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Citations de William Riley Burnett (163)


Durant les émeutes, et ultérieurement, durant la grande grève, ces mêmes journalistes l’avaient approché presque tous les jours, mais aucun n’avait le sentiment de le connaître. Ils avaient la pratique de l’homme politique régional ordinaire, des charlatans issus de la campagne, des parvenus de la grande cité, qui, pour la plupart faisaient passer avant tout leurs intérêts personnels, se remplissaient les poches, assouvissaient leurs rancunes. Les journalistes considéraient ceux-là sans hostilité ni sympathie mais avec une nuance de mépris.
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Le laconisme des hommes forts ,je n'y crois pas le moins du monde .Je vous au entendu jacasser comme une pie dans ce salon.Personne ne pouvait e placer une, pas même le pauvre colonel.Vous êtes très insolent , savez-vous Grein? Je m'étonne que vous ayez des amis.
-Je n'en ai aucun , mis à part Reb Mackinnon , quelques mexicains et une poignée d'Indiens.
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Je m'attendais à lire un polar (c'était un carré noir), mais en fait c'est une bluette assez stupide.... une perte de temps pure et simple !!!!!
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« Quand ma mère avait dix-huit ans, elle commença à travailler dans un des magasins de mon père à La Nouvelle Orléans. Elle était très belle. En fait, quoique je ne m’en sois pas rendu compte avant le soir où vous avez parlé de « mère idéale, » docteur, elle ressemblait énormément à Romelle. Mon père était un homme d’âge mûr à l’époque ; veuf. Ma mère tomba amoureuse de lui, violemment et désespérément. Pendant longtemps il parla de mariage et puis apparemment se fatigua de toute cette histoire et changea d’avis : c’est-à-dire, s’il avait jamais eu l’intention de l’épouser, ce dont je doute. Ma mère en eut le cœur brisé, ne voulut plus entendre parler de lui, et retourna dans sa famille à Baton Rouge. C’est là que je suis né.
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Il fit de ma vie un enfer. Il avait découvert une nouvelle victime – une riche veuve qui habitait l’hôtel ; une femme très imprudente, d’ailleurs, qui l’accompagnait dans toutes les boîtes de nuit
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Voyez-vous – je suis un homme très nerveux. Noué. Quand vous chantez, ou quand je vous vois cette expression sur le visage – tout s’en va. Je suis comme un gosse. Le monde me semble merveilleux et simple. Pas du tout compliqué et laid…
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Romelle n’était pas douée pour la haine ; elle était de nature trop douce et docile pour ça ; mais depuis quelques semaines, avait petit à petit grandi en elle une antipathie pour Arlene qui dépassait le raisonnement, et parfois l’effrayait. Elle détestait sa désinvolture, sa démarche ondulante et suggestive, ses cheveux roux et touffus, sa façon d’allumer tous les hommes, ses brusques éclats de rire ironiques et déplaisants.
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À dix-neuf ans elle avait été une jolie blonde qui se débrouillait grâce à son physique. Inutile de se leurrer, elle n’avait jamais eu aucun talent – rien d’exceptionnel. Elle savait un peu chanter d’une voix de soprano douce et un peu faible qu’elle déformait en contralto parce que c’était plus à la mode. Elle savait un peu danser – des numéros banals qu’elle avait appris machinalement ; elle savait même à la rigueur lancer une réplique pas trop compliquée. Mais elle n’avait jamais eu – et n’aurait jamais – aucune présence, aucun don. Elle était comme des millions d’autres. Et maintenant à trente ans… !
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Il avait du fric plein les poches, mais à quoi sert d’avoir de l’argent si on ne peut pas l’employer pour le plaisir ?
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— Très intéressant, comme philosophie.
— C’est comme Robin des Bois, dit Bella.
— Prendre aux riches pour donner aux pauvres.
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Les rumeurs se répandent plus vite en taule que partout ailleurs et les bruits qui y circulent sont colportés à l’extérieur avec la même rapidité ; ils atteignent bientôt les oreilles des intéressés quand ceux-ci ont les moyens de payer le renseignement.
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S’il est toujours en vie, on aura de ses nouvelles dès qu’il sera à court d’argent. C’est le type même du truand impulsif, et c’est toujours quand ils ont besoin de fric que ces gars-là se manifestent… et se font pincer.
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Le public s'impatientait et ne tenait en place qu'au prix d'un immense effort. Depuis plus d'une heure , le juge lisait son satané bouquin auquel personne ne comprenait un traitre mot. Quel galimatias ! Seul un de ces filous d'avocats serait capable de s'y retrouver au milieu de tout ce jargon. Dans le temps, avant l'arrivée des Johnson, les choses étaient plus simples. S'il fallait pendre quelqu'un, eh bien, on le pendait et on n'en parlait plus. Il n'y avait pas tous ces hommes de loi qui vous embobinaient avec des discours oiseux et des mots qu'on n'avait jamais entendus.
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“Où vas-tu donc ainsi, l’ami ? demanda le voyageur sur un ton enjoué. Chasser l’ours ?
— Tout juste, répondit Grein. L’ours à peau rouge.”
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poche
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Quand on est nouveau dans le métier, on a beaucoup à apprendre.
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Au diable la danse ! Ça va bien comme paravent, mais ce n’est pas un métier pour un homme !
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Je commence à me faire vieux. Je ne verrai plus jamais quarante-cinq ans et quand on a dépassé cet âge-là, on n’est plus bon à grand-chose.
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Un gars du milieu doit être un homme. S’il se dégonfle, tant pis pour lui : il n’y a pas de remède. Non, il y avait peu de chances pour que Rico se laissât jamais envahir par les mornes affres du repentir. C’étaient les fleurs ; leur parfum accablant et fade l’écœurait, simplement.
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Alors, quand on se met avec une bande, on ne peut pas laisser tomber comme ça ; une fois qu’on y est, on y reste.
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