière page.





Pour commencer, j'ai eu beaucoup de mal avec le style de dessin, je trouve le tout assez grossier. Les histoires au nombre de quatre ne touchent pas toutes de la même façon. La première relate la vie de L'oncle Amos clochard, puis chef d'entreprise par le biais de moyens peut orthodoxes. Je n'ai pas été toucher par cette histoire, ce personnage n'est en aucun cas attachant. La deuxième histoire est quant à elle très courte et raconte les lynchages communautaires. Très courtes mais sympathiques. Pour la troisième histoire c'est un peu comme un Tarzan à la sauce américaine des quartiers. Je n'ai pas été toucher plus que cela mais cela restait une petite histoire plaisante à lire. Et pour la dernière histoire l'auteur nous compte la vie d'un homme infirme et d'une femme sourde et muette. Leur vie va être chamboulée par l'arrivée d'une bague de fiançailles. Pour certaines personnes la fin peut paraître belle, pour m'à part c'est tout le contraire. J'ai trouvé cette fin bien moche, de par le comportement des personnages principaux.



En conclusion je cherche encore les miracles... Une grande déception, je n'attendais pas grand-chose de cette bande dessinée et heureusement sinon je pense que je ne l'aurais même pas terminé. Vite lue vite oubliée. Après je préfère préciser que ce n'est que mon avis. Cette bande dessinée peut très bien avoir touché certains lecteurs et c'est tout en leur honneur.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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L'esprit de Will Eisner

Je ne louerai jamais assez Greg, qui, au début des années 1970 introduisit le Spirit dans...l'hebdomadaire Tintin. J'y découvrai alors, non seulement un graphiste élégant; mais aussi un immense raconteur d'histoire dont le héro (ou le non-héro, parfois) était cet étrange redresseur de torts masqué.

Le Spirit était alors, je crois, inconnu en France; au contraire de l'armée des super-héros de Marvel.

Mais Will Eisner, le m'en suis aperçu dans les années qui suivirent, ce n'était pas que le Spirit et ses histoires de petit homme volant, de pistolet-qui-tire-tout-seul ou de sévères raclées...

L' Esprit de Will Eisner, nous offre l'incroyable richesse d'un des talents les plus singuliers et les plus complet de la bande dessinée du XXe siècle.
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Fagin le juif

Il était temps, je crois, de demander quelques comptes à Charles Dickens!

Will Eisner s' en occupe admirablement, avec un rappel historique sur la place des juifs en Grande Bretagne, au XIXe siècle.
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The Contract With God Trilogy: Life on Drop..

Une oeuvre fondatrice du "roman graphique", d'inspiration autobiographique. Très audacieux pour l'époque, et ça n'a pas pris une ride.
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New York Trilogie, Tome 3 : Les Gens

Une superbe trilogie, de la grande bande dessinée, un plaisir absolu
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New York Trilogie, Tome 1 : La Ville

C'est absolument génial !

Je ne connaissais pas du Will Eisner et j'ai été plus que surprise en découvrant que cet auteur était né en 1917.

Précurseur du roman graphique, en réalité, il est l'un des piliers du comics. Pour mon premier du genre, je ne pouvais donc pas tomber mieux !



Ici, l'auteur nous présente sa ville natale : New York. Mais ce qu'il nous montre, ce sont les petits travers de la ville, ceux qui la font vivre. Ces moments sont en réalité propres à toute grande ville. Aussi, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les scènes du métro, m'y trouvant également lors de ma lecture. Que du bonheur ! Paris, New York... ces moments de vies peuvent être partout !



La magie de la ville est magnifiée sous les illustrations d'Eisner. C'est captivant, c'est vivant et surtout, cela n'a pas pris une ride !



En conclusion, que du plaisir, je recommande fortement !
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New York Trilogie, Tome 2 : L'Immeuble

Encore une fois, Will Eisner pose un regard aiguisé sur les grandes villes et surtout, sur leurs habitants.

Imaginer la destruction de l'immeuble en fer à repassé à New York ?!

Nous avons tous déjà croisés les moments de vie décrits par l'auteur, encore faut-il les capter.



Encore une fois, je recommande !

Par contre, ce n'est pas une bande dessinée à lire chez soi. Dans les transports, dans une parc ou encore sur un banc, vous en ressentirez bien plus toute l'intensité.
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New York Trilogie, Tome 3 : Les Gens

J'ai découvert le coup de crayon de Will Eisner lors du Challenge New York pour lequel j'avais emprunté à la biblio le tome 2 : L'immeuble du triptyque New York. Cette fois c'est le tome 3 que je découvre (faute d'avoir trouvé le tome 1) et il s'agit cette fois des gens, trois personnes en particulier que la société va "manger". Pincus est repasseur, il a passé sa vie à tenter de passer inaperçu à tel point qu'un jour il trouve dans le journal sa nécrologie, il est mort et malheureusement pour lui il sera très vite remplacé et oublié.

Puis vient l'histoire de Morris, il ressent depuis longtemps ce besoin d'accomplir une chose importante, le souci c'est qu'il ignore ce que c'est, il enchaîne les petits boulots jusqu'à sa rencontre avec une voyante avec qui il mettre sur pied une petite arnaque mais au bout de quelques années sa morale prend le dessus, quitte tout et finit dans la rue avant de mettre à profit un soit disant don de guérison, malheureusement pour lui aussi la société n'accepte as l'échec, s'il ne sait pas trouver sa place autant qu'il disparaisse.

Enfin c'est l'histoire d'Hilda que l'auteur nous conte, bibliothécaire de 40 ans, vieille fille qui s'est occupé de son père malade jusqu'au bout, maintenant qu'il n'est plus là il est temps qu'elle pense à elle et finira par trouver l'amour en la personne d'un vieux garçon qui prend soin de sa vieille mère possessive. La pauvre Hilda n'aura pas de chance.

Ces trois personnages auront un destin tragique.

Le drame ponctue donc ces trois "fables" et avec force ironie l'auteur met en scène ces trois bougres que la vie n'épargne pas. Leur sort ne nous attriste pas au contraire on en rit (ce n'est pas très gentil de rire du malheur d'autrui) mais la réalité est telle que ce genre de situation ne nous étonnerait guère. Le dessin en noir et blanc apporte de nombreux détails aux scènes, les sentiments des personnages sont clairement identifiables sur leur visage et les décors sont parfois suggérés de quelques traits. Le tout me fait penser au cinéma muet dans lequel la parole n'est souvent pas nécessaire, ici les dessins suggèrent l'histoire à eux-seuls.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Eisner Miller : Entretiens recueillis par C..

Rencontre entre Will Eisner et Frank Miller deux pointures du neuvième art qu'est la bande dessinée. Eisner est associé à la bande dessinée "The Spirit" et Miller à "Sin City".

J'ai découvert son industrie, ses maisons d'éditions, ses syndicats, son langage, ses différents corps de métier ( scénaristes, illustrateurs, dessinateurs...).



Ce n'est pas le monde des bisounours !
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New York Trilogie, Tome 1 : La Ville

bande dessinée en noir et blanc sur la vie new yorkaise, ça grouille de personnages, de détails des rues de cette grande ville

j'aime beaucoup le graphisme, j'ai dévoré la trilogie
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